The topic

RévolutionS pour inventer demain

Que reste-t-il aujourd’hui de cette année 1968 ? En France, le souvenir plus ou moins estompé des événements de mai, d’un printemps social et libertaire, dont on se plairait à raviver la flamme ? L’esprit d’un instant disruptif, entre deux visions sociétales, ce moment où le monde a basculé sur le chemin de la libéralisation des mœurs, des carcans, des modes de consommation… ?

En France et dans le monde, 1968 est une année charnière au cours de laquelle les événements se sont précipités, dans une orchestration de l’Histoire difficile à mesurer. Soulèvements et mouvements populaires, du Printemps de Prague au poing levé de Tommie Smith et John Carlos sur le podium de Mexico, en passant par l’assassinat de Martin Luther King. Mais aussi ruptures socio-culturelles (lancement des Led Zeppelin) et innovations majeures (1ère greffe cardiaque en Europe par le professeur Cabrol).

Un vent de folie semble avoir soufflé sur cette année 1968, dont on peine toujours à mesurer l’héritage aujourd’hui. Mais au-delà des événements, de leurs causes et conséquences directes, restent les nouvelles façons d’appréhender le monde qui semblent avoir germé en cette fin des Sixties, laissant derrière elles des traces plus ou moins positives.

François-Xavier Bellamy, disait récemment, lors d’une conférence Isegoria donnée à Audencia, que « autour du mouvement de Mai, se cristallise une équation, qui se préparait dans tous les milieux socio-culturels et qui traverse toute la société contemporaine, et qui nous dit que la liberté est un bien que l’autorité menace. » C’est dans cette équation, germée dans l’esprit de Mai 1968, que réside la clé de l’immense crise inégalitaire de l’école d’aujourd’hui.

Dans d’autres domaines, l’égalité hommes – femmes notamment, cette quête de liberté s’est muée en un véritable accélérateur de transformation sociétale. Les révolutions d’hier ont engendré de nouvelles révolutions : numérique, écologique, gastronomique, etc… Avec parfois une question qui nous taraude : avons-nous fait un immense pas en avant ou un tour complet sur nous-mêmes ?

Les commémorations sont un retour vers le passé. Dans ce numéro de The Mag, prélude de la conférence « RévolutionS », que nous vous proposons le 3 juillet à Paris, nous choisissons de nous tourner vers l’avenir et de vous présenter les révolutions d’aujourd’hui, à travers le regard de celles et ceux qui inventent les modèles de demain.

 

A lire aussi : « 1968 à Sup’ de Co Nantes »

 

PS : Un supplément spécial ambassadeurs et bénévoles est disponible dans votre communauté dédiée sur Together Volunteers Academy. Connectez-vous vite pour découvrir des contenus exclusifs ! 

 

 

 

Florence Alix-Gravellier, pour l'équipe Audencia Alumni

The topic

Une diplômée révolutionne le dépistage du cancer du sein

Sylvie Davila (Exec MBA 10) fait partie de ces diplômés au double cursus, qui imaginait plutôt sa carrière dans la biologie et que le passage par l’école a converti à l’entrepreneuriat. Après un doctorat de biologie et quelques années d’expérience chez Siemens Healthcare, Sylvie Davila intègre en 2009 l’Exec MBA pour développer ses compétences managériales. Dix huit mois plus tard, elle en sort avec une meilleure connaissance de l’ensemble des métiers de l’entreprise mais également une grande envie de créer sa start up.

Le concept va mûrir lors des 7 années qu’elle passe ensuite au sein de la PME nantaise Keosys, spécialisée dans l’imagerie médicale.

« Créer une entreprise, c’est vraiment une décision qui doit mâturer », précise-t-elle d’emblée tout en reconnaissant « qu’après 15 ans d’expérience professionnelle, c’est difficile de quitter le confort du salariat avec un revenu et un statut. »

Depuis septembre 2017, Hera-Mi, la start up qu’elle copilote avec le radiologue Bruno Scheffer est dans l’incubateur Centrale-Audencia-Ensa. Appuyés sur leur équipe R&D, ils s’apprêtent à révolutionner la prise en charge du cancer du sein qui touche chaque année près de 55000 femmes en France. Le logiciel qu’ils développent, protégé par des brevets, permet d’accélérer et de fiabiliser le diagnostic radiologique du cancer du sein et sera présenté à la profession en octobre lors de la journée française de radiologie.

Après l’entrée au capital de l’Institut de Cancérologie de l’Ouest en juin 2017, la start up vient de réussir une deuxième augmentation de capital avec l’entrée de Central Innovation, du fonds tripartite Audencia Alumni, Audencia Business School, CCI Nantes Saint-Nazaire et du directeur technique. Elle s’apprête à faire une nouvelle levée de fonds, d’un montant de 500 000 euros pour renforcer l’équipe R&D et déployer la stratégie marketing et commerciale.

Le fait que l’incubateur accompagne le projet rassure les investisseurs. Prêts d’honneur, prêts bancaires, financement de la BPI : autant de dispositifs qui permettent d’accompagner la jeune pousse dans sa croissance.

Si elle devait donner un conseil à un(e) étudiant(e) qui rêve de créer son entreprise, Sylvie Davila lui dirait de « foncer car tout un écosystème est là pour vous aider à discerner s’il y a un marché et un modèle économique viable. Comme jeune diplômé(e), vous avez moins de contraintes financières, pas de charge de famille, c’est le moment, ne vous dites pas que vous êtes trop jeunes ! »

 

 

Caroline Lefévère, pour l'équipe Audencia Alumni 

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Ecologie : vers un retour aux sources ?

Notre planète meurt à petit feu. D’une pénurie de matières premières. D’un étouffement sous une montagne de déchets. De la pollution dans les villes ou sur les mers, envahies de plastiques. Ou de bien d’autres maux encore. Et si ce n’est la Terre, c’est l’Homme qui s’empoisonne chaque jour un peu plus.

Il y a 50 ans, nous voulions nous libérer, nous affranchir de tout. Il était « interdit d’interdire ». Aujourd’hui, nos préoccupations ont changé du tout au tout : de la libéralisation totale à la rationalisation de la consommation.

Le combat est loin d’être gagné mais une prise de conscience s’opère. Surtout auprès de la jeune génération. Les modes de vie ont fait un virage à 360°. Exit la société de consommation poussée à l’extrême, l’agriculture industrielle et intensive, le tout-jetable et le tout-plastique. Adieu sachets plastique, bouteilles, lingettes, etc…

Hello le bio, l’agriculture raisonnée et la consommation responsable. Une nouvelle manière de s’alimenter apparaît, symbolisée par le flexitarisme (moins de viande et de poisson, sans pour autant y renoncer). Végétarisme et véganisme sont en vogue et la lutte contre le gaspillage alimentaire est en marche.

