Décembre est là, ponctuant une année 2020 difficile et définitivement singulière. Animé par l’envie de se projeter vers 2021 et désireux de pouvoir renouer avec les activités habituelles de notre réseau, l’Alumni Center a souhaité voir plus loin, en se questionnant sur un sujet plus actuel que jamais : « Le monde de demain ! ».
Alors qu’Audencia se projette déjà vers 2025 (voir par ailleurs), nous sommes heureux de vous proposer ce 15ème numéro de The mag.
Nous vous invitons à découvrir les témoignages, engagements et projections de membres du réseau, afin de partager leurs analyses, aspirations et motifs d’enthousiasme concernant l’avenir.
Au plaisir de pouvoir se retrouver lors de prochains événements et de partager nos ambitions pour demain.
Bonne lecture !
Matthieu Bonnamy, pour l'équipe Audencia Alumni
Accentuée par la crise sanitaire, la prise de conscience est générale : notre monde est de plus en plus complexe et incertain. Nous vivons un changement de modèle accéléré qui va impacter les métiers et les nouvelles façons de travailler. Bonne nouvelle : nous pouvons nous y adapter.
Pas moins de 85 % des métiers exercés en 2030 n’existent pas encore (1). Cette impermanence peut nous paraître angoissante mais elle est également porteuse de la promesse d’un avenir plus solidaire et responsable. Dans son livre « Le bug humain » (2), Sébastien Bohler, Docteur en neurosciences, montre que le changement de modèle doit aller de pair avec un changement de valeurs. Sans surprise, l’éducation est un levier-clé. Si elle valorise dès l’enfance l’altruisme et le respect de la planète, alors le statut social sera durablement associé à ces comportements-là plutôt qu’au fait de posséder un véhicule surpuissant et plus équipé que celui de son voisin !
Avec son virage précoce pris sur la RSE, Audencia a placé la notion de responsabilité au premier plan de son référentiel de compétences comportementales. Tous ses enseignements s’attachent à former des diplômés responsables face aux enjeux du monde de demain. Développement de la transdisciplinarité, hybridation des compétences aussi bien académiques que comportementales, ouverture à l’international pour renforcer l’adaptabilité et l’ouverture aux autres : autant de voies empruntées par Audencia pour se préparer au monde complexe et interdépendant qui nous attend.
« De même, explique Françoise Marcus, Directrice des Relations Entreprises et Diplômés à Audencia et ayant contribué à des travaux prospectifs sur le monde du travail, la réflexion prospective prend tout son sens. Loin de prévoir l’avenir, elle permet de se projeter vers des scénarios possibles. De l’incertitude naît alors l’envie de mettre toutes nos chances de notre côté pour aller vers un monde qui nous convient. Ce sont ces notions-là que l’on essaye de développer à Audencia dans nos méthodes d’apprentissage ».
Dans ce contexte, le rapprochement du monde académique et du monde des entreprises doit se poursuivre. Le réseau des alumni joue un rôle de premier plan en la matière. Sa proximité avec l’Ecole est essentielle pour préparer les étudiants aux défis de demain et permettre à Audencia de continuer à anticiper l’impermanence du monde.
1/Source : “The next era of human-machine partnerships” Dell Technologies et Institute for the future (IFTF).
2/Sébastien Bohler, Le Bug humain, Robert Laffont, 2019
Guy-Pierre Chomette, Rédacteur
Ils ont chacun leur vision du monde de demain. Ayant la conviction que le futur appartient à ceux qui prototypent tôt, Martin Lauquin (GE 11 et MS MDC 11) incite les décideurs à une prise de recul pour mieux décrypter le présent et réaliser un exercice projectif pour choisir son futur. Thomas Roulet (GE 09), quant à lui, imagine l’école de demain... à la fois inclusive et hybride.
Tout le monde se questionne sur le monde de demain. D’autant plus dans le contexte actuel.
« Nous vivons dans une période d’incertitude. Du coup, les points de repère et les limites disparaissent. Ce qui nécessite d’élargir son champ de vision, d’avoir une pluralité de scénarios et surtout de provoquer le futur », introduit Martin Lauquin.
Son job ? Aider les entreprises à intégrer la pratique créative dans leur organisation. Pour ce trentenaire, il faut avoir la capacité de matérialiser les situations de demain, c’est-à-dire d’imaginer grâce au prototypage tous les futurs envisageables à 5, 10 ou 20 ans. Il s’agit alors d’adopter « une posture de leadership et d’entreprenariat » pour « influencer sur le cours des choses » et s’engager vers « des futurs choisis et non subis ». En d’autres termes « être les pionniers du monde de demain ».
Hybridation, digitalisation, interaction
Cette crise amène aussi à repenser la manière d'enseigner. Ce que confirme Thomas Roulet. A 35 ans, cet Enseignant-chercheur à l’Université de Cambridge (théorie des organisations et sociologie) a dû restructurer le contenu de ses enseignements avec des formats plus courts et plus d'interaction online. Ce qui va à l’avenir forcément impacter l’expérience étudiante, comme enseignante.
D’ailleurs, l’école de demain, elle ressemblera à quoi ?
Elle sera « inclusive », répond Thomas. Et d’ajouter : « Le défi sera de créer de la mobilité sociale, c’est-à-dire de réussir à parler à toutes les couches de la société et à les attirer vers l’enseignement supérieur. »
L’école de demain sera aussi « hybride ». Exemple avec l’enseignement en « blended », avec du face à face et du en ligne. « Ce modèle va continuer à être de plus en plus important. » Et sans surprise, il n’y aura pas d’hybridation pédagogique sans transformation digitale. Pour lui, les technologies d’éducation des 5 à 10 ans à venir n’existent pas encore même si la réalité virtuelle a déjà tenté une incursion dans certaines écoles. L’objectif sera de « créer un apprentissage qui va préparer les étudiants à leur futur » ... désormais plein d’incertitudes.
Florence Falvy, Rédactrice
Co-fondateur de l'agence nantaise Intuiti puis Directeur des écosystèmes de NUMA à Paris, Arnaud Chaigneau (GE 00) ouvre un nouveau chapitre professionnel en orchestrant la communication de Schoolab, MoHo et RaiseLab, trois entités qui se réunissent autour des sujets d'innovation et d'impact.
