EDITORIAL

Edito

« En ces années de pandémie, de prise de conscience accélérée du dérèglement de notre monde avec des crises écologiques et sociales annoncées, le thème du bien-être peut apparaître à la fois superficiel et essentiel.

Superficiel lorsque l’on évoque la recherche d’un bien-être individuel éphémère.

Essentiel lorsqu’il s’agit de retrouver un équilibre, d’être en accord avec soi-même, animé par un sens commun qui nous dépasse et nous met en lien avec les autres et notre environnement.

Dans son plan stratégique ECOS 2025, Audencia a décliné en projets concrets sa volonté de ne pas seulement faire partie des meilleures écoles au monde mais d’être une Ecole meilleure POUR le monde.

Notre vœu en cette fin d’année : partager avec le plus grand nombre de diplômés cette ambition de contribution au bien commun. N’hésitez pas à nous faire part de vos réalisations en nous écrivant :  audenciaalumni@audencia.com

Laissez-vous inspirer par les témoignages, les conseils de diplômés, de représentants de l’Ecole sur cette notion de bien-être.

Je vous souhaite à chacun, chacune, des fêtes de fin d’année sous le signe du bien-être personnel et collectif. Bonne lecture ! »

 

 

Françoise Marcus, Directrice de la Direction des Relations Entreprises et Diplômés

The topic

Bien-être au travail : la prise de conscience continue

 

En quête d’un meilleur équilibre entre leur vie personnelle et leur vie professionnelle, les salariés font désormais du bien-être au travail un enjeu central de leur carrière. Une notion qui ne cesse d’évoluer depuis près de deux siècles.

Les premières réflexions sur l’amélioration des conditions de travail remontent au milieu du 19e siècle, en pleine révolution industrielle. L’émergence du droit du travail s’accompagne alors des premières mesures visant à protéger les travailleurs les plus vulnérables, notamment les femmes et les enfants. Il faut néanmoins attendre 1898 pour voir l’Etat imposer un régime juridique relatif à la responsabilité de l’employeur, assorti d’indemnités accordées aux employés en cas d’accident du travail.

Au-delà même de la prévention des risques corporels, la question du bien-être sur le lieu de travail se pose avec le début du taylorisme. On pressent déjà, à l’aube du 20e siècle, qu’un salarié heureux dans son travail sera plus productif. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, alors que les mesures sociales prises dans les années 1930 par le gouvernement du Front populaire sont encore dans tous les esprits, le bien-être au travail devient un véritable sujet de recherche. En 1947, l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) est créé, suivi entre autres par l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT) en 1973 ou encore par la loi Auroux de 1982.

Alors qu’il s’agissait jusque-là de garantir essentiellement le bien-être physique des employés, la protection de leur santé mentale émerge nettement dans le débat public depuis la fin du 20e siècle. Votée en 2002, la loi de modernisation sociale enfonce le clou :

« L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs », mentionne-t-elle.

Dès lors, prendre en considération le bien-être – au sens large – des salariés devient une nécessité. Coaching, séminaires de développement personnel, apparition des chief happiness officers, mais aussi infrastructures sportives, baby-foot disponibles à volonté ou cours de yoga, les idées ne manquent pas pour séduire les employés par un cadre de travail de plus en plus agréable. Au point, parfois, de négliger la source des risques psychosociaux en entreprise : l’organisation concrète du travail dans les équipes, la définition des tâches, la répartition de la charge de travail ou encore les relations avec les collègues et avec la hiérarchie. Pour éviter cet écueil, des initiatives se développent et font florès, à l’image de l’entreprise « libérée » dont les ambassadeurs ne craignent pas de parler de la possibilité du bonheur au travail.

La philosophie, quant à elle, n’est pas en reste. Lors d’une conférence donnée à l’université de Genève en 2016 sur le thème du bonheur au travail, le philosophe André Comte-Sponville concédait que si la quête du bonheur au travail place sans doute la barre trop haut, le bien-être au travail, trop souvent réduit à la seule dimension physique, place quant à lui la barre trop bas. Il conviendrait désormais de parler du bien-vivre au travail, dont le 21e siècle sera peut-être celui des grandes avancées.

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

The topic

L’impact de la crise sur la psychologie des salariés au travail

 

Face à la crise, exit la déprime et place au bien-être !

C’est un fait : la santé psychologique des salariés a été mise à mal par la crise sanitaire. Voici quelques conseils à appliquer pour en sortir vers le haut.

« Oui, la crise a bien eu un impact sur la psychologie des salariés et leur bien-être », constate d’emblée Aurélien Guihéneuf (SciencesCom 06) qui exerce depuis 3 ans en tant qu’hypnothérapeute à Paris.

Le télétravail qui a pu être vécu comme un enfermement, l’isolement, la restructuration des entreprises (nouvelles méthodes de management, crainte de perdre son emploi...) ou encore la surcharge mentale liée aux écrans... cette période inédite laisse des traces sur les collaborateurs.

Et l’on doit s’attendre à ce que ces conséquences durent encore, d’après Claire Delpech (GE 06) qui pratique la Gestalt-thérapie.

« Nous sommes entrés dans une 3e phase. Une période où il faut rester vigilants », souligne cette psychopraticienne installée à Paris, selon qui la crise a pu être créatrice mais aussi révélatrice de déséquilibres.

Quels conseils ?

Des réflexes peuvent permettre d’inverser la tendance. Mieux se connaître pour trouver sa place dans la société est un premier pas, d’après Aurélien. Ce qui consiste à « réaliser une sorte d’introspection : observer les schémas de pensée ou de comportement qui peuvent nous déranger ainsi que les émotions et les sensations qui y sont rattachées pour chercher à les améliorer », explique-t-il. Autre conseil : reprendre la conscience du temps. C’est-à-dire « laisser le temps s’écouler sans rien faire ». De quoi permettre au cerveau de travailler sa créativité, sa mémorisation ou encore de retrouver des sources de plaisirs déconnectés (lire, coudre...). Il faut également s’autoriser à prendre des pauses.