On consomme local : le web donne un véritable coup de pouce aux circuits courts. On trie, on composte, on utilise de plus en plus d’énergies vertes. On abandonne les pesticides, on s’effraie des perturbateurs endocriniens. On limite sa consommation de produits à obsolescence programmée, on répare au lieu d’acheter neuf. Et on achète d’occasion, grâce à des applis hyper tendance. En 2018, on consomme moins mais mieux !

Les Audenciens sont au cœur de ce mouvement :

  • Hélène de Vestele (GE 15) a fondé Edeni, un club Zero Waste positif pour apprendre à vivre mieux avec moins. Le zéro déchet et le DIY (Do It Yourself) y sont à l’honneur. Edeni propose des workshops et bootcamps pour enfin passer à l’action. Et comme les produits naturels et non-transformés ont la part belle dans tous les domaines, on repart avec ce qu’on a fabriqué (cosmétique, produit d’hygiène ou d’entretien) à la fin de chaque atelier... DIY oblige.
  • Coline Mazeyrat (GE 11), quant à elle, a créé Jho (pour “juste” et “honnête”), une start-up qui propose des tampons et serviettes hygiéniques en coton bio, disponibles sur abonnement. Bio, mais pas que ! Jho est aussi éthique et offre la possibilité à ses clients d’acheter responsable puisque la start-up travaille de concert avec différentes ONG en France et en Afrique. On applaudit l’initiative dont l’objectif est de révolutionner le mode de consommation de ces produits de première nécessité.

On espère que d’ici les 50 prochaines années nous pourrons nous féliciter du chemin parcouru dans le domaine écologique. Rendez-vous en 2068 pour le savoir !

 

D’ici là, on se retrouve le 3 juillet à Paris.

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Amandine Luce, pour l'équipe Audencia Alumni 

The topic

Le bilan contrasté de Mai 68, dans les écoles

Et si les idéaux d’égalité et de liberté portés par Mai 68 étaient en grande partie la cause de l’essoufflement du système éducatif français et de l’accroissement des inégalités à l’école ?

Notre système scolaire est désormais, comme le note une étude PISA, le plus inégalitaire de tous les pays de l’OCDE, c’est-à-dire celui où le parcours scolaire d’un élève est le plus directement prédictible à partir de son milieu social d’origine. En parallèle, environ 20% des jeunes quittent le système scolaire en étant illettrés.

C’est à partir de ce double constat que le philosophe François-Xavier Bellamy, invité par Isegoria le 21 mars sur le campus de Nantes, a proposé aux étudiants de questionner leur héritage en matière d’éducation.

En effet, note-t-il, c’est autour de mai 68, que s’est cristallisée une équation qui nous paraît à tous, évidente : la liberté est un bien que l’autorité menace. Plus il y a d’autorité, moins il y a de liberté. La transmission d’un savoir, par essence autoritaire, a pu être considérée comme un carcan qui enferme et aliène l’homme. Cette idée, dont la validité peut nous paraître encore plus forte à l’heure où un simple Smartphone permet d’accéder à un champ de connaissance quasi illimité, nous fait regarder le savoir comme un bagage aliénant et encombrant.

Mais ce serait oublier, nous dit le philosophe, que, contrairement à l’animal, l’homme est un être de médiation : sa liberté commence parce qu’un autre lui a transmis de quoi accomplir ce qui, en lui, était le plus singulier, le plus naturel. Il n’y a donc pas de démocratie véritable sans transmission et il y a urgence à réhabiliter la transmission des savoirs.

A l’heure où l’on parle beaucoup d’éthique du dirigeant, introduire des cours d’éthique et de philosophie à Audencia est une idée qui fait son chemin.

"Pourquoi pas ? S’interroge François Macé (GE 79), membre fondateur du Club Audencia des Dirigeants de l’Ouest, beaucoup d’étudiants ont fait de la philo en terminale et en classe préparatoire. Poursuivre cet enseignement à l’école, en l’ouvrant sur une formation de l’éthique et du comportement managérial permettrait aux étudiants d’approfondir leur esprit d’analyse et de responsabilité dans leur futur job. Ce serait également assez nouveau et clivant dans le paysage des grandes écoles."

 

 

 

Caroline Lefévère, pour l'équipe Audencia Alumni 

Campus life

Rencontre avec Christophe Germain, DG d’Audencia

Christophe Germain a pris, le 23 avril dernier, les rênes d’Audencia [Lire le communiqué

 

« Ma trajectoire est intimement liée à Audencia »

A Audencia depuis plus de 15 ans comme professeur, Directeur Adjoint du Programme Grande Ecole, Directeur Académique puis Dean de Shenzhen Audencia Business School, Christophe Germain n’est certainement pas un inconnu pour nombre de diplômés et amis de l’école.

Nombreux sont en effet les Audenciens qui, depuis 2001, ont fréquenté ses cours en contrôle de gestion ou étudié l’un de ses nombreux travaux de recherche autour du budget, des systèmes de mesure de la performance ou du modèle économique des clubs de football (Détails ici). 

Tout au long d’une trajectoire personnelle qu’il décrit lui-même comme « intimement liée à celle de l’établissement », Christophe Germain a démontré son profond attachement à Audencia, sa connaissance fine de l’environnement de l’enseignement supérieur et une véritable proximité avec l’ensemble des parties prenantes, et tout particulièrement les diplômés.

« Après ses succès dans le développement de notre école SABS (Shenzhen Audencia Business School) en Chine comme dans son poste de Directeur Général Adjoint depuis 10 ans, confier les pleins pouvoirs à Christophe Germain pour accompagner l’école dans ses prochaines échéances est une évidence, ne serait-ce que par sa connaissance fine du milieu de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, dont l’écosystème complexe et les codes sont spécifiques. Il bénéficie d’une forte légitimité à la fois sur le plan académique et sur le plan pédagogique, en France et à l’international tant en interne qu’en externe, » soulignait d’ailleurs Laurent Métral, Président d’Audencia, en annonçant la nomination du Directeur Général.

 

Le foot comme terrain de recherche

Titulaire d’un Doctorat de l’Université de Bordeaux IV et diplômé de l’IHEE (Institut des Hautes Etudes Economiques), Christophe Germain est peut-être un peu moins connu pour ses travaux dans le sport et notamment autour de la santé financière des clubs de Premier League en Angleterre.

Ses contributions récentes autour des enjeux du sport et du foot en particulier sont nombreuses. Quelques semaines après l’arrivée du Brésilien au Paris Saint-Germain, Christophe Germain avait par exemple publié une analyse dans les colonnes de Newstank.fr intitulée « Existe-t-il un modèle pour rentabiliser Neymar ? J’ai des doutes ! ». 

Une proximité avec l’environnement du sport concrétisée par sa présence à l’Academic Board de la FBA (The Football Business Academy) et participation à plusieurs colloques dont la journée de conférence « Research and Business in Sport : ce que la recherche peut apporter au sport » du 24 novembre dernier à Paris, à l’occasion des 25 ans du MS Management des Organisations Sportives

 

 

 

Florence Alix-Gravellier, pour l'équipe Audencia Alumni

Campus life

Audencia récompensée pour son écosystème digital

Depuis novembre dernier, Audencia a obtenu deux prix pour la qualité de son écosystème digital, et nous en sommes très fiers :

 

Et qu’est ce donc que cet écosystème digital ?

