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"Nantes, bienvenue aux audacieux !" By Johanna Rolland

Johanna Rolland, Maire de Nantes, a reçu la rédaction de The Mag, dans les jardins de l’Hôtel de Ville, il y a quelques jours. En quelques mots, elle dresse en exclusivité pour les diplômés d’Audencia le portrait du territoire Nantes – Saint-Nazaire, un bassin économique en plein développement, ultra-attractif, devenu en seulement quelques années une terre d’accueil pour les audacieux. 

Et comme à Audencia, on ne s’arrête jamais d’être audacieux…

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Ici, le "hors-norme" c'est tout simplement la norme

Après un parcours à l’international ou à Paris, le plus souvent dans des grands groupes, de nombreux diplômés se tournent vers les régions et notamment le Grand Ouest. Un choix généralement guidé par la quête d’une meilleure qualité de vie à l’heure où la famille s’agrandit. 

Consultant chez Ethis RH, un cabinet de recrutement basé à Saint-Herblain, Pierre Saint-Ouen (GE 96) conseille aux diplômés tentés par l’aventure de s’y préparer :

La recherche d’un poste à la hauteur des attentes des candidats peut prendre plusieurs mois. Il faut consulter régulièrement les offres locales, comprendre le tissu économique, identifier les entreprises qui recrutent et les postes qu’elles proposent. Mais il ne faut pas attendre l’offre miracle ou le coup de fil d’un cabinet de recrutement. Il y a un marché caché qu’il faut débusquer par une recherche active. Réseauter est indispensable ! »

Du côté des entreprises, bon nombre de PME et d’ETI du territoire préfèrent recruter des candidats vite opérationnels pour leurs postes à responsabilités. Ceux qui comptent des premiers succès professionnels, qui ont gagné en confiance et qui ont une expertise à valoriser immédiatement dans l’entreprise sont recherchés. Alice Hamann (GE 01) a rejoint Sepro Group, une ETI de 650 collaborateurs basée à la Roche-sur-Yon et spécialisée dans la fabrication de robots pour l’industrie du plastique. « Il s’agit de mettre mes compétences acquises dans des grands groupes internationaux au service d’une entreprise industrielle de haute technologie, dynamique, qui se développe à l’international et dont le « people model » est basé sur une collaboration plus horizontale pour faire partager à tous les collaborateurs la même ambition », témoigne Alice, désormais DRH de Sepro Group après quinze années à l’international chez General Electric. 

La possible différence de rémunération entre la province et Paris est en partie compensée par un moindre coût de la vie et doit faire l’objet d’une discussion entre le candidat et l’employeur.

« Si une PME ou une ETI embauche ce type de candidat, c’est qu’elle cherche un talent, une personnalité. Cela a un prix, mais c’est un investissement ! estime Jean-Michel Renaudeau, Directeur Général de Sepro Group. Quoiqu’il en soit, intégrer des personnes issues de grands groupes dans des entreprises de taille moyenne en région, ça reste une hybridation. De ces chemins qui se croisent doit naître une alchimie, une ambition, une histoire. Cela doit être une belle rencontre ».

NDLR : pour en savoir + sur la région : www.nantes-saintnazaire.fr

Découvrez la plaquette du territoire et tous les conseils de l'agence Nantes Saint-Nazaire Développement.

 

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

 

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Alexandre Imbeaux (GE 09) : quitter Paris à tout prix ?

Paris, Londres, New York : Alexandre Imbeaux (GE 09) et sa femme ont toujours vécu dans de très grandes villes. La naissance de leur premier enfant, cette année, leur donne des ailes pour quitter l’Ile-de-France. Destination Nantes !

The Mag : Pouvez-vous résumer en quelques mots votre parcours professionnel ?

Alexandre Imbeaux : J’ai commencé chez Eurostar, d’abord à Londres puis à Paris en tant que directeur adjoint de la gare du Nord. J’ai ensuite co-fondé une start-up à New York dans l’univers de la musique, puis rejoint un de nos investisseurs dans une deuxième aventure entrepreneuriale à Paris. Aujourd’hui, c’est l’heure des choix, des grandes décisions. Avec la naissance de notre premier enfant, le rythme effréné des grandes mégapoles ne nous convainc plus. Nous aspirons à une qualité de vie différente sans pour autant renoncer à la vie urbaine. J’ai un souvenir extraordinaire de mes études à Nantes. La vie étudiante n’est certes pas la même que la vie de jeunes parents qui travaillent, mais Nantes réunit bien des critères qui nous importent : dynamisme économique, taille adaptée à des déplacements bien plus courts qu’à Paris, vie culturelle foisonnante pour les enfants comme pour les adultes, sans oublier la proximité de la Bretagne, où nous allons très souvent.

The Mag : Vous avez pris la décision de déménager à Nantes. D’un point de vue professionnel, quelles sont vos craintes ?

Alexandre Imbeaux : La France reste un pays encore très centralisé, avec une capitale qui porte un certain regard sur la province et vice-versa. Mais je crois que cette mentalité jacobine évolue. Les progrès du TGV et de l’Internet haut débit n’y sont pas étrangers. Elle permet d’envisager plus sereinement la distance avec les centres de décision parisiens. Il y a aussi beaucoup de belles entreprises qui naissent en province ou s’y installent. Je pense notamment aux énergies renouvelables, un secteur dans lequel j’aimerais trouver mon prochain poste et dont le poids ne cesse de grandir en Loire-Atlantique. S’il y a des employeurs intéressés qui lisent ces lignes, à bon entendeur ! (rires). Néanmoins, je n’ai pas beaucoup de visibilité sur l’évolution des carrières en province. A côté d’un grand enthousiasme, il y a aussi une certaine appréhension que je ne nie pas.

The Mag : Comment préparez-vous ce virage à la fois personnel et professionnel ?  

Alexandre Imbeaux : J’ai repris contact avec Audencia pour m’insérer dans le réseau des Alumni nantais et bénéficier des services qu’Audencia Careers propose pour nous aider à gérer notre carrière (1). Je réseaute aussi beaucoup sur Linkedin pour provoquer des rencontres que je vais concentrer sur trois ou quatre déplacements de plusieurs jours à Nantes d’ici la fin de l’année. Il s’agit de recueillir des expériences similaires, de défricher le marché, de faire savoir que je cherche un poste. Il y a, me semble-t-il, une tendance très forte à la mobilité des cadres vers la province. On pourrait très bien imaginer à Audencia une sorte de forum des opportunités qui s’adresserait à ce public et aux entreprises du territoire, sur le même modèle que le Forum Entreprise qui s’adresse aux futurs diplômés et aux entreprises nationales et internationales.

