Edito

Patrimoine culturel : Audencia en première ligne

À l’image du Treeg, l’arbre aux œufs de la connaissance réalisé par l’artiste camerounais Pascale Marthine Tayou et installé sur le parvis d’Audencia, la culture a toujours été au cœur de la vision de l’École. À ce titre, le département Communication, Culture et Langue d’Audencia est en résonance avec le concept de patrimoine culturel, dont Pierre-Laurent Frier – professeur de droit public à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et pionnier dans les études sur le droit de l'art – disait qu’il est « un ensemble des traces d'activités humaines qu'une société considère essentielle pour son identité et sa mémoire collective et qu'elle souhaite garder pour les générations futures ».

Issu de la récente fusion de deux majeures, le MSc Management de l’Art et de la Culture accueillera cette année une soixantaine d’étudiants. Ils travailleront avec des professionnels et des institutions culturelles sur des projets portant sur le patrimoine immobilier (comme des monuments historiques) et sur le patrimoine mobilier (comme des expositions). Recherche de subventions, réalisation de business plan, stratégie de communication… Autant de missions pour lesquelles leurs compétences acquises à Audencia seront au service de la culture.

Par ailleurs, Audencia et l’École du Louvre sont liées depuis plus de dix ans par un partenariat qui offre la possibilité à leurs étudiants d’effectuer un semestre d’échange. Les étudiants du MSc Management de l’Art et de la Culture peuvent ainsi suivre des cours d'histoire de l'art ou d'initiation à la muséologie à l’École du Louvre, dans le cadre d’un semestre dédié au patrimoine. D’autres partenariats sont établis avec l’Institut Sotheby's à Londres ou l’université Deusto à Bilbao, où nos étudiants peuvent acquérir des connaissances culturelles qui complètent et renforcent nos formations.

Interviews, portraits, parcours de diplômés… Pour sa 25e édition, The Mag se penche sur un élément constitutif de l’ADN d’Audencia : le patrimoine culturel, en particulier matériel.

 

 

Martha Abad Grébert, Directrice du département Communication, Culture et Langue

Rubrique thématique

Notre Dame : renaissance d’un symbole du patrimoine français

 

À la tête de la communication de la Fondation Notre Dame, François Le Page (GE 17), anime une communauté de nombreux donateurs, sans qui la restauration de la cathédrale de Paris ne pourrait avoir lieu.

Le 15 avril 2019, un incendie ravage la cathédrale Notre-Dame de Paris, la réduisant en grande partie en cendres. Dès le lendemain, la Fondation Notre Dame, qui soutient et accompagne des projets d’associations dans le domaine de la solidarité, la culture et l’éducation chrétienne, ouvre un premier fonds, suivi d’un second en 2021. Résultat : plus de 350 millions de dons collectés.

« L’intégralité est destinée à la restauration à l’identique de la cathédrale. Les sommes collectées sont reversées à l’établissement public qui pilote le chantier sous la forme d’appels de fonds réguliers », détaille François Le Page, responsable de la communication au sein de la Fondation Notre Dame.

Partenariat gagnant

C’est durant ses études à Audencia que ce diplômé du programme Grande Ecole se découvre un fort attrait pour le patrimoine culturel.

« J’ai pu bénéficier du partenariat noué entre Audencia et l’école du Louvre et suivre, durant un semestre, les cours du M1 de muséologie. Suite à cela, j’ai rejoint la majeure Management des institutions culturelles à Audencia, fait mon stage de fin d’études chez Christie’s, puis, une fois diplômé, j’ai rejoint une association parisienne qui œuvre pour la restauration du patrimoine », rembobine-t-il.

En poste à la Fondation Notre Dame depuis juin 2020, sa mission consiste à informer les donateurs du type de projets soutenus, mais aussi de l’avancée du chantier de restauration de la cathédrale.

 

Onde de choc

Si l’incendie a déclenché une onde de choc dans le monde entier, il a néanmoins permis au grand public de redécouvrir l’importance de la sauvegarde du patrimoine culturel français, estime François.

« Bien que les dotations de l’État restent insuffisantes pour couvrir l’ensemble des besoins, on constate, avec un événement de ce type qui se transforme en cause nationale, qu’on est capable de débloquer des sommes considérables pour restaurer un bâtiment. ».