« Mon travail, c'est de créer du lien entre trois entreprises qui font toutes appel au collectif pour innover et trouver des solutions, explique Arnaud. Schoolab, c'est une structure qui accompagne l'innovation en entreprise depuis longtemps, en s'appuyant sur du conseil et de la formation... L'idée forte est de montrer que l'innovation peut venir des collaborateurs eux-mêmes ».
Quant à Raiselab, il s'agit d'une joint-venture entre Schoolab et Raise, le fonds d'investissement créé par Clara Gaymard et Gonzague de Blignières :
« Son objectif est de recréer des collaborations fructueuses entre start-ups et grands groupes, une activité portée par un lieu emblématique qui ouvrira en février 2021 à Paris, près de la Place de la République ».
Autre challenge pour Arnaud, l'animation de Moho, structure hybride qui recrée des collectifs autour de grands sujets : la transition écologique, l'alimentation, la protection des données ou encore la santé.
« Dans ce projet, nous voulons provoquer la rencontre entre des personnes très différentes – artistes, universitaires, chercheurs... - pour faire émerger des solutions innovantes face grands enjeux actuels ».
Diversité
Et la tech dans tout ça ?
« Bien sûr, elle est très présente mais elle reste un moyen au service de ce collectif, poursuit Arnaud. Elle permet de faciliter l'émergence de solutions, de lever des freins ». Un collectif qui doit rassembler une diversité de profils : « On se rend compte que les équipes qui innovent le mieux, ce sont celles qui regroupent des personnes très différentes. Ce qui va à l'encontre de la culture actuelle, dans laquelle on recrute plutôt des personnes qui nous ressemblent ».
Pour donner de la voix à cette idée forte, Arnaud a lancé en 2020 les Mohotalks, un cycle d’événements « dans cette période où le collectif, plus que jamais, s’invite comme la solution pour le Monde d’après ».
Jordi Soude (SciencesCom 07 ), Rédacteur
Quand nous nous rencontrons, par écrans interposés, ce matin du vendredi 6 novembre, le visage du 46ème Président des États-Unis se dessine sans s’affirmer encore, et le monde d’après manque de certitudes pour Marie Barbezieux (GE 09), Coach professionnelle et fondatrice de Little Ecologists. La veille, son pays d’adoption a quitté l’Accord de Paris sur le Climat et elle s’attend à des jours douloureux dans une Amérique profondément divisée, en proie à une violente résurgence de la pandémie.
Le contexte n’est pas idéal pour lancer un projet novateur, mais Marie, installée en famille à New York depuis 2016, regarde les opportunités du climat ambiant.
« L’Amérique vit un tipping point, dit-elle, un moment de basculement. D’un point de vue environnemental, soit les bonnes décisions sont prises rapidement et activement, soit nous allons vers une catastrophe collective. Ici, la conscience écologique résonne très différemment, et il est évident que l’éducation est un levier essentiel pour transformer durablement les habitudes de vie et de consommation. »
Marie avance, donc. En septembre, naît le programme Little Ecologists, une série d’ateliers et de classes pour accompagner la prise de conscience des 4-10 ans de leur impact sur le monde qui les entoure. En petits groupes, à distance pour le moment, grâce à des activités manuelles, des lectures, ils cheminent et se créent des habitudes respectueuses de la nature, qu’ils partagent avec leurs familles.
« Les enfants sont au cœur du problème, même dans les grandes villes. Ils vivent de plus en plus le phénomène d’éco-anxiété, et c’est normal : ils voient directement les effets du réchauffement climatique sur leur vie, à travers les incendies en Californie par exemple. C’est concret pour eux, c’est leur quotidien. Les enfants sont à la fois les victimes et les acteurs du monde de demain. C’est pour cela qu’il faut travailler avec eux, les armer émotionnellement mais aussi les aider à se fabriquer de belles habitudes. »
Le programme, dispensé en français, est disponible en ligne uniquement pour l’instant. Dès que le contexte le permettra, Marie souhaite se rendre dans les écoles et accompagner les élèves en présentiel mais elle voit aussi l’intérêt des cours à distance qui permettent une véritable mixité géographique, avec des enfants de plusieurs territoires de l’est américain. Elle accueille même des participants connectés depuis la France sur le créneau du samedi matin, ce qui élargit les échanges et permet de comparer les situations de chaque pays.
Et comme elle ne souhaite pas s’arrêter en si bon chemin, Marie Barbezieux a déjà l’idée d’après en tête, créer une véritable école franco-américaine liée à la nature et à la vie, pour transformer durablement le rapport au monde.
« Tout part de l’éducation, conclut-elle, de l’amour de soi et des autres, du respect de soi et des autres. »
Reading List : The Leader In Me, How Schools Around The World Are Inspiring Greatness, de Stephen Covey
Florence Alix-Gravellier, Rédactrice
L’actuel plan stratégique d’Audencia touche à sa fin. L’heure était donc venue pour cinq groupes thématiques de se pencher sur les priorités et axes de développement pour les cinq prochaines années. Focus sur deux d’entre eux.
La volonté de ces changements stratégiques ? Créer un impact « différenciant », introduit Alain Brouhard (GE 85). Il est l’un des 8 membres du groupe de travail “international” à contribuer à la rédaction du plan stratégique qui entrera en vigueur l’année prochaine et ce, pour 5 ans. Cet alumni a fait partie des premiers étudiants à participer au programme d'échanges internationaux avant d’acquérir une expérience à l’étranger pendant 30 ans.
Le rôle de cette “team” : définir le futur positionnement de l’école avec dans l’idée qu’elle devienne « One International Business Ecosystem ». Partant de là, plusieurs axes de travail ont émergé, basé sur le concept “one” : créer une expérience, un programme d’enseignement « plus simple et transparent vis-à-vis du monde étudiant », une communauté internationale, une localisation plus centrale partant du principe que « Paris pourrait être la tête de pont », ou encore une langue officielle, en l’occurrence l’anglais. Parmi les propositions, figure la volonté d’étendre le réseau de partenaires internationaux à de nouvelles universités avec, pourquoi pas, une ouverture à l’Afrique. Dans ce cadre, une plateforme technologique permettrait de connecter entre eux tous les acteurs de cet écosystème.