 

 

NDLR : Vous êtes de retour à Nantes ou envisagez d’y revenir ? Faites-vous connaître auprès de nos services audenciaalumni@audencia.com afin de bénéficier de conseils (nous vous réserverons le meilleur accueil possible) !

 

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

The topic

Itinéraires de Nantais connectés

Entretien avec Julien Tourme (Audencia Bachelor 08 & SciencesCom 10), fondateur de l’agence de communication Monsieur Lucien. 

  • Julien, quel a été ton parcours depuis ta sortie de l’école ?

Après ma diplomation, je suis parti m'expatrier à Melbourne pendant 1 an. À mon retour, j'ai travaillé plusieurs années en tant que consultant cross-media au sein d'une Agence Média Parisienne.

Depuis 2014, j'ai créé ma société, Monsieur Lucien, dédiée à l’accompagnement des TPE, commerçants, indépendants et startups dans leur communication sur internet. A l'origine créée à Paris, je suis revenu m'installer à Nantes en 2016.

  • Quels ont été les éléments déclencheurs de ce retour ?

Tout d'abord des raisons personnelles. L'envie de changer d'air après 7 ans à Paris et de retrouver un rythme moins "soutenu" et des conditions plus "agréables" (confort de vie, emplacement géographique...). Ensuite, pour des raisons professionnelles, Nantes me laisse la possibilité de développer pleinement mon activité tout en restant à proximité de Paris. Ma femme ayant un projet entrepreneurial dans la restauration et ayant ciblé Nantes comme ville de destination.

  • As-tu bénéficié d’un accompagnement spécifique ?

J'ai très peu sollicité les accompagnements proposés aux entreprises jusqu'ici. Néanmoins, je suis rassuré par la possibilité d’être aidé et conseillé dans le domaine stratégique ou financier via la CCI par exemple ou des associations comme l'ADN Ouest, Initiatives Nantes...

  • Selon toi, quels sont les atouts majeurs offerts par l’environnement Nantais ?

Nantes est une ville à taille plus humaine que Paris. Le cadre et le coût de la vie sont de réels avantages. Viennent se rajouter à cela le dynamisme économique, d'une ville avec une politique digitale ambitieuse. Enfin, les infrastructures permettant de se déplacer facilement dans les autres grandes villes où nous conservons une part importante de notre activité.

 

Découvrez aussi l'interview de Sophie Girard & Johan Chiron, diplômés Audencia SciencesCom 03, également de retour à Nantes, avec leur projet " l’Incroyable Studio " !

 

 

 

Matthieu Bonnamy (EAC 08), pour Audencia Bachelor

Campus life

Coup de foudre pour l'esprit nantais

L’entrepreneur américain Rob Spiro a quitté la Californie il y a deux ans pour s’installer à Nantes, où il a fondé l’incubateur de start-up Imagination Machine.

The Mag : Créateur de plusieurs start-up aux Etats-Unis, vous êtes installé à Nantes depuis 2016. Pourquoi Nantes ?

Rob Spiro : J’ai deux réponses. D’abord, ma femme est nantaise. Nous habitions ensemble à San Francisco mais nous venions tous les ans à Nantes pour voir sa famille. Quand l’idée nous est venue de venir vivre en France, Nantes s’est naturellement imposée. Mais au-delà de ça, je suis tombé amoureux de la ville et de son équilibre entre quiétude et dynamisme. D’un côté la douceur de vivre, les gens détendus, des espaces verts partout, de l’autre une belle énergie économique, des industries nombreuses, des investisseurs, une jeunesse tournée vers l’économie high-tech.

The Mag : On pourrait penser que vous parlez de San Francisco. Qu’y a-t-il de différent à Nantes ?

Rob Spiro : L’esprit collaboratif est très fort à Nantes. Il y a cette notion de collectivité, cette envie de co-création que l’on ne trouve pas forcément ailleurs. Le collaboratif, c’est la volonté de travailler ensemble, de mettre ses ressources en commun pour atteindre un but collectif. En ce sens, le collaboratif s’oppose à la compétition pure et dure, qui doit rester à sa juste place et ne pas être érigée en valeur. Nantes s’appuie sur des valeurs dans lesquelles je me retrouve. Qu’ils soient dans la finance, l’industrie ou la high-tech, les chefs d’entreprises que je rencontre ici me disent combien est important l’alignement de leurs activités sur une vision à long terme, sociétale et durable. Il y a une vraie motivation collective pour créer une ville qui réussit, d’un point de vue économique, écologique, social. L’écart entre les bas et les hauts revenus y est plus faible qu’ailleurs, ce n’est pas un hasard !

The Mag : Seriez-vous capable de définir un « esprit nantais » ?

Rob Spiro : Je résume : l’esprit nantais, c’est une liste de valeurs qui caractérisent cette ville. C’est la tendance au collectif et au collaboratif. C’est la présence de la nature et la façon dont on essaye de faire la ville avec. C’est l’ouverture au monde illustrée par le nombre important d’écoles internationales. Et c’est enfin l’optimisme : Nantes est une ville résolument tournée vers l’avenir, avec la conviction que bon nombre des problèmes d’aujourd’hui peuvent être résolus demain. L’esprit nantais, c’est un cocktail de tout cela.

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

 

Campus life

Makram Chemangui à la tête d'Audencia Executive Education

Makram Chemangui, Professeur de finance à Audencia Business School, est devenu Directeur de la Formation Continue depuis le 1er août 2018. 

Makram Chemangui a assumé par le passé des fonctions managériales au sein de la Grande Ecole d'Audencia Business School en qualité de Directeur Adjoint.

Il bénéficie par ailleurs d’une grande expérience sur le plan académique, comme en témoigne sa présidence actuelle de la commission des enseignants – chercheurs. Il a enfin réalisé, ces dernières années, de nombreuses missions de formation et de conseil auprès de différentes entreprises.

Makram Chemangui intègre le Comité de Direction et le Comité Exécutif d’Audencia. Avec l’ensemble des équipes, il relèvera les défis et challenges qui attendent la Formation Continue dans les mois et années à venir !

