Réalisations & Actualités

E-commerce, e-learning, e-banque, e-santé… mais aussi produits connectés, domotique, voitures autonomes ou encore plateformes collaboratives ou réseaux sociaux : que l’on soit ingénieur, designer, marketeur, manager, enseignant ou encore commerçant, chacun y va de son cocktail personnel pour délimiter les contours de la révolution digitale. Résultat : mettre en œuvre une stratégie de transformation numérique au sein d’une entreprise n’est pas si simple quand toutes les parties prenantes n’ont pas la même définition, la même culture numérique, les mêmes attentes. Quiproquos, ambiguïtés ou espoirs contre-productifs peuvent entraver la mutation digitale de l’entreprise.

Enseignant-chercheur au département communication et culture d’Audencia, responsable du master en apprentissage « Manager la stratégie digitale / Accompagnement à la transformation numérique », Julien Pierre aborde la question avec une démarche de sociologue :

L’expertise d’Audencia dans le domaine de la révolution digitale s’illustre donc, entre autres, par l’accompagnement des entreprises mais également par la sensibilisation aux enjeux de la digitalisation au travers de conférences, de rencontres ou encore de tables rondes entre professionnels. Dans ce contexte, le projet de chaire de recherche « circulation, communication, affect », en cours d’élaboration, vise à mieux travailler et mieux dialoguer sur ces thèmes avec les partenaires professionnels.

Audencia ne cesse de se démarquer dans le domaine de la transformation numérique. En l’espace de six mois, entre septembre 2017 et mars 2018, pas moins de quatre ouvrages co-signés par des enseignants de l’école sont venus enrichir la réflexion sur ces sujets complexes(1).

(1) « Le web affectif », Camille Alloing et Julien Pierre, (INA). « Le Grand livre du marketing digital », Rémy Marrone et Claire Gallic, (Dunod). « La publicité à l’heure de la data », Jean Allary et Vincent Balusseau, (Dunod). « Accélération », Nicolas Minvielle, Martin Lauquin et Nicolas Caruso, (Diateino).

Créée en 2015, la chaire Innovations Managériales (1) est un carrefour de réflexions, d’études et d’événements sur les nouveaux dispositifs de management qui visent à rendre l’organisation des entreprises plus agile, plus flexible, en liant performances économiques et avancées sociales.

Co-titulaire de la Chaire avec Thibaut Bardon, et par ailleurs directeur du programme Grande Ecole d’Audencia, Nicolas Arnaud aime s’attaquer aux idées reçues. A en croire certains discours dominants, l’engagement professionnel des Français laisserait à désirer. Faux ! répondent les titulaires de la chaire dans le quatrième opus des Cahiers de l’Innovation (2).

Auteurs d’une enquête menée avec le concours de l’institut d’études BVA, ils montrent que « 87 % des Français se disent engagés dans leur travail. Pour autant, ils sont nombreux à souhaiter un management plus innovant, plus accompagnateur que directif, plus porté sur l’animation que sur l’évaluation », explique Nicolas Arnaud. Forte de ses connaissances aigües issues de ses nombreuses recherches au cœur des entreprises, la chaire interroge les mythes de la fin du management trop souvent associés aux innovations managériales. Celles-ci, au contraire, gagneraient à s’appuyer sur les managers intermédiaires, autre sujet de recherches de la chaire, dans le but de créer un management innovant à même de contribuer à la transformation des entreprises.

De son côté, la très récente chaire Finance pour l’Innovation (3), dirigée par Carine Girard et Benjamin Le Pendeven, est la première en France entièrement dédiée à la finance pour l’innovation, que celle-ci soit technologique, sociale, entrepreneuriale ou non.

Aujourd’hui, nous sommes à un pic historique en terme de dynamisme du financement de l’innovation, s’enthousiasment les titulaires de la chaire. Il n’y a jamais eu autant d’argent dans le monde pour le financement des start-ups. Par ailleurs, on parle de financement de l’innovation sociale comme on n’en a jamais parlé ! De nouveaux modes de financement sont apparus ces dernières années, qui posent de nombreuses questions.

Dans ce contexte, la chaire Finance pour l’Innovation prend tout son sens. Valorisation des start-ups, relations investisseurs et entrepreneurs, financement par crowdfunding, financement de l’innovation sociale (notamment via les Social Impact Bonds) et financement des Deep Techs : tels sont les cinq particularismes que la chaire va ausculter pour mieux comprendre le financement de l’innovation.

Nicolas Arnaud, Directeur Grande Ecole et Professeur en Management

Benjamin Le Pendeven, Professeur Entreprise et société

(1) Sepro Group et le CIC Ouest sont mécènes de la chaire Innovations Managériales.

