Edito

La voile évolue

Pour cet édito, nous donnons la parole à Amandine Luce qui, après 5 ans à la tête de la communication d’Audencia Alumni (et du lancement de The Mag), s’est dirigée vers un secteur d’activité qui la passionnait depuis des années : la voile. Elle a rejoint en juillet 2021 Tip & Shaft, un média de référence dans l’univers de la voile de compétition afin d’allier activité professionnelle et passion.

C’est à ce titre qu’elle nous donne son point de vue sur ce sujet.

« La Route du Rhum annonce des chiffres records dans son bilan et les superlatifs ne manquent pas pour décrire l’édition 2022 de cette compétition mythique. Même constat sur le dernier tour du monde en solitaire. Qui ne se souvient pas de la bouffée d’air que nous ont apporté les marins du Vendée Globe, en plein confinement en novembre 2020 ? Ces hommes et ces femmes libres nous ont permis de nous évader en les suivant autour du globe sur leurs voiliers de 60 pieds. La course au large en solitaire fait rêver. Toujours autant. Depuis des années. La voile véhicule une image positive, attractive, porte de belles valeurs (combativité, abnégation, courage, défi, aventure, performance, technicité). La discipline s’est professionnalisée, le ROI est calculé, le parallèle avec le monde de l’entreprise est facilement réalisable. Malgré cela, ce sport, au même titre que d’autres, est en pleine évolution. Une navigatrice du dernier Vendée Globe est “laissée à quai” par son sponsor, une décision motivée par son retard dans la course aux milles liée à sa grossesse. Un autre marin scande “J’arrête la voile pour raisons écologiques” arguant que son sport et la compétition sont, selon lui, incompatibles avec l’urgence climatique. Pourtant, des initiatives sont mises en place. Pour faciliter l’accès aux femmes à différents circuits, pour limiter l’impact écologique des grandes courses. Qu’ils naviguent, qu’ils travaillent dans ce secteur ou bien qu’ils inventent la voile de demain, c’est ce tournant, que les diplômés de l’école se sont attachés à décrypter et à analyser… Je vous souhaite une lecture aussi passionnante que ne l’est ce sport ! »

 

 

Amandine Luce, Rédactrice

Rubrique thématique

Kirsten Neuschäfer : « Je me suis lancée dans la course pour la gagner ! »

 

Le 27 avril dernier, la navigatrice sud-africaine Kirsten Neuschäfer a franchi en tête la ligne d’arrivée de la Golden Globe Race après 235 jours de mer, devenant ainsi la première femme à remporter une course autour du monde en solitaire. Et quelle course ! Kirsten a répondu à nos questions quelques jours après avoir touché terre aux Sables d’Olonne.

 

Cet exploit couronne sans doute un long parcours lié à la mer et à la voile. Pouvez-vous revenir sur les principales étapes de votre carrière ?

Je suis originaire de Port-Elizabeth, en Afrique du Sud, au bord de l’océan Indien. Mais j’ai grandi dans les terres, à Pretoria, où j’ai commencé toute petite à apprendre la voile, sur des lacs. Ce n'était qu'une activité parmi d’autres que je pratiquais quand j’étais enfant. J’ai commencé à vivre de la voile vers 23 ans, en me spécialisant dans la livraison et le transfert de voiliers par la mer. Grâce à cela, j’ai eu la chance d’aller un peu partout dans le monde. En 2019, alors que naviguais vers les îles de Géorgie du Sud, une amie m’a parlé de la première édition « rétro » de la Golden Globe Race, que je ne connaissais pas, en me disant que j’étais faite pour tenter cette aventure. Le challenge s’est rapidement imposé à moi pour l’édition 2022. Je me suis longuement préparée, notamment pour réunir le budget nécessaire.

 

Qu’est-ce qui vous a attiré dans cette course, calquée sur le modèle du mythique Golden Globe Challenge organisé pour la première fois en 1968 ?

Je n’avais jamais fait de compétition de voile avant de participer à la Golden Globe Race. Plusieurs choses m’ont séduite dans ce défi. Le fait que cela soit une navigation en solitaire, par exemple. J’avais déjà convoyé des voiliers toute seule et sur de grandes distances, et j’en avais tiré de grandes satisfactions. Ensuite, l’aspect « rétro » de cette compétition avait tout pour me plaire : c’est une course sans assistance et sans moyens modernes de navigation et de communication. Il s’agit plus d’une course d’aventure que d’une compétition de haute performance, et c’est justement parce que je ne suis pas une professionnelle de la course au large que je me suis sentie prête à m’engager.

 

Quel regard portez-vous sur le fait d’être la première femme à remporter une course autour du monde en solitaire ?

Je me suis lancée dans la course pour la gagner. Pas forcément en tant que première femme, mais en tant que marin. Dans la course au large, hommes et femmes partent sur un pied d’égalité. Je préfère être reconnue pour les qualités de marin plutôt que pour le fait d’être une femme, qui est secondaire pour moi. Cependant, si ma victoire permet de renforcer l’égalité des sexes dans l’industrie de la voile et encourager plus de femmes à s’y engager, alors tant mieux ! C’est un secteur très masculin et j'ai dû travailler assez dur pour atteindre les positions auxquelles un homme aurait probablement accédé plus rapidement.

 

Et maintenant, quels sont vos projets ?

Je n’ai jamais planifié ma vie longtemps à l’avance. Depuis deux ou trois ans, je me suis concentrée sur la course sans penser à l’après. Aujourd’hui, j’essaie de gérer l’engouement médiatique auquel je ne m’attendais pas du tout ! Dans un futur proche, je vais retourner en Afrique du Sud et m’isoler au bord de la mer pour mettre par écrit mes souvenirs de cette aventure. Et après, je ne sais pas vraiment. Je pense que de belles opportunités vont se présenter, dans l’écologie, le sauvetage en mer ou encore l’apprentissage de la navigation. Chaque chose en son temps !

 

 

Katie Francois, pour l'équipe Audencia Alumni

 

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

Rubrique thématique

Julien Mabit, en solitaire face à lui-même

 

La course au large, Julien Mabit (Bachelor 03) en a toujours rêvé, avant de passer du rêve à la réalité sur la Route du Rhum 2010 (3ème en Classe Rhum). Une aventure en solitaire dans laquelle le plus dur est finalement le retour sur terre.

Dix jours avant le départ, Julien Mabit boucle enfin le budget de 40 000€ lui permettant de s’élancer sur la Route du Rhum, à bord d’un bateau loué tout juste un mois avant, qu’il n’aura pas le temps de préparer comme il l’aurait aimé. Qu’importe quand on peut enfin toucher son rêve !