Cette nomination permet d’accompagner la croissance ambitieuse de l’école annoncée dans son plan stratégique baptisé #Audencia2020. Celui-ci prévoit le développement performant de l’offre de programmes, dans une stratégie de globalisation, d’innovation et de différenciation.

Message de Makram Chemangui pour les diplômés Audencia :

"Les diplômés Executive Education ont une place tout à fait singulière dans le réseau Audencia Alumni. Ils sont d’abord des ambassadeurs éminents du rayonnement de l’école en France et à l’international au travers du partage de leur expérience d’apprentissage et de vie à Audencia à leur retour en entreprise, auprès de leurs réseaux, ou encore au sein des écosystèmes dans lesquels ils interviennent. Mais ce sont aussi pour nous des acteurs essentiels dont nous souhaitons renforcer l’implication et l’engagement dans la communauté Alumni ! Il s’agit autant de créer des ponts avec nos jeunes diplômés, favoriser un partage de connaissances intergénérationnelles, que de nous assurer par leur intermédiaire, de pouvoir adapter, développer, innover et créer sans cesse des offres de formation correspondant à ce qu’eux-mêmes en tant que Dirigeants, leurs entreprises ou encore leurs salariés auront besoin en termes de compétences et de talents pour répondre aux enjeux toujours plus complexes d’aujourd’hui et demain."


 

 

Florence Alix-Gravellier, pour l'équipe Audencia Alumni

 

Campus life

Organiser le Triathlon : une première expérience de prise de leadership

Le Triathlon Audencia - La Baule s’est déroulé cette année les 22 et 23 septembre. Comme pour chaque édition, près de 400 étudiants d’Audencia Business School viennent en aide au comité d’organisation le jour J. Mais en coulisses, l’association étudiante du Triathlon s’active pendant une année pour s’assurer qu’un tel événement se déroule dans les meilleures conditions. Retour sur les expériences de deux diplômés, Présidents de l’association en 1995 et 2005.

 

 

Cyril Motte (GE 08) a organisé la 18ème édition du Triathlon, en 2005.

« Une expérience essentielle de prise de leadership et de confiance en soi, estime-t-il. Je me souviens que nous étions trois candidats à la présidence de l’association et lorsque j’ai été élu, il a fallu ménager les égos et placer mes concurrents à des postes clés. C’était un excellent aperçu de la gestion des relations humaines que l’on retrouve ensuite en entreprise ». Un événement qui lui a également permis d’éprouver ses capacités de gérer certaines problématiques sous la pression : « Lors d’une réunion, Luc Chatelier a un peu malmené l’équipe, estimant que nous étions en retard sur la partie sponsoring. J’ai alors défendu tout le monde, montrant, non sans une certaine fermeté, que nous nous donnions tous à fond. Une intervention qui avait renforcé la solidarité et permis de gagner le respect de mon interlocuteur ». Malgré les aléas liés à ce type d’événements – notamment une tempête qui s’est déclarée la veille du Jour J – Cyril Motte garde de cette expérience un souvenir exceptionnel.

 

 

Présidente de l’association en 1995, Armelle Lobel (GE 96) se souvient de l’organisation du Triathlon comme de son premier grand projet structurant :

« J’étais aux manettes de différentes commissions – sponsoring, parcours - et je m’appuyais sur d’autres étudiants comme Franck Barataud (GE 93), le bras droit de Luc Chatelier à l’époque. On était un noyau dur de 4 ou 5 personnes pour mettre en place l’événement. Un travail qui démarrait un an avant le jour J ». Une mission déterminante pour son entrée dans la vie professionnelle : « J’ai décroché mon premier job grâce à mon implication dans l’organisation du triathlon. Au-delà de la conduite du projet, il y avait chez nous – et c’est toujours palpable aujourd’hui – un désir de participer, de s’impliquer. J’ai ensuite suivi d’autres triathlons pour retrouver cette ambiance et les athlètes ». De retour sur l’événement il y a trois ans, Armelle ressentait encore l’enthousiasme de l’époque : « J’étais revenue avec quelques amis et j’étais très fière de leur dire que j’avais organisé cet événement il y a 20 ans. J’étais aussi très heureuse que cet événement, devenu incontournable, ait pris une autre dimension ».

 

 

 

Jordi Soude (SciencesCom 07), Rédacteur

Campus life

Étudiant aujourd’hui, alumni demain

Vive la rentrée !

Quel que soit votre âge, la rentrée donne le coup d’envoi d’une nouvelle année académique. Ce jour-là, les nouveaux arrivants découvrent la palette d’activités et de cours qui les attend. C’est également à cette occasion que les étudiants de tous les programmes Audencia (Grande École, masters internationaux, masters spécialisés, Bachelor, SciencesCom ou autre) établissent un premier contact avec le réseau Audencia Alumni. Les étudiants découvrent le réseau pendant leur séance d’intégration. Le message de bienvenue est le même quelle que soit la spécialisation choisie : « le réseau vous appartient, rejoignez-le (en vous inscrivant sur together.audencia.com) et impliquez-vous ! ».  

Pour la troisième année consécutive, Audencia Alumni a remis un T-shirt aux étudiants, estampillé « student today – alumni tomorrow », leur rappelant qu’ils rejoignent un réseau à vie. Des journées d’intégration ont été organisées, réunissant les étudiants des masters spécialisés et les étudiants des masters internationaux. Les expériences partagées pendant cette journée passée ensemble les aident à se faire de nouveaux amis et à échanger avec d’autres programmes, jetant les bases d’un réseau transversal.

Les alumni constituent l’un des premiers points d’entrée dans le monde professionnel et ils viennent régulièrement à Audencia parler de leur expérience. C’est encore plus vrai en début d’année. Des étudiants Bachelor ont ainsi passé une après-midi avec des jeunes diplômés de 2017 et 2018, qui n’ont pas manqué de transmettre les secrets et traditions du programme. Les séances Career Kickoff (le 13 septembre pour les programmes internationaux et le 20 septembre pour les masters spécialisés) marquent le début du parcours des étudiants avec les alumni venus encourager les nouveaux arrivants à agir dès maintenant en vue de leur carrière.