(2) Les Cahiers de l’Innovation n°4, Des mythes à la réalité : les salariés face aux innovations managériales, Audencia.

(3) Early Metrics, Sowefund, le Fonds B, le Fonds Européen d'Investissement sont partenaires de la chaire Finance pour l’Innovation d’Audencia lancée en avril 2018.

Alors que les marques affirment toutes avoir placé le client au centre de leurs préoccupations, la collecte de données auprès de clients est majoritairement utilisée à des fins commerciales et publicitaires, dans une logique trop souvent court-termiste (suivi de KPI), mettant alors de côté l’aspect pourtant fondamental de la relation client : la fidélité. La question de savoir comment le client perçoit l’utilisation de ses données est généralement passée sous silence.

C’est devant ce constat que Caroline Lancelot, professeur et co-responsable du département marketing, s’est intéressée, dans ses travaux de recherche, au partage de la valeur des données.

Il ne s’agit pas d’arrêter de collecter des données clients affirme-t-elle, mais bien de mener une réflexion profonde sur l’usage des données afin que les marques perçoivent mieux les situations jugées intrusives par leurs clients et puissent adapter leurs dispositifs, notamment publicitaires, en conséquence. 

Aidée dans ses travaux par une bourse d’IBM, elle a piloté des "focus groups" permettant d’identifier des situations mal perçues par les consommateurs. A la clé pour les annonceurs, un enjeu de taille : celui de cultiver un lien de confiance avec leurs clients. La gestion responsable des données pourrait par ailleurs figurer parmi les piliers de la RSE, estime Caroline Lancelot.

Du côté d’IBM, Arnaud Limoratto, qui a suivi les travaux de recherche affirme que, pour IBM, c’est une manière de mieux saisir les vecteurs de confiance entre un annonceur et son client.

Pourquoi ne pas faire de ce sujet crucial pour les marques l’objet d’une chaire ? « C'est tout à fait le cas, le projet de chaire est en cours de réalisation", répond Caroline Lancelot.

Caroline Lancelot,  Professeur en Marketing                                                       

C’est écrit dans son ADN. C’est inscrit dans sa vocation, dans sa vocation à raisonner digital, à accompagner digital, à construire digital avec les acteurs du territoire et au-delà, avec les collaborateurs #RSE, avec les partenaires entreprises, avec les médias.

Ce n’est pas une coïncidence si Audencia reçoit la double couronne en 2017 et 2018 : le prix Bronze du Grand Prix Stratégies du digital 2018 et le Prix d’Honneur lors de la 31e édition des Grands Prix Communication & Entreprise (COM-ENT).

L’objectif de ces récompenses ? Valoriser les meilleures pratiques mises en place par les marques en matière de communication digitale.

Le jury soulignera ainsi la transformation de l’éco-système digital menée depuis plus d’un an, la démarche à 360° et l’approche « utilisateur » développée par l’école avec des dispositifs tels que Panka, interface sur mesure de création multiple de contenus (multiauthoring) et de diffusion, le rapport annuel et RSE 100% digital et Audencia Together, plateforme communautaire des 24 000 diplômés.

Aller toujours plus loin, voire même au-delà.

Sabine Decerle, Chargée de promotion

Anne Launois, Directrice du MS SMED et de la majeure marketing à l’ère du digital :

Savoir utiliser les réseaux sociaux pour communiquer au quotidien et savoir utiliser les leviers du digital pour mettre en œuvre la stratégie marketing d’une entreprise ou d’une marque sont deux choses tout à fait différentes. Nos étudiants « digital natives » ont de bons réflexes et acquièrent rapidement les compétences nécessaires. Mais nos contenus pédagogiques, faits de cours, d’e-learning et d’ateliers pratiques, sont là pour leur transmettre une vision stratégique, comprendre les actions à réaliser et mettre en œuvre ces connaissances théoriques à travers des cas concrets et avec des outils à usage professionnel.

Agnès Marchand, Responsable du pôle Audencia Careers :

Nos étudiants ont une utilisation très personnelle et instantanée des outils du Digital. L’école leur apprend à les appréhender de manière plus professionnelle et également à prendre du recul, grâce notamment à des ateliers de conseil sur le « personal branding ».

AL :

Nous utilisons avec eux les réseaux sociaux comme outils collaboratifs de gestion de projet. Le digital est présent dans les enseignements dès leur première année où ils vont acquérir des techniques de veille sur le web dès la rentrée prochaine par exemple. Ils ont aussi la possibilité de s’inscrire à des cours du soir ou de choisir des électifs de culture digitale ou de code informatique niveau débutant et avancé. Nous proposons depuis 5 ans des MS, MSc. et des majeures en marketing digital, et de nombreux programmes intègrent désormais dans leur contenu pédagogique des modules utilisant des outils digitaux. Le digital est un moyen et non une fin en soi. Il sert de support ou de vecteur de transmission ou de vente, voire il est utilisé comme un outil d’analyse, de visualisation ou de décision. Il est donc naturellement présent dans notre pratique comme il l’est de plus en plus dans celle des entreprises. La dimension de la transformation digitale des organisations est également largement abordée au sein de nombreux programmes.