Face à des salariés épuisés par 20 mois de crise sanitaire, le sommeil est d’autant plus vital. Aurélien suggère de tenir un "carnet des pensées" dans lequel on inscrit, avant d’aller se coucher, ses préoccupations.

« Rangé à l’extérieur de la chambre, il n’a pas vocation à être lu ni relu, simplement à laisser symboliquement les pensées d’ordre professionnel en-dehors du lit... »

De son côté, Claire Delpech note l’importance de s’autoriser à se re-projeter dans du bon (organiser un voyage…). Ce qu’elle nomme « l’anticipation positive ». Elle met également en évidence la nécessité de prendre soin de ses relations. D’entrer en relation, à soi et aux autres, avec ces trois mots clés : « présence, bienveillance, conscience ». Ce qui passe aussi par le corps. Il est ainsi nécessaire, selon elle, de s'exposer le plus souvent possible à la lumière, d'autant plus en hiver. De sorte à « rester connecté avec son corps et travailler sur ses 5 sens et ainsi plus facilement gérer ses émotions ». Enfin, pour aller de l’avant, Claire explique que cette crise peut également être vecteur de belles opportunités.

 

Florence Falvy, Rédactrice

The topic

Happiness manager, véritable métier ou simple effet de mode ?

 

Réponse sans fard, ni faux-semblants avec Noémie Jamin (GE 05), Responsable Communication, Bonheur et Développement chez Greenaffair qui, depuis douze ans, questionne sans relâche l’alignement des performances économiques, humaines et environnementales, des organisations.

« J’ai démarré comme tout le monde, dans le marketing de grande consommation, lance d’emblée Noémie. Puis, je me suis trouvée très vite en quête de sens et j’ai rejoint l’UNICEF comme Responsable des partenariats avec les entreprises. En travaillant sur l’engagement des collaborateurs de nos mécènes, j’ai véritablement mesuré l’impact positif de nos partenariats et du pas de côté respiratoire, hors du job quotidien, permis par une cause commune et supérieure. »

Alors, en 2017, Noémie rejoint Greenaffair, un cabinet à taille humaine engagé pour la transformation durable des villes, industries et entreprises. L’équipe dirigeante cherche à réconcilier ses valeurs fondamentales et l’attachement des collaborateurs à l’entreprise : une fonction transversale, à mi-chemin entre les RH, la communication et la stratégie, voit donc le jour avec un rattachement direct au Directeur Général et une place au Comité de Direction.

« Ce positionnement au plus haut niveau, avec un angle de vue large, est une condition sine qua none de réussite, indique Noémie. Notre taille raisonnable simplifiait bien la donne : pas de silo, une véritable vision 360° des sujets et une assise sur quatre piliers. Ma fonction va aujourd’hui des RH, avec le recrutement, l’intégration et le suivi des collaborateurs, à la communication interne jusqu’au volet événementiel, et l’organisation de la démarche collaborative. »

La fameuse compétition de baby-foot, qui a contribué à populariser le métier, est en réalité anecdotique. Noémie a d’abord pour mission de faire émerger un ADN commun dans un environnement de travail favorable au développement et l’épanouissement professionnel.

« Je suis là pour capter les signaux faibles et agir en réponse, pour mettre en place les conditions pour que chaque collaborateur se sente engagé, reconnu et délivre ses meilleures performances. Les entreprises ne peuvent plus être dissonantes avec les préoccupations personnelles et sociétales de leurs collaborateurs qui n’hésitent pas à ouvrir le dialogue sur des sujets qui n’appartenaient pas au champ professionnel jusque-là. »

Raison de plus pour consolider la position de ces happiness managers, véritables acteurs de la transformation interne et facilitateurs d’une entreprise collaborative et engagée.

 

Florence Alix-Gravellier, Rédactrice

The topic

Entreprises, libérez-vous !

 

Chantre de l’entreprise libérée, Alexandre Gérard (Bachelor 94) a fait prendre ce virage radical aux entreprises de son groupe Inov-On à la fin des années 2000. Un management qui s’apparente à une véritable philosophie dont il nous rappelle ici les grands principes.

 

Pouvez-vous résumer en quelques mots ce qu’est une entreprise libérée ?

Alexandre Gérard : « Pour résumer de façon simple, je dirais que dans une organisation conventionnelle, la direction, par du management de type command & control, va chercher un résultat. Dans une organisation collaborative en revanche, la direction a pour objectif l’épanouissement des équipes. Plus les équipes sont épanouies, plus elles sont engagées et plus l’entreprise est agile. C’est à cette condition qu’on obtient un résultat, qui est donc plus à considérer comme une conséquence que comme un objectif. C’est une grande différence.»

 

Quels sont les leviers du dirigeant pour initier ce type de démarche ?

Alexandre Gérard : « J’en vois trois. Premièrement, favoriser l’effet Pygmalion dans l’entreprise (plus la direction croit dans la performance de ses équipes et plus celles-ci sont performantes) plutôt que l’effet Golem, son contraire. Deuxièmement, créer les conditions d’épanouissement des équipes en nourrissant le sentiment d’égalité intrinsèque dans l’entreprise, en permettant aux collaborateurs de se réaliser dans tout leur potentiel et en favorisant l’auto-direction des équipes, c’est-à-dire les laisser en paix, leur faire confiance et croire en eux. Et troisièmement ne pas communiquer, mais incarner de son mieux la situation attendue. Annoncer la transformation est une erreur car on crée immédiatement de la résistance. Dire fait rire, faire fait taire ! Bref, la direction est là pour créer les conditions qui vont favoriser l’épanouissement et non pour gérer l’épanouissement. La distinction est fondamentale. De ce fait, je ne suis pas à l’aise pour ma part avec l’expression chiefs happiness officers ! »

 

La philosophie collaborative a-t-elle un avenir ?