En décembre 2024, la cathédrale rouvrira, et ce, grâce à la générosité du public et au travail de toute une filière de métiers spécialisés dans la restauration de monuments historiques. Le rôle de la Fondation Notre Dame, quant à lui, ne s’arrête pour autant pas là. D’autres chefs d’œuvre (églises, abbayes, art sacré) reçoivent le soutien des fondations qu’elle abrite, plus que jamais mobilisée pour sauvegarder ces trésors.

 

 

Eléonore de Vaumas (SciencesCom 11), Rédactrice

Rubrique thématique

« Une collection de musée, c’est un objet vivant ! »

 

Diplômée d’Audencia en 1982 et également membre du Conseil d’Administration de l’École, Dominique de Font-Réaulx (GE 82) affiche un parcours exceptionnel dans le secteur du patrimoine culturel. Elle fait le point sur le métier de conservateur du patrimoine.

 

La conservation du patrimoine est votre grande passion. Dans quelles institutions l’avez-vous exercée ?

Après avoir repris mes études en 1988 pour faire l’École du Louvre et un DEA à Paris Sorbonne Université, j’ai passé le concours de l’École du Patrimoine, qui forme les conservateurs. J’ai ensuite fait toute ma carrière dans le service public, ce qui pour moi était très important. Mon premier poste était au Musée des Monuments français. J’y ai vécu l’incendie du bâtiment en 1997. Un moment très dur, mais à la fois très fondateur pour moi car je me suis vraiment rendu compte de l’importance de la conservation. J’ai ensuite été conservateur au Musée d’Orsay, coordinatrice du projet du Louvre à Abou Dhabi, directrice du musée Delacroix puis directrice de la programmation culturelle du Louvre. J’enseigne également à Sciences-po et à l’École du Louvre, notamment à des élèves d’Audencia dans le cadre d’échanges entre les deux écoles.

 

En quoi consiste le métier de conservateur du patrimoine ?

Le métier de conservateur, que j’exerce depuis 30 ans, s’inscrit à la fois dans l’aujourd’hui et dans la pérennité. L’aujourd’hui, car nous travaillons pour un public bien vivant que nous voulons faire venir au musée, et la pérennité car notre mission est également de transmettre un patrimoine qui est bien antérieur à nous et qui existera bien après nous. Être à la fois dans le passé, dans l’aujourd’hui et dans le futur, cela permet de s’ancrer dans une mission qui nous transcende. C’est l’une des notions du patrimoine que je trouve très intéressante. Par ailleurs, le métier de conservateur associe créativité et vigilance. Vigilance, car notre rôle est de conserver les collections, créativité, car il faut les inscrire dans un récit. C’est parce que vous installez un discours, que vous mettez en perspective, que vous êtes sensible à l’histoire du monde qui vous entoure, que vous captez l’attention du public.

 

Créativité, récit… n’est-ce pas en contradiction avec une matière patrimoniale qui peut sembler figée de prime abord ?

Au contraire ! La créativité s’exprime à travers la mise en valeur des collections. Nous devons élaborer un point de vue qui s’intègre dans un récit qui n’est pas écrit à l’avance. Une collection de musée, c’est un objet vivant ! La collection du Louvre par exemple, 500 000 œuvres environ aujourd’hui, ne cesse de s’enrichir, de se transformer. Nous accompagnons cette transformation par un travail de médiation inclusive qui s’adresse à tous les publics. Comment parle-t-on des œuvres ? Quel est le discours ? Comment est-il porté ? Autant de questions sur lesquelles se réinvente sans cesse la muséographie. Le récit du musée mêle à la fois le réel, la réalité de l’œuvre d’art et l’imaginaire.

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

Rubrique thématique

Le Voyage à Nantes, la carte atout du territoire

 

Si toutes les villes ont une histoire, un patrimoine et un terroir, très peu parviennent à les associer pour en faire un véritable atout d’attractivité économique comme Nantes Métropole l’a fait à travers Le Voyage à Nantes, dont Rozenn Le Quellec (SciencesCom 10), Responsable des Relations Publiques, nous retrace les points forts.