AM :

Les outils online mis à disposition des étudiants sont nombreux : intranet, jobboard, tests de personnalité, recrutements vidéo. Nous avons créé une plateforme communautaire (Together) afin de développer l’intelligence collective, en associant les collaborateurs, leurs professeurs et les diplômés de l’Ecole.

AM :

Il y a un paradoxe chez cette génération de digital natives : ils sont très habiles avec les outils et en même temps, ils ont besoin d’individualisation et de rapports humains. Dans l’accompagnement carrière, nous mettons à leur disposition beaucoup d’outils numériques mais rien ne remplace les ateliers collectifs ou les entretiens individuels. Nadia Medjad, médecin & coach spécialiste des neurosciences, disait récemment, lors d’une conférence sur notre campus parisien, que les études démontrent que le lien social est le besoin fondamental de l’Homme.

AL :

Cette génération a en effet besoin de lien qu’elle sait aussi créer instantanément via les réseaux sociaux. Elle dispose d’une formidable capacité à collaborer avec ses communautés. C’est un réflexe pour eux !

Nos étudiants nous demandent beaucoup de les aider à être opérationnels rapidement sur les outils digitaux. Mais ils apprécient particulièrement de travailler avec nous sur des cas réels d’entreprises dans le cadre de formats pédagogiques de type « ateliers ». Et c’est encore plus riche quand on peut hybrider les compétences et faire collaborer nos étudiants avec les étudiants d’autres écoles.

Anne Launois, Professeur en marketing à l'ère du digital et Agnès Marchand, Responsable du pôle Audencia Careers

En cohérence avec les évolutions de nombreuses entreprises et les fortes mutations de l’environnement, Audencia a renforcé son engagement sur l’Innovation au cours des dernières années. Déjà pionnière dans de nombreux domaines (international, hybridation, RSE, …), l’Ecole développe une approche résolument co-créative avec ses parties prenantes sur l’ensemble de ses activités.

L’innovation pédagogique a bien entendu un rôle central pour faire évoluer les contenus et les formats d’apprentissage au plus près des nouveaux savoirs et des nouvelles compétences clés (hybridation, transversalité, complexité…). Avec le cas Baby-loup, les 1ère années Grande Ecole ont traité conjointement une problématique RH et droit par un format type hackathon.  Autre nouveauté 2018, des cas digitaux très innovants (BlaBlaCar, TBS/Eram), créés par les professeurs d'Audencia, immergent les étudiants dans des problématiques d’entreprises très réalistes. Grâce aux Ateliers Culture Maker, organisés au Playground de l’école, étudiants et entreprises peuvent développer leur créativité.

L’innovation dans la diffusion des résultats de la recherche par des moyens originaux (MOOC, vidéos, BD, …) permet aussi de rapprocher les enseignants-chercheurs des entreprises.

N’oublions pas le digital et la digitalisation avec par exemple la nouvelle formule blended learning (concept qui associe différentes méthodes pédagogiques) du programme Badge Diriger un Centre de Profit.

Audencia innove sur sa propre organisation et ses process pour être encore plus agile : flexibilité du temps de travail, congé solidaire, SIRH, conférences inspirantes pour les salariés...

Valérie Claude-Gaudillat, Directrice Audencia Innovation et Professeur Stratégie et Innovation

• Le Web2day

LE festival startups & tech, dont la 10ème édition a eu lieu les 13, 14 et 15 juin à Nantes.

5 000 participants, 300 intervenants, 220 conférences. 

Le Mediacampus Audencia a ouvert ses portes au festival en accueillant 24 conférences et en mettant à disposition des espaces de networking. Les étudiants d’Audencia SciencesCom participent depuis plusieurs éditions à l’événement et intègrent l’équipe de bénévoles (production vidéo, photos, live-tweet dans la newsroom, accueil des festivaliers et speakers,…). Audencia SciencesCom a organisé une conférence sur l’Intelligence Artificielle et les Médias avec l’intervention d’Eric Scherer, CEO, innovation, prospective, médialab à France télévisions et Claude De Loupy, CEO à Syllabs notamment.  

• La Nantes Digital Week 

Une semaine dédiée à l’univers du digital.