« La course en solitaire en semi-pro, c’est une dinguerie qu’on fait quand on a trente ans. J’étais bon chez les amateurs ou mauvais parmi les pros, je ne sais pas. En tous cas, c’était extrême : un seul téléphone à bord, qu’on utilisait le moins possible tant ça coûtait cher. Aujourd’hui, les gars ont WhatsApp à bord : ils sont connectés H24, tout a changé. »

Pour tenir à bord, il s’impose une hygiène de vie draconienne : siestes à heures fixes pour respecter les cycles de sommeil, toilette sommaire mais quotidienne, parfois aidé par les averses tropicales. Comme il n’a rien pu anticiper, il apprend sur le tas, trouve des solutions, bricole parfois des chandelles. Mais cette fois-là, sa bonne étoile l’accompagne. « Réussir, c’est parfois une somme de détails qu’on ne maîtrise pas toujours. »

Le plus dur, c’est l’après. Comment continuer de rêver quand on a atteint son Everest ?

« C’est peut-être là que la solitude est la plus grande car ce choc psychologique, tu n’y es pas préparé et tu es le seul à pouvoir l’encaisser : il faut se faire aider. On dit toujours qu’échouer, c’est difficile mais réussir aussi. Il faut digérer l’intensité émotionnelle de la course, du projet et trouver du sens à la suite. Moi, je n’ai pas couru cinq courses du Vendée Globe : cette course, mon plus grand ‘fait d’armes’, ce n’est que vingt-trois jours de ma vie. Après avoir concrétisé mon rêve de 25 ans, il fallait retrouver la motivation de me lever le matin. Alors, je me suis enfermé pour rénover la maison que nous venions d’acheter. »

Dix ans après, le souvenir de cette aventure en solitaire s’est transformé chez Julien en connaissance intime de lui-même, de ses capacités à rebondir et donc à oser.

« J’ai toujours abordé l’échec par un effondrement suivi d’une lente reconstruction, pas à pas, vers une solution. Désormais, je sais que cet effondrement initial n’est pas final et qu’il en sortira un truc utile, un apprentissage. Je sais aussi que celui qui n’essaie pas, n’échoue pas. Moi, j’aime l’idée d’avoir essayé, d’avoir tout tenté, d’être allé au bout de mes rêves. »

 

 

Florence Alix-Gravellier, Rédactrice

Rubrique thématique

La communication au service de la voile, tout un univers !

 

Alexander Champy-McLean (Sciencescom 19) et Anne Gourcuff (SciencesCom 14) ont mis le pied dans le secteur de la voile après leurs études. Coup d’œil sur un univers aussi fascinant qu’exigeant.

« J’ai grandi dans le Morbihan, dans un des principaux ports de courses au large, mais la voile ne m’a jamais vraiment intéressé, raconte Alexander avec une pointe d’amusement. Je l’ai découverte par hasard lors d’un stage durant mes études de langues étrangères. Et ça a été une révélation totale. »

Mordu, Alexander décide alors d’étoffer son parcours en intégrant le master 2 communication à Audencia Sciencescom. L’objectif ? Acquérir toutes les clés du bon communicant et plonger la tête la première dans l’univers de la course au large. Après une première expérience galvanisante dans une agence en charge de la communication du Vendée Globe en 2020, suivie d’une autre fin 2021 pour l’organisateur de la Mini Transat, il prend la direction d’Alicante (Espagne) en mars 2022 où il est recruté comme Social Manager pour The Ocean Race, un tour du monde à la voile avec escales.

« La voile a encore une image de sport élitiste, alors qu’elle cherche à se démocratiser. Dans les contenus que je réalise, j’essaie d’être généraliste pour que cela parle au plus grand nombre et pas seulement aux férus de voile », détaille Alexander.

Le but : gagner toujours plus de nouveaux fans. Pour cela, rien de tel que de pouvoir compter sur une personne maîtrisant les codes de la communication digitale. Ce, afin d’exploiter au mieux les contenus reçus du bord pour les partager aux terriens.

« Les marins ne sont pas des professionnels de la communication et ils ont beaucoup à faire sur leur bateau. À nous d’optimiser les images et les textes que l’on reçoit pour les rendre plus pertinents », complète Anne, coordinatrice des contenus pour la SAEM Vendée, société organisatrice du Vendée Globe.

Avant d’intégrer l’univers de la course au large, Anne a fait ses premières armes dans le nautisme pour le compte du constructeur de bateaux Bénéteau, puis pour un équipementier fabriquant des produits de sécurité. Là, elle y côtoie régulièrement les teams de voile et se prend de passion pour ce secteur, qu’elle rejoint à partir de 2019.

« La course au large ne s’arrête jamais. Il y a des équipes sur le pont 24h/24, renseigne la jeune femme. En communication, nous mettons des systèmes d’astreinte en place, pour gérer les avaries par exemple. Certains le vivraient comme une contrainte, mais moi, c’est un secteur que j’adore. »

 

 

Eléonore de Vaumas (SciencesCom 11), Rédactrice

Rubrique thématique

Frédéric Saveuse : « J'ai été piqué par le virus du sauvetage »

 

Propriétaire et gérant d’un hôtel à Saint-Tropez, Frédéric Saveuse (GE 01) est également président bénévole de l’antenne locale de la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM). Un engagement fort et indispensable à la pratique de la voile en Méditerranée.

 

Depuis votre passage sur les bancs d’Audencia, quel parcours avez-vous emprunté pour assurer désormais la responsabilité de la SNSM de Saint-Tropez ?

J’ai d’abord travaillé une quinzaine d’années chez Procter & Gamble, à différents postes de direction. À l'aube de nos 40 ans, nous avons décidé avec mon épouse de changer de vie. Je suis originaire de Bormes-les-Mimosas, près de Saint-Tropez, où nous nous sommes installés il y a dix ans. Nous avons racheté et repris l’exploitation de la Villa Cosy, un hôtel situé au cœur de Saint-Tropez. Sans être ce que l’on appelle familièrement un « voileux », j’ai toujours été passionné par la mer et les activités nautiques. Je me suis rapidement impliqué à la station locale de la SNSM. J'ai été piqué par le virus du sauvetage en mer ! J'ai passé tous les diplômes pour acquérir un rôle opérationnel. Secouriste, plongeur de bord, patron d'intervention… jusqu'à être nommé président de la station il y a trois ans.

 

Quelles sont les caractéristiques principales de la station SNSM de Saint-Tropez ?

Avec une centaine d'interventions par an, la station SNSM de Saint-Tropez est l'une de celles qui sort le plus en mer. Une trentaine de bénévoles est impliquée. Nos interventions sont principalement liées aux loisirs. La moitié d’entre elles concerne la voile, tant sur la plaisance que sur les compétitions, amateurs ou professionnelles, pour lesquelles la SNSM s’insère dans le dispositif de sécurité. En tant que patron d’intervention, je participe à environ 70 % des sorties en mer. Je pilote le canot de sauvetage et suis responsable du déroulé de l’opération. Et en tant que président de la station, j’ai également un rôle de représentation, par exemple pour faire le lien avec les associations ou les entreprises qui organisent des régates.

 

Quels sont les défis auxquels la SNSM doit faire face ?