Mobiliser, partager, innover
Cette dimension internationale d’Audencia se reflète notamment dans son réseau de 28 000 alumni répartis aux quatre coins du globe. Une thématique sur laquelle a travaillé un autre groupe de travail piloté et animé par Laure Bernuau-Diakov, ambassadrice de sa promotion (Exec MBA 18).
Ici, l’ambition est claire à l’horizon 2025 : « passer d’un réseau d’anciens à une communauté d’alumni active et soudée ». Trois mots d’ordre : mobiliser, partager, innover. Plus concrètement, l’équipe de 6 personnes a travaillé sur la notion d'engagement.
Il est question de « repenser l’organisation afin qu’elle devienne agile de sorte à ce que les diplômés deviennent contributeurs et acteurs engagés au lieu d’être des clients de l’école ». Comment ? « En favorisant, par exemple, les opportunités de connexions inter-alumni, afin qu’ils puissent répondre entre eux aux problématiques rencontrées. »
A terme, la volonté est bien entendu d’agrandir encore cette communauté grâce à « l’alliance » engagée avec d’autres écoles. Le leitmotiv ? « L’hybridation des compétences pour valoriser les parcours professionnels ».
Florence Falvy, Rédactrice
Audencia renouvelle cette année sa triple accréditation (AMBA, Equis, AACSB) pour une période de cinq ans. Katrin Erdmann (étudiante MSCPM) et Christian Ashong (étudiant IMM) ont répondu à l’audit Equis. Retour d’expérience.
La réalisation de l’audit Equis est facultative. Pourquoi avez-vous souhaité y répondre ?
Katrin Erdmann : En général, les étudiants connaissent le rang et les accréditations des établissements dans lesquels ils étudient, mais sans vraiment savoir comment ces reconnaissances sont accordées. Je trouve intéressant de voir comment des établissements comme Audencia obtiennent leurs accréditations. J’ai répondu à l’audit Equis pour mieux comprendre le processus.
Christian Ashong : Katrin et moi sommes tous les deux délégués de classe. En répondant à Equis sur la qualité de l’enseignement dispensé par Audencia, nous souhaitions favoriser les opportunités de stages et d’emplois pour nos camarades de classe et les étudiants internationaux.
Comment les accréditations d’Audencia comme celle d’Equis valorisent-elles votre diplôme et favorisent ainsi votre intégration dans le monde professionnel ?
K.E. : La triple accréditation Equis, AMBA et AACSB est la principale raison pour laquelle j’ai choisi Audencia pour mon Master. Peu d’écoles de commerce sont accréditées par trois institutions. En tant qu’étudiants, la « triple couronne » fait que nos attentes en matière d’enseignement et d’aide à l’emploi sont élevées. En ce qui concerne le monde professionnel, elle peut aider à trouver un poste approprié, en particulier lorsque à l’étranger. Les entreprises sont rassurées et acceptent plus facilement le diplôme dans le pays concerné.
C.A. : Un établissement d’enseignement supérieur disposant de solides accréditations capte l’attention des étudiants et des entreprises. Celles-ci ont une idée précise de la qualité d’enseignements reçue par les étudiants. Cela donne de la valeur à nos CV.
Comment jugez-vous la démarche d’organismes d’accréditation comme Equis ?
K.E. : Elle est indispensable. C’est la raison pour laquelle Audencia a vraiment essayé d’y impliquer des étudiants de tous les horizons culturels et de tous ses différents programmes, pour qu’il y ait un échantillon représentatif du corps étudiant dans les réponses apportées à cette enquête.
C.A. : Nous avons essayé d’apporter notre pierre à l’édifice, de faire connaître, via cet audit, la qualité de l’enseignement et de l’accompagnement carrière dispensés par Audencia.
Guy-Pierre Chomette, Rédacteur
Depuis son inauguration en 2017, le Mediacampus accueille les étudiants et enseignants d'Audencia SciencesCom mais aussi des entreprises du secteur de la communication et des médias. Le regard de Marion Andro (SCOM 99) et Godefroy de Compreignac (GE 13), deux dirigeants immergés dans ce lieu atypique.
Marion Andro est la Dirigeante associée de l'agence de communication B-Side. L'entreprise a intégré le Mediacampus dès son ouverture en 2017.
« Nous étions même les premiers à poser nos cartons ici, explique Marion, avant la première rentrée des étudiants de SciencesCom. Quand nous avons décidé de quitter nos bureaux précédents, deux projets avaient retenu notre intérêt. Avec toute l'équipe, nous avons opté pour le projet collectif du Mediacampus ». En tant que diplômée SciencesCom, Marion avait gardé des contacts privilégiés avec l'école. « Même s'il n'y a pas d'exclusivité, nous avons naturellement beaucoup de stagiaires ou d'alternants issus de SciencesCom, qui deviennent parfois des collaborateurs. »
Que ce soit avec d'autres structures du Mediacampus (Télénantes, L'incroyable Studio...) ou avec les étudiants de SciencesCom, les projets en commun sont nombreux.
« Nous participons régulièrement à des conférences métiers, des tables rondes, des jurys de concours... Dernièrement, nous avons même accompagné les étudiants dans une étude pour la chaire ‘Communication Responsable et Transformation Digitale’. »
Tech et médias
Pour Godefroy de Compreignac, co-créateur de Lonestone Studio avec Pierrick Bignet, tous deux issus de la formation ingénieur-manager en 2013, le Mediacampus était le lieu idéal pour s'installer :
« Au sein de l'écosystème numérique nantais, tout près de la Cantine et proche de l'hyper-centre de Nantes ».
Installé depuis 2 ans au Mediacampus, Lonestone est à la fois un studio de jeux-vidéos et une agence tech de production web et mobile qui emploie près de 30 personnes. S'implanter dans un lieu dédié aux médias était aussi une évidence : « nos univers sont complémentaires : notre spécificité « tech » a aussi besoin des médias ». En plein développement, l'agence accueillera très bientôt son premier stagiaire issu de SciencesCom.