Qui vient à Nantes pour la première fois est frappé par l’image singulière de la ville, entre classicisme historique et originalité contemporaine, cultivée sur ses racines mi-bourgeoises, mi-industrielles, tournées vers l’estuaire qui la dessine autant que les terres marécageuses ou viticoles qui l’entourent. Une singularité dont l’ancien maire, Jean-Marc Ayrault, a fait un socle d’attractivité en créant Le Voyage à Nantes en 2011.

Le Voyage à Nantes est un parcours dans la ville, faisant d’elle une œuvre d’art, multiple, gratuite et accessible. Une exposition éphémère plonge le visiteur au cœur d’expériences artistiques en centre-ville. Ainsi, cet été, la programmation s’attache à faire vibrer les statues dans la ville, avec 80 étapes, 21 nouveautés, 14 partenaires culturels et 7 nouveaux lieux investis.

Mais l’exposition estivale se double aussi d’un Voyage permanent, matérialisé par une ligne verte tracée au sol menant d’une œuvre d’art contemporaine à un élément remarquable du patrimoine, des incontournables de la ville à des trésors méconnus, soient 58 œuvres répertoriées à date.

« L’idée du Voyage à Nantes, explique Rozenn, c’est de générer une image singulière pour Nantes, en s’appuyant sur cette programmation artistique qui interprète la ville car c’est elle la véritable star du projet. Le but, c’est bien sûr d’attirer et ça fonctionne. »

Depuis 2012, la fréquentation du territoire en août a augmenté significativement pour en faire le deuxième mois le plus fort de l’année après juin et sa clientèle de tourisme et d’affaires.

« La communication régionale et nationale attire de nombreux visiteurs extérieurs, ajoute Rozenn, avec des retombées positives tout au long de l’année. Mais les Nantais aussi sont adeptes du Voyage à Nantes alors, même si l’offre est gratuite, elle dope la consommation en centre-ville. »

Plus de dix ans après sa création, le Voyage à Nantes s’est donc imposé comme atout séduction de la ville que les entreprises plébiscitent en choisissant Nantes pour s’installer ou se développer.

« C’est un travail au long cours, conclut Rozenn, fruit d’une étroite collaboration entre acteurs, les collectivités mandatant le projet et les entités chargées du développement économique, CCI, associations de commerçants, Cité des Congrès, Agence de Développement Nantes-Saint-Nazaire, etc. Le VAN devient un ADN commun. »

 

 

Florence Alix Gravellier, Rédactrice

Rubrique thématique

Tourisme durable et patrimoine : deux alliés de taille

 

En devenant Responsable du Fonds Tourisme Durable à l’ADEME après avoir été marketeuse dans la cosmétique, Sophie Portier (GE 02) a opéré un virage radical dans sa carrière. Aujourd’hui, plus en accord avec ses valeurs, elle incite les acteurs du tourisme à proposer une offre plus respectueuse de l’environnement et du patrimoine.

De la Grèce à l’Algérie en passant par la Croatie, le littoral méditerranéen a, cet été encore, été le théâtre d’incendies spectaculaires, emportant sur leur passage des milliers d’hectares de patrimoines. Leur dénominateur commun ? La chaleur et la sécheresse, le tout dans un contexte d’activité touristique accru en cette période de l’année.

« Quand on voit aujourd’hui les incidences du réchauffement climatique, il me paraît essentiel que toutes les activités touristiques deviennent durables », alerte Sophie Portier, coordinatrice du pôle tourisme et territoire à l’ADEME, en précisant que le 6 juillet dernier a marqué le triste record du nombre de vols commerciaux jamais enregistré.

Tourisme vertueux

Favoriser un tourisme de proximité qui valorise la relocalisation, en limitant les émissions de gaz à effets de serre, voilà en effet la solution à laquelle cette diplômée du programme Grande Ecole d’Audencia croit dur comme fer.

« Depuis quelques années, une offre différente émerge avec des propositions bas carbone. Il y a aussi de plus en plus d’acteurs qui sensibilisent leurs clients à avoir une démarche plus vertueuse en prenant le train », se réjouit Sophie qui, en 2018, a décroché un master en développement durable et organisation à l’université de Paris Dauphine.