Suite à notre changement d'architecture de marque et d'identité, Audencia est passée de 1 à 35 sites en juillet 2016 pour proposer aux internautes, diplômés, étudiants, prospects, professeurs, partenaires une expérience user-oriented, où chaque site est dédié à une population précise.

Chaque département, chaque programme a désormais son site sous-domaine (ex : bachelors.audencia.com, entreprises.audencia.com), et ainsi ses propres contenus à animer.

 

En quelques chiffres, la galaxie Audencia c’est :

  • 35 sites institutionnels
  • 1 intranet
  • 1 outil de gestion de contenus
  • 2 sites applicatifs étudiants/diplômés
  • 23 sites assos étudiantes, 11 blogs 
  • soit  + 100 000 visiteurs / an

Il fallait donc construire un écosystème simple et efficace pour booster nos contenus et vous apporter une expérience web améliorée.

Nous avons donc depuis 2 ans mis l'accent sur la création de nouveaux outils :

Octobre 2016

Lancement de PANKA, une interface unique de gestion de contenu en multi authoring permettant aux salariés d'Audencia de créer des articles, des emags (comme celui-ci), de les diffuser, classer, partager sur l'ensemble des sites et réseaux sociaux du groupe.

  • + 4 000 articles créés depuis octobre 2016, + 2 millions de mots au service du référencement naturel

Janvier 2017

Mise en ligne du premier Rapport Annuel digitalisé pour vous permettre de découvrir un contenu plus riche, plus lisible, plus ergonomique, plus dev-durable... Le tout en images et vidéos.

  • + 1 tonne de papier économisée, + 9 000 sessions

Mars 2017

Lancement du site TOGETHER que vous connaissez bien : LA nouvelle plateforme communautaire des diplômés, pour à la fois garder contact, rencontrer, découvrir, retrouver d’autres alumni, tout savoir du réseau, et plein d’autres fonctionnalités.

  • + 8 000 créations de compte en 1 an, + 800 diplômés retrouvés, + 120 000 sessions

TOGETHER

 

Nous comptons sur vous pour faire évoluer ces outils, n’hésitez pas à nous contacter.

Au plaisir de vous retrouver en ligne,

 

 

 

 

Emmanuel Pierson, pour l’équipe communication d'Audencia 

 

ps : les étudiants SciencesCom ont également été doublement récompensés lors de la remise des prix du Défi L'Express.

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Campus life

L’Executive Education d’Audencia, accélérateur de carrière

Vous avez envie de décrocher le poste de vos rêves ? Vous êtes tentés par une reconversion professionnelle ou vous souhaitez donner un nouveau souffle à votre carrière en améliorant ou en approfondissant vos connaissances ? Des professionnels de la Formation Continue vous aident à évaluer vos besoins, vos ambitions et celles de votre entreprise pour vous orienter vers la formation qui vous correspond.  

Le programme Executive Education d’Audencia Business School, appuyé sur l’expertise académique de l’école, accompagne plus de 3000 cadres chaque année sur des domaines d’activité variés, tels que : le management, le développement personnel, la finance, la performance commerciale, la communication et le digital.

Convaincue que c’est au carrefour des disciplines et des expertises qu’émerge l’innovation, l’école promeut l’hybridation des compétences pour former les managers de demain, dans un monde en pleine mutation digitale.

Consciente des contraintes géographiques et temporelles qui pèsent sur les managers, Audencia s'adapte à leurs exigences terrain, à leur emploi du temps et à leur besoin d’agilité en proposant des formations en présentiel, mixtes ou 100% digitales.

Elle multiplie les formats : du MBA à la formation sur-mesure, du programme court à la formation diplômante, dispensés sur cinq campus, Nantes, Paris, Beijing, Shenzhen et Alger.

J’ai décidé de donner un grand coup d’accélérateur à ma carrière professionnelle en l’orientant très clairement vers un poste de direction, c’est pour cela que j’ai démarré l’Exec MBA d’Audencia Executive Education, affirme Paul Marcelin Njeujip Nana (Exec MBA 18). 

Les éléments distinctifs d’Audencia Executive Education sont : la transformation digitale, la personnalisation du parcours et le leadership responsable, précise-t-il.

De son côté, Véronique Bourgain (Executive M.Sc Directeur Commercial et Marketing Paris, 16-17) détaille ses attentes :

J’avais envie d’évoluer professionnellement et je me suis rendue compte que j’avais besoin de me reformer sur certaines de mes compétences, c’est pourquoi j’ai décidé de suivre une formation avec Audencia » et dresse le bilan : « Au bout d’un an de formation j’ai l’impression que toutes les pièces s’assemblent et que tout prend du sens. J’ai réussi à développer une nouvelle vision qui est directement adaptable à mon entreprise.

OSEZ

 

 

 

Caroline Lefévère, pour l'équipe Audencia Alumni 

 

Campus life

L’hybridation des compétences, moteur de la formation

Comment former les étudiants à des métiers qui n’existent pas encore ? C’est en réponse à cette question fondamentale que l’alliance Centrale - Andencia - ENSA Nantes, Manpower Group et Orange se sont associés au Cercle de la prospective RH pour publier le 9e Cahier de la Prospective RH sur l'hybridation des compétences.

Fruit de la réflexion de 70 contributeurs : professionnels des ressources humaines, experts, accompagnés d’une prospectiviste, ce cahier trouve son origine dans un triple constat :

  • Entre un tiers et 70 % des métiers de demain sont inconnus aujourd’hui.
  • L’accélération des progrès technologiques entraîne l’obsolescence rapide d’un certain nombre de connaissances parfois chèrement acquises.
  • Enfin, c’est au croisement des disciplines et des compétences qu’émerge l’innovation.

Comment, dans ce contexte, continuer de cultiver l’excellence et proposer des formations adaptées à un monde qui se transforme à une vitesse fulgurante ?

L’urgence est de faire émerger ces profils hybrides, capables d’inventer le monde de demain.

Le groupe de travail à l’origine du cahier s’est d’abord employé à déconstruire certaines idées reçues autour des personnalités hybrides. Ainsi pense-t-on communément que le profil hybride est difficile à manager, hyper-connecté, polyvalent, qu’il appréhende facilement la complexité.

Au contraire, nous apprend le cahier, le profil hybride est celui qui mobilise plusieurs intelligences et est « expert » de la relation à soi et aux autres.

Le cahier explore cinq facteurs de changement dans les années à venir : la robotique, les neurosciences, la quête de sens, les nouvelles formes d’organisation du travail, le rapport à la connaissance et élabore plusieurs scénarios possibles.