 

En cette période immersive de rentrée scolaire, tout le staff d’Audencia se plie en quatre pour accueillir les nouveaux étudiants, membres du réseau de facto. On vous propose de revivre en images leurs premiers jours à Audencia. Retrouvez :

 

Au passage, n’hésitez pas :

  • à « liker » notre page Facebook : vous y retrouverez toutes les infos Audencia Alumni
  • à créer votre compte sur Together : rendez-vous disponibles pour les étudiants et faites vivre l’esprit Réseau Audencia !

 

 

 

Katie François & Amandine Luce, pour l'équipe Audencia Alumni

Network talk

40 ans de promo, ça se fête !

Etre étudiant à la fin des années 70

Pascale, Michel et les 92 autres étudiants de la promotion GE 78 étaient les premiers étudiants à partir en échange aux Etats-Unis dans le cadre d’un partenariat universitaire à l’Oregon State University à un moment où il y avait peu d’échanges internationaux, où il y avait peu d’écoles de management en France qui pratiquaient ce type d’échanges. Ils ont ouvert la voie à des milliers d’autres étudiants qui empruntent chaque année leur chemin. Flashback à une autre époque, quand Audencia était encore Sup de Co…

« Sur un campus de 10 000 m² [NDLR : vs 36 000 m² sur 4 sites en 2018], avec une douzaine de professeurs et déjà des intervenants professionnels, on parlait de politique générale et encore peu de contrôle de gestion, on s’initiait aux ressources humaines dans les cours de psychosociologie, on était heureux de programmer en BASIC… » rappelle Pascale Pelé (GE 78).

Michel, ancien membre de l’AIESEC, la 1ère association étudiante pour trouver un stage à l’étranger : « A l’époque, nous avions 2 options : le commerce extérieur et la finance-compta. Nous pouvions effectuer une prépa intégrée à Audencia, ce que j’ai fait ».

 

40 ans plus tard

Audencia a toujours été novatrice, précurseur, audacieuse dans de très nombreux domaines. Aujourd’hui l’école a considérablement pris de l’ampleur. Elle vient de signer son 300ème partenariat universitaire à l’étranger. Lorsqu’ils étaient 94 en 1978, ils sont aujourd’hui plus de 1 000 étudiants par promotion. Les diplômés restent fiers de cette institution qui les a formés et de son évolution. « Beaucoup de chemin et d’audace ont été réalisés par les différents dirigeants, équipes professorales, intervenants extérieurs », confirment Pascale et Michel Pelé.

Cette promotion de 1978 a su garder contact. Entre eux, mais aussi avec l’école. Oui, cela fait 40 ans qu’ils ont obtenu leur diplôme d’Ecole Supérieure de Commerce et d’Administration des Entreprises de Nantes ; mais ils auront plaisir à se retrouver sur les bancs de l’école ce vendredi 28 septembre pour leur anniversaire de promotion. Une journée mémorable les attend à Nantes, au programme : Jardin des Plantes, Musée des Arts, dîner au Salon Nantilus, un bâtiment flottant sur la Loire face au Carrousel des Mondes Marins.

Très bel anniversaire à tous les diplômés GE 78 !

 

 

 

Laëtitia Caliez (GE 01) & Amandine Luce, pour l'équipe Audencia Alumni

Network talk

Calendrier 2018 – 2019 des événements Audencia Alumni

Retrouvez le calendrier complet et détaillé des événements Alumni sur Together, incluant vos événements de communauté et les soirées près de chez vous ! Le calendrier est accessible ici.

Network talk

Sara (IMM 16) délivre quelques conseils de rentrée aux étudiants

Les vacances, c’est fantastique ! On voyage, on se détend en famille ou avec des amis. En bref, c’est un temps qui nous appartient, alors on en fait ce qui nous plaît. Pourtant, août finit toujours par laisser place à septembre. Ding dong ! Il est temps de retrouver les études et de travailler. En un mot, la réalité nous rattrape.

Ça tombe bien, on adore être sérieux. Étudier et travailler, c’est bon. On se sent utile, on utilise nos neurones, en un mot, on a un impact sur notre environnement, peu importe qu’il soit important ou limité. Et cette petite voix en nous nous pousse à continuer, car nous sommes tous mus par quelque chose, un travail passionnant auquel on aspire ou qu’on exerce déjà, tout en souhaitant ouvrir de nouveaux horizons et repousser nos limites.

Pour autant, du fait de toutes ces motivations, nous sommes aussi conçus en tant qu’humains pour danser, manger, aimer, se détendre et profiter de l’instant présent ! Alors quand il est temps d’être sérieux, c’est un peu difficile. Pas de panique, nous sommes là pour vous aider.

Ces quelques conseils vous aideront à vous préparer physiquement et mentalement à cette nouvelle année d’études.

Une semaine au préalable :

  • renseignez-vous sur les cours et l’emploi du temps qui vous attendent ;
  • profitez de vos derniers jours de vacances. Détendez-vous simplement : offrez-vous une petite sortie au restaurant, une pause-café en ville, un verre entre amis ou en famille ;
  • tenez-vous informé(e)s de l’actualité, en particulier de la vie économique (pour les étudiants en commerce) : lisez des articles analytiques et des Ted talks de temps à autre.

 

La veille au soir :

  • vérifiez à quelle heure commence votre journée d’orientation et comment elle va se dérouler ;
  • restez centré(e)s et gardez vos motivations à l’esprit. Elles s’inscrivent dans la lignée d’un long cheminement personnel qui vous mènera vers ce que vous avez toujours voulu devenir ;
  • faites-vous plaisir. Les moments pour soi sont très importants. Prenez un bain et détendez-vous comme vous aimez ;
  • un petit conseil : offrez-vous une bonne nuit de sommeil !

 

 

Sara Ben Lahbib (IMM16)

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C’est ensemble que nous deviendrons des superwomen

Je rêve d’être une superwoman (#bienvenuedanslesclichés !). Mais au fait : c’est quoi une superwoman ? Je dirais : une femme qui a réussi à allier sa réussite familiale à sa réussite professionnelle. Pas simple ! Et autant vous l’avouer : j’ai 28 ans, je n’ai pas encore d’enfant et pourtant cette alliance m’effraie déjà !

Une amie m’a fait découvrir Virginie Morgon, qui parle de cette angoisse féminine et donne un bon conseil pour nous aider à devenir des superwomen. Laissez-moi vous en parler.