La SNSM est une association avec une mission d'utilité publique depuis plus de 50 ans. Elle doit faire face à de nombreux défis, à commencer par son financement : 80 % de son budget provient des dons du grand public. Le renouvellement de la flotte est également un gros challenge car dans certaines stations les bateaux sont vieillissants. Autre enjeu : le recrutement. La SNSM compte certes près de 9000 bénévoles en France mais attirer de nouvelles recrues est compliqué. J'engage d'ailleurs tous ceux qui aiment la mer et qui veulent aider les gens de mer à nous rejoindre ! Les stations forment les bénévoles dans le cadre d’un système de compagnonnage. De nombreuses formations sont disponibles, de la plongée à la mécanique en passant bien sûr par le secourisme.

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

Vie de l'école

Bienvenue à bord de L’Équipage Audencia Voile

 

Voilà 26 ans que l'association étudiante L’Équipage Audencia Voile garde le cap pour promouvoir les activités nautiques et plus particulièrement la pratique de la voile au sein de l’école. Une discipline qu’elle souhaite faire découvrir notamment en s’investissant auprès de jeunes moussaillons.

Fondée en 1997, L’Équipage Audencia Voile (nom adopté en février 2022) a pour mission de « promouvoir le nautisme au sein de la communauté étudiante d’Audencia », précise Jean-Lou Picot qui après 16 mois de mandat à la présidence de l’association vient de passer le flambeau à Léo Soumeillan. Laquelle compte une trentaine de membres. Et nul besoin d’être un pratiquant confirmé pour l’intégrer. « Tout le monde peut y entrer. Le but principal : être motivé et montrer un intérêt pour les activités de l’association. »

 

L’Équipage Audencia Voile se structure autour de trois pôles.

« Le pôle Compétition, qui se compose de 8 à 10 personnes, participe à des régates étudiantes inter école, notamment à la Course Croisière Edhec qui a lieu chaque année en avril. Son autre rôle est la recherche de sponsors.

Le pôle Croisière propose quant à lui une semaine de découverte de la navigation côtière pour près d’une centaine d’étudiants d’Audencia. La prochaine édition s’élancera le 21 octobre direction l’Île de Majorque.

Enfin, le pôle Event organise toute une série d’événements (initiations au catamaran à La Baule, apéros boat sur l’Erdre...). »

Parmi les temps forts : le Surf Trip, dont le lancement a été donné en avril dernier. Objectif ? Proposer une initiation au surf. Pour cette première édition, destination les spots de surfs à Mimizan dans les Landes. Trois jours durant lesquels une quarantaine d’étudiants se sont familiarisés avec les vagues sous une météo clémente. Autre événement incontournable : la Régate Audencia Voile, un week-end consacré à la voile légère en catamaran. L’événement, qui réunit chaque année une centaine de personnes, affiche déjà 18 éditions à son palmarès.

 

Faire découvrir le nautisme aux plus jeunes

En partenariat avec le navigateur Lilian Mercier, l’association L’Équipage Audencia Voile va également organiser le 17 juin prochain une sortie à destination d’une vingtaine d’enfants en rémission d’un cancer soignés au CHU de Nantes.

« J’avais l’envie de mener un projet qui sorte de l’ordinaire. D’où l’idée de proposer cette journée sur l’Erdre à des jeunes qui n’ont pas l’occasion de naviguer », explique Jean-Lou Picot. Une belle occasion d’associer le monde de la voile à des actions de solidarité.

 

 

Florence Falvy, Rédactrice

Vie de l'école

Le rapport d’Audencia est sorti !

 

Chaque année, ce dernier fait le point sur les différentes activités portées par l’école, ses directions et sa Fondation. Décliné en deux volets, ce support est l’occasion de souligner l’engagement et l’implication des parties prenantes internes et externes dans la concrétisation de nombreux projets.

Le rapport annuel 2022 d’Audencia est paru le 6 avril. Une nouvelle édition qui, malgré un contexte mondial incertain, s’est révélée particulièrement dense à de multiples égards. Parmi les projets phares ayant contribué à faire rayonner l’école : le lancement de l’offre VAE (validation des acquis de l’expérience professionnelle), ainsi que celui de la formation continue des professeurs Audencia au travers du programme Lighthouse (soutenu par Harvard Business Publishing Education et accrédité par Advance HE), un partenariat fructueux avec the Shift Project sur les compétences liées au développement durable mais aussi des travaux de recherche toujours plus nombreux et plus qualitatifs (64 % d’articles publiés dans des revues de 3* et plus, contre 56 % en 2021).

2022 aura aussi vu l’ouverture d’un nouveau campus à Sao Paulo au Brésil et la validation d’un nouveau site à Saint-Ouen (dont l'inauguration est prévue en fin d'année) visant à permettre l’ancrage d’Audencia sur le territoire francilien. Côté programmes, l’école a obtenu la reconnaissance ministérielle pour un nouveau Bachelor avec l’école de design, et le renouvellement de plusieurs labels et certifications existants (Qualiopi, RNCP, Visa).

L’année 2022 aura également été marquée par le coup d’envoi des départements académiques nouvelle génération. Modes de fonctionnement renouvelés au travers de la mise à jour du Faculty Handbook, nouveaux membres aux profils internationaux… ces évolutions visent à rendre les départements toujours plus efficaces et plus visibles auprès de nos parties prenantes. Enfin, l’année écoulée aura permis l’instauration d’un plan d’actions handicap et d’une stratégie bas carbone impliquant de nombreuses directions.

Retrouvez tous ces projets et plus encore dans le rapport 2022, disponible en version web mais aussi en PDF (français et anglais).

 

VERSION WEB ou VERSION PDF

 

 

Eléonore de Vaumas (SciencesCom 11), Rédactrice

Vie du réseau

Une saison riche en événements phares

 

Les beaux jours arrivent et avec eux, une nouvelle période riche en événements festifs et sportifs. À l’agenda : une soirée festive, un rendez-vous vitaminé et une conférence inspirante. Coup d’œil sur les réjouissances qui vous attendent dans les prochains mois.

 

Vin et harpe au menu pour les Ingénieurs-Managers

La dernière en octobre avait été un succès, et celle de ce printemps a été digne des espérances ! Le 25 mai dernier s’est déroulée la première des deux soirées annuelles réservées aux Ingénieurs-Managers. 
Un événement durant lequel 80 chanceux ont vécu une expérience sensorielle unique grâce à Involuté Vins de Sophie Roulé (GE 01) et Rêveries Sonores de l’altiste Sonia Moshnyager. L’alliance inédite d’un concert privé et intimiste d’Emilie Gastaud, l’une des harpistes les plus talentueuses du monde, et d’une dégustation de vins commentés. Le tout dans le cadre somptueux de l’Hôtel Westminster, à deux pas de la place Vendôme à Paris.

 


Industries culturelles et créatives à l’honneur 

Autre temps fort très attendu : la Conférence Inspirante Audencia Alumni. Cet événement annuel fait partie des rendez-vous incontournables du réseau. S’y retrouvent chaque année plus de 150 diplômés pour réseauter et échanger autour d’un sujet enrichissant. Cette 5e édition, qui s'est tenue le 8 juin au Centre Pompidou à Paris, était placée sous le signe de « L’avenir des Industries Culturelles et Créatives ».