La dimension prospective permet de « mettre en question ses propres fondamentaux, de suspendre les jugements sur les futurs et d’identifier les nouvelles façons de s’y projeter » déclarait récemment dans Le Monde, Nicolas Minvielle, Responsable du MS Marketing Design et Création.

Pionnière sur ces sujets, Audencia a été la première école à proposer des doubles cursus ingénieurs-managers, démontrant ainsi combien l’hybridation des compétences est au cœur de l’ADN de l’école. Les initiatives dans ce domaine ne manquent pas : Citylab, Semaine de l’Alliance, qui a réunit en mars, 1000 étudiants des trois écoles pour les faire travailler de manière transdisciplinaire sur des projets pédagogiques.

Découvrez le cahier de la prospective RH

 

Vous êtes vous même un « profil hybride » ? Réfléchir sur les talents de demain vous intéresse ?

Contactez-nous 

 

 

 

Françoise Marcus et Caroline Lefévère, pour Audencia 

Network talk

Ca s’est passé ce mois-ci dans le réseau !

Dans chaque édition de the mag, nous parcourons le calendrier des événements de Together pour revenir sur quelques temps forts Audencia Alumni.

Avec plus de 50 événements proposés aux étudiants et diplômés, en France et dans le monde, ces deux derniers mois, nous avons eu du boulot.

Evénements sportifs, rendez-vous carrière, conférences, afterworks… il y en a eu pour tous les goûts. Une belle preuve du dynamisme du réseau et de l’envie de se retrouver des Audenciens, où qu’ils soient.

 

Les diplômés du Bachelor à la conquête de l’Eléphant

16 courageux Audenciens issus du programme Bachelor se sont retrouvés le 21 avril, sous une chaleur écrasante, pour battre les pavés. Les Foulées de l’Eléphant, rendez-vous traditionnel nantais, proposent un parcours de nuit, sur 10km, en bord de Loire autour des Machines de l’Ile, avec un passage remarqué devant les anneaux de Burren illuminés.

Bravo à eux ! 

 

 

Ingénieurs-Managers : 10 ans déjà !

Pour fêter les 10 ans de ce programme, 39 étudiants et diplômés se sont retrouvés à Paris, le 5 avril dernier. L’occasion de networker bien sûr mais aussi de se retrouver quelques mois ou années plus tard. Et pour ne pas se perdre de vue ces 10 prochaines années, une communauté dédiée aux ingénieurs managers s’est lancée sur Together et compte déjà 117 membres. Rejoignez-les en vous inscrivant ici pour ne plus rien rater des news de vos camarades de promo / programme.

 

Welcome les assureurs

Dernier né des clubs thématiques sur Together : le club Assurance. Lancé le 5 avril dernier au cours d’un afterwork organisé dans les locaux d’Axa à Paris, il compte déjà 38 membres travaillant dans ou intéressés par ce secteur d’activité. Rejoignez-vite cette initiative portée par Oriane Valdelièvre (GE 13).

 

 

 

Retrouvailles internationales

A Genève le 8 mars, Hong Kong le 22, ou encore Singapour le 29… les diplômés internationaux sont de plus en plus nombreux et ravis de se rencontrer. A Sao Paulo, le 11 avril, les 10 Alumni du programme Food and Agribusiness Management ont profité de la présence de Gervaise Debucquet pour partager les dernières news d’Audencia.

 

Audencia Careers fait le plein

Plus de 20 entreprises étaient au rendez-vous du forum virtuel dédié aux carrières internationales, parmi elles Nike Netherlands, Lagardère Australie, Décathlon China… Une partie d’entre elles ont d’ailleurs été orientées par des diplômés : merci à eux ! Au total, 415 étudiants inscrits, 108 offres de stage ou d’emploi, 614 demandes de RDV et 814 entretiens. Un vrai succès.

Et pour couronner les beaux résultats du mois : le carton plein du webinar de Steve Dalton (19 avril) qui affichait complet, soit 200 participants. Un rendez-vous autour de la rédaction de CV efficace que vous pouvez retrouver en replay, comme tous les autres webinars, grâce à la Webinar Library. C’est gratuit mais nombre de places limité !

 

 

 

Amandine Luce, pour l'équipe Audencia Alumni

Network talk

Le grand réseau de tous les diplômés

Audencia a considérablement grandi ces 10 dernières années : nouveaux programmes, promos plus larges, internationalisation…

Pour les diplômés du Bachelor, des Mastères Spécialisés ou internationaux, de SciencesCom ou encore de l’ExecEducation, il est parfois difficile de ressentir cette appartenance au même réseau, ce besoin de se lier à d’autres diplômés certes de la même école mais de programmes si différents du leur.

 

Nombreuses opportunités dans le respect des spécificités

C’est pourtant l’enjeu d’Audencia Alumni : réunir tous les diplômés dans un seul et même réseau, un réseau unique et puissant mais respectueux de sa diversité. Un réseau qui permette de se connecter facilement, au-delà des frontières des programmes et des années, tout en se retrouvant en petit comité, entre soi, quand c’est nécessaire.

Comment imaginer la complémentarité et les synergies entre les réseaux du Bachelor ou d’Audencia SciencesCom et Audencia Alumni ? Sans doute l’image de ces stations de ski qui créent des connexions entre elles pour offrir un grand domaine skiable parlera bien à ceux qui aiment le cosy et le charme d’une petite station sans vouloir renoncer à l’étendue et à la technicité d’un domaine.

"Audencia Alumni est fort de ses différentes composantes internes et riche de sa diversité. Le réseau offre des perspectives prometteuses, renforcées par la complémentarité des programmes de l’école. Aujourd’hui 80% des diplômés d’Audencia Bachelors poursuivent leurs études, mais témoignent un attachement fort à leur première école, revenant spontanément vers celle-ci une fois en poste", explique Matthieu Bonnamy, Responsable Emploi, Stages et Carrières d’Audencia Bachelors, dont il est lui-même diplômé (BACH 08). Il rappelle que : "le projet de Grand réseau est une opportunité de capitaliser sur les spécificités de chacun, et dans le cas du Bachelor, d’en renforcer l’ancrage régional."

« Franchissez le pas, venez nous rencontrer ! »

Un point de vue confirmé par Mathias Oléron (SCOM 16) : « Jeune diplômé Audencia SciencesCom en poste à Londres, j’ai rejoint le Chapter UK grâce à la plateforme Together, puis participé à mon 1er afterwork en avril 2017. Venu par curiosité au début, je suis devenu un habitué de ces rencontres. Aux discussions carrière se mêlent les considérations d’expat’ et le partage de bons plans. Je recommande fortement à tous les diplômés de franchir le pas et de venir nous rencontrer ! »

« Le Grand réseau Audencia Alumni est une fabuleuse source d’inspiration pour optimiser nos pratiques professionnelles. Après avoir bénéficié du retour d’expérience d’alumni de tous horizons en assistant à des conférences, je suis moi-même intervenu en tant que professionnel à la conférence Audencia SciencesCom sur la valeur de l’émotion dans l’expérience client. La mixité des profils dans ce réseau est un réel atout ! » conclut Fabien Sabattini (GE 09), Responsable de l’Expérience Clients et du CRM chez Nexity.