Du 13 au 23 septembre 2018 :
80 000 participants, près de 200 contributeurs, 100 événements. 
Le Mediacampus Audencia accueillera la 5ème édition du Médialab SpeedTraining organisé par le cluster OuestMedialab le 18 septembre : un condensé de tutos, de retours d’expérience et de bonnes pratiques entre professionnels de la communication et des medias autour des contenus numériques. Le 19 septembre, « Datarama » s’intéressera au storytelling des data. Ce projet est porté depuis 2 ans par Audencia Sciencescom, Ouest Médialab, LS2N / Université de Nantes, et le Design Lab READi de L’École de design Nantes Atlantique.

• NMCube

Audencia a lancé en janvier dernier, avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, NMCube, le premier programme d'accompagnement en région dédié aux entrepreneurs médias (nouveaux médias, nouveaux modèles), en partenariat avec les clusters Ouest Medialab et Creative Factory by SAMOA, et Polytech - Université de Nantes.

L’incubateur nouveaux médias démarre sa saison 1 avec 7 médias : Foot Amateur, le site d'actualité 100% football amateur, Weelz.fr, le webmagazine du vélo urbain, Press Pepper, l'agence de presse spécialisée dans les chroniques judiciaires du Grand Ouest, Music Data, plateforme d'actualité musicale, Grabuge, l'agenda magazine culturel gratuit, Euradio, la radio dédiée à l'Europe, et Newzer, la marketplace de l'information locale. Tous bénéficient pendant 1 an d’un hébergement gratuit (certains au Mediacampus) et d’un programme de formation et coaching dispensé notamment par des experts de l’incubateur Alliance.

Mélinda Schleder, Responsable relations étudiants entreprises
 

Vecteur de différenciation et d’excellence opérationnelle, la tendance actuelle reste le digital. Audencia a ainsi développé sous ce format l’une de ses formations phares qui fonctionne particulièrement bien en présentiel : le programme Diriger un Centre de Profit.

L’enseignement à distance peut être synchrone (en temps réel) ou asynchrone pour permettre aux individus de se former à leur rythme « Any time, anywhere, any device ».

Le programme est constitué de classes virtuelles animées en live par l’enseignant pour poser des questions, travailler en groupe et mettre en pratique des concepts ; combinées à des modules auto-formatifs comprenant des vidéos de cours, des quizz et des ressources à consulter en ligne.

Cette souplesse d’apprentissage qui s'adapte parfaitement à toute activité professionnelle, a séduit Mme F.R, Directrice Conseil d’une start-up et future participante du programme : « J’aime me sentir libre de gérer mon temps et d’étudier à mon rythme ».

Pour Mme C.B. Responsable Commerciale dans le prêt-à-porter, c’est l’aspect sur-mesure de la formation qui l’a convaincue. « Au-delà du contenu pédagogique parfaitement adapté à mon projet professionnel, c’est la personnalisation de la formation qui m’a décidée ».

Car l’outil va façonner un contenu modelé au profil, au besoin ou aux objectifs de développement de chacun des participants, au fur et à mesure de l’apprentissage.

Audencia répond, au travers du prisme de la qualité, aux nouveaux modes de consommation de la formation. Lancement du programme début juillet 2018 !

Delphine Harbonnier, Chargée de Projets

Comment former les étudiants à des métiers qui n’existent pas encore ? C’est en réponse à cette question fondamentale que l’Alliance Centrale - Audencia - Ensa Nantes, Manpower Group et Orange se sont associés au Cercle de la prospective RH pour publier le 9e Cahier de la Prospective RH sur l'hybridation des compétences.

Fruit de la réflexion de 70 contributeurs : professionnels des ressources humaines, experts, accompagnés d’une prospectiviste, ce cahier trouve son origine dans un triple constat :

- Entre un tiers et 70 % des métiers de demain sont inconnus aujourd’hui.

- L’accélération des progrès technologiques entraîne l’obsolescence rapide d’un certain nombre de connaissances parfois chèrement acquises.

- Enfin, c’est au croisement des disciplines et des compétences qu’émerge l’innovation.

Comment, dans ce contexte, continuer de cultiver l’excellence et proposer des formations adaptées à un monde qui se transforme à une vitesse fulgurante ?

L’urgence est de faire émerger ces profils hybrides, capables d’inventer le monde de demain.

Le groupe de travail à l’origine du cahier s’est d’abord employé à déconstruire certaines idées reçues autour des personnalités hybrides. Ainsi pense-t-on communément que le profil hybride est difficile à manager, hyper-connecté, polyvalent, qu’il appréhende facilement la complexité.

Au contraire, nous apprend le cahier, le profil hybride est celui qui mobilise plusieurs intelligences et est « expert » de la relation à soi et aux autres.