Cette offre passe notamment par le slow tourisme et l’écotourisme qui, à travers leurs différentes propositions, ont pour point commun d’œuvrer dans le sens de la préservation du patrimoine naturel et culturel des destinations choisies par les touristes.

 

Flux maîtrisés

Aujourd’hui, en France, nombre de sites touristiques mettent ainsi en place des quotas pour éviter la surfréquentation et la surexploitation des ressources. Certains parkings gèrent également les flux en ligne pour échelonner l’arrivée des véhicules.

« Il faut que tout le monde se responsabilise, mais cela se passe aussi à tous les échelons politiques (de la commune au gouvernement) et économiques (mobilité, alimentation, bâtiment, souvenirs), prévient Sophie. N’oublions pas que le tourisme repose sur l’attractivité du patrimoine. Il faut donc tout faire pour le préserver ».

 

 

Eléonore de Vaumas (SciencesCom 11), Rédactrice

Vie de l'école

Direction Générale Audencia : Christophe Germain ne renouvelle pas son mandat et un nouveau DGA nommé

 

Lundi 17 juillet, Christophe Germain a informé le Conseil d’Administration (CA) d’Audencia, qu’il ne souhaitait pas renouveler son mandat de Directeur Général d’Audencia. Le recrutement de son successeur a été immédiatement lancé. De manière provisoire et dans l’attente de cette prochaine nomination, Laurent Métral, actuel Président de l’école, assume les fonctions de Président et de Directeur Général.

En 5 ans, sous la Direction générale de Christophe Germain, les succès de l’école ont été nombreux. Le fort développement à l’international, le lancement et la mise en œuvre du plan stratégique ECOS 2025, avec notamment la création de l’école Gaïa, unique en France, ou encore le renforcement de l’Alliance qui lie Audencia, Centrale Nantes et l’ENSA Nantes, en sont quelques exemples emblématiques.

Par ailleurs et suite à l’avis de son Comité des nominations, le CA de l’école a entériné la nomination de Christophe Collignon en tant que Directeur Général Adjoint. Sous la responsabilité du prochain DG, il aura pour mission de mettre en œuvre la feuille de route élaborée suite au dernier audit de l’école. Christophe Collignon était, depuis 5 ans, Fondateur et Président de Sens Collectif dont l’expertise visait à développer notamment les gouvernances collaboratives des entreprises pour une performance globale et durable. Il a occupé précédemment et pendant plus de 18 ans des postes de Direction générale au sein de IMA Technologies.

 

 

Jean-Baptiste Thibaut, Responsable Communication interne Audencia

Vie de l'école

Dans les coulisses des oraux d’admissions

 

Cette année, plus de 5 400 candidats admissibles aux oraux des programmes Grande Ecole et Bachelor in Management ont défilé à Audencia avec un seul but : obtenir une place pour la rentrée 2023. Au terme de plusieurs sessions entre avril et juin, plus de 2 300 étudiants ont été admis. Pour préparer au mieux leur accueil et cette période d’examens, c’est tout une équipe qui s’est mobilisée.

Le Far West. « C’est autour de ce thème que nous avons construit toute l’expérience », introduit Louise Patin, Chargée de communication pour le programme Grande Ecole à Atlantic Campus, qui a accompagné les 90 admisseurs (dont 20 responsables des pôles hébergement, transport, animation, petit dej’... pour la période PREPA et AST). Ce sont eux qui ont planché depuis janvier sur l’organisation des oraux d’admissions, du 15 mai au 30 juin, auxquels ont participé 4 000 candidats.

« Ensemble, nous avons réfléchi à comment nous souhaitions les accueillir, montrer la vie étudiante à Audencia tout en gardant l’excellence académique ».

La journée débutait à 7h30. Après le discours d’Alexandre Pourchet, Directeur du Programme Grande Ecole et une fois leurs horaires de convocation connus, ils étaient invités à rejoindre l’amphithéâtre décoré dans une ambiance saloon en attendant de passer leurs oraux. Entre chaque épreuve, les admisseurs entraient en scène en lien avec des associations d’Audencia (Equinox, Sham, POP…