Alexandre Gérard : « Elle est probablement le seul avenir possible ! Selon l’acronyme inventé par un colonel de l’armée américaine pour décrire un champ de bataille, le monde est devenu VUCA (Volatility, Uncertainty, Complexity, Ambiguity). Qui, il y a cinq ans, aurait pu prévoir Trump président, le Brexit, le succès d’Elon Musk, la crise de la covid, la pénurie actuelle des semi-conducteurs et bien d’autres ? Or, quelle est la première qualité d’une entreprise dans un monde comme celui-ci ? Sa capacité d’adaptation. Pour faire face à un monde qui change en permanence et de plus en plus vite, l’agilité des organisations est vitale. Celles qui sont trop pyramidales, centralisatrices et bureaucratiques ont du souci à se faire. À l’inverse, le fonctionnement collaboratif, qui permet une grande agilité, est probablement le modèle d’organisation qui tirera son épingle du jeu dans les années à venir. »

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

Campus life

Santé et bien-être, Audencia prend soin de ses étudiants

 

Le bien-être étudiant est au cœur des préoccupations d'Audencia. Pour répondre à cet enjeu, l'école a conçu et imaginé un dispositif complet baptisé « Bee Well ». Maëlig Le Dû, l'infirmière de l’école, détaille les actions mises en place.

« Depuis octobre 2020, on trouve un lieu dédié à la santé sur chaque campus d'Audencia. C'était une demande des différents directeurs de programme depuis quelques temps, la crise du COVID a accéléré les choses », explique Maëlig.

L'infirmière se déplace ainsi dans la semaine au sein des 3 campus nantais de l'école, pour rencontrer les étudiants et leur proposer différents ateliers liés à la santé et au bien-être. L'objectif est d'installer « une dynamique de promotion de la santé au sein de l'établissement ».


Individualisation

« J'apporte bien évidemment une réponse individuelle aux étudiants lorsqu'ils s'interrogent sur leur santé ou ont besoin d'une aide ponctuelle. Je pense en particulier aux néo-Nantais qui cherchent un médecin généraliste ou spécialiste, une démarche qui peut être très compliquée. Les étudiants bénéficient également du partenariat que nous avons avec le Service Universitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé (SUMPPS) qui dispose d’une équipe pluridisciplinaire de professionnels : médecins généralistes et spécialistes, psychologues et personnel infirmier. Un dispositif qui permet de répondre facilement aux demandes, notamment pour accéder aux séances psy gratuites mises en place par l'État ».


Ateliers

Pour sensibiliser les étudiants, l'équipe « well being » propose également des ateliers sur la santé et le bien-être, avec des thématiques très variées :

« on parle aussi bien alimentation, handicap, sexualité ou encore des risques liés à la fête. Pour chaque rendez-vous, nous n'hésitons pas à faire intervenir des associations expertes sur ces sujets. »

L'une des priorités des étudiants : la gestion du stress, notamment en période de partiels.

« En novembre, nous avons mis en place des modules pour améliorer l'apprentissage au quotidien et des ateliers de sophrologie, tous complets ! L'objectif est de mobiliser encore plus les étudiants en co-construisant ces ateliers avec eux, afin qu'ils s'impliquent et partagent sur ces sujets. »

 

Jordi Soudé (SciencesCom 07), Rédacteur

Campus life

Le programme Grande Ecole Audencia, en mode ADN+

 

Un programme à l’ADN augmenté ! C’est l’ambition de la nouvelle maquette du Programme Grande Ecole d’Audencia, qui fait peau neuve dans le cadre du plan stratégique ECOS 2025 et revient aux sources de ses piliers de différenciation : l’hybridation, la responsabilité, l’international et l’esprit pionnier.

« L’objectif n’est pas de devenir la meilleure école du monde, mais d’être une meilleure école pour le monde et être identifiée en tant que telle sur la scène nationale et internationale, » disait le Directeur Général, Christophe Germain, lors du lancement du plan ECOS 2025 en février.

Une volonté d’ores et déjà traduite dans la maquette du programme phare de l’école, le P.G.E., qui a opéré ces derniers mois une profonde mutation tout en restant solidement ancré sur ce qui a fait sa force et son originalité ces dernières années.

ECOS, notre maison, la Terre en grec, pose l’ambition d’une école responsable, formant ses étudiants aux enjeux de société appliqués aux métiers et secteurs d’activité de chacun. Désormais, 100% des étudiants du P.G.E. passeront sur les bancs de Gaïa, l’école de la transition écologique et sociale interne. Ils y suivront des cours techniques, de design ou de stratégie responsable pour imaginer les villes de demain, réfléchir la transition énergétique ou transformer les business modèles des entreprises.

À horizon 2025, tous les diplômés d’Audencia seront des experts-managers et des hauts profils, des Homos Audenciens, dotés d’un potentiel de développement exponentiel grâce à leurs compétences hybrides acquises dans l’interdisciplinarité des apprentissages, le parcours engagement ou les doubles-cursus dont l’offre s’est profondément diversifiée ces dernières années, de l’ingénierie au design, en passant par la culture, l’entertainment, la gastronomie, le droit ou la diplomatie.

Une expertise et un positionnement reconnus à l’échelle internationale, par des partenaires de renom - Wellesley, l’université d’Hillary Clinton, pour n’en citer qu’un - qui confirment la qualité du travail d’internationalisation mené ces dernières années. Désormais, tous les MSc sont disponibles en full-english track et les séjours internationaux se multiplient tout au long du parcours (Global Mobility Track).

Ajoutez le développement de l’apprentissage et la création du BBA Big Data & Management coporté Centrale-Audencia*, et l’idée d’un programme Grande Ecole augmenté, avec plus d’hybridation, d’engagement, d’international, de modularité et de responsabilité, prend tout son sens.

*Premier diplôme visé conjointement par la Commission des Titres d’Ingénieurs et la Conférence des Grandes Ecoles

 

Florence Alix-Gravellier, Rédactrice

Campus life

Remises de diplômes, deux rendez-vous forts en 2022

 

Moments forts du calendrier d'Audencia, les remises de diplômes sont synonymes de partage et d'émotion. Après une année « blanche » en 2021 – COVID oblige – l'année 2022 sera marquée par deux rendez-vous. Marion Tardivel, Responsable du pôle événementiel d'Audencia, en précise les contours.