Le cahier explore cinq facteurs de changements dans les années à venir : la robotique, les neurosciences, la quête de sens, les nouvelles formes d’organisation du travail, le rapport à la connaissance et élabore plusieurs scénarios possibles.

La dimension prospective permet de « mettre en question ses propres fondamentaux, de suspendre les jugements sur les futurs et d’identifier les nouvelles façons de s’y projeter » déclarait récemment dans Le Monde, Nicolas Minvielle, Responsable du MS Marketing Design et Création.

Pionnière sur ces sujets, Audencia a été la première école à proposer des doubles cursus ingénieurs-managers, démontrant ainsi combien l’hybridation des compétences est au cœur de l’ADN de l’école. Les initiatives dans ce domaine ne manquent pas : Citylab, Semaine de l’Alliance, qui a réunit en mars, 1 000 étudiants des trois écoles pour les faire travailler de manière transdisciplinaire sur des projets pédagogiques.

Découvrez le cahier de la Prospective RH

Sous l’impulsion de Nicolas Arnaud, Directeur du Programme Grande Ecole d’Audencia depuis mai 2017, de nombreux développements ont vu le jour. Ils renforcent les 4 dimensions suivantes : l’internationalisation, la professionnalisation, la diversité des cours, et la proximité avec nos étudiants.

A la rentrée 2018, l’offre de spécialisations, déjà importante, sera encore élargie. Une façon de pousser toujours plus loin l’hybridation des compétences, fondement de l’Alliance Centrale-Audencia-Ensa Nantes, qui repose sur la conviction que les métiers de demain sont à la croisée des chemins entre des disciplines parfois très éloignées.

Ainsi, un étudiant Grande Ecole pourra suivre un double-diplôme juriste-manager avec l’Institut du Droit des Affaires, intégrer une L3 à l’Ecole des Beaux-Arts, ou encore obtenir un double-diplôme avec Sciences Po Rennes. Sans oublier la possibilité de suivre un master 2 à l’Institut Supérieur de Finance et d’Assurance de Lyon. 2018, c’est aussi l’année concrétisant toutes les combinaisons possibles de doubles-diplômes de l’Alliance Centrale-Audencia-Ensa Nantes. A la rentrée, le cursus architecte-manager viendra donc compléter les cursus ingénieurs-managers, architectes-ingénieurs, etc…

Un MSc Management in the Energy Industry est également en projet, pour répondre à la transition énergétique, avec l’Institut Français du Pétrole (IFP School).

De quoi permettre à chacun de se faire un parcours à la carte, et de devenir demain un manager transdisciplinaire capable de relever les défis environnementaux, technologiques et sociaux auxquels sont confrontés les entreprises. Tout un programme !

Axelle Chevy, Responsable relations presse

Quelques conseils pour les recruteurs qui souhaiteraient aller vers plus d’international au sein de leurs équipes et qui ont besoin d’évaluer leurs pratiques, d’identifier des axes de travail ou encore de trouver les bons arguments pour motiver leurs collaborateurs :

Parmi les façons d’évaluer son ouverture, le Global Mindset Inventory propose un test qui vous permet de savoir où vous en êtes et d’obtenir des pistes de travail. Vous pouvez également vous pencher vers les analyses de Hofstede qui vous donne une lecture des différentes cultures, ou consulter la cartographie des croyances dans le monde, élaborée par Inglehart–Welzel pour le WVS. Ces théories vous aideront peut-être à éviter le piège des stéréotypes. Nous sommes tous uniques.

La phase suivante consiste à identifier les rôles dans votre organisation où une personne d’une culture différente apporterait de la richesse, par exemple en commercial, business development ou marketing, là où la connaissance de son marché cible, des habitudes de ses clients sont indispensables. Les postes en supply chain et logistique peuvent représenter une opportunité, puisque les interlocuteurs clés, les fournisseurs ou prestataires sont souvent basés hors de France. Les RH sont souvent citées comme une exception, puisqu’il faut maitriser la législation du pays. Cependant, certaines structures ont fait le choix de positionner des internationaux, par exemple en recrutement, quand elles sont en phase de croissance dans un certain pays. Les directions administratives et financières font aussi une place aux internationaux, notamment quand il faut créer un lien de confiance avec le siège ou le marché clé.

Au-delà de l’intérêt évident pour le business, les équipes interculturelles ont d’autres avantages : elles incitent tous les membres de l’équipe à sortir de leur zone de confort, prendre du recul, s’ouvrir, relativiser ou envisager un problème sous un angle nouveau, à être créatif, pédagogue et à apprendre. Souvent, la barrière de la langue est un frein psychologique qui, une fois franchi, laisse place à de belles histoires et des carrières pleines de réussite. La contrainte principale est peut-être le temps. Dans une société du « temps réel », il n’est pas toujours évident de s’accorder un moment pour clarifier, reformuler ou simplement écouter.