Jordi Soude (SciencesCom 07), Rédacteur
Quoi de plus belle occasion que le 120e anniversaire d'Audencia en 2020 pour valoriser ses diplômés ? De là est née l’idée d’une galerie web avec une série de portraits plus hétéroclites les uns que les autres réalisés par Katia Hérault (GE 01). Objectif n°1 : « inspirer les étudiants ».
Et si en un clic vous alliez à la rencontre d’alumni « aux parcours prestigieux, inspirants, atypiques » ? C’est l’idée du nouveau site web Audencia's Iconic Alumni (à paraître prochainement). A découvrir : 10 portraits aux profils variés (5 femmes et 5 hommes), plus inspirants les uns que les autres. Parmi eux, figurent entre autres Dominique de Font-Réaulx (GE 82) actuelle Directrice de la médiation et de la programmation culturelle du Musée du Louvre, Nicolas de Villiers (GE 03) qui n’est autre que le Président du Puy du Fou ou encore la joueuse internationale française de handball Estelle Nze Minko (SciencesCom 15).
Pas « un copier-coller » de leur CV
Chacun de ces portraits a été signé par Katia Hérault, 42 ans, qui vit à Londres depuis 18 ans. « J’ai été contactée par Audencia à qui j’ai proposé cette série de portraits. » Et malgré une carrière dans les médias (3 ans chez National Geographic Challenge et 10 ans chez Discovery), réaliser des interviews était un exercice totalement nouveau pour elle.
« L’école a fait la sélection des diplômés et j’ai eu après carte blanche ! »
Elle a ainsi opté pour des interviews long format retranscrites en anglais, chacune introduite avec « un angle plus personnel » et illustrée de photos. Et pas question de faire un copier-coller de leur CV.
« J’ai voulu mettre en valeur la spécificité de chacun, leur force et leurs valeurs, les inciter à me parler de leur enfance, de ce qu’ils trouvent d’épanouissant dans leur vie professionnelle mais aussi des messages qu’ils souhaitaient faire passer aux étudiants ou encore du programme de leur week-end pour une touche plus humaine et personnelle. Au fil des anecdotes, les barrières sont tombées et des liens se sont créés. Ils m’ont répondu en toute transparence et humilité. »
Les interviews ont été réalisées en visio à une exception :
« Le compositeur Claude-Michel Schönberg (GE 67) qui vit également à Londres m’a reçue chez lui, dans son salon, avec son piano, ses posters et ses Tony Awards. Un beau moment », se souvient-elle.
A noter que cette première série de 10 portraits sera complétée dès l’année prochaine. Katia, elle, aimerait faire évoluer le format en intégrant, pourquoi pas, des podcasts.
Florence Falvy, Rédactrice
Le digital au service de l’excellence opérationnelle et de la croissance, Erik Campanini (GE 96) en a fait son terrain d’expertise pendant 20 ans, avant de quitter BearingPoint pour co-fonder Le Pont, leader de la formation à la Data, présent en France et aux US et de publier *Le Digital, c’est comme le vélo, ça s’apprend en septembre 2020.
« La plupart des transformations digitales des entreprises n’atteignent pas leurs objectifs à cause de problèmes de compétences », explique Erik.
Le digital, la data en particulier, est aujourd’hui partout dans l’entreprise. On ne parle plus seulement de spécialiser quelques postes-clés mais de diffuser une culture data à tous les échelons. Tous les collaborateurs doivent s’approprier les enjeux pour contribuer à la création de valeur. Cela suppose l’acquisition et le développement de nouvelles compétences.
« Le digital provoque une obsolescence ultra-rapide des compétences et ce n’est plus qu’à l’entreprise de former, poursuit Erik. Le bouquin part d’un coup de gueule ! L’engagement individuel dans le développement, passée la formation initiale, reste faible. Pourtant, en France, nous bénéficions d’un remarquable accompagnement de la formation. Avec 800 000 emplois "effacés" par la crise en 2020, 700 000 jeunes qui arrivent sur le marché du travail, il y a urgence à trouver des solutions individuelles et collectives pour que chacune et chacun puisse trouver un job, le garder et s'y épanouir. En réalité, on ne sera pas remplacé par un robot mais par quelqu’un qui maîtrise le digital, la data, l’intelligence artificielle. Se former au digital est essentiel quel que soit son métier...et il n'y a jamais eu autant de solutions pour le faire ! »
Malheureusement, les freins de perception restent nombreux : métier de geek, de jeune, de mec… Le secteur compte moins de 15% de collaboratrices, ce qui pose des biais dans la conception des algorithmes. La diversité est donc un enjeu crucial pour demain, comme le sont la sécurisation et l’exploitation des données.
« L’objectif du bouquin, avec des témoignages concrets et accessibles de reconversions et formations réussies, c’est de lever les freins, conclut Erik. Montrer qu’on peut se former à distance, même en boulangerie par exemple, et ainsi amener la formation à la portée de chacun. Les EdTech sont en plein essor. A chacun de se prendre en main d’aller chercher le petit complément nécessaire et de mobiliser toutes les ressources disponibles. Et au besoin les associations sont là aussi pour aider. »
Les entreprises sont-elles prêtes ? Les écoles rebootées pour faire une plus grande place à l’idée d’apprendre à apprendre ? Peut-être pas encore tout à fait, mais Erik Campanini voit émerger de nombreux signaux positifs et un monde de l’enseignement qui bouge.
« A Audencia, souligne-t-il, l’hybridation et le portefeuille des compétences par exemple, mais aussi l’individualisation des parcours pédagogiques, sont des voies à approfondir pour préparer les étudiants à être les acteurs de leur développement. »
* Le Digital, c’est comme le vélo, ça s’apprend – Petit guide pour travailler gagnant avec le numérique, Erik Campanini (InterEditions, Sept. 2020)
Florence Alix-Gravellier, Rédactrice
Stéphane Monod (GE 15) et Thibault Barthez (MOS 14) ont créé leur entreprise dans deux univers très différents : l 'agroalimentaire et le sport. A leur façon, ils font bouger les lignes et inventent le monde de demain.