Après une classe préparatoire hypokhâgne, Sciences-Po Paris et un MBA à l’université Bocconi de Milan, cette littéraire choisit, à 21 ans, d'entrer chez Lazard. À 32 ans, elle devient la plus jeune "associée gérante". Après 17 années à marier des entreprises chez Lazard, Virginie entre chez le fond d’investissement Eurazéo où elle devient Directrice Générale de la société fin 2013. Côté famille, elle est mère de 4 enfants,  elle sait donc de quoi elle parle !

« Jeunes diplômées, les femmes ont la même volonté que les hommes d'accéder aux postes les plus élevés. Elles possèdent les mêmes compétences, elles ont la même ambition. Mais la grande majorité d'entre elles lâche prise à une période charnière, qu'on peut situer vers 28-35 ans. C'est le moment des premières maternités, mais aussi des premières opportunités professionnelles. A force de jongler entre vie privée et vie professionnelle, elles décrochent. Elles ont l'impression de n'être pas assez disponibles pour leurs enfants, elles ne supportent plus d'être irascibles, d'être stressées », confie-t-elle à Libération.

Selon elle, la réussite et la satisfaction professionnelle passent par la mise en place de liens forts entre les femmes et leurs réseaux.

« Personnellement, j'ai été beaucoup aidée, soutenue et entourée au cours de ma carrière, beaucoup par des hommes mais aussi par des femmes, et cela m'a donné une force phénoménale », explique-t-elle lors d’une interview avec Le Monde.

« Souvent les femmes ne réalisent l'importance du réseau que très tard. Leur apporter un parrainage, leur prodiguer des conseils, c'est un apport d'une immense valeur ».

C’est pour moi le rôle majeur de notre réseau aujourd’hui : toutes nous faire grandir ensemble. J’aimerais ainsi beaucoup écrire sur des femmes Audencia Alumni, des femmes plus proches de nous que Virginie Morgon.

C’est ensemble et en partageant que nous deviendrons toutes des superwomen.

Si ce sujet vous intéresse, rejoignez le club Audencia pour elles

Et n’hésitez pas à me contacter !

 

 

 

Clara Stibbe (GE 16) 

Around the globe

Quitter les mégapoles : avant tout un choix de carrière

Adieu métro bondé et périph' congestionné… Nombreux sont ceux qui souhaitent quitter les mégapoles pour changer de cadre de vie. Faire le choix de partir pour un retour aux sources ou découvrir une ville plus humaine, réputée pour sa douceur de vivre. Mais quelles sont les concessions à faire ? Comment s’y préparer ? Quelques réponses avec des alumni étrangers qui ont fait le grand saut en quittant les grandes mégapoles.

 

Antonio Bejanaro (MSCPM 13), a quitté il y a deux ans, son Mexico City natal et ses 9 millions d’habitants pour rejoindre Nuremberg (500 000 habitants) en Allemagne. Il n’a pas pour autant perdu au change en termes professionnels :

« Je suis arrivé dans une société internationale, au siège d’Adidas, avec beaucoup d'opportunités en perspective », précise-t-il. « Les concessions se font plutôt dans les petites choses du quotidien. Lorsqu’on choisit une ville moyenne, il faut se préparer à être plus limité en termes d'options quand il s'agit de sorties ou de restaurants, à être un peu plus patient. »

Pour Vipul Shukla (IMM 18), qui vient de quitter Paris pour l’Allemagne et la ville d’Aschaffenburg (68 000 habitants), les concessions sont essentiellement sociales :

« Le seul inconvénient, c’est qu'en dehors de ma propre entreprise, il y a rarement, voire jamais, d'opportunités de réseautage, alors qu'à Paris, surtout avec l'explosion de la création d'entreprises, il est possible de rencontrer des personnes extrêmement motivées et compétentes. » Selon le jeune homme d’origine indienne, peu importe la taille de la ville, il faut surtout avoir des priorités : « A ce stade de ma vie professionnelle, juste après l'obtention de mon diplôme, ma priorité est ma carrière : ça ne me dérange pas de déménager dans une grande ou une petite ville tant que je suis satisfait par mon travail. »

Pour Antonio, le retour aux grandes villes est déjà envisagé : « Soit je retourne au Mexique pour être plus proche de ma famille, soit je rejoins une autre grande ville pour profiter d'une autre opportunité professionnelle intéressante ».

 

 

 

Jordi Soude (SciencesCom 07), Rédacteur

Around the globe

Le rêve d'Océane : l’Atlantique !

Océane Lenoir (IMM 11) a réalisé un rêve : un an de voyage transatlantique avec son mari, du Sénégal au Mexique en passant par la Colombie.

« Il faut y aller, il faut oser et n’écouter que soi-même ! » A l’été 2016, Océane Lenoir est partie un an avec son mari à bord de LIFE, un voilier de 12 mètres qu’ils avaient pris le temps de bichonner et d’apprivoiser en mer de Bretagne. Direction Sénégal, puis Cap Vert, Martinique, Colombie, remontée de l’Amérique centrale jusqu’au Mexique et retour en Bretagne. Le tout agrémenté d’incursions dans les terres pendant plusieurs semaines, à pied ou en vélo.

« J’ai profité d’un moment charnière dans ma carrière pour mettre ce projet en place », poursuit Océane. Chargée de développer une PME dans le numérique à l’international, elle a bénéficié d’une rupture conventionnelle. Quant à son mari, un dispositif interne à son entreprise lui a permis de retrouver son poste à son retour, à Nantes.

Mariés juste avant de larguer les amarres, leur voyage de noce fut donc un périple au long cours. Mais pas forcément de tout repos. « On a été très prudents. On avait un téléphone satellite pour prendre la météo en mer. On s’était bien entraînés. Mais malgré cela, c’est parfois bien mouvementé, on se sent tout petit au milieu de l’océan ! »

Pour donner plus de sens à leur projet, Océane et son mari ont souhaité l’enrichir d’un volet solidaire. En créant l’association « Un autre regard sur le monde », ils ont permis à deux classes de CM2 de les suivre à distance. Correspondances, activités pédagogiques liées aux pays visités… les liens n’ont pas cessé. Par ailleurs, avec Voile sans Frontières, ils ont apporté des ordinateurs dans le dispensaire médical d’un village isolé du Sénégal et formé le personnel à leur utilisation.