 

 

Matthieu Bonnamy et Mélanie Bosc, pour Audencia Bachelor et Audencia SciencesCom

Network talk

Au sein du prestigieux club Culture & Management

Avec ses 10 000 membres et plus de 200 adhérents issus de 7 écoles de gestion  (HEC, Essec, Insead, Sciences Po, EM Lyon, ESCP Europe et Audencia depuis l’été 2016), le club Culture & Management est un cénacle prestigieux pour les professionnels des métiers de la culture.

Le Club organise chaque année de septembre à juin une dizaine d’événements réunissant chacun une centaine de participants : des débats entre professionnels de haut niveau mais aussi des évènements comme « Start-up en scène ! » qui récompense chaque année cinq jeunes entreprises innovant dans les secteurs culturels et créatifs : cinéma / audiovisuel, musique, spectacle vivant, patrimoine / beaux-arts et presse / édition. En 2018 le club innove avec le prix des Écoles, qui renforce les liens avec les écoles de gestion partenaires et implique leurs diplômés et diplomants par un vote en ligne.

La dimension inter-écoles du club C&M offre une richesse supplémentaire au seul réseau audencien :

Nous n’avons pas la même vision, explique Pierre Reinisch (GE 13). Par exemple, les diplômés de Sciences Po ont souvent une approche plutôt juridique et administrative par rapport à la nôtre qui est plus business et managériale. Par ailleurs, la dimension inter-école permet d’élargir et de professionnaliser considérablement le réseau. Cela n’empêche pas un certain favoritisme naturel, relatif à l’école dont on est diplômé, mais on élargit vraiment le champ des possibles, ajoute-t-il. 

Le Club propose aussi régulièrement à ses adhérents des dizaines d’offres d’emploi qui viennent du « marché caché », si précieux pour des managers.

Dans le secteur de la culture et de la création, le réseau est primordial, c’est l’une des règles du jeu de ce secteur. Même si on n’est pas forcément d’accord avec ce système, il faut en connaître les règles : cooptation, copinage et forte centralité parisienne

 

Pierre Reinisch représente un cas d’école intéressant à cet égard. Après avoir œuvré, en lien avec la direction de l’école et Audencia Alumni pour l’entrée d’Audencia dans le club Culture & Management en juillet 2016, il est informé par la Présidente du club d’une opportunité professionnelle chez In Extenso TCH et y décroche un poste de consultant Culture et Tourisme. 

 

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Caroline Lefévère, pour l'équipe Audencia Alumni 

 

Network talk

Ces « petites » marques qui empêchent de marketer en rond

On ne présente plus les trublions de la décennie : Lush, Michel et Augustin, Innocent, le Slip Français, BlaBlaCar, Back Market et consorts. Ils ont, chacun dans leur secteur, bouleversé l’ordre des choses, apporté comme un vent d’air frais, le tout sur le ton de la blague ! Ces marques qui ont (très) bien creusé leur sillon, contribuent aussi à bousculer des pratiques et des modes de pensée pourtant fortement ancrés chez les professionnels comme chez les consommateurs&hellip. 

 

Un bonnet sur le jus le fruit, un slip sur internet

Arrivés sur des marchés hyperconcurrentiels, personne n’aurait parié sur la capacité de ces challengers à trouver leur place. Comment alors expliquer leur succès ? Ils ont tous un point en commun : un positionnement fort et très différenciant.  Certains ont choisi de penser usage au lieu de penser marché (BlaBlaCar, Airbnb, Back Market…). Pour d’autres, c’est l’engagement qui a primé sur la proposition de produit (Lush, Le Slip Français, Innocent…).

 

Bienvenue dans la consommation cool

Ces positionnements affirmés – pour des innovations parfois mineures – sont souvent servis ou rendus possibles par le digital qui facilite la mise en relation et supprime les intermédiaires. Mais le point commun de ces marques est avant tout de nous parler autrement, à nous les consommateurs ; de nous considérer différemment sans l’autorité des grandes marques installées, avec une vraie décontraction, la plupart du temps avec humour, tout en nous intégrant naturellement dans leur écosystème. Cette attitude, à l’opposé d’une posture, traduit un état d’esprit et un style qui proposent et composent une nouvelle relation marque-consommateur. Et ça change tout.

 

The brand next door

Dans un contexte où il ne peut qu’être en situation de frustration face à l’obésité de l’offre et les sollicitations incessantes, le consommateur vit aussi le stress de la limite de son pouvoir d’achat, tout en ayant conscience de l’impact de ses comportements sur l’environnement ou les conditions de travail des uns et des autres. Bref, il est bien souvent dans un état de dissonance cognitive, d’inconfort vis-à-vis de sa consommation.

C’est là que les propositions de ces marques sont arrivées comme une véritable respiration. Elles apportent une réponse simple, plaisante, juste, sans prétention et potentiellement en apportant du sens et de l’engagement. En se mettant au niveau du consommateur, en respectant son univers et ses aspirations, elles apaisent et humanisent la relation qui reste certes marchande, mais pas que.

 

Retrouvez l’intégralité de l’article sur Le Monde des Grandes Ecoles

 

 

 

 

Florence Touzé, pour l"équipe Audencia SciencesCom 

 

L’évolution de la consommation, du marketing et de la marque vers plus de responsabilité est au cœur des recherches de Florence Touzé, responsable des programmes Communication de Marque à Audencia SciencesCom et co-titulaire de la Chaire RSE d’Audencia.

Elle partage ses travaux et réflexions à travers le blog Marketing-Implicatif.

Le 10 avril dernier, Florence Touzé co-animait avec Maud Lesieur (GE 03) une table-ronde : « Marketing Responsable, comment amorcer le virage ? ». Plus de 50 diplômés avaient répondu présent et ont enrichi les débats de leurs nombreuses questions.

Around the globe

10 jours à Shenzhen, Hong Kong et Singapour

Que le monde paraît petit quand le réseau est si grand. En mars dernier, l’école est allée à la rencontre de ses diplômés dans 3 chapters clefs Audencia Alumni à Shenzhen, Hong Kong et Singapour.

A l’origine de ce long voyage, un banquet organisé à l’occasion du lancement de la nouvelle communauté Audencia Alumni à Shenzhen. Audencia y a ouvert un campus il y a deux ans en partenariat avec Shenzhen University, alma mater de géants de la tech tel que Ma Huateng, Fondateur de Tencent. Première ville à obtenir le statut de zone économique spéciale en 1979, Shenzhen est passée d’une petite ville de pêcheurs de 30 000 habitants dans les années 1970 à plus de 12 millions d’habitants aujourd’hui. Deuxième ville préférée des “Chinese Returnees” après Shanghai, Shenzhen attire aujourd’hui une population très jeune. Avec une croissante forte de 8,8% en 2017, cette nouvelle puissance économique pourrait presque faire de l’ombre à sa voisine, Hong Kong. Bien loin de l’image du “made in China”, le dynamisme et l’attractivité de Shenzhen repose sur un pôle fort de recherche et d’innovation.