« Depuis 2019, nous organisons une remise de diplômes commune à tous les programmes. Cela permet de mettre en place un événement d'envergure, avec une qualité égale pour l'ensemble des diplômés, précise Marion. Auparavant, on allouait un budget en fonction du nombre de diplômés dans chaque filière, c'était très disparate entre le programme Grande Ecole, avec ses 800 diplômés et les autres. C'est aussi une façon de réaffirmer qu'Audencia est un groupe. »


Célébration et fierté

Après une année 2021 presque blanche – seule la remise des diplômes des mastères internationaux a eu lieu en distanciel – deux cérémonies sont prévues en 2022 : en février pour la promo 2020 et en octobre pour la promo 2021.

« On revient au Zénith de Nantes en février prochain pour une cérémonie en deux temps : le vendredi soir pour les Mastères spécialisés et les Executive MBA et le reste des programmes toute la journée du samedi ». Un moment de célébration et de fierté partagé avec les familles, les professeurs... « Tout le monde se retrouve, quelquefois après une longue période sans se voir. Il faut créer de l'émotion et des souvenirs, sans oublier de marier ce côté festif avec des informations plus institutionnelles, qui rappellent les ambitions de l'école. C'est un savant dosage à trouver ! »


Mobilisation générale

L'événement mobilise de nombreux intervenants le jour J : une cinquantaine d'étudiants bénévoles et une quarantaine de personnes du staff d'Audencia.

« Chacun a la volonté de faire passer un moment exceptionnel à nos diplômés lors de ce moment très symbolique. On veut en faire de plus en plus un vrai show, toujours ponctué par ce moment très attendu du lancer de mortarboard, la célèbre coiffe de fin d'études. »
 

Save the date ! La promotion 2020 sera célébrée au sein de l'école les vendredi 11 et samedi 12 février 2022.

 

Jordi Soudé (SciencesCom 07), Rédacteur

Network talk

Retour sur deux événements organisés par Audencia Alumni

 

Le développement durable. C’est l’un des engagements de l'école. C’est aussi un sujet dont s’empare Audencia Alumni. En témoignent deux récents événements mettant à l'honneur plusieurs anciens élèves pleinement investis dans ce domaine. L’occasion de retrouvailles dans un cadre exceptionnel et très convivial.

Cette année, divers événements très riches en échange et en rencontre ont été organisés sous la houlette du pôle Alumni. Autant d’occasions pour les anciens élèves de se retrouver, mais aussi de réseauter.

Le dernier en date a eu lieu le 9 décembre à Paris dans l'environnement naturel et végétalisé de l'Orangerie d'Auteuil. Au programme : une grande soirée-débat IDxA (Inspiration & Daring by Audencia Alumni) sur le thème « L'innovation au service d'un monde durable ». Cette conférence inspirante a été animée par Sharon Wajsbrot (GE 14), Journaliste au quotidien économique Les Echos (en charge de la rubrique énergie et spécialiste des sujets financiers). A ses côtés, figuraient quatre alumni ayant la fibre environnementale, dont trois entrepreneurs : Laureen Liagre (Responsable communication 18) qui imagine des créations made in France en montgolfières upcyclées sous la marque Mes Dames Mes Cieux ; Alexis Dusanter (GE 07), Entrepreneur - Co-fondateur & Président de Bocoloco (épicerie en ligne zéro déchet) ; Stefan Gallard (MBA 13), Chief Marketing Officer au sein de l’entreprise bretonne Grain de Sail (voilier cargo) ; Nicolas Gumy (Bachelor 18), co-fondateur de Bloom Campers et Responsable du développement commercial et marketing chez Greenfib (matière 100% biosourcée), et enfin, Raphaël Gerson (GE 02), Directeur adjoint de l’ADEME (l'Agence de la Transition Ecologique) en Île-de-France. Le tout s’est conclu autour d’un beau cocktail dînatoire.

 

Moment interactif avec débat

Quelques jours plus tôt, le 23 novembre dernier très exactement, un autre rendez-vous a été donné au Comet Meetings en plein cœur de Paris pour parler des enjeux écologiques planétaires. A cette occasion, Christophe Germain, Directeur Général d’Audencia et Nicolas Arnaud, Directeur des programmes Grande Ecole, sont venus rencontrer les 70 diplômés présents, tous ingénieurs-managers, pour leur présenter entre autres le plan stratégique ECOS 2025 ainsi que la nouvelle école Gaia dédiée au développement durable. Les participants ont, quant à eux, été invités à la réflexion le temps d’un atelier interactif « Transition énergétique et limites planétaires » animé par Nicolas Vergne (GE 17). Au cœur des discussions : la préservation de la planète.

Deux événements emprunts de convivialité qui ont donné lieu à de beaux moments d'échanges. De quoi donner l’envie de participer aux prochaines éditions...

 

Florence Falvy, Rédactrice

Network talk

Homecoming Day, retour en terre Audencienne

 

Plus de 250 diplômés, venus de 21 promotions et programmes estampillés Audencia, ont profité du deuxième Homecoming Day organisé le 16 octobre dernier, pour célébrer les anniversaires de promotion.

Ils ont quitté Audencia il y a un, cinq, dix, quinze, vingt ans ou bien plus. Cinquante, pour Jacques Cribier (GE 71) qui a connu l’école alors qu’elle s’appelait encore Sup’ de Co Nantes, ne comptait qu’un seul programme et résidait sur un unique campus en centre-ville. Pour Jacques, comme pour tous les alumni venus du monde entier, ce Homecoming Day, un événement désormais traditionnel invitant les diplômés à revenir au cœur de leur établissement, est autant un moment festif rempli de souvenirs et d’émotions qu’une occasion de découvrir leur école sous ses nouveaux atours.