Le retour sur terre n’a pas été si difficile, affirme Océane quand on lui pose la question. Le contact permanent avec la nature, le grand air, la vie au rythme du soleil, autant d’aspects à prendre en compte lorsqu’il s’agit d’anticiper le retour à la vie normale, de retrouver la vie d’entreprise et de… préparer l’arrivée du premier bébé !

Quoiqu’il en soit, « faire un break pour un projet personnel, ça ne casse pas une carrière. Les temps ont changé. On peut désormais valoriser ce genre d’expériences dans le milieu professionnel. Pour ma part, j’ai envie de me réorienter vers des secteurs liés à l’environnement. C’est sans aucun doute ce voyage qui m’a fait prendre conscience de l'urgence de prendre soin de notre planète. »

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

Patronage & support

Une troisième édition pour le Class Gift

Depuis 2016, chaque promotion sortante de diplômés participe au développement du fonds Class Gift de la Fondation Audencia. Une collecte est lancée auprès de l’ensemble des futurs diplômés afin de collecter des dons qui sont ensuite reversés à la Fondation de l'École. L’objectif ? Pouvoir financer les projets des étudiants d’Audencia, qui sont chaque année de plus en plus nombreux à candidater pour un soutien financier.

Cette année, la promotion 2018 du Programme Grande Ecole aura donc jusqu’au 20 octobre pour participer au Class Gift. La collecte sera en ligne sur une nouvelle plateforme innovante et sera clôturée lors de la remise des diplômes. Le fonds Class Gift sera également soutenu par le projet Millésime. Pour la première fois, les diplômés pourront acheter une cuvée de promotion, un souvenir épicurien de leurs années passées à Audencia. Pour chaque bouteille achetée, 5 euros seront reversés au fonds Class Gift. Découvrez tous les détails de ce projet dans l’article suivant.

Rendez-vous en novembre pour savoir si la promo 2018 aura surpassé la promo 2017 !

 

 

 

Marine Jegu & Carole Deniel, pour l'équipe Audencia Alumni

Patronage & support

Millésime Audencia : une nouvelle dynamique pour le fonds Class Gift

D’une vie étudiante, il y a des moments dont on se souvient, dont on parle, cinq, dix, vingt ans plus tard. Et dans la liste de ces événements émouvants et structurants, la remise des diplômes figure sûrement en bonne place. Elle marque un tournant, l’aboutissement d’une vie studieuse et le commencement d’une vie professionnelle.

Un souvenir épicurien des années d’Audencia

Millésime Audencia est né de l’envie de laisser un souvenir de cette journée si particulière et des années passées à l’école. Cette année, la Fondation Audencia a souhaité soutenir notre projet. Pour la première fois, nous allons proposer une cuvée de promotion à destination des diplômés sortants, une bouteille à ouvrir avec ses amis ou sa famille. Une cuvée personnalisée qui sera servie et distribuée le jour de la remise des diplômes.

Millésime marque également pour nous le lancement de Monsieur W, société spécialisée dans la sélection et l’achat de vin pour les grands événements (mariages, galas, séminaires) et dans la conception d’étiquettes sur-mesure (graphisme, choix des papiers, techniques d’impressions).

 

Une cuvée oui, mais une grande cuvée !

40 domaines présélectionnés, 14 vignerons rencontrés, 56 cuvées dégustées, 4 vins finalistes, 1 sélection avec le Comité Exécutif de la Fondation… Nous avions à cœur de proposer un grand rouge de Loire. Et c’est finalement le Domaine de la Chevalerie que nous avons retenu. Situé à Bourgueil, il se distingue par son histoire de plus de 400 ans et son affirmation pionnière pour la culture biodynamique.

 

Financer des projets en débouchant une bouteille ? Oui, c’est possible !

Pour une bouteille achetée, 5€ seront reversés à la Fondation Audencia et son fonds Class Gift pour le financement de projets entrepreneuriaux et associatifs portés par les étudiants de l’école. Cela permet de tisser des liens entre les différentes promotions puisque, grâce au Class Gift, la promotion sortante finance les projets des promotions suivantes. Les diplômés du Programme Grande Ecole 2018 seront donc les premiers à pouvoir s’offrir leur cuvée de promotion le 20 octobre prochain et à participer ainsi au développement du fonds Class Gift 2018.

Aujourd’hui, nous souhaitons que ce projet s’inscrive dans le temps et devienne un rituel à Audencia : à chaque promotion sa cuvée !

 

Précommandez votre bouteille ! 

 

Pour toutes questions ou informations complémentaires, contactez mjegu@audencia.com

 

 

Florentin Cugnot (GE 19) & Valentin Bros (GE 19)

 

Innovation hub

Audencia au coeur de la Nantes Digital Week

Cette année encore, Audencia était partie prenante de la Nantes Digital Week, événement phare dédié à la culture numérique à Nantes, qui propose une centaine de rendez-vous organisés dans 80 lieux. Entre le 13 et le 23 septembre, étudiants et enseignants ont notamment participé à trois grands rendez-vous.

Les étudiants d’Audencia Sciencescom ont piloté la newsroom du Medialab Speedtraining, événement qui rassemble depuis 5 éditions quelques 400 participants au sein du Mediacampus et propose un condensé de tutos, de retours d’expérience et de bonnes pratiques entre professionnels de la com et des médias autour des contenus numériques (dataviz, réseaux sociaux, vidéo, audio…). Sollicité par Ouest Medialab, le cluster organisateur de l’événement, les étudiants en Management de stratégie digitale ont ainsi proposé un dispositif inédit pour couvrir la trentaine de conférences qui se déroulaient le 18 septembre. Piloté par Julien Pierre, responsable de la formation, une quinzaine d’étudiants était mobilisée pour animer les réseaux sociaux de Ouest Medialab (Live tweet, vidéo) et ont produit différents contenus pour l’ensemble des supports de l’événement, en particulier un débat sur le thème de l’innovation dans les medias avec deux invités : Cyrille Frank et Nicolas Becquet.

Bertrand Venard, Professeur et titulaire de la Chaire Anti-Fraude et Cybersécurité d’Audencia Business School, a quant à lui animé la Conférence « Faut-il avoir peur des réseaux sociaux ? ». Les problématiques abordées : les enjeux et risques des réseaux sociaux pour les entreprises et les individus et les moyens pour y faire face.