 

A chaque étape de ce voyage, Audencia a eu la chance de rencontrer étudiants, diplômés et entreprises. Des rencontres qui nous ont permis de découvrir un réseau à l’esprit globetrotter voyageant  au rythme de nouvelles opportunités professionnelles.

 

 

 

Marine Jégu, pour l'équipe Audencia Alumni 

Around the globe

Les vertus de la patience

Le CV du Vénézuélien Luis Prato (MBA 08) ressemble à un guide de tourisme. À 38 ans, il a déjà travaillé dans une douzaine de pays en Amérique du Sud, en Amérique du Nord, en Afrique et en Europe. Il exerce actuellement en Allemagne pour la multinationale britannique GKN en qualité de directeur de la gestion des programmes commerciaux (Powertrain Services). Aujourd’hui, c’est à Düsseldorf (Allemagne) que Luis revient se ressourcer après chaque mission internationale. 

À visiter autant de pays, expérimenter autant de cultures et de langues en seulement 16 ans, Luis pourrait sembler pressé de franchir la ligne d’arrivée. On a presque du mal à croire que le premier conseil qu’il donne aux étudiants d’Audencia, c’est d’être patient !

« Je crois que tout le monde a sa chance s’il sait être patient et attendre le bon moment pour faire une différence », confie-t-il. Il faut une certaine discipline pour savoir attendre ce moment et avoir l’audace de saisir la chance quand elle se présente. Luis sait de quoi il parle... Après avoir obtenu son MBA à Audencia, on lui a proposé de diriger une mission dans un pays africain francophone, « au prétexte que j’étais diplômé d’une école en France, malgré mon français moyen à l’époque », se souvient-il. Quoi qu’il en soit, la réussite de la mission lui a ouvert de nouvelles portes. Luis est ensuite allé en Angola, dont la langue officielle est le portugais, puis au Nigéria, un pays anglophone. « Quand vous travaillez dans un environnement multiculturel, plus vous parlez de langues, plus c’est facile. »

Luis continue de choisir des projets stratégiques qui lui permettent d’apprendre beaucoup, tant sur le plan académique que professionnel. Où sa patience et sa persévérance le mèneront-elles ensuite ? 

 

Katie François, pour l'équipe Audencia Alumni

Around the globe

Do you speak French?

Après un premier diplôme en ingénierie obtenu dans son pays natal, la Roumanie, Iuliana Megelea (IMM 10) est venue en France suivre le programme IMM à Audencia. À l’époque, elle ne parlait pas un mot de français. Près de huit ans plus tard, Iuliana possède une solide expérience professionnelle en France. Son poste actuel lui a été proposé par un chasseur de tête et elle ne regrette rien. Elle aime citer cette phrase de Herb Brooks : « Les grands moments naissent de grandes opportunités » et a le sentiment que son opportunité fut d’étudier et de travailler dans un pays dont elle ne parlait pas la langue au départ.

Quand je suis venue étudier à Audencia, je savais déjà que je ne retournerais pas travailler en Roumanie, confie-t-elle. Je devais donc trouver un moyen de décrocher un poste en France, sans parler français.

Iuliana a décidé de commencer petit et de faire son nid progressivement, consciente du fait que ses faibles compétences en français ne joueraient pas en sa faveur dans les entretiens. Elle a commencé par un stage de dix mois à Paris, trouvé avec l’aide d’Audencia, avant d’intégrer une petite société de conseil. Elle y est restée trois ans, puis a travaillé trois ans chez PwC. Depuis janvier 2017, Luliana est chargée de projet international chez Coty.

Aujourd’hui, Iuliana parle français couramment et elle s’est acclimatée à la culture française. Elle parcourt le monde pour les besoins de son travail (une partie de son équipe est basée en Malaisie) et ses loisirs (ses camarades de promotion vivent sur tous les continents) et utilise l’anglais au quotidien dans le cadre de ses activités, mais quand elle retrouve son appartement parisien, elle se sent vraiment à la maison.

Iuliana affirme qu’il n’y a pas de secret pour apprendre le français, ce qui a été déterminant pour réussir professionnellement en France.

C’est difficile. Il faut saisir la moindre opportunité de prononcer des mots ou des phrases simples. Un jour, on réalise qu’on comprend quand on regarde la TV, ce que vous dit la boulangère, etc. L’apprentissage se fait peu à peu, jusqu’à ce qu’on se sente à l’aise pour écouter et pour parler. Iuliana soutient que ça en valait la peine.

 

Katie François, pour l'équipe Audencia Alumni

Patronage & support

Solifood remporte la deuxième édition du Class Gift

Depuis deux ans maintenant, la Fondation Audencia s’appuie sur l’initiative Class Gift (un don collectif d’une promotion à l'École) pour faire grandir sa collecte de fonds. L’année dernière, la promotion 2017 du Programme Grande Ecole a collecté 4770€ pour financer de futurs projets étudiants.

 

Après un appel à projets et une journée intensive de pitchs, 4 projets ont été retenus sur les 31 inscrits :

  • Surf Ouest Park : un complexe dédié à la pratique du surf autour d'un bassin générateur de vagues artificielles
  • Antiopea : une offre de services et produits traitant de la sécurisation et certification du transfert d’informations et documents en entreprise
  • Solifood : permettre l’intégration des réfugiés par le travail en proposant des repas typiques de leur pays aux étudiants d’Audencia
  • Impul’S tour : le premier tour d’Europe des initiatives durables en voiture zéro émission, qui donne à chacun les clés de la transition écologique.

 

Ces 4 projets ont ensuite été soumis au vote des donateurs, qui ont choisi le projet Solifood ! Avec plus de 46% des voix, les 4770€ du fonds Class Gift seront donc remis à Sixtine Labusquière et son équipe !

 

Solifood permettra donc, dans les prochains mois, de proposer aux étudiants d’Audencia des repas typiques, cuisinés par des réfugiés de l’association Le Goût des Autres, pour un prix de 5,50€. L’objectif de ce projet est de créer du lien social entre les réfugiés et les étudiants de l'École, en leur permettant de découvrir d’autres cultures au travers de la cuisine. Il s’agira également de promouvoir l’identité RSE d’Audencia et de développer l’action et l’impact de l’association Enactus auprès des étudiants.

A terme, Solifood proposera une vente de repas plus régulière, en partenariat avec diverses associations oeuvrant pour l’insertion professionnelle des populations mises à l’écart de la société. L’offre sera également proposée aux étudiants du campus universitaire Jonelière puis plus largement sur la ville de Nantes.

 

Un beau projet social et responsable qui verra donc le jour grâce au Fonds Class Gift !