« Je suis très surpris par l’évolution de cet établissement, explique Jacques Cribier, surpris et scotché de voir les projets de développement et les implantations à l’étranger. Et puis, il y a une belle relève, avec des jeunes qui ont envie et cela fait très plaisir de partager ce moment avec eux. »

Les retrouvailles ont démarré par une après-midi immersive sur le campus historique de l'école, route de la Jonelière ainsi que sur le campus hébergé dans les locaux de la CCI – pour les diplômés du Bachelor et du BBA – ponctuée d’animations, de souvenirs, de rencontres avec les Audenciens d’aujourd’hui et quelques animations très appréciées, comme la session d'œnologie.

Puis, tous ont pris la direction du gymnase totalement relooké pour l’événement : une soirée placée sous le signe du « Bal de Promo ». Animée saveur rétro par Les Vinyles à Papa – du « bon son comme à la maison » – la piste de dance a fait battre les cœurs toute la nuit, en réponse au message d’ouverture du Directeur Général d’Audencia, Christophe Germain. L’atmosphère festive, les conversations rieuses et le plaisir des retrouvailles ont ranimé les amitiés anciennes et créé de nouveaux liens, comme le souligne Kévin Hamon (GE 19) dans la vidéo 'souvenirs' ci-dessous.

« C’est un très bel événement, conclut Océane Lenoir (IMM 11). J’étais ravie de revenir dix ans après, de retrouver mon école et mes camarades, ceux avec lesquels j’avais gardé contact mais aussi ceux que j’avais perdu de vue. »

Pari réussi donc pour cette deuxième édition de Homecoming Day qui a ravivé les liens à l’intérieur des promos comme entre les diplômés et leur école. Rendez-vous en décembre 2022 pour la 3ème édition !

 

Voir la vidéo souvenirs 2021

 

 

Florence Alix-Gravellier, Rédactrice

Network talk

Les « égarés du canapé » tracent leur route

 

« Les égarés du canapé », c'est un projet un peu fou qui a germé dans l'esprit de deux diplômés du Programme Grande Ecole d'Audencia en 2020, Kamelys Say et Mathias Van der Meij. Leur objectif : faire le tour du monde pour aller à la rencontre d'alumni qui oeuvrent à un monde meilleur. Ils nous racontent.

« Nous avions tous les deux envie de grands voyages, mais pas dans n'importe quelles conditions », expliquent Kamelys et Mathias. Avec le COVID, nous avons pris conscience de façon encore plus forte des enjeux environnementaux et sociétaux, et décidé que notre tour du monde serait utile. »

Comment ? En allant à la rencontre de diplômés d'Audencia qui se sont engagés dans divers domaines : RSE, mobilité ou finance durable, humanitaire... Soutenu par Audencia et La Banque Postale, le couple crée alors les « égarés du canapé », « une façon de dire que nous sortons du confort ordinaire et que nous allons prendre un chemin un peu plus original que d'autres. »


Rencontres inspirantes

À chaque rencontre,  Kamelys et Mathias réalisent une interview vidéo qui alimente une websérie nommée « Jobs d’engagés, les visages du changement » et diffusée sur Youtube. Sept portraits de diplômés sont d'ores et déjà disponibles, notamment ceux d'Agathe Gautier (GE 20), VIE à Lisbonne chez Juste Bio, ou de Lara Ngo Van (GE 15), Account Manager chez CDP à Berlin.

« Jusqu'en juin prochain, on prévoit de rencontrer une trentaine de personnes qui participent activement à la transition écologique et sociale. Nous nous posions beaucoup de questions sur ce que nous allions faire après nos études, comment trouver un travail qui ait du sens ? Toutes ces rencontres inspirantes nous apportent des réponses concrètes. »

Europe, Amérique, Asie... Après un premier périple européen et un passage au Maroc entre juin et octobre, les deux globe-trotters rejoindront très bientôt le continent américain.

« Nous commencerons par le Canada, puis on redescendra vers le Mexique en passant par la côte Est. Si tout va bien, nous devrions ensuite traverser le Pacifique en cargo pour rejoindre l'Asie, puis revenir en Europe via la Russie. »

Un tour du monde bien évidemment contraint par la crise sanitaire mais aussi par la volonté d'en réduire l'impact environnemental.

« On privilégie le train, le vélo, le bateau... Nous ne pourrons peut-être pas échapper à l'avion, mais nous le compenserons ensuite. » Et après ? « Le plus dur sera de choisir l'endroit où nous poserons nos valises ! »

En attendant, bonne route à tous les deux !

 

Jordi Soudé (SciencesCom 07), Rédacteur

Around the globe

International : suivez les guides !

Partir à l'étranger pour poursuivre ses études ou démarrer un premier job... Un projet qui tente de nombreux étudiants et jeunes diplômés, mais quel pays choisir ? Quelles sont les questions à se poser avant de se lancer ? Audencia propose une série de guides pour faire son choix. Katie Francois, en charge du projet, nous explique.

« Le projet est né à l'initiative de l'équipe carrière d'Audencia, il y a 4 ans, avec la publication de « Go International ». A l'époque, l'objectif était de montrer aux étudiants français qu'une carrière à l'international était possible, précise Katie. Deux ans plus tard, nous avons imaginé la version « Go France » à destination cette fois des diplômés étrangers afin de leur donner quelques clés pour s'installer dans l'hexagone ».

Au menu de ce nouveau support : des conseils d'experts RH dans une première partie, puis des témoignages de diplômés du monde entier installés en France.

 

Nouvelles éditions

Dès 2022, cette collection va s'enrichir avec une mise à jour de « Go France » et la sortie de deux nouvelles éditions : « Go Netherlands » et « Go China ». « Des publications dans l'esprit du Guide du Routard, poursuit Katie. Toujours avec la même trame : on y trouve des conseils de DRH de chaque pays et vingt témoignages de diplômés qui y travaillent ».

 

Pourquoi avoir choisi ces destinations ?