Nathalie Bondil, Directrice du musée et des expositions à l'Institut du monde arabe, nous a présenté sa vision sur le monde de la culture de demain. S’en est suivi une table ronde entre diplômés issus de différents secteurs de la culture, animée par Constance d’Iliers, diplômée de l’Ecole du Louvre (passée par Audencia en 2016), Responsable de projet et médiation numériques chez Paris Musées, avec :

  • Donatienne Hantin Charbaut (GE 87 & SciencesCom 88), Co-Fondatrice et Co-Directrice au Festival Jazz à Saint-Germain-des-Prés, Paris
  • Emmanuel Jacomet (GE 12), Producer chez Mediawan kids & family
  • Pierre Reinisch (GE 13), Head of International development & Consulting Manager chez Beaux Arts & Cie

Des échanges riches qui se sont poursuivis autour d'un cocktail sur la terrasse du Beaubourg, avec une magnifique vue sur Paris.

 

Un tri-relais pour la bonne cause

C’est l’événement sportif emblématique de notre région, le plus grand de France et il revient pour la 36e année, le 23 septembre 2023. Sportifs ou non, venez participer au Triathlon Audencia La Baule ! L’occasion pour 24 équipes made in « Audencia Alumni » de s’affronter à l'occasion du tri-relais grand public : course (5 km), nage (500 m) et cyclisme (20 km), mais aussi de « soutenir l’association Nourette qui accompagne les enfants hospitalisés et leurs familles », ajoute Séverine Richou, assistante administrative Audencia Alumni. En 2022, 7 200 participants ont relevé le défi. À qui le tour ?

 

 

Eléonore de Vaumas (SciencesCom 11), Rédactrice

Vie du réseau

Mettons le cap sur la Chine à la découverte de ses événements

 

Comme partagé dans notre The Mag#16, Audencia est un acteur identifié de l’enseignement supérieur en Chine, notamment à travers ses engagements à Chengdu, Shenzhen ou encore à Shanghai. Une activité qui s’illustre au travers d’événements divers. Tour d’horizon des temps forts, passés et à venir...

Afin d’en savoir plus sur les activités des programmes Chine d’Audencia, nous nous sommes entretenus avec Cici Ting Liu, Alumni Relations Manager, chargée de l'animation des 5 communautés géographiques présentes sur place. Elle a fait le déplacement pour assister au Career Connections Day qui a lieu deux fois par an. « C’est la première fois qu’une personne se rendait sur place à cette occasion », tient-elle à souligner, avec l’envie d’avoir toujours plus d’interactions.

La dernière édition s’est tenue le 17 avril. L’occasion de réunir 100 étudiants le temps d’une demi-journée, à la fois en présentiel mais aussi en distanciel, avec des étudiants de Shenzhen. Au programme : une conférence d’une heure avec Samer Afzal (MBA 17), actuellement Senior Program Manager chez Amazon Web Services, qui est venue partager son parcours.

En parallèle, deux ateliers carrière ont été organisés en visio. Le premier, animé par la coach professionnelle Caroline Dussueil Chapman (GE 02), portait sur le leadership. Le second consacré aux entretiens d’embauche a quant à lui été piloté par Christophe Hisquin, en partenariat avec 88JOBS, une plateforme RH innovante en recrutement spécialisée dans les métiers et talents bilingues chinois (La Rochelle). A noter que Cici Liu a profité de sa présence en Chine pour pousser les portes du centre de recherche académique de Shanghai, ouvert fin 2022.

Dernier événement en date : la remise des diplômes des étudiants chinois de Chengdu, issus des promotions 2020, 2021 et 2022 DBA (Doctorate in Business Admnistration) et MSBA, deux programmes lancés en partenariat avec Western Business School (WBS), la Southwest University of Finance and Economics en Chine. La cérémonie s’est tenue le 5 juin au sein du Campus de la Jonelière (Atlantic campus) à Nantes, suivie d’un cocktail dînatoire. Une centaine de personnes étaient présents.

 

Deux événements à venir

Autre moment charnière : la cérémonie de remise des diplômes des étudiants issus des programmes de SAFTI (Shenzhen Audencia Financial Technology Institute), le 24 juin à Shenzhen. Un événement qui se déroulera en présence de Desi Schmitt,Directrice des affaires internationales d’Audencia.

Enfin, mi-juin, les étudiants du programme DBA Chine de Chengdu mettront le cap vers la France le temps d’un Learning trip d’une semaine. Une opportunité d'immersion à la culture locale et à la mise en lumière de l’entrepreneuriat tricolore !

 

 

Florence Falvy, Rédactrice

Autour du monde

« Le voyage en bateau agrandi considérablement le monde »

 

Diplômée de l’école dingénieur SeaTech, Elsa Rondeleux est titulaire du Mastère Spécialisé Acteur pour la Transition Énergétique (APTE) obtenu en 2021. Très attachée à la mer et à la voile, elle s’apprête à larguer les amarres pour un long voyage en famille.

 

D’où vous vient cette attirance pour le monde de la mer et la navigation ?

J'ai grandi entre la Réunion et la Nouvelle-Calédonie, donc à proximité de la mer. Dans mon enfance, j’ai fait beaucoup de bateau, de planche à voile et de plongée. À SeaTech, basée à Toulon au bord de la mer, j’ai orienté mon cursus vers les énergies renouvelables maritimes, par conviction personnelle. Depuis, ma carrière est directement axée sur ce secteur, ce qui me permet d’allier mon goût pour la mer et mon engagement pour l’environnement. Je travaille sur des projets d’éolien offshore. La voile, le vent, la mer… il y a bien sûr une continuité entre mon enfance, mon métier et ce projet de voyage au long cours en bateau.

 

Vous partez cet été avec votre mari et vos enfants de 3, 6 et 9 ans pour un voyage d’un an et peut-être plus. Pourquoi avoir choisi de le faire en bateau ?

Mon mari et moi avons toujours beaucoup voyagé. Or, nous avons décidé depuis quelques années de limiter nos déplacements en avion pour diminuer notre impact carbone. Par ailleurs, le bateau est l’un des moyens de transport le plus lent après la marche, avec le vélo. Cela agrandi considérablement le monde. Nous aimerions transmettre à nos enfants cette notion de distance réelle et des alternatives au voyage en avion. On ne veut pas courir, on ne veut pas tout faire… Il y a une sorte d’éloge de la lenteur dans notre démarche, sans perdre de vue que nous sommes privilégiés de pouvoir le faire. C'est aussi un bel apprentissage pour nos enfants de savoir composer avec les éléments, notamment climatiques, qui sont si importants en bateau. Je veux aussi leur faire découvrir le monde sous-marin, qui est tellement menacé en ce moment. 

 

Comment se prépare-t-on pour un tel voyage ?

Nous avons acheté le bateau il y a deux ans. C’est un monocoque d’une trentaine d’années, de 13,5 m, fait pour les longs voyages. La première année, nous avons navigué avec des amis. La deuxième, nous avons testé notre capacité d'autonomie en naviguant tout seul, en famille. Nous avons par exemple traversé le golfe de Gascogne jusqu'en Espagne, avec des navigations de nuit, pour nous mettre en situation. Nous avons suivi des formations de survie en mer, de secourisme et de météo. 

 

Quel sera votre parcours ?