 

L’édition 2018 est donc encore une fois la preuve que toujours plus de belles idées naissent au sein d’Audencia et que les étudiants ont besoin de financements pour les concrétiser.

 

 

 

Carole Deniel, pour l'équipe Audencia Alumni

Patronage & support

Learning Expedition CES/Silicon Valley

Dernière ligne droite pour parrainer un étudiant !

Qui n’a jamais rêvé d’assister au CES (Consumer Electronics Show), le grand salon de l’électronique grand public, qui a lieu chaque année à Las Vegas et expose les innovations les plus folles : de l’écran enroulable à l’aspirateur à moustiques en passant par le taxi volant autonome ? Quoi de plus inspirant pour un étudiant que de s’imprégner des innovations d’aujourd’hui pour inventer les innovations de rupture de demain ?

C’est appuyé sur ce constat que le Club Audencia des Dirigeants de l’Ouest a imaginé une learning expedition qui permettra à des étudiants de l’école de se rendre au CES et dans la Silicon Valley en janvier prochain. L’objectif est bien de plonger les étudiants dans un environnement technologique particulièrement stimulant afin que ceux qui inventeront le monde de demain rencontrent ceux qui inventent le monde d’aujourd’hui. Les étudiants  bénéficieront de l’accompagnement et du savoir-faire de Michaël Thoby (Exec MBA 13 - Fondateur et CEO de Emotic) qui organise ce voyage d’exploration depuis une dizaine d’années pour les entreprises.

Le projet imaginé, organisé et financé par des diplômés de l’école incarne la vitalité du réseau et s’appuie sur la conviction que le progrès technologique ne fonctionne que lorsqu’il reste centré sur l’homme, une vision partagée par Audencia, école de la confiance.

La collecte, actuellement dans sa dernière ligne droite, s’adresse aux diplômés et aux amis de l’école et s’est fixée comme objectif le départ d’une dizaine d’étudiants. Courant juillet un appel à projet permettra de sélectionner, parmi les 4700 étudiants de l’école, des étudiants particulièrement ambitieux et méritants qui participeront également, à leur retour, à une rencontre avec des diplômés, permettant un échange de bonnes pratiques et un retour d’expérience.

Je contribue !

 

 

 

Caroline Lefévère, pour l'équipe Audencia Alumni 

Innovation hub

La Chaire Finance pour l’Innovation est née !

Depuis le 5 avril dernier, Audencia s’est enrichie d’une nouvelle chaire : la chaire Finance pour l’Innovation. L’objectif est de permettre une meilleure compréhension des logiques et des enjeux du financement des entreprises et des projets innovants. Zoom sur une initiative inédite en Europe.

Carine Girard, Benjamin Le Pendeven et Gilles Certhoux, tous trois enseignants-chercheurs à Audencia, ont des profils différents. Finance et gouvernance d’entreprise pour l’une, innovation et entrepreneuriat pour l’autre et Business Angels pour le dernier. Pour autant, ils ont su construire de nombreux ponts entre leurs disciplines respectives, des collaborations fructueuses comme pour les Journées de l’Abbé Grégoire.

« Au gré de leurs discussions passionnées et animées sur l’equity crowfunding et plus largement sur la finance et la gouvernance de demain », créer une chaire dédiée à la finance pour l’innovation semblait donc comme une évidence.

Quatre axes de recherche :

  • La valorisation des startups

« Si elles sont très étudiées, peu de travaux apportent néanmoins des éléments de compréhension à la variété des valorisations de ces structures », constate Carine Girard. « D’où l’intérêt d’identifier tous les critères explicatifs et d’ensuite tester leur pertinence au travers une étude empirique à l’échelle européenne (création d’un observatoire) ». Ce qui serait une première.

  • Le financement de l’innovation sociale

La chaire étudiera un outil de financement original : les Social Impact Bonds. Contrairement aux startups, il existe encore peu de travaux académiques sur les facteurs explicatifs de la réussite des Social Impact Bonds et de leurs répercussions en termes de politiques gouvernementales, une fois leur action finalisée. Le but est donc de combler ce vide académique pour en extraire des recommandations.

  • Le financement par equity crowdfunding

Autre outil de financement original sur lequel la chaire portera son attention. 

  • Les relations investisseurs et entrepreneurs

C’est LE domaine d’expertise des chercheurs impliqués dans cette chaire, une expertise reconnue par la communauté scientifique, académique et professionnelle.

 

Une chaire basée sur la co-construction :

La chaire a déjà trois partenaires : Early Metrics, European Investment Fund et Sowefund. Des doctorants rejoindront bientôt l’équipe pour renforcer la dynamique amorcée. La co-construction, l’hybridation des compétences, sont d’ailleurs des valeurs qui tiennent à cœur à nos trois enseignants-chercheurs. Une philosophie partagée par Audencia qui dans le cadre de son plan stratégique 2020 encourage aussi bien l’interdisciplinarité que l’innovation.

 

Marie Beden, pour l'équipe Audencia

Innovation hub

Caroline Jost, entrepreneure au féminin !

Après un master à Audencia, spécialisation RH et RSE, et un début de carrière chez Rio Tinto, Caroline Jost (GE 07) co-créé INNERSHIP, une société basée entre Montréal et Paris, pour offrir des programmes de développement à chaque étape de carrière.

Des programmes qui se déclinent au féminin, comme pour le parcours « Créer mon entreprise ». Quand il est proposé aux femmes, les choix de coachs, de mentors et d’ateliers diffèrent.

Pour bâtir ce programme au féminin, Caroline s’est non seulement inspirée d’enquêtes scientifiques internationales et reconnues, mais aussi de sa propre expérience.

Voici les différences que Caroline voit ou vit sur le thème de la carrière au féminin : 

« Bien que les étapes de carrière ou de création d’entreprise soient les même pour tous, plusieurs freins sont des défis souvent plus féminins selon moi.

Tout d’abord des freins intérieurs, comme la confiance en soi ou le rapport à l’argent qu’il faut apprendre à lever. Les femmes ont des projets incroyables et lorsqu’on parle de ce qui freine leur mise en œuvre ou leur croissance, très souvent, ça revient à ces 2 sujets.       

Mais aussi des freins extérieurs, comme l’environnement dans lequel la femme évolue et les biais dont elle peut être victime. J’ai beaucoup évolué dans des environnements masculins, que ce soit dans l’industrie ou en technologie. Il peut être plus difficile de s’affirmer ou de se faire respecter en tant que femme lorsque confrontée à des effets « boys club ». Ça prend de l’expérience pour mettre ses limites et savoir s’imposer quand c’est nécessaire, même dans sa propre entreprise.  

Il y a donc de grands défis dans une carrière au féminin, mais les femmes ont aussi des forces incroyables pour l’entrepreneuriat qu’elles sous-estiment souvent. Elles ont notamment une capacité à bâtir des relations de confiance, à organiser et planifier, et un souci particulier de l’expérience client et collaborateur. Elles sont très impliquées et pilotent aisément plusieurs projets, souvent en parallèle d’une famille. 