Grain, acteur d'une nouvelle filière agricole responsable
Stéphane Monod est le co-fondateur avec son frère Jean-François de Grain, qui se présente comme « une alternative à l'importation lointaine ». Une initiative qui prend ses racines au Pérou, où Stéphane passe un semestre lors d'un échange pendant ses études à Audencia :
« Là-bas, je découvre la graine de chia, très consommée dans le pays. J'apprends qu'elle possède de nombreuses propriétés : à la fois énergisante et très riche en Omega 3. J'en parle à mon frère qui est agriculteur dans le Lauragais. A cette époque, il cherche à renouveler ses cultures et cette graine l'intéresse. Alors, je lui envoie quelques échantillons ».
Nouvelle filière
Démarrent alors près de quatre années de recherche sur cette graine qui n'est pas destinée à pousser en France. Parallèlement, Stéphane occupe différents postes en régie publicitaire, en agence marketing... Loin de l'univers de l'agriculture.
« Mais j'avais besoin de travailler plus pour demain, avec plus de sens. Et je ne comprenais pas cette difficulté d'être agriculteur alors que les consommateurs réclament plus de produits locaux. Avec mon frère, nous avons pensé que nous pouvions résoudre en partie ce problème ».
En avril 2020 naît l'entreprise baptisée Grain, qui assure le développement de cette fameuse graine de chia (prononcez « tchia »), produite par des agriculteurs locaux puis vendue à des industriels ou des réseaux de distribution.
« Cela leur évite d'importer ce produit d'Amérique du Sud et ainsi de réduire fortement leur empreinte carbone. Et c'est aussi une nouvelle filière agricole qui donne de nouveaux débouchés aux agriculteurs locaux ».
Déjà soutenue par la Région Occitanie et le Département de l'Aude, l'entreprise a pour ambition de développer son réseau d'agriculteurs pour produire plus et ainsi répondre à une demande croissante. Egalement dans les projets de cette start-up de l'agriculture : travailler sur de nouvelles graines et dupliquer ce modèle à l'international.
Mysportmarket.fr, place de marché dans l'air du temps
Thibault Barthez a lancé le site mysportmarket.fr en 2018 après un important travail de préparation.
« Le vrai début de l'aventure, c'est en 2016, précise-t-il. Il a fallu plus d'un an pour trouver des partenaires, développer le site... L'objectif de Mysportmarket, c'est d'aider les magasins de sport à se digitaliser et d'écouler les stocks de produits invendus. Il faut savoir que 20 % des articles présents en magasin de sport ne trouveront jamais preneur et sont détruits ou déstockés. Notre marketplace leur donne une deuxième vie. »
L'entreprise est dans l'air du temps, totalement en phase avec la loi anti-gaspillage qui interdira la destruction des invendus dès 2021... Et arrive à point nommé dans cette situation sanitaire si particulière.
« Notre activité accélère car les magasins ont besoin de notre canal de vente en période de confinement. Nous leur offrons un service global : de la mise en ligne de leurs produits à la livraison chez le client final. »
Local
Le site propose aujourd'hui près de 8 000 articles et compte une cinquantaine de magasins partenaires. Parmi les ambitions de l'entrepreneur, développer la consommation locale :
« Nous proposerons très bientôt la possibilité de faire du click and collect avec un système de géolocalisation pour trouver le magasin le plus près de chez soi. »
Basé à Montpellier, Mysportmarket compte aujourd'hui quatre personnes mais aussi un « board ».
« J'ai réuni autour de moi 4 mentors aux profils assez différents. Ils m'aident à prendre certaines décisions, à éviter certaines erreurs et gagner du temps. »
L'entrepreneur mène également un tour de table auprès d'investisseurs qui devrait être bouclé en fin d'année.
Jordi Soude (SciencesCom 07), Rédacteur
La crise sanitaire a bouleversé les plans de carrière à l'international de nombreux diplômés. Nous avons fait le point avec deux d'entre eux, Benoît Zoetelief (GE 14) et Habiba Laraki (IMM 09).
Il est encore à Hong Kong mais devrait revenir en France dès janvier, si les conditions sanitaires le permettent. Il faut dire que Benoît Zoetelief, ambassadeur Alumni à Hong Kong, a dû s'adapter à la nouvelle donne du Coronavirus.
« Avec ma compagne, qui est également française, nous devions revenir en France l'été dernier. Nous avions aussi prévu 2 ou 3 mois de voyage auparavant. Evidemment, tout a été remis en cause par l'arrivée du virus. »
Benoît décide alors de retarder son retour en France et garde son poste. Mais l'entreprise qui l'emploie, éditeur d'une application qui propose des offres dans les restaurants et les commerces, cesse son activité pendant l'été.
« A Hong-Kong, les mesures sanitaires sont très drastiques et très suivies. Nous n'avions presque plus d'activité ».
En septembre, Benoît postule à différents postes en France, mais aussi à Hong Kong, ville dans laquelle il vit depuis 6 ans. Mais ce sera finalement au sein d'Amazon France qu'il reprendra une carrière professionnelle dans l'Hexagone « ou en télétravail dans un premier temps, si je suis dans l'impossibilité de quitter Hong Kong ».
Habiba Laraki est quant à elle revenue au Maroc, à Casablanca, après deux années passées à Copenhague. La country manager de Royal Air Maroc écourte ainsi un séjour qui devait durer quatre années.
« Tous les avions ont été cloués au sol à cause de la Covid. Il n'y avait donc plus de raison de maintenir une équipe au Danemark », explique Habiba.
Malgré la situation, elle ne rentre qu'avec de bons souvenirs.
« C'était une très belle expérience. Même la transition s'est faite dans de très bonnes conditions : j'ai bénéficié d'un préavis de trois mois avant mon retour le 1er septembre dernier. » Et malgré le contexte difficile, elle souhaite poursuivre l'aventure au sein de la compagnie aérienne : « Cela fait presque 10 ans que je travaille pour Royal Air Maroc. Je pense qu'il y aura encore de belles opportunités à l'avenir. »
En savoir plus : l'histoire de Stéphan Kilque (Exec-MBA 12)
Jordi Soudé (SciencesCom 07), Rédacteur
La tourmente sanitaire a conduit Highered, le spécialiste mondial de l’accompagnement professionnel des étudiants et alumni, propulsé par EFMD, à s’appuyer sur son esprit d’innovation pour faire des forums en ligne, la nouvelle norme du recrutement sur campus.