Les quatre premiers mois, nous descendrons vers le Cap Vert. Nous prendrons le temps. L’idée est de profiter des escales à Madère, aux Canaries et au Sénégal. Entre décembre et février prochains, nous traverserons l’Atlantique, pendant 2 ou 3 semaines. Ensuite nous remonterons l'arc de Caraïbes vers le nord. Nous verrons alors si nous poursuivrons le voyage ou si nous rentrerons, par les Açores dans ce cas.

 

 

Guy-Pierre, Rédacteur

Autour du monde

Voyage réussi pour Audencia Around the world 2023 !

 

De Singapour à Mexico en passant par Sao Paulo, Sidney ou Abidjan, la 5ème édition de l’événement a connu une fréquentation record entre le 23 mars et le 18 avril.

Aux quatre coins du globe, les ambassadeurs Audencia Alumni se sont retroussés les manches pour proposer plusieurs dizaines d’activités riches et variées.

Cette édition 2023 restera comme un excellent cru avec toujours les mêmes objectifs, largement atteints :

« Valoriser et donner de la visibilité à notre communauté internationale en dehors de la France », explique Katie Francois, Alumni Relations Manager.

Jamais l’événement n’avait autant fédéré depuis sa création. 40 rendez-vous ont ainsi été proposés cette année, réunissant plus de 500 inscrits à travers le monde.

« Les ambassadeurs alumni ont carte blanche et sont libres de créer l’initiative qu’ils souhaitent. Il s’agit la plupart du temps de propositions intergénérationnelles permettant de créer des connexions entre les acteurs locaux d’une même ville. »

Audencia Around the world a vu fleurir un beau bouquet de projets en ce début de printemps. Par exemple en Chine, où les ambassadeurs ont pris un plaisir fou à s’activer et à organiser des activités. Les rendez-vous proposés en avril dans trois villes du pays ont été couronnés de succès. Selon Cici Ting Liu, Alumni Relations Manager, le défi a été relevé haut la main :

« Un atelier de fabrication de café a fait le plein à Shenzhen. De leur côté, les anciens élèves de Chengdu ont eux aussi célébré dignement l’évènement avec une matinée de vélo et de course à pied. Enfin, à Shanghaï, un challenge de frisbee a conquis le public près du stade. »

L’événement continue de renforcer sa notoriété et sera renouvelé l’année prochaine, sur cette même période de mars-avril.

Cette tournée-éclair permettra une nouvelle fois de mettre en avant le réseau des diplômés Audencia, qui n’en finit plus de tisser sa toile à travers le monde.

 

Retrouvez l'édition 2023 en photos

 

 

Anthony Boutin (Responsable de la Communication 16), Rédacteur

Fondation Audencia

Donateurs, bénéficiaires : regards croisés sur l’impact des dons à la Fondation Audencia

 

Il y a un an, Paul Cales (GE 18) a effectué un don à la Fondation Audencia. Cette année, Tom Amouret a bénéficié d’une aide financière pour suivre le Parcours Sirius. Témoignages.

En 2018, alors qu’il s’apprête à réaliser son stage de fin d’étude sur son projet entrepreneurial Naostage, Paul Cales (double diplôme INSA Rennes / Audencia) sollicite l’aide de la Fondation Audencia.

« Je cherchais un soutien financier pour monter mon entreprise. La bourse Étudiant Entrepreneur de la Fondation est tombée à point nommé. Elle m'a permis d’avoir une petite rémunération pendant les mois de stage. Cela m’a vraiment aidé », raconte celui qui est aujourd’hui à la tête d’une entreprise de 10 salariés, en forte croissance.

Quatre ans plus tard, lorsque la Fondation Audencia lui propose de venir témoigner de son parcours lors d’une Soirée des Audacieux organisée pour les donateurs, il répond avec enthousiasme.

« C’est lors de cette soirée de levée de fonds que j’ai souhaité faire un don à la Fondation, poursuit-il. C'était important pour moi de faire ce geste, de rendre la pareille et soutenir de nouveaux projets, entrepreneuriaux notamment. Je suis désormais dans une position où je peux à mon tour aider ceux qui en ont besoin, qui veulent se lancer et qui n'en ont pas forcément les moyens. »

De son côté, Tom Amouret a bénéficié cette année du Parcours Sirius mis en place par Audencia pour permettre à des étudiants titulaires d’un bac professionnel de maximiser leurs chances d’intégrer le Bachelor.

« Audencia a très tôt été dans mes projets de scolarité, se rappelle Tom, qui a décroché son bac professionnel Commerce avec mention l’année dernière. En Terminale, une personne d’Audencia est venue nous présenter le Parcours Sirius. J’ai tout de suite souhaité intégrer le dispositif ».

Renforcement des acquis scolaires, développement personnel, ouverture internationale et culturelle et découverte du monde professionnel : plus qu’une simple année de préparation, le Parcours Sirius est un véritable tremplin qui permet à des étudiants de lever les doutes qu’ils peuvent avoir sur leur capacité à poursuivre leurs études.

« À vrai dire, je me sentais prêt à tenter le concours directement après le bac pour intégrer le Bachelor, mais j’y ai vu une belle opportunité de renforcer mes acquis et accroître mes chances de réussite. Les frais de scolarité sont gratuits et la Fondation Audencia nous octroie une bourse de vie. De quoi venir en cours dans les meilleures dispositions ! »

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

Fondation Audencia

Diversité et inclusion : la Fondation Audencia aux avant-postes

 

La Fondation Audencia lance sa campagne de collecte de fonds axée sur la diversité et l’inclusion, enjeux majeurs portés par l’École. Deux soirées, organisées prochainement à Nantes et à Paris, offrent l’opportunité unique de soutenir les projets solidaires de la Fondation.

Renforcer l’égalité des chances et la diversité des profils : tels sont les objectifs du plan Diversité & Inclusion mis au point par Audencia. Dans ce contexte, la Fondation Audencia lance sa campagne 2023 pour accompagner les nombreuses initiatives de l’École destinées à favoriser l’égalité des chances. L’objectif ? Collecter 3,9 millions d’euros d’ici 2025 pour contribuer au financement de bourses sociales et solidaires, parmi lesquelles :

  • Les bourses sociales délivrées sur critères sociaux pour aider les jeunes à vivre une scolarité plus sereine.
  • Les bourses entrepreneuriat pour encourager les étudiants à réaliser leur projet entrepreneurial en remplacement de leur stage de fin d’études.
  • Le Parcours Sirius, un dispositif unique en France qui offre une année de formation à des bacheliers professionnels doutant de leur capacité à poursuivre des études. Objectif : intégrer le Bachelor grâce à des facilités d’accompagnement humain et financier.

 

Pour soutenir les étudiants via ces dispositifs, la Fondation Audencia fait appel à votre solidarité !

Intitulés « Soirées des Audacieux », deux événements sont organisés à Nantes le 19 juin et à Paris le 11 septembre. Placées sous le signe de la solidarité et de la philanthropie, ces soirées sont ouvertes à tous les donateurs et aux alumni qui souhaitent s’engager et devenir donateurs au profit des projets qui seront présentés. Plusieurs bénéficiaires de la Fondation viendront en effet témoigner de l’importance des dons dans la réussite de leurs parcours.