Audencia était également partenaire de la troisième édition de « Datarama » (au Mediacampus), journée de conférences et d’échanges initiée par l’Ecole de design Nantes Atlantique, dans le cadre de la Chaire Environnements connectés Banque Populaire Grand Ouest – LIPPI. L’objectif de cette journée est de donner la parole aux personnes qui travaillent avec les données, qui les utilisent et qui les représentent. Les intervenants sont des professionnels qui ont développé, par cette pratique, une analyse, une réflexion et un questionnement qu’ils souhaitent mettre en exergue. 

 

 

 

Jordi Soude (SciencesCom 07), Rédacteur

Innovation hub

Marlène Schiappa, marraine de prestige de NégoTraining

NégoTraining, le programme gratuit d’accompagnement sur la négociation salariale, pensé par Audencia pour toutes les femmes, vous connaissez ?

Lancé en septembre 2017, NégoTraining permet de donner aux femmes les clés d’une négociation réussie, englobant le salaire, mais aussi la rémunération variable, la flexibilité du temps de travail, etc… Il s’agit ainsi de contribuer concrètement à la réduction des écarts de salaires, car les hommes gagnent encore aujourd’hui 23% de plus que les femmes à compétences et postes égaux.

Les modules de formation de 3h, en groupes de 15 à 20 personnes, mettent l’accent sur des échanges et des simulations d’entretien. Ils sont animés par des binômes d’expert(e)s de l’égalité professionnelle.

Le dispositif a d’ores et déjà fait ses preuves. Au-delà du succès rencontré, – 750 femmes déjà formées et 500 sur la liste d’attente des prochains ateliers – 56% des femmes, 6 mois après leur formation, ont négocié soit dans le cadre de leur poste actuel, soit dans le cadre d’un entretien d’embauche. Parmi elles, seules 2 n’ont rien obtenu. 40% des femmes qui ont négocié ont obtenu une augmentation de salaire, 15% une prime et 9% une promotion interne.

Convaincue de l’intérêt et de la qualité du programme, Marlène Schiappa, Secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les hommes et les femmes, a décidé de lui apporter son soutien en devenant la marraine de la première promotion de femmes ayant suivi NégoTraining :

« Je tiens à saluer cette initiative qui permet de donner aux femmes les moyens de valoriser leurs compétences professionnelles et de réduire les écarts de salaire pour toujours plus d’égalité. C’est donc bien volontiers que j’accorde mon marrainage aux participantes de cette formation émancipatrice. »

Une vraie reconnaissance pour la chaire RSE d’Audencia, qui porte ce projet dans le cadre de la plateforme RSE de la métropole nantaise. Plus globalement, c’est l’engagement historique de l’Ecole pour la RSE, qui s’en trouve mis à l’honneur.

 

En savoir + sur NégoTraining (dates des ateliers et inscriptions)

 

 

 

Anne-Laure Guiheneuf, pour l'équipe de la direction académique 

Business Corner

Audencia à l’Université d’été du MEDEF

Miruna Radu-Lefebvre, titulaire de la Chaire Entrepreneuriat Familial et Société d’Audencia Business School, était présente à la 20ème édition de l’Université d’été du MEDEF. Invitée par Pierre Gattaz, alors Président du mouvement patronal, elle est intervenue le 29 août dernier lors de la table-ronde « Capital familial vs capital apatride », aux côtés – entre autres - de Dominique Gaillard (co-fondateur d’Ardian), Anne Dias (fondatrice du hedge fund Aragon Global) ou encore de Thierry Mabille de Poncheville (vice-président de l’AFFO).

Un échange qui a permis à Miruna Radu-Lefebvre de partager son expertise et de livrer les enseignements que l’on peut tirer des grandes dynasties entrepreneuriales : Pourquoi sont-elles si performantes en temps de crise ? Quelles sont les clés de la résilience du capitalisme familial ?

« Il y a encore beaucoup d’idées préconçues sur les entreprises familiales, perçues comme moins innovantes que les entreprises non familiales et moins dynamiques, ce qui ne correspond absolument pas à la réalité ", explique-t-elle. Certes, on leur reconnait un rôle positif en matière de diffusion de valeurs humanistes et d’un management de proximité, sensible aux enjeux des salariés et aux besoins de leur territoire d’implantation. Il est donc nécessaire d’en changer leur perception, car même si ces entreprises sont souvent plus discrètes et moins connues, elles innovent au jour le jour et elles sont le moteur économique français. »

Autre enjeu mis en exergue lors de ce débat, celui de la transmission :

« il est nécessaire d’œuvrer pour soutenir les entreprises familiales dans leurs efforts de transmission au sein de la famille, poursuit Miruna  Radu-Lefebvre. Pour des raisons fiscales et de capital humain, notamment de légitimité perçue, les jeunes successeurs ont souvent du mal à se projeter à la tête des entreprises familiales. Audencia propose un programme de formation aux successeurs d’entreprises familiales afin de les aider à gagner en légitimité et à s’affirmer comme des véritables entrepreneurs au sein de leur entreprise. Pour les aider à s’y projeter, il faut les préparer à intégrer l’entreprise familiale comme des apporteurs de solutions, à travers leur capacité et leur envie à identifier de nouvelles opportunités de développement, de nouveaux marchés, notamment à l’étranger. »

A noter que La Chaire Entrepreneuriat Familial et Société d’Audencia a été créée en juin 2013 : elle est la seule chaire de recherche en France consacrée aux entreprises familiales.

 

 

 

Jordi Soude (SciencesCom 07)

Business Corner

Points économiques de ces derniers mois : comprenons et décryptons !

USA/Chine : Comprendre le nerf de la guerre commerciale

Les Etats-Unis et la Chine sont entrés, le 6 juillet dernier, dans une guerre commerciale sans merci. Cette guerre s’est caractérisée par l’entrée en vigueur de taxes douanières réciproques sur des dizaines de milliards de dollars de marchandises.

Réduire le déficit commercial des Etats-Unis figurait parmi l’une des promesses de campagne de Donald Trump.

La Chine étant le pays avec lequel la balance des Etats-Unis est la plus déficitaire, le président américain décide de lancer l’offensive.