Dès janvier, le bureau de Shanghai de Highered réagit aux mesures de confinement frappant la Chine et propose un événement de recrutement en ligne dédié aux écoles chinoises. C’est un succès.
Aussi, quand l’épidémie s’étend au monde entier, il faut moins de six jours à Highered pour convertir sa longue expérience des forums et salons présentiels en une proposition digitale de grande qualité, très vite adoptée par 112 écoles et universités du monde entier et plus de 25 000 étudiants et diplômés.
Les Virtual Fair Series se sont déroulés au printemps et à l’automne. Relayés par Audencia, une des institutions les plus actives sur ces forums, ces événements ont permis, au moment où des millions d’étudiants à travers le monde sont confinés, à 11 800 recruteurs de se positionner parmi 35 771 candidatures déposées.
Fin juin, après la première session, le sentiment qu’un pas décisif en matière de recrutement a été franchi s’impose : 71% des répondants à l’enquête de satisfaction pensent qu’il n’y aura pas de retour en arrière. Au mieux, espèrent-ils une hybridation vers le phygital.
« Le digital répond parfaitement aux problématiques de recrutement des entreprises, des écoles et des talents dans un environnement d’éducation globalisé et mobile, explique Amber Wigmore-Alvarez, Chief Innovation Officer chez Highered. Il optimise le temps et les coûts mais surtout, il démultiplie les opportunités de rencontres et la portée des offres et des candidatures au bénéfice de tous. »
Quand 75% des entreprises recrutant sur campus utilisent des systèmes de traçabilité des candidatures, la collecte de data est aussi un sujet central, d’où un ciblage plus fin des offres et profils et une meilleure compréhension des matchings réussis permettant aux écoles de faire évoluer leurs offres pédagogiques.
Audencia joue d’ailleurs pleinement cette carte de la complémentarité entre ses services carrière et l’offre Highered. Au Printemps, 1 006 candidatures d’Audenciens se sont portées sur plus de 730 offres de stages et d’emploi.
« J’ai trouvé mon travail d’analyste FP&A chez UCB en Belgique grâce au forum virtuel Highered relayé par Audencia, explique Yesha Oza (étudiante IMM). Tout au long de ma phase d’entretien, j’étais en contact avec le Career Center, qui m’a prodigué de précieux conseils. J’ai pu compter sur leur expertise, très importante pendant cette période exceptionnelle où j’avais besoin de leur regard et retour d’expérience. Mon parcours professionnel n’aurait pas pu démarrer sans cet accompagnement et cet événement en ligne. »
L’année 2021 s’annonce prometteuse pour le recrutement à distance…
Rejoignez la Chaîne des Masterclass Highered, incluant la Masterclass « Pitch Perfect » tournée à Audencia en Septembre 2019.
Florence Alix-Gravellier, Rédactrice
La Fondation Audencia contribue à renforcer l’ouverture sociale et culturelle et l’entrepreneuriat étudiant. Dans un contexte économique de plus en plus difficile, sa campagne de fin d’année vise à venir en aide aux étudiants en difficultés. Chaque don compte !
Engagée depuis 10 ans à aider les jeunes à poursuivre leurs études quelles que soient leurs origines sociale et géographique, la Fondation Audencia a déjà attribué 180 bourses à des étudiants cette année mais ne relâche pas ses efforts. Sa campagne de fin d’année a pour objectif de collecter 30 000 € d’ici le 31 décembre 2020, destinés à des bourses d’ouverture sociale et des bourses pour l’entrepreneuriat. C’est l’occasion pour vous de l’accompagner dans cette mission.
Les bourses d’ouverture sociale favorisent l’inclusion et l’accessibilité des enseignements de l’école à tous les talents. Depuis 2019, le besoin de financement de ces bourses a augmenté de 48 %. Alors que les frais de vie d’un étudiant s’élèvent en moyenne à 600 € par mois (logement, repas, transport…), ils peuvent rapidement devenir des freins à l’éducation. La Fondation souhaite allouer à ces bourses 25 000 € supplémentaires d’ici la fin de l’année, destinés à soutenir 12 étudiants.
Les bourses pour l’entrepreneuriat soulagent la pression financière liée aux frais de vie des étudiants entrepreneurs et les aident à poursuivre leurs projets. Le besoin de financement pour ces bourses a augmenté de 45 % en 5 ans. Les projets de création d’entreprise des étudiants méritent d’être soutenus. La Fondation envisage d’allouer 5 000 € de la collecte de fin d’année aux bourses pour l’entrepreneuriat pour venir en aide à 3 étudiants entrepreneurs.
Pour voir l’impact positif de vos dons, voici une vidéo de témoignages des étudiants qui ont bénéficié d’une bourse de la Fondation Audencia.
À l’heure de la crise sanitaire qui fragilise bon nombre d’étudiants, la solidarité sur laquelle se fonde le réseau des alumni prend tout son sens. En faisant un don du montant de votre choix à la Fondation Audencia, profitez d’une réduction d’impôt sur le revenu à hauteur de 66 % du don.
Guy-Pierre Chomette, Rédacteur
Alors que la crise sanitaire se prolonge et provoque dans son sillage une précarisation de certaines catégories de la population, la générosité des Français n’a jamais été aussi forte. Pour soutenir les étudiants d’Audencia en difficulté, la Fondation a besoin de vous !
Selon le Baromètre de la générosité, une enquête menée par le syndicat France Générosité dont la mission est promouvoir et développer les générosités en France, les dons aux associations et fondations faisant appel à la philanthropie ont bondi de 22 % au premier semestre 2020 par rapport au premier semestre 2019. Un record !
Face à la crise, le repli sur soi n’est pas la voie empruntée par les Français, dont la générosité augmente. La Fondation Audencia peut en témoigner : entre 2019 et 2020, les dons des diplômés et amis d’Audencia pour contribuer à l’égalité des chances de tous les étudiants ont augmenté de 29 %.
« Les temps sont durs, la solidarité des Anciens est encore plus nécessaire que d’habitude », avance Guy Rognant (GE 63).
« C’est un geste qui ne me coûte absolument rien et avec lequel je peux faire preuve de solidarité », renchérit Rémi Hebbrecht (GE 18).