Une occasion rare d’entendre parler de l’impact de votre générosité !

 

Informations & inscription - Soirée des Audacieux

 

 

Guy-Pierre, Rédacteur

Partenariats

Avec son International MBA, Audencia met le cap sur le maritime

 

Les pieds dans l’eau, la région bénéficie d’un essor important du secteur marin. Un écosystème dont Audencia fait profiter les étudiants de son International MBA à travers des missions aussi éclairantes qu’utiles.

Elles se nomment Elvstrom Sails, Greenov, Grain de Sail, Airseas… Le point commun de ces entreprises ? Faire partie du secteur maritime, qu’il s’agisse de fabriquer des voiles de bateau, protéger les fonds marins ou faire du commerce à la voile. Autre point commun, et pas des moindres, partager un bout de leur aventure professionnelle avec les étudiants de l’International MBA d’Audencia.

« Cela fait plusieurs années qu’on collabore avec les chantiers de l’Atlantique, ainsi qu’avec AirSeas dans le cadre de missions de consulting notamment, renseigne Catherine Chassanite, Directrice des programmes MBA. Au fil de l’eau, notre portefeuille d’entreprises évoluant dans le secteur s’est étoffé. Ça n’était pas forcément volontaire de notre part, mais c’est le reflet d’une thématique très dynamique et active dans notre bassin économique. »

Imaginer le lancement d’un produit, réfléchir à une approche différente et plus passe-partout de la croisière, faire coïncider charte et valeurs de l’entreprise, voilà le genre de missions sur lesquelles les étudiants ont eu à plancher ces dernières années.

« L’objectif, c’est qu’ils puissent prendre de la hauteur par rapport à ce qu’ils ont appris durant leurs cours fondamentaux. La mission ayant lieu aux deux tiers de la formation, ils sont capables d’apporter une vision 360 à nos entreprises partenaires qui n’ont pas toujours les ressources internes ou du temps à consacrer à ce type de mission bien spécifique », explique Catherine Chassanite.

Un pari qui s’avère donc gagnant pour les étudiants comme pour les entreprises, mais aussi pour l’école qui, grâce à ces collaborations, démontre sa capacité à prendre part à un secteur qui a le vent en poupe.

« On se rend compte qu’il y a énormément de choses à faire du côté de la mer, observe la directrice des programmes MBA. La question que nous nous posons aujourd’hui est de savoir comment, à notre échelle, nous pouvons aider la région à rayonner davantage sur cette thématique. »

Et les idées ne manquent pas : nouvelles collaborations, séminaires thématiques, etc. Autant d’occasions pour Audencia de confirmer son ancrage dans un environnement marin porteur de sens.

 

 

Eléonore de Vaumas (SciencesCom 11), Rédactrice

Entrepreneuriat

Mise à flot pour SuperCargo

 

Alexandre Bureau (SciencesCom 07) a eu la bonne idée d’acheter et d’aménager un container maritime pour en faire un espace de travail. Installés à Vertou, ces bureaux font figure de point de chute idéal entre deux rendez-vous professionnels ou pour éviter les bouchons. L’ambition de SuperCargo est maintenant de jeter l’ancre sur le territoire nantais.

Après une aventure d’une douzaine d’années dans le web, Alexandre Bureau a eu l’envie de changer de cap.

« Mon projet SuperCargo a été lancé en janvier 2020, juste avant le début de la pandémie. Il est parti d’un constat : les indépendants, les travailleurs nomades et télétravailleurs manquaient d’espaces de travail disponibles de manière ponctuelle en zone périurbaine et rurale. »

L’arrivée du Covid a aussitôt cassé la belle dynamique naissante. Toutefois, cette période de crise sanitaire a été l’occasion pour Alexandre de mûrir son projet et d’intégrer en septembre 2020 l’Incubateur Centrale-Audencia-Ensa.

« Ce n’était pas prévu à la base mais cette expérience s’est avérée totalement bénéfique, dit-il. La phase d’accompagnement a été capitale avec des formations menées par des experts. Vu le contexte, j’aurais très probablement arrêté si je n’avais pas suivi ce dispositif. »

Sa jeune entreprise, immatriculée sous le nom MonCargo, se positionne aujourd’hui sur la vente et l’aménagement de containers maritimes. SuperCargo, marque de sa société, est spécialisée dans le travail de proximité. Alexandre a pu financer un premier espace, installé à Vertou et composé de trois mini-salles de 2 à 4 m2.

L’objectif est bien sûr de proposer bientôt d’autres containers dans l’agglomération nantaise et de développer une plateforme en ligne permettant de localiser, réserver la salle, le jour et la plage horaire. Une fois la demande validée, un code d’accès est envoyé pour pouvoir accéder au box en toute autonomie.

Ces espaces sont destinés aux travailleurs qui recherchent un local situé près de leur logement ou sur leur parcours de mobilité.

« Ces personnes veulent travailler à un instant T, par exemple pour éviter les bouchons aux heures de pointe, avant d’aller au bureau le matin ou de regagner leur domicile en fin de journée », explique Alexandre.

SuperCargo ne s’affiche pas comme une alternative au co-working mais présente de nombreux avantages. Notamment celui de ne pas avoir à passer par un accueil et remplir des démarches pour pouvoir embarquer à bord de son espace de travail !

 

 

Anthony Boutin (Responsable de la Communication 16), Rédacteur

Parcours de diplômées

La voile en commun

 

Embarquement immédiat avec Solène Dargaud, Océane Lenoir et Hermine Le Mintier ! Ces trois diplômées ont une passion commune : la navigation à la voile. Pourquoi vivre de telles expériences ? Qu’est-ce que cela leur apporte ? Et quels enseignements en tirent-elles ? Elles répondent...

 

Solène Dargaud (MMDC 16)

 

A 30 ans, elle travaille en freelance comme facilitatrice en intelligence collective. Très impliquée sur les sujets de transition, elle est aussi cheffe de projet pour l’agence Open Lande (Nantes) chargée de la programmation éditoriale de l’événement The Arch, un séminaire embarqué sur les enjeux climatiques. Son prochain objectif : transmettre sa passion de la voile et devenir monitrice des Glénans.

 

A bord, la diversité est une force

C’est plus jeune que Solène a connu ses premières expériences de navigation. Une passion qui s’est réellement déclenchée voilà 4 ans. L’occasion de (re)découvrir le contact avec la nature et d’appréhender un nouvel univers avec un jargon particulier. Après avoir enchaîné les stages au sein de l'école de voile les Glénans, elle a intégré l’équipage Jolokia, à Lorient, à bord du Volvo Ocean dont la mission est de démontrer que la diversité est un levier de performance. Sur ce bateau de 60 pieds se côtoie un équipage hétéroclite de valides et de personnes en situation de handicap, pas toujours familières avec le monde de la course.