« Les Pays-Bas, parce que nous nous sommes rendus compte que c'était un territoire très attractif pour les jeunes diplômés, avec l'anglais comme langue professionnelle et de très belles entreprises. La Chine, c'est un pays stratégique pour Audencia : il s'agit de notre deuxième plus grande communauté de diplômés après la France. »

Donner des clés 

Pour toutes ces éditions, les objectifs sont multiples :

« donner des clés de lecture aux étudiants et jeunes diplômés dans leur recherche de stage ou d'emploi dans les pays ciblés, partager des expériences, mais aussi mettre en valeur des entreprises via leurs experts RH, potentiels recruteurs de nos alumni ».

Et la collection pourrait encore s'étoffer après ces nouvelles publications : des guides dédiés à l'Allemagne et au Royaume-Uni sont en réflexion.

 

Jordi Soudé (SciencesCom 07), Rédacteur

Around the globe

En 2021, la Chine a fait le plein d’évènements

 

Les fêtes de Noël approchent. L’occasion de conclure en Chine une année 2021 particulièrement riche en événements. En effet, pas moins de 21 manifestations en présentiel et 8 webinaires ont rythmé ces 12 derniers mois. Retour sur ces moments et temps forts ayant permis aux 5 communautés chinoises de rester connectées entre elles.

« Cette année a été particulièrement dynamique », se félicite Cici Ting Liu, Responsable des relations alumni internationales en charge de maintenir le contact avec les 5 communautés présentes en Chine, soit quelque 1 500 personnes. Il faut dire qu’après une année 2020 marquée par l'annulation de la quasi-totalité des évènements, du fait de l'épidémie de la COVID-19 (il y a eu 2 évènements en présentiel), l’heure était venue de concocter un programme digne de ce nom à nos alumni.

 

Deux temps forts

Le 31 janvier a donc marqué le coup d’envoi des festivités avec un déjeuner organisé à Shenzhen à l’occasion du Nouvel An Chinois. S’en sont suivis 20 autres événements. Cette année a été particulièrement marquée par deux temps forts. Le premier : « Audencia Around The World » qui, pour la 3e édition, a fait une halte à Beijing, Shanghai et Shenzhen le 27 mars dernier puis à Hong Kong le 29 et à Chengdu le 30.

La programmation du mois d’octobre a eu quant à elle une saveur particulière, celle des retrouvailles. Quatre communautés d'alumni ont organisé une série d’événements : un afterwork le 7 octobre à Hong-Kong, l’accueil de l’équipe Audencia Alumni à la CCI France Chine le 21 à Shanghai, un dîner à Shenzhen ou encore la visite de l'exposition Van Gogh Alive à Pékin deux jours plus tard. Au total, plus de 100 alumni se sont réunis. L’occasion de créer quelques souvenirs mémorables.

Cette année festive s’est notamment conclue le 6 décembre avec une soirée spéciale Noël à Hong-Kong.

 

Pour plus de connexions

Egalement au programme de cette année : 4 webinaires réservés aux alumni sur des thèmes allant des ressources humaines, à la transformation digitale, en passant par le e-commerce et les pratiques de développement durable. En parallèle, quatre autres ont été organisés pour les étudiants de Shenzhen (SABS) et de Chengdu (SWUFE) afin de présenter les offres du service alumni et du service carrière, et de se plonger dans le monde de la FinTech.

A présent, le planning de 2022 se prépare. L’équipe espère faire le voyage jusqu’en Chine. La prochaine édition d’Audencia Around The World, du 17 au 24 mars, sera « une excellente occasion » d’aller à la rencontre des alumni, projette Cici.

 

Florence Falvy, Rédactrice

Patronage & support

Les alumni s’engagent pour un monde plus solidaire

 

Comme tous les ans, la Fondation Audencia lance sa campagne de fin d’année pour aider les étudiants les plus vulnérables et envisage de récolter 50 000 €. Un objectif à la fois ambitieux et réaliste si l’on en juge par la hausse de 50 % des dons des particuliers, enregistrée par la Fondation depuis deux ans.

Engagée depuis sa création à aider les étudiants à poursuivre leurs études quelles que soient leurs origines sociales et géographiques, la Fondation permet à la communauté Audencia de se mobiliser pour financer la réalisation d’actions concrètes. C’est grâce à la générosité de votre réseau – fort désormais de quelque 30 000 alumni – que plus de 700 bourses ont pu être attribuées cette année à des étudiants français et internationaux méritants, issus de pays à faible pouvoir d’achat ou de familles en difficulté financière, ainsi qu’à des étudiants entrepreneurs. 

Ces derniers mois, la Fondation Audencia a rapidement réagi au contexte de crise provoqué par la Covid. En créant un fonds de solidarité spécifique, elle a permis au réseau des diplômés de l’école de répondre à l’appel à l’aide des étudiants. Le financement de dispositifs visant à améliorer la vie étudiante a profité à 130 bénéficiaires durement impactés par la pandémie.

 

C’est dans ce contexte qu’est mise en place la campagne de fin d’année de la Fondation. Grâce à vos dons, les 50 000 € seront répartis sur trois axes :

  1. Le fonds de solidarité (20 000 €). Les frais de vie moyens d’un étudiant s’élèvent à 600 € par mois et les besoins des étudiants en difficulté financière ont cru de 60% au sein d’Audencia en 2021. L’isolement et les difficultés financières des étudiants, exacerbés par la crise sanitaire, ne disparaîtront pas avec le retour à la normale. Lancé en 2020, le fonds de solidarité doit rester pérenne pour répondre aux enjeux d’égalité des chances et de soutien aux frais de vie des étudiants.
  2. Les bourses internationales (20 000 €). 47% des étudiants n’effectuent pas de stage à l’international en raison de frais de vie trop élevés. Les bourses stage à l’international visent à y remédier. De même, les bourses d’excellence aident les étudiants venant de pays à faible pouvoir d’achat.
  3. Les bourses entrepreneur (10 000 €). En soutenant leur frais de vie au démarrage de leur projet, ces bourses apportent une solution concrète aux étudiants entrepreneurs.