Pour Audencia, l’interculturel englobe plus que l’idée de travailler avec des internationaux. C’est aussi l’hybridation entre la « culture » ingénieur et celle manager ; ou encore l’esprit « start-up », ou « secteur public » ; l’intergénérationnel. La définition s’applique à tous : travailler de manière efficace, ouverte et respectueuse avec toutes les cultures.

Catherine Chassanite, International Career Consultant

Notre engagement durable et nos innovations dans ce domaine nous ont permis d’être reconnue par les Nations Unies comme l’une des 30 écoles championnes dans le monde (dont la seule école française) en matière de RSE et d’accueillir en février dernier, à Nantes, un séminaire des représentants de ces écoles autour des objectifs du développement durable. Nous pouvons aussi être fiers que le prestigieux Aspen Institute vient de considérer que le cours d’Audencia sur les modèles économiques alternatifs est l’un des meilleurs du monde dans ce domaine.

Fondée sur les valeurs humanistes de l’école, notre démarche en matière de RSE a toujours visé à entraîner l’ensemble de notre secteur, car il ne s’agit pas de former quelques leaders responsables, mais de faire en sorte que tous les secteurs économiques se transforment et que tous les managers intègrent ces enjeux dans leurs métiers. Il est de notre responsabilité de partager nos expériences et de développer des partenariats avec d’autres acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche pour renforcer notre impact collectif sur le monde académique, les étudiants, les entreprises et la société.

Ce n’est pas parce que d’autres écoles s’intéressent de plus en plus à la RSE qu’il faut freiner nos ambitions dans ce domaine. Alors que les entreprises du monde entier se transforment et ont des attentes fortes pour se faire accompagner, il nous faut poursuivre notre engagement et chercher à garder une longueur d’avance !

Nous avons tous les atouts pour cela, car depuis 15 ans, nous avons recruté de nombreux experts académiques en matière de RSE, mais aussi des professeurs dans tous les domaines du management qui ont fait des enjeux RSE l’un des axes majeurs de leurs recherches. Nous avons noué des partenariats durables avec des entreprises leaders dans ce domaine pour développer des projets pédagogiques et de recherche au cœur de leurs problématiques stratégiques, notamment dans le cadre de la Chaire RSE*. Nous sommes aussi la seule école à avoir développé un partenariat stratégique avec le WWF, ONG elle-même étroitement en lien avec les entreprises qui transforment leurs business models.

* La Chaire RSE d’Audencia est financée par le Groupe ERAM, le Groupe Galeries Lafayette, KPMG, Nantes Métropole et Sodexo.

André Sobczak, Directeur académique et Professeur en Management, Organisation et Droit                                                                                                                   

En France, ce sont 34 000 collaborateurs qui œuvrent pour la qualité de vie de près de 2,5 millions de consommateurs : salariés, patients à l’hôpital, élèves, étudiants, personnes âgées, détenus, enfants en crèche, spectateurs…

Sodexo se définit comme un groupe engagé et a pour vocation d’améliorer la qualité de vie de ses collaborateurs, clients et consommateurs et de contribuer au développement économique, social et environnemental des communautés, pays et régions dans lesquels il est présent.

Cet engagement inclut de nombreux partenariats dont l’un avec la chaire RSE d’Audencia*, dans l’objectif commun de co-construire des recherches utiles et notamment en matière d’alimentation durable. L’un des premiers projets menés conjointement a été une étude au sein de trois restaurants d’entreprises de la métropole nantaise.

Cette enquête fût menée auprès de trois cibles : les clients du groupe Sodexo, les équipes salariées en cuisine et les convives déjeunant régulièrement au sein de leur restaurant d’entreprise. Au total, 35 personnes ont été interrogées par le biais d’entretiens individuels et collectifs approfondis.

A travers cette étude, l’objectif était de mesurer le niveau de connaissance des engagements responsables de la marque et leur perception par les clients et consommateurs finaux, afin d’adapter au mieux la communication du groupe pour davantage d’efficacité et de transparence. Le rapport définitif sera disponible en ligne dès septembre 2018. Une table ronde est prévue sur le sujet en octobre prochain dans le cadre de Nantes Food Forum, le grand rendez-vous annuel de celles et ceux qui pensent l'alimentation de demain.

Lire aussi la collection des Cahiers de la RSE publiés par la Chaire RSE

* Les mécènes de la chaire RSE sont Sodexo, KPMG, Groupe Galeries Lafayette, Nantes Métropole, Groupe Eram, Dirigeants Responsables de l'Ouest.