Sa dernière expédition en date : trois mois en mer, en tant qu’équipière polyvalente, le temps d’une traversée allant de la Corse au Cap Vert, en passant par les Canaries. Aujourd’hui, elle navigue régulièrement au poste de cheffe de bord. Autant d’expériences qui lui ont permis notamment de « vivre des situations humaines précieuses et de réfléchir différemment sur les questions d’inclusion ».

 

La voile, comme miroir de l'entreprise

En équipage, mener un bateau à bon port, qui plus est à voile, est un objectif qui parle à Solène. Le collectif, la vie à bord, le vivre et faire-ensemble... C’est d’ailleurs une aubaine pour cette facilitatrice en intelligence collective.

« Le monde de la mer est un milieu à risque avec du danger et de l’incertitude. C’est autant de situations dans lesquelles je peux puiser pour ma vie professionnelle. Mettre des personnes en huis clos et s’assurer, en situation de stress, que toutes ont les ressources pour pouvoir réagir me passionne. Mettre sous contrainte une organisation, voir comment elle réagit, observer la place du décideur, réfléchir à ma place dans le groupe, développer une posture de leadership, la prise de responsabilité et de décision, la répartition des rôles sur un bateau, les relations humaines... »

Le parallèle entre la voile et le monde de l’entreprise est évident selon elle.

 

 

A 31 ans, elle travaille dans le contrôle de gestion et ne laisse habituellement pas de place à l’imprévu. Mais elle a décidé de sortir de sa zone de confort et de relever un sacré défi : se lancer dans la Mini-Transat, une course transatlantique en solitaire, sans assistance et sans communication. Départ prévu le 24 septembre prochain.

 

Un sentiment de liberté immense

Hermine a grandi à Vannes. Un terrain de jeu idéal pour la voile qu’elle pratique depuis son adolescence. C’est donc tout naturellement qu’elle a intégré quelques années plus tard l’association Audencia Voile. Cette vie au fil de l'eau lui permet de découvrir « un sentiment de liberté immense et de solitude » qu’elle apprécie. « Un véritable bien-être ! » Et d’ajouter : « C’est une communion avec la nature incroyable ! Être seule au milieu de l’océan avec comme seuls voisins les vagues, le bruit de l’eau sur la coque, les nuages, le soleil... », décrit-elle. Après 10 ans de réflexion, par esprit d’aventure, elle a décidé de participer à la Mini-Transat. Depuis mars, elle s’y consacre à 100%, à raison de 3 à 4 entraînements par semaine.

 

Un véritable challenge

C’est un pari un peu fou qui aura nécessité 2 ans de préparation au sein du pôle de formation Lorient Grand Large, mais surtout une occasion pour elle de réaliser un rêve. La Mini-Transat s’élancera le 24 septembre des Sables d’Olonne pour une première étape de 1 350 milles en direction des Canaries. Puis, après une pause de trois semaines, Hermine reprendra la mer le 29 octobre pour mettre le cap vers la Guadeloupe. Arrivée prévue le 10 novembre. Elle s’élancera à bord d’un voilier de 6,50 mètres, « le plus petit bateau de course autorisé à traverser l’Atlantique ». Elle garde un bon état d’esprit. « Je me sens bien armée et préparée, confiante quant à ma capacité à réussir. Cette aventure va me faire grandir. »

Pour Hermine, chacune de ses expériences de navigation est l’occasion d’en apprendre toujours un peu plus sur elle, « à se faire confiance car l’on ne peut compter que sur soi-même. Elles m’apprennent à gérer les priorités. Seule en mer, on dort peu, on flirte en permanence avec les frontières de la lucidité, on apprend à se doter d’un instinct de survie qui permet de faire des choix de manière extrêmement rapide. Cela me sera très utile pour ma vie professionnelle future. »

 

A propos d'Hermine

 

Océane Lenoir (MSc IM 11)

 

Pour elle, la voile est une histoire personnelle avant d’être une histoire professionnelle. Issue d’une famille de voileux (ses grands-parents ont vécu sur un bateau et sa mère était monitrice de voile à l’école des Glénans), Océane Lenoir a pris le large pendant plus d’un an. Une expérience qui l’a amenée à une vraie prise de conscience.

 

Vivre plus lentement, en contact avec la nature

La vie moderne imprime souvent un rythme effréné à nos journées. À l’ère de la vitesse, Océane, globetrotteuse dans l’âme, a donc ressenti le besoin de voyager autrement, de prendre le temps et de ralentir son rythme de vie. Avec son compagnon, elle embarque durant l’été 2016 sur un voilier de plus de 12 mètres et largue les amarres pour un tour de l’Atlantique. Au programme du carnet de bord : un voyage de la Bretagne aux Açores, en passant par le Sénégal, le Cap Vert, la Martinique, la Colombie, le Panama, le Guatemala, Cuba et les Bermudes. 13 mois « à vivre avec la mer et le ciel, à se synchroniser avec le cycle de la lune, à réapprendre à prendre le temps, à contempler... » Une fois sur l’eau, au large, « c’est un réel sentiment d’évasion et de liberté. Cette impression que tout est possible ! »

 

Une femme de terrain

Aujourd’hui, et depuis plus de deux ans, Océane est responsable du pôle nautique au sein de l’ACE (Association Culturelle de l’Été) en charge de la programmation nautique de Débord de Loire (le grand événement nautique et artistique de l'estuaire qui a lieu du 30 mai au 5 juin) et des événements ayant lieu sur l’eau (parades...). « Être sur le terrain, c’est ce qui m’anime au quotidien. Pendant toute la durée de l’événement, j’accompagne les flottes dans leurs itinéraires. Je dois m’assurer que la manifestation se déroule en toute sécurité, selon le bon timing. Ce qui demande beaucoup de coordination. »

 

 

Florence Falvy, Rédactrice

Agenda

Evénements à venir

Juin

 

 

Juillet

 

 

Septembre

 

 

Octobre

 

 

Novembre

 

 

Décembre

 

Parcours & réalisations

Publications

Découvrez les dernières parutions du réseau Audencia

 

 

« En Solex, Simon »

Après son tour de l’Ouest en Solex, Simon Daspe publie son carnet de route. Courant 2022, Simon Daspe avait effectué un tour de l'Ouest en Solex à la rencontre de chefs d’entreprise. Il publie le carnet de route d’une aventure hors du commun.

Simon Daspe (GE 13) - Livre sur commande (2023), pour toute demande d’information contacter Simon

 

 

 

 

 

 

 

 

« Le guide de survie à la cour de Versailles » (ebook 2023)

Comment les courtisans allaient aux toilettes ? Comment se passait un rendez-vous galant avant Tinder ? Sur un ton original et amusant, découvrez dans ce ebook les dessous de Versailles, expliqués par Laurane Bourgoint, passionnée d’histoire.