 

Si les donateurs effectuent un versement d'un minimum de 200 €, ils recevront en cadeau un kit zéro plastique de la marque de produits ménagers naturels Les Petits Bidons (créée en 2017 par Cyril Neves, GE 17). Chaque don compte, peu importe son montant !

Pour en savoir plus sur les déductions fiscales et pour faire un don, rendez-vous sur la page de Helloasso.

Je souhaite faire un don

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

Patronage & support

Vie personnelle, vie professionnelle : un duo sous microscope

 

Nommé Directeur académique, Thibaut Bardon nous livre ses réflexions sur la façon dont des domaines de la vie personnelle – comme le sport, la philosophie, l’art ou la culture – peuvent inspirer la vie professionnelle.

 

Sur quel constat vous appuyez-vous pour considérer que les interactions vie personnelle / vie professionnelle méritent d’être sérieusement étudiées ?

Thibaut Bardon : Dans les années 1970, le travail était considéré essentiellement comme une source de revenus. Les entreprises fonctionnaient sur des systèmes assez bureaucratiques et l’épanouissement personnel se faisait ailleurs qu’au travail. A partir des années 1980, on a vu apparaître un management plus basé sur la confiance, la responsabilisation, l’enrichissement des tâches. Le regard sur le travail a changé, désormais considéré comme un lieu, un temps d’épanouissement professionnel potentiel. Depuis une dizaine d’années, un nouveau phénomène émerge. De plus en plus de gens souhaitent que le travail soit également une source d’épanouissement personnel et cherchent à réconcilier qui ils sont avec ce qu’ils font. La frontière entre la vie personnelle et la vie professionnelle devient floue, voire caduque.

 

Comment les entreprises réagissent-elles à cette évolution ?

Thibaut Bardon : Elles ne manquent pas d’initiatives pour encourager leurs salariés à faire rentrer des éléments de leur vie personnelle au travail. L’apparition des chiefs hapinness officers, des afterworks ou des brunchs entre collègues en font partie, avec des risques comme la stigmatisation de collaborateurs pourtant très compétents, mais qui ne désirent pas rendre poreuse la frontière entre leurs vies personnelles et professionnelles. Certains managers vont plus loin encore, en adoptant la philosophie de l’entreprise libérée dans laquelle la libération du potentiel de chacun et l’épanouissement des équipes est une fin en soi. Par ailleurs, il faut souligner que le télétravail, qui s’est largement développé à la faveur de la crise sanitaire, accélère le phénomène d’indifférenciation des sphères personnelles et professionnelles.

 

Dans ce contexte, quels sont les projets en cours sur ce thème à l’école ?

Thibaut Bardon : A Audencia, il y a tout un écosystème de professeurs qui travaillent sur ce thème-là avec des angles différents. Ces expertises s’intéressent à la façon dont des domaines très divers de la vie peuvent nourrir des pratiques de management et des pratiques de leaderships. Nous avons déjà beaucoup d’études sur ces questions. Nous souhaitons mettre ces expertises en synergie dans une chaire qui regrouperait également des entreprises, des membres de la société civile, des organisations publiques ou encore des diplômés de l’école.

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

Inovation hub

Le sport au service de la performance des entreprises

 

Longtemps abordé sous le seul angle de la santé et du bien-être des collaborateurs, le sport en entreprise vit une petite révolution dans une crise sanitaire qui ébranle les collectifs professionnels. Pour Gurvan Heuzé (MOS 13) de la Fédération Française du Sport en Entreprise, la pratique sportive sera un pilier du « monde d’après ».

« Le sport est une passion, c’est la nôtre au sein de la FFSE ; mais l’entreprise, c’est une réalité quotidienne, explique Gurvan. Alors, ces dernières années, nous avons voulu résoudre une équation très simple : 100% des chefs d’entreprises déployant des programmes de sport en entreprise le recommandent à leurs homologues, 80% des salariés aimeraient une pratique sportive organisée en entreprise, mais au final, seulement 10 à 20% des salariés bénéficient d’une offre réelle d’activité physique. Pourquoi ? »

Difficile en effet de comprendre les facteurs bloquants quand toutes les remontées de terrain – les études quantitatives restent peu nombreuses – souligne l’impact concret sur la performance des entreprises, avec une baisse de l’absentéisme et un meilleur engagement des collaborateurs. Si les esprits sont prêts, le passage à l’action reste plus complexe.

« Le sport n’est pas la priorité des dirigeants, ajoute Gurvan. Leur priorité, c’est leur activité, leur création de valeur. Le sport est un plus qui doit s’inscrire facilement dans le quotidien de l’entreprise. Or, jusqu’à présent, l’offre était fragmentée et complexe, avec des acteurs multiples, mal-répertoriés, aux tarifs hétérogènes. Nous avons voulu changer cela en créant @Work, une plateforme numérique qui va simplifier l'accès des entreprises et de leurs salariés à des pratiques physiques régulières, sécurisées et diversifiées en fédérant l'ensemble des opérateurs sportifs. »

Le numérique serait-il donc la clé de l’équation ?

« Certainement, répond Gurvan, et plus encore dans et après la crise sanitaire. Mobilité, travail à distance mais aussi désengagement professionnel, fragilité psychologique, qui étaient déjà là avant la pandémie, sont en train d’exploser. Aujourd’hui, les entreprises nous appellent à l’aide et notre offre numérique les accompagne dans le passage à l’action. Mais in fine, on revient toujours à une pratique en commun, avec des rendez-vous, des projets de compétition-loisir, voire de compétition tout-court. »

Avec, ensuite, bien souvent un basculement vers un club affilié à une fédération délégataire pour ancrer la pratique dans le quotidien.

 

Florence Alix-Gravellier, Rédactrice

Business corner

Sur la route du slow tourisme écolo avec Bloom Campers

 

Bloom Campers, c’est le nom d’un projet qui s'inscrit dans une démarche éco-responsable et va dans le sens des engagements environnementaux d'Audencia. Rencontre avec son co-fondateur Nicolas Gumy (Bachelor 18).