Des taxes de 25 % sur 34 milliards de dollars d'importations chinoises sont destinées à frapper quelques 800 produits, dont des voitures, des composants d'avions ou encore des disques durs d'ordinateurs.

Les importations chinoises, ainsi taxées, servent à compenser ce que l'administration de Trump considère être comme un vol de propriété intellectuelle et de technologies.

Le géant chinois a répliqué, quant à lui, en donnant l’ordre aux douanes d’appliquer une taxe de 25 % sur toute une gamme de produits, dont : légumes, fromages américains, tabac et whisky.

La cible des autorités chinoises reste, toutefois, le secteur agricole, et notamment le soja. Et pour cause, les Etats-Unis sont l’un des plus grands exportateurs mondiaux de cette fève, et la Chine reste le plus grand consommateur au niveau mondial. 

 

Chute de la livre turque et conséquences

Depuis le début de l'année 2018, la livre turque a perdu près de 40% de sa valeur par rapport au dollar et à l'euro. La journée du vendredi 10 août 2018 a été marquée de panique. En effet, en cette journée seule, la livre turque a été dévaluée de 24%.

L’impressionnante chute de la livre turque a, de suite, soulevé des inquiétudes concernant les répercussions potentielles sur les marchés européens mais aussi sur les marchés émergents.

Du côté des marchés européens, les craintes sont justifiées par la forte présence de banques européennes en Turquie. A terme, la Turquie est soupçonnée de ne pas pouvoir rembourser ses emprunts. Les marchés financiers européens restent donc très attentifs à l’évolution de la situation du marché financier du pays, par peur de devoir subir, eux également, les conséquences de l'effondrement de la livre turque, par un effet de dominos.

Les marchés émergents, quant à eux, sont frileux à l’idée que les investisseurs européens ne s’éloignent d’eux, graduellement. De plus, la politique monétaire américaine n’est plus aussi accommodante, comme auparavant, ce qui pénalise, en premier lieu, les pays qui se financent sur les marchés internationaux afin de soutenir leur croissance et leur développement, à l’exemple de l’Inde, dont la roupie a atteint, le 14 août dernier, son plus bas niveau historique face au dollar.

 

Découvrez la suite de l'article de Sara sur Together : "L'intelligence artificielle partout"  

 

 

 

Sara Ben Lahbib (IMM 16)

Itineraries

Nominations #4

Quelques Audenciens ont changé de poste ces derniers mois :

  • Marc Bouchery (SCOM 97) est nommé Directeur chez CESER Pays de Loire 
  • Stéphane Boyer (GE 98) est nommé Directeur Consumer Insight chez KANTAR WORLDPANEL France
  • Pierre Chambon (GE 95) est nommé Directeur Général Adjoint chez STORENGY
  • Ingrid Couasnon (MCI 04) est nommée EVP Sales EMEA chez SMART
  • Delphine Francois Chiavarini (GE 97) est nommée Vice President General Manager chez MOEN
  • Camille Giraudo (GE 06) est nommé Directeur Stratégie et Business Development chez FaberNovel Innovate
  • Cédric Malengreau (GE 98) est nommé Directeur Général chez ARKEA INVESTMENTS SERVICES
  • Philippe Pourquéry (GE 94) est nommé Directeur Financier Groupe chez TERREAL
  • Régis Thibault (SCOM 06) est nommé Directeur Marketing chez Hopscotch
  • Jessie Toulcanon (SCOM 06) est nommée Directrice Marketing et Digital chez KOOKAI
  • Constance Wiblé (Responsable Communication 06) est nommée Directrice Communication du Groupe Oui Care

 

Félicitations à eux pour ces belles nominations !

Et si vous aussi, vous souhaitez nous signaler un changement de poste ou une création d’entreprise, écrivez-nous à audenciaalumni@audencia.com

 

 

 

Emilie Tendron, pour l'équipe Audencia Alumni

Itineraries

Publications #4

Arrivée en France il y a un peu plus de dix ans, la gestion de la diversité, conçue ici comme un ensemble d’actions visant à agir contre les discriminations et à promouvoir des cultures de travail inclusives, est passée du discours aux pratiques. Elle est principalement dévolue aux fonctions Ressources Humaines et à l’encadrement, mais ses enjeux et son application concernent tous les salarié.e.s.

Cet ouvrage, destiné aussi bien aux praticien.nes qu’aux étudiant.e.s et chercheur.e.s, comble un besoin de diffusion de recherches récentes sur la mise en oeuvre concrète du management de la diversité en France. Il réunit des études empiriques réalisées par des membres du Groupe de Recherche Thématique (GRT) Diversité au sein de l’Association Francophone de Gestion des Ressources Humaines (AGRH). Ce groupe d’enseignants-chercheurs, créé en janvier 2007, vise à produire et à diffuser à un large public des savoirs liés à la thématique de la diversité et de la lutte contre les discriminations.

Les six premiers chapitres de l’ouvrage sont consacrés à des études de cas d’entreprises et tentent de répondre aux questions suivantes : quels sont les enjeux, les processus de conception et le contenu des politiques de diversité ? Quels freins, leviers et premiers effets peut-on observer ?

Les six chapitres suivants portent sur des dimensions spécifiques de la diversité : égalité femmes-hommes, origine, handicap, orientation sexuelle et identité de genre.

Le dernier chapitre propose une analyse des liens entre politiques de diversité et politiques de gestion de ressources humaines.

Les chapitres, tous écrits par des experts reconnus, s’achèvent sur deux tableaux récapitulant les principaux enseignements et les implications managériales.

 

Bender, A.F., Klarsfeld, A. et Naschberger, C. (2018). Management de la diversité des ressources humaines : études empiriques et cas d’entreprises. Paris : Vuibert

Vous êtes diplômé(e) et avez publié un ouvrage ? Faites-le nous savoir en nous envoyant un mail à : audenciaalumni@audencia.com

 

 

 

Emilie Tendron, pour l'équipe Audencia Alumni

 

Le mot de la fin

Merci d’avoir lu the mag #4. Si vous l’avez apprécié, dites-le nous (cela nous fera plaisir).

Si vous avez des remarques et des commentaires pour l’améliorer, dites-le nous aussi (on en tiendra compte).

Rendez-vous fin novembre pour the mag #5. 

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Pour toutes vos questions, contactez-nous : audenciaalumni@audencia.com

A très bientôt ! 

 

 

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