Anne Laure Guiheneuf, Responsable Pôle Recherche & Business

Les entreprises doivent réinventer leur chaîne de production et répondre aux nouvelles attentes des consommateurs. Audencia les accompagne en formant ses étudiants spécifiquement dans ce domaine avec une majeure dédiée qui ouvrira en janvier 2019. Une façon, aussi, de réaffirmer sa position de précurseur dans ce domaine.   

Qu’elles s’appellent Danone, Carrefour, Eram, Fleury Michon, Kusmi Tea…, de nombreuses entreprises font le même constat : il est nécessaire de revoir leur mode de production, pour préserver l’environnement et le social et, surtout, pour répondre aux attentes de leurs clients. En effet, les consommateurs sont de plus en plus exigeants et attentifs aux engagements sociétaux et environnementaux des entreprises, particulièrement la génération des « millennials, ces 18-35 ans, qui sont acheteurs de valeurs plus que de produits », selon le PDG de Kusmi Tea*. Il devient donc primordial de concilier performance économique, sociale et environnementale et ce, en constituant, en interne, des équipes dédiées spécialisées sur ces enjeux. Si, bien sûr, des compétences techniques sont nécessaires à ces équipes, elles doivent également être capables de travailler en collaboration avec les parties prenantes internes et externes, en s’adaptant à chacune. Ceci nécessite, aussi, des compétences comportementales spécifiques : l’écoute, l’entre-aide, le partage, la bienveillance, l’empathie.

La majeure RSE d’Audencia vise ainsi à répondre à ces besoins, en offrant des apprentissages spécifiques sur la stratégie responsable et la mesure de performance RSE,  sur les questions de gouvernance et de modèles économiques, ainsi que sur la communication de la RSE, l’audit et la certification sociétale. L’accent sera également mis sur la gestion de projet à travers, notamment, la mission de conseil permettant d’identifier les problématiques RSE d’une société et de proposer des recommandations en mobilisant des techniques et outils variés.

Parce qu’Audencia accueille de plus en plus d’étudiants internationaux et se développe toujours plus à l’étranger, la majeure sera enseignée en anglais, une façon, aussi, de confronter les différences culturelles pour un apprentissage enrichi.

* Sylvain Orebi, Délocaliser puis relocaliser, c’est le bon sens ! 

A LIRE Alternatives Economique n°380,  juin 2018.

Sabine Decerle, Chargée de promotion et Sandrine Stervinou, Professeur-Chercheur Entreprise et Société

En 2016, Willy Rocher (Associé) et Philippe Vailhen (Directeur du pôle Ouest) nous contactent pour échanger sur les synergies possibles au bénéfice des entrepreneurs accompagnés dans le cadre de l’incubateur Centrale-Audencia-Ensa. 

D’un côté, une entreprise qui souhaite insuffler une culture plus entrepreneuriale et de l’autre des créateurs d’entreprises qui sont souvent confrontés à des questions nécessitant une expertise financière/juridique très pointue. Nous tombons vite d’accord sur l’intérêt d’un accompagnement complémentaire proposé par les équipes d’EY en région Ouest et sélectionnons ensemble les start-ups de l’incubateur qui bénéficient de ce dispositif.

Au final, de belles synergies des deux côtés :

Sylvie Davila, cofondatrice d’HERA-MI : « En complément de l’incubateur Centrale-Audencia-Ensa, les conseils et l’accompagnement d’EY sont clés pour le développement d’HERA-MI. »

Valérie Claude-Gaudillat, Directrice Audencia Innovation et Professeur Stratégie et Innovation

 DANONE :

Les écoles de management doivent faire face à un challenge de taille : comment assurer leur développement international, leur transformation numérique, la modernisation d’espaces de travail et d’apprentissage pour les rendre toujours plus collaboratifs et attractifs, dans un contexte de financement en pleine mutation ?

Les écoles doivent faire évoluer leur modèle économique et sont amenées à développer de plus en plus de partenariats avec les entreprises pour les accompagner dans leur développement. Elles sont un acteur incontournable pour répondre à leurs besoins de recrutement et de notoriété, et pour permettre des échanges générationnels constructifs autour de problématiques business. L’équilibre entre intérêts financiers, retour sur investissement des entreprises et satisfaction des étudiants, diplômés, et programmes est un enjeu crucial.

Depuis toujours, la responsabilité et l’écoute sont au cœur des préoccupations d’Audencia. Notre parti pris est donc de nous adapter aux situations, aux besoins, et aux évolutions des entreprises. Chaque entreprise, chaque promotion d’étudiants est unique, il en est de même des feuilles de route partenariales et de nos programmes de formation continue sur-mesure. Cette stratégie peut paraître moins lisible mais elle a le mérite de placer l’expérience, l’expérimentation et la confiance au cœur des relations.