Mon expérience de cheffe d’entreprise m’a permis d’être plus consciente de mes forces pour les mettre à profit, répartir efficacement les tâches dans l’équipe et contre balancer l’apport masculin qui m’entoure. La mission d’iNNERSHiP est de faire de chacun le premier acteur de son développement professionnel, et dans ce cadre, contribuer à l’entrepreneuriat et l’épanouissement des femmes me tient particulièrement à cœur ».

Clara Stibbe (GE 16)

Business corner

Retour à l’Ouest

Pour la 2ème année consécutive, Nantes apparaît en tête du Classement des villes où il fait bon travailler, publié par l’Express.

 

Les métropoles perdent de leur attrait

Si une large majorité de diplômés Audencia Bachelors s’installent à Nantes à la fin de leurs études, les Alumni des autres programmes Audencia, à commencer par la Grande Ecole, ne sont que quelques-uns à choisir la métropole ligérienne comme première étape de leur carrière professionnelle. Nombreux sont les départs à l’étranger mais encore plus nombreuses sont les installations en région parisienne, qui reste un énorme pôle d’attraction des jeunes diplômés. 

Et pourtant ! Quelques années plus tard, la tendance semble s’inverser. Les grandes métropoles, au premier rang desquelles Paris, font moins recette auprès des cadres expérimentés, devenus parents et aspirant à une meilleure qualité de vie.

L’Express classe ainsi Rennes, Limoges et Angers comme les trois villes de France les plus agréables à vivre, selon une quinzaine d’indicateurs allant de la météo à l’offre culturelle, en passant par la qualité de l’air, l’offre de soins ou encore la sécurité. Le Grand Ouest tire parfaitement son épingle du jeu dans ce classement puisqu’avec Rennes et Angers, on retrouve Brest (5ème), Lorient (7ème) et Nantes (9ème) dans ce palmarès.

 

Mieux vivre, sans renoncer à sa carrière professionnelle

Bien vivre certes, mais pour les jeunes actifs, la qualité du marché de l’emploi est un autre critère essentiel dans le choix d’une destination professionnelle. En s’appuyant sur des indicateurs comme le taux de chômage, l’évolution de l’emploi ou encore l’accessibilité ferroviaire, Nantes (1er) et Rennes (2ème) ont été désignées par l’Express comme les deux villes de France les plus attractives en matière d’emploi.

Une dynamique confirmée par Godefroy de la Bourdonnaye, Directeur Régional du cabinet Badenoch & Clark :

« L’attractivité de Nantes doit beaucoup à son activité économique soutenue. Le volume de recrutements cadres est en plein boom. On constate d’ailleurs déjà un début de pénurie sur certaines catégories de fonctions. Cependant, pour trouver les plus belles opportunités, il faut parfois être prêt à un trajet quotidien de 30 à 45 minutes car les bassins de Saint-Nazaire et La Roche sur Yon sont également très dynamiques. A Nantes, beaucoup de recrutements ne font pas l’objet d’annonces. Un conseil : pensez à activer votre réseau et à vous faire connaître auprès des cabinets de recrutement ! »

 

D’ailleurs Audencia Alumni facilite votre retour à l’Ouest, avec Close To Me, la nouvelle fonctionnalité de géolocalisation de Together, qui vous permet d’entrer en contact avec les diplômés qui vous entourent. Mais vous pouvez aussi vous rapprocher du très dynamique Chapter Nantes. Vous ne manquerez jamais d’Audenciens à rencontrer !

 

Florence Alix-Gravellier, pour l'équipe Audencia Alumni

Itineraries

Nouvelles nominations et publications récentes

Nominations 

Quelques Audenciens ont changé de poste ces derniers mois :

  • Adrien Beuriot (GE 04) est nommé Directeur des Investissements France chez BNP PARIBAS REIM
  • Pauline Collet (GE 10) est nommée Directrice Commerciale chez ALDERAN
  • Nicolas Le Brouster (GE 95) est nommé Directeur Financier chez Groupe PERIAL
  • Thomas Vlieghe (GE 03) est nommé Head of Risk & Operations chez iM GLOBAL PARTNER
  • Chloé Balleix (Audencia SciencesCom 2014) est nommée Head of social média de l'agence TBWA\Corporate et en intègre le comité de direction. 

 

Félicitations à eux pour ces belles nominations !

Et si vous aussi, vous souhaitez nous signaler un changement de poste, écrivez-nous.

 

Parutions

Ce livre retrace les expéditions extrêmes vécues par l’auteur et qui l'ont ballotté d'un monde à l'autre :

- La traversée de l’Amérique Latine à vélo : 6 500 km à travers 7 pays

- Deux ans en Audit interne chez Danone, basé à Singapour et en transit aux quatre coins du monde (Iran, Egypte, Turquie, Inde, Chine etc…)

- La traversée de l’Himalaya à pied, une aventure terrassante de 3 600 km à pied, seul et en plein hiver

Des chemins de vie escarpées, une oscillation vers l’idéal et un perpétuel questionnement sur le sens de la vie. Ce livre est une invitation à sortir de nos zones de confort et à partir vivre au-delà des murs de la peur.

 

  • "Nationale 7, voyage dans une France oubliée" de Clément Petreault (Audencia SciencesCom 04) 

Nationale 7, on connaît la chanson. Il y a eu les grands départs, les embouteillages, les platanes, le nougat, Napoléon, la Méditerranée... Aujourd’hui, la route des vacances a perdu de son panache. Remonter la nationale de Menton à Paris, c’est aussi égrainer des chapelets de ronds-points ou contempler des lotissements à perte de vue. De la grande époque ne subsistent que les souvenirs.
Ici plus qu’ailleurs le progrès et la mondialisation ont fait leur oeuvre : l’autoroute, l’avion et le TGV ont remporté la bataille de la vitesse. Mais que sont devenus ceux qui vivent au bord du chemin ? Et s’ils étaient heureux ? Utopistes fauchés, chefs étoilés, camionneurs en colère, religieux épris d’art contemporain, vignerons farfelus ou tenancière de sex-shop confient leurs rêves, leurs déceptions et leurs envies. La France de la Nationale 7 est bien vivante.

Un livre qui part à la rencontre de notre pays. 

 

Vous êtes diplômé et avez publié un ouvrage ? Faites-le nous savoir

 

 

 

Emilie Tendron, pour l'équipe Audencia Alumni

Le mot de la fin

Merci de nous avoir suivi, nous espérons que vous avez apprécié ce numéro.

Rendez-vous en juillet pour the mag #3. D’ici là, l’info continue sur Together. N’oubliez pas de créer votre compte si vous ne l’avez pas encore fait, c’est là que vous retrouvez toutes les infos alumni ! 

 

Pour toutes questions, n’hésitez pas à nous écrire à audenciaalumni@audencia.com 

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