De son côté, Claire Bernardin (GE 20) fait partie des étudiant(e)s à avoir bénéficié de la générosité des donateurs : « La bourse que j’ai reçue est une chance inespérée qui m’a permis de me focaliser sur mon travail académique et de préparer mon avenir professionnel dans les meilleures conditions, témoigne-t-elle. Je suis très reconnaissante et espère pouvoir, à mon tour, aider des jeunes étudiants freinés dans leurs parcours. »
Soutenir la Fondation Audencia est le fruit de motivations diverses. Votre don peut refléter tout à la fois votre attachement à Audencia, votre souhait de lui retourner un peu de ce qu’elle vous a apporté pour votre vie professionnelle et votre soutien à l’égalité des chances dans une école qui doit continuer d’offrir des bourses et être ouverte à tous. Quant à son impact, il est immédiatement qualifiable.
Rejoignez les 1 900 donateurs de la Fondation Audencia. Peu importe le montant de votre soutien, chaque don compte !
Bénéficiez de réductions fiscales avantageuses :
Guy-Pierre Chomette, Rédacteur
« Innover, ce n’est pas toujours inventer mais parfois intégrer des outils pédagogiques qui ont fait leurs preuves ailleurs » explique Daniel Evans, Professeur de Stratégie à Audencia, au sujet de la solution néo-zélandaise PeerWise. Déployé au Bachelor puis dans le BBA de Chengdu, et dernièrement dans les cours de stratégie du Programme Grande Ecole, PeerWise classe Audencia parmi les pionniers de l’apprentissage entre pairs en France.
PeerWise permet aux étudiants de créer des questions d'évaluation liées au cours, mais aussi de commenter et évaluer les questions générées par d’autres étudiants. Ils peuvent ainsi expliquer leur compréhension des questions et s’en servir de base pour s’entraîner et s’approprier les enjeux du cours. PeerWise en quelques sortes, c’est l’Anna-Bac 3.0, alimentée et consolidée par les étudiants pour les étudiants.
« Faciliter l’apprentissage entre pairs est essentiel, ajoute Dan Evans. Cela renforce l’engagement des étudiants, leur motivation et les prépare à l’autonomie attendue par les entreprises. Une fois diplômés, ils seront responsables de leur propre développement. Leurs pairs seront une ressource prioritaire. »
Dans les cultures pédagogiques anglo-saxonnes, l’apprentissage entre pairs a fait ses preuves depuis longtemps. En France, les résistances restent fortes mais les premiers résultats sont là.
Lors de sa première utilisation, dans un cours de macro-économie du Bachelor, 330 questions ont été générées et commentées par les étudiants, suscitant des débats très constructifs. La qualité du feedback délivré par un étudiant à un autre, sa capacité à élaborer des commentaires utiles au groupe, compte désormais dans une petite portion du contrôle continu en cours de stratégie.
Autre aspect positif à souligner : des centaines de nouvelles questions, triées par les étudiants selon leur degré de difficulté et leur niveau d’intérêt, sont entrées dans la banque servant à composer les examens. L’école s’est même engagée à utiliser quelques-unes de ces questions dans les sujets finaux.
« Je suis ravi de l’accueil réservé par mes collègues à ce nouvel outil, qu’ils se sont approprié facilement grâce à quelques vidéos tutorielles. Nos premiers résultats sont probants et nous pensons approfondir cette démarche. Avec la crise sanitaire et l’enseignement à distance, le peer tutoring par exemple, a beaucoup de sens. Pourquoi ne pas aider les étudiants à déployer leur propre réseau d’appui virtuel ? Ils sont parfois les mieux placés pour partager des notions et s’entraider, » conclut Daniel Evans.
Florence Alix-Gravellier, Rédactrice
Grâce aux modèles d’hybridation, Audencia permet aux étudiants de se confronter à d’autres réalités que les leurs. Un avantage certain notamment dans le cadre d’un projet de création d’entreprise où la transversalité des compétences est une qualité essentielle. Exemple avec Bocoloco, une entreprise en vogue co-fondée par un diplômé de l’école de commerce et un ingénieur.
Inviter les consommateurs à changer leurs habitudes de consommation, faire un pas vers le zéro déchet... Pour Alexis Dusanter (GE 07), « chaque petit geste compte » si l’on veut dessiner le monde de demain. De là est née l’idée de Bocoloco (8 collaborateurs) qu’il a co-fondée avec son frère cadet Florent, diplômé de Centrale Nantes. Sa vocation : simplifier et aider chacun à mieux consommer au quotidien.
Un duo aux compétences complémentaires
Après une campagne de financement participatif en février 2020 qui a rencontré son public (350 contributeurs) et une levée de fonds de « plusieurs centaines de milliers d’euros », Bocoloco a vu le jour en juillet. A l’initiative de ce lancement : un binôme aux compétences complémentaires. Alexis, 39 ans, a fait toute sa carrière pour des groupes internationaux (Accor, L’Occitane) en supply chain et e-commerce. Florent, présenté comme un « multi entrepreneur », est quant à lui féru de technologie et d’objets connectés. Des parcours et des profils divers mais une ambition commune : construire « un projet qui a du sens », en phase avec leurs convictions personnelles.
Consommer autrement
L’épicerie en ligne Bocoloco.fr propose une gamme de produits bio, locaux et en vrac. Soit quelque 300 références (épicerie, boissons, cosmétique, produits d’entretien). Les courses sont livrées dès le lendemain à domicile en vélo-cargo à Paris et dans 22 villes limitrophes. Mais Bocoloco va plus loin : accompagner chacun vers le zéro déchet via un système de consigne. Le client peut ainsi choisir de se faire livrer les produits en vrac dans des bocaux en verre connectés ou dans des sacs en lin. Mais aussi vers le zéro gaspi grâce à une application mobile. A la clé : des informations sur les produits (date de péremption, origine, producteurs…), des recettes, des astuces et conseils de toute la communauté (4 500 personnes).
Selon Alexis Dusanter, il y a « une vraie dynamique » avec 20 à 30 commandes par semaine. Objectif : 100 commandes d’ici à la fin de l’année. Prochaines étapes : proposer des produits frais (fruits et légumes) et étendre son réseau à toute la France grâce aux points relais.