A titre d’exemple, la méthode "ILS d'Audencia" place l’humain au cœur du dispositif de formation : pratiques de co-développement, entraînements en situation réelle, coaching individuel et collectif, design thinking, appréhension des processus mentaux de ses collaborateurs, prospective et signaux faibles…

IN VIVO Campus (Corporate MBA - promotion de douze cadres dirigeants du Groupe issus de métiers différents) :

Mélinda Schleder, Responsable relations étudiants entreprises

Tour d’horizon des incontournables de la rentrée

5 & 6 septembre : Audencia Talents est l’événement de rentrée des étudiants de 1ère année du programme Grande Ecole. 485 étudiants / 10 entreprises / 12 problématiques stratégiques soumises aux étudiants / 2 jours pour mettre en scène de manière ludique leurs recommandations. Visibilité maximale pour les entreprises qui souhaitent développer leur marque employeur et capter les aspirations des millennials.

13 / 18 / 19 / 20 septembre : Les Welcome Days sont les séminaires de rentrée des étudiants qui entrent en majeure de spécialisation Marketing, Finance ou Management.

Plus de 20 ateliers animés par des diplômés, des cabinets de recrutement, des enseignants, des consultants Audencia Careers et des entreprises désireuses de challenger des étudiants en fin d’études sur des problématiques métiers.
Le petit nouveau de la rentrée : Le Welcome day dédié aux étudiants des mastères spécialisés internationaux. En ouverture du séminaire, une conférence inspirante sur le thème : Nantes et les Entrepreneurs internationaux.
 

27 septembre : International Day. Cette journée tournée vers l’international est animée par des entreprises, des diplômés et des organismes spécialisés sous forme d’ateliers de conseil. Elle permet aux étudiants de s’informer sur le marché de l’emploi à l’international, ses spécificités, et de bénéficier de conseils pratiques sur les modalités de recrutement.
 

4 octobre : Graduate programs day. Ateliers d’informations et de conseils pour préparer efficacement les étudiants à intégrer ces programmes hauts potentiels proposés par certaines entreprises.
 

11 & 12 octobre : l’incontournable Forum généraliste qui offre aux 1000 étudiants présents une multitude d’opportunités de stages et d’emploi dans tous les secteurs. Plus de 80 entreprises présentes, grands groupes pour la majorité mais aussi PME, startups et organisations humanitaires. Un espace Job Dating permet à une sélection d’entreprises d’organiser des entretiens de recrutement sur place et gagner ainsi en efficacité.
 

Rencontres autour du Luxe : un secteur attractif qui recrute de nombreux étudiants chaque année. Chanel, Cartier, LVMH, des noms qui font rêver les étudiants et qui marqueront la rentrée lors de journées dédiées.

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Christelle Godet, Chargée de promotion et relations partenaires

Le Trophée Agires-Synergie a récompensé Audencia Talents, le séminaire de rentrée des étudiants d'Audencia en lui décernant le prix coup de coeur de la meilleure action école.

Ce Trophée est le premier classement en France permettant d'évaluer objectivement les relations entre les établissements d’enseignement supérieur et les entreprises. Leur objectif est de valoriser l’impact, l’innovation et le dynamisme de celles-ci. Au total, 105 entreprises, membres de SYNERGIE CAMPUS ENTREPRISES et entreprises identifiées par les écoles membres d’AGIRES DEVELOPPEMENT comme potentiellement éligibles, ont participé en votant pour élire les meilleurs établissements d’enseignement supérieur.

Parmi les critères d'évaluation des écoles : la connaissance et la prise en compte des spécificités de chaque entreprise (capacité d'adaptation à la stratégie marque employeur), la qualité et innovations en termes d'actions et initiatives, l'aide à la détection et à la proposition d'ambassadeurs entreprises ou étudiants.

Sabine Decerle, Chargée de promotion   

A propos d’AGIRES DÉVELOPPEMENT
Association (loi 1901), Agires Développement existe depuis plus de 25 ans et compte 80 établissements de l’enseignement supérieur, dont la majorité sont membres de la Conférence des Grandes Ecoles. Elle a pour mission principale la promotion de l’enseignement supérieur à finalité professionnelle, l’apprentissage et le développement des relations entre les acteurs économiques et éducatifs.

A propos de SYNERGIE CAMPUS ENTREPRISES
L’association Synergie Campus Entreprises a été créée en 2007, elle rassemble 29 campus managers de grands groupes français et internationaux, représentant sur le marché de l’emploi en France plus d’un million de salariés. Elle a pour vocation de favoriser les échanges avec l’enseignement supérieur, grandes écoles et universités, de définir et promouvoir des positions ou actions communes.