Depuis trois ans, Nicolas Gumy est Responsable du Développement Commercial et Marketing chez Greenfib (matière 100% biosourcée), désormais à temps partiel pour se consacrer davantage à son projet. Car, le reste du temps, l'ancien étudiant d'Audencia Bachelor travaille au développement de Bloom Campers, une SAS fondée en avril 2021 à Vannes, avec son ami Agathe.

 

Voyager de manière plus écologique et plus slow

C’est la promesse faite par cet entrepreneur de 24 ans. Après avoir acheté un ancien fourgon EDF en 2019 et l’avoir transformé en un prototype d’habitat éco-conçu pour entamer un roadtrip estival, Nicolas réalise que ce mode de transport est loin d'être neutre en termes de bilan carbone (consommation 12 litres/100). D’où l’idée de récupérer des combis vintage des années 70/80, de remplacer les moteurs thermiques par une version électrique en partenariat avec la société Rétrofuture, avant de les aménager pour l’aventure (lit, toit relevable, kitchenette, panneaux solaires...). Ainsi, est né Bloom Campers. Un projet, qui rappelons-le, a remporté cette année le prix du public dans le cadre du concours Audace d’Audencia.

Interrogé sur le potentiel de réduction d'émissions carbone, il répond :

« Un van rétrofité émet 61% de gaz à effet de serre en moins comparé à un véhicule thermique et revient à économiser 56% d'émission de CO2 par rapport à la construction d'un véhicule électrique neuf ».

En pleine accélération

Alors qu’une campagne d’investissement participatif sur la plateforme WeDoGoog, ayant pour but de récolter 100 000 €, vient d’être bouclée, Nicolas se tourne déjà vers la prochaine étape : l’ouverture d’une première agence de location de combis rétrofités à Vannes avec 6 véhicules Volkswagen, au cours du premier semestre 2022. Dans le même temps, une plateforme de réservation verra le jour. En sus, il est prévu de proposer aux clients des « expériences originales (nature, sport, culture...) hors des sentiers battus » en partenariat avec des acteurs du tourisme qui mettraient à disposition des bornes de recharge électrique.

Ses ambitions ? « Ouvrir 14 agences (en propre ou sous forme de franchise) en 5 ans, partout en France », des pistes étant déjà explorées à Bordeaux et Nantes. Avec à la clé la création de 25 emplois. D’ailleurs, il s’apprête à recruter un profil technique pour gérer le sourcing, l’aménagement et la coordination des rétrofits électriques. Signe que Bloom Campers emprunte le chemin de la croissance.

 

Florence Falvy, Rédactrice

Itineraries

Parutions

« Coaching de managers et de dirigeants »

A travers des fiches « situations » et des fiches « concept », Paul Delahaie (SciencesCom 85) met en lumière des situations de coaching de dirigeants d’entreprises et de managers. Partant du postulat qu’un leader sur deux aura besoin d’être accompagné par un coach au cours de sa carrière, ce livre fait le récit de situations de management, les analyse, les commente et fournit la palette de concepts et d'outils adaptés pour que les managers se sentent accompagnés dans les moments clés.

 

 

 

« La Prophétie d'Elhem - Le secret des Pierres Vivantes »

A travers ce roman d'heroic fantasy jeunesse, Lucie Taupenas (GE 14) nous embarque dans un univers de magie et de phénomènes surnaturels. Dans ce premier tome nous sommes plongés dans une quête pleine d’aventures, de batailles, dans des lieux à la fois magiques et sacrés.

 

 

 

 

« Mange ta soupe »

Un livre de Vincent Balusseau (Professeur, Département Marketing, Audencia) écrit pour le marketeur d’aujourd’hui qui, dans un contexte de transformation constante de l’écosystème digital a besoin d’une boussole pour ajuster sa stratégie.

Mange ta soupe regroupe les contributions de grands experts internationaux du marketing, de la communication et de la publicité, qui proposent un ensemble d’analyses critiques et de conseils pratiques autour de sujets clés : les grandes lois de la croissance des marques, les règles de l’efficacité publicitaire, le marketing sur les médias sociaux, la publicité digitale à l’heure du machine learning et des plateformes, les apports de l’économie comportementale et des neurosciences au marketing…

 

 

 

« L'emprise »

A travers ce premier roman, Fabienne Gervot (SciencesCom 94) nous raconte l’histoire d’Edouard qui grandit, au sein d’une famille bourgeoise des beaux quartiers nantais. Adolescent, il joue avec sa vie et détruit peu à peu celle de ses parents. Jusqu’au jour, où sa quête prend un sens…

Un roman qui met en avant les regards croisés d’une mère et de son fils et invite à un voyage intérieur et un voyage dans le temps, des années 1980 à 2000.

 

 

 

« Maintenant le XXIe siècle peut vraiment commencer. Comment sortir plus forts de la crise »

Cristina Peicuti (GE 05) et Jacques Beyssade explorent et analysent les mécanismes des crises économiques (celle de 1929, de 2008 mais également la plus récente crise du Covid) et le rôle que peuvent jouer les banquiers et les économistes dans leur déclenchement mais aussi dans leur résolution.

 

 

 

 

 

 

Albane Guillonneau, pour l'équipe Audencia Alumni

Le mot de la fin

Un grand merci d’avoir lu cette 18ème édition de The Mag, dernier numéro de l’année 2021.

Nous espèrons que vous avez pris autant de plaisir que nous à suivre les belles aventures des diplômés Audencia.

 

Si vous avez des idées ou suggestions, contactez-nous par mail à audenciaalumni@audencia.com ou sur les réseaux sociaux, nous sommes à votre écoute !

 

N’hésitez pas à rejoindre la page LinkedIn Audencia Alumni pour être au courant de nos dernières actus et évènements !

 

Nous vous donnons rendez-vous en avril 2022 pour le prochain numéro de The Mag.

 

D’ici là, nous vous souhaitons de très belles fêtes de fin d’année et tous nos vœux de réussite pour cette nouvelle année.

 

Plus d'infos sur Together