Florence Falvy, Rédactrice
Etudiants et diplômés d’Audencia, n’attendez plus pour bénéficier d’un programme de développement adapté à la maturité de votre startup, hébergé au cœur de l’écosystème dynamique, technologique et innovant des Pays de la Loire, terre d’accueil de Doctolib ou de iAdvize.
Une trentaine de projets est actuellement accompagnée par l’incubateur Centrale - Audencia - Ensa. Les 150 incubés, depuis 2003, ont créé une centaine d’entreprises en activité aujourd’hui et plus de 500 emplois.
Les porteurs sont des Centraliens, des diplômés de l’Ensa, mais aussi des Audenciens aux profils variés. Certains, comme Jérôme Pasquet (MBA 06 - Peek’In) ou Sylvie Davila (Exec MBA 10 -Hera Mi) entreprennent après une première partie de carrière salariée. D’autres, comme Mathieu Gervais, Marc Francis et Guillaume Odier (GE 17 - Captain Data) ont transformé l’essai dès la sortie de l’école. Paul Cales (GE 18 - Naostage) a, quant à lui, démarré pendant ses études, dans le Startup Lab d’Audencia.
Mais quel que soit leur programme ou l’année de leur diplôme, tous ont en commun l’envie de porter un projet ambitieux en bénéficiant d’expertises d’excellence et d’un programme d’accompagnement adapté à leur stade de maturité.
Grâce à l’incubateur Centrale - Audencia - Ensa, ils ont à disposition un espace de travail dans le cadre privilégié de Centrale. Ils sont également connectés avec les réseaux alumni des trois écoles et de l’incubateur et plus généralement avec les partenaires et financeurs du territoire comme avec les programmes de formation et de recherche des trois écoles.
Deux programmes sont disponibles dans l’incubateur :
Pour en savoir plus sur l’incubateur Centrale - Audencia - Ensa, découvrir des témoignages de porteurs de projets, rendez-vous le 16 décembre 2020 à 18h30 pour un webinaire complet.
Florence Alix-Gravellier, Rédactrice
Des diplômés d’Audencia ont changé de poste ces derniers mois. Félicitations à eux pour ces belles nominations :
Des Audenciens ont créé leur entreprise ces derniers mois :
Nous leur souhaitons à tous une très belle vie professionnelle !
Et si vous aussi, vous souhaitez nous signaler un changement de poste ou une création d’entreprise, écrivez-nous à audenciaalumni@audencia.com
Emilie Tendron, pour l'équipe Audencia Alumni
Exporting : key considerations for international business growth (Exportation : considérations clés pour le développement commercial à l’international) par Laurent Houlier (GE 90) et John Blaskey.
La mondialisation, où le développement international, est plus que jamais essentiel à la survie des entreprises, sans même parler de croissance. Ce livre prépare ses lecteurs à l’optimisation de véritables opportunités d’exportation.
Il présente les craintes et les risques inhérents à l’exportation et rappelle que toute entreprise peut se développer à l’international, sous réserve de mener des recherches approfondies, d’adopter une attitude appropriée et de définir une stratégie complète.
Les lecteurs sont invités à examiner sept questions commerciales clés auxquelles ils sont confrontés afin de réussir leur implantation sur les marchés internationaux : l’adaptation des produits et services, une communication exhaustive, la protection portable de la marque, des salons haute performance, des canaux de distribution optimisés, une organisation interne appropriée et un flux de trésorerie efficace et contrôlé.
Cet ouvrage concis s’adresse aux entrepreneurs, propriétaires et dirigeants de petites et moyennes entreprises pressés par le temps, quels que soient le secteur et la zone géographique, souhaitant se développer à l’échelle internationale ou mondiale, et à tous ceux qui enseignent ou étudient le commerce international.
Chief Data Officer : Pratiques, outils et perspectives par Gilbert Ton et Alain Yen-Pon (GE 91)
Nouveau métier et fonction émergente, le Chief Data Officer a désormais sa place dans les organigrammes des entreprises.
En effet, avec la diffusion de plus en plus massive des nouvelles technologies, des nouvelles organisations et des transformations du travail, le CDO, chargé de faciliter l'accès aux données et donc de permettre de prendre des décisions optimales, se retrouve au coeur des principaux enjeux opérationnels et stratégiques des organisations.
Conciliateurs, chefs d'orchestre, stratèges, bâtisseurs, alchimistes ou disrupteurs :
- Qui sont les Chief Data Officers ?
- Que peuvent-ils apporter à l'entreprise ?
- Quels sont leurs pratiques, leurs méthodes, leurs outils ?
Ce livre, le premier traitant de la fonction de CDO en France, dresse un état des lieux du métier et des outils méthodologiques qui lui sont indispensables. Il offre également des retours d'expérience de CDO éclairés et présente les meilleures pratiques et les écueils à éviter, ainsi que les perspectives sur les évolutions possibles de la fonction au regard des tendances actuelles en matière de technologies et d'organisations.
Vous êtes diplômé(e) et avez publié un ouvrage ? Faites-le nous savoir en nous envoyant un mail à audenciaalumni@audencia.com
Emilie Tendron, pour l'équipe Audencia Alumni
Le mot de la fin
Un grand merci d’avoir lu the mag #15 , le dernier numéro de cette année 2020 si particulière ! On espère que, comme nous, les belles histoires des diplômés d'Audencia vous inspirent et vous mettent du baume au coeur afin de finir cette année en beauté.
Nous vous donnons rendez-vous en mars 2021 pour la prochaine édition du mag. D'ici là, si vous avez des idées, des suggestions, des remarques ou des questions, nous restons à votre écoute et joignable à audenciaalumni@audencia.com
En attendant, tout se passe sur Together : créez votre compte et rejoignez la communauté Audencia. Vous y trouverez une offre de services qui a pour objectif de vous accompagner tout au long de votre vie professionnelle : invitation à des événements en ligne ou en présentiel, offres d’emploi, formation, rendez-vous carrière, annuaire des diplômés, forum et chat...
Belles fêtes de fin d'année à tous et très bientôt,
L'équipe Audencia Alumni
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