Laurane Bourgoint (GE 11) - Commande possible sur le site « Les dessous de Versailles »

 

 

 

 

 

« Une Maison sinon rien »

Aux yeux des élites parisiennes, l’affaire semble entendue : il faudrait renoncer au modèle pavillonnaire, écologiquement « insoutenable » et politiquement inflammable. En échange d’une chambre par enfant et d’un bout de jardin, les classes moyennes auraient déserté les centres-villes, sans en mesurer les contreparties individuelles et collectives : dépendance accrue à la voiture, mobilité professionnelle entravée, désertification des centres-bourg, crise du commerce, repli sur soi… Face à un monde mouvant, les atouts de la maison sont immenses : calme, intimité, sécurité, liberté de mouvement, proximité de la nature. Derrière ce chaos permanent du logement, il y a, depuis le début du XXe siècle, un invariable : jamais les Français n’ont renoncé à cet instinct de maison qui les obsède.

Clément Pétreault (SciencesCom 04) - Editions Stock (2023)

 

 

 

 

 

« Governance and financial performance: current trends and perspectives »

Ce livre se concentre sur la gouvernance d'entreprise et propose un nouveau cadre pour combiner le cadre de gouvernance d'entreprise (CGF) avec les questions actuelles de finance d'entreprise soulevées dans l'environnement commercial contemporain (CBE) et les intégrer avec les besoins commerciaux d'aujourd'hui. Il s'agit d'une bonne collection d'approches de pointe qui seront utiles aux nouveaux chercheurs et praticiens travaillant dans ce domaine, en les aidant à saisir rapidement l'état actuel de la gouvernance d'entreprise et de la performance financière des entreprises.

Emilios Galariotis, Garefalakis, A., Lemonakis, C., Menexiadis, M., Zopounidis, C. - World Scientific Editions (2023)

 

 

 

 

 

 

« Encyclopedia of human resource management » (2nd ed.)

Entièrement révisée et mise à jour pour inclure des termes contemporains qui ont gagné en importance tels que furlough, unconscious bias, platform work, et Great Resignation, cette deuxième édition de l'Encyclopédie de la gestion des ressources humaines est une ressource de référence complète qui fait autorité et qui comprend près de 400 entrées sur les domaines et les concepts fondamentaux des ressources humaines.

Johnstone, S., Rodriguez, J-K., Wilkinson, A., Christine Naschberger - Edward Elgar Publishing (2023)

 

 

 

 

 

Toujours pratique, nous souhaitions vous partager cet ouvrage de 2019.

« La bible de la cuisine à bord : avitaillement, conservation et 100 recettes »

Ce livre est un guide clair et complet pour les marins professionnels et les marins en herbe. L'organisation et les goûts changent quand on pose le pied sur un bateau afin de s'adapter aux contraintes des quarts, du froid, de la chaleur ou du mal de mer. Près de 60 pages consacrées aux méthodes d'avitaillement et de conservation. 100 recettes adaptées à la navigation.

David Sabatier (GE 06) - Editions Zeraq (2019), livre broché

 

 

 

 

Séverine Richou, pour l'équipe Audencia Alumni

Parcours & réalisations

Nominations

 

Certains de nos diplômés Audencia ont changé de poste ces derniers mois. Félicitations à eux pour ces belles nominations :

 

David Bellaiche (GE 03) est nommé Directeur national des ventes chez Groupe Nuxe

Adrien Beuriot (GE 04) est nommé Directeur général chez P3 Logistic Parks France

Marine Cuda (GE 16) est nommée Global Career Development Lead chez Scania Group à Stockholm

Grégoire Destenay (GE 05) est nommé Directeur énergies renouvelables chez Groupe Telamon

Jean-Lucien Durand (GE 07) est nommé Directeur de Participations chez Crédit Mutuel Equity (Confédération nationale du Crédit mutuel)

Christophe Flanet (Exec MBA 14) est nommé Directeur de l'information chez Fraikin

Dimitri de Lanversin (GE 07) est nommé Directeur de participations de Terra Nea chez Andera Partners

Yann Ledru (SciencesCom 93) est nommé Venue General Manager Trocadéro pour Paris 2024 Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques

Fabien Le Pen (SciencesCom 01) est nommé Directeur commercial et marketing France chez Bouygues Immobilier

Antoine Le Sage (GE 17) est nommé Directeur des ventes chez Splio

Maximilien Lohou (GE 05) est nommé Directeur général adjoint chez iProspect France (Dentsu)

Malvine Makouche (GE 04) est nommée Directrice Marketing France chez Suntory Food & Beverage

Clément Morvant (MCI 22) est nommé Responsable développement Amérique chez AKROCEAN

Pierre de Moucheron (GE 18) est nommé Responsable du personnel chez Anywr

Fabrice Neyroumande (GE 93) est nommé Responsable du développement chez Amadeis

Benoît Noël (Bachelor 95) est nommé Vice-Président Strategic Initiatives chez ATI

Clément Pétreault (SciencesCom 04) est nommé Rédacteur en chef chez Le Point

Anna Raison (GE 06) est nommée Présidente chez DS Restauration

Pauline Raude Herisson (GE 05) est nommée Responsable des opérations patrimoine privé chez Mirova

Anne Renevot (GE 92) est nommée Directrice financière chez Moon Surgical

Fabrice Rose (Exec MBA 19) est nommé Directeur des Opérations PSI chez NEWCLIP TECHNICS

Patrick Sayegh (GE 03) est nommé Directeur de la gestion des ressources humaines du groupe Citwell

Damien Schaff (GE 15) est nommé Vice-président debt advisory chez Amala Partners

Véronique Thomas (GE 00) est nommée Directrice commerciale chez Canal+ Brands Solutions

Alexia Veyry (SciencesCom 05) est nommée Directrice Communication Cinéma et Partenariats du Groupe CANAL+

Marie Vialettes (GE 07) est nommée Directrice de l'audit et du contrôle internes pour l'Europe et le Moyen-Orient chez Sephora (groupe LVMH)

Raphaël Virleux (GE 06) est nommé Directeur région Ouest chez Pandat Finance

 

 

Des Audenciens ont créé leur entreprise ces derniers mois :

Charlotte Fabre (GE 09) est Freelance Marketing Consultant

Perrine Legoff (SciencesCom 18) est Freelance en communication

Hui Wang (MSCPM 03) est Fondatrice de Florenergy

 

Nous leur souhaitons à tous une très belle vie professionnelle !

Si vous aussi, vous changez de poste ou créez votre entreprise, faites-le nous savoir en nous écrivant à audenciaalumni@audencia.com

 

 

Séverine Richou, pour l'équipe Audencia Alumni

Le mot de la fin

Un grand merci à vous d’avoir lu cette 24ème édition de The Mag qui, nous l’espérons, vous aura inspiré et fait voyager !

 

Nous remercions chaleureusement tous les diplômés ayant témoigné de leur parcours et leur expérience dans le domaine de la voile et nous ont permis de réaliser cette parution.

 

Rendez-vous à la rentrée pour un nouveau numéro de The Mag sur la thématique de la culture.

 

D’ici là, rejoignez-nous pour des évènements et moments d’échanges, à découvrir sur Together et sur notre page LinkedIn Audencia Alumni.

 

Et pour rester dans la thématique sport, rendez-vous le 23 septembre au Triathlon Audencia La Baule !

 

Des idées ou suggestions concernant The Mag ? N’hésitez pas à nous écrire sur audenciaalumni@audencia.com

 

A très vite !

 

Plus d'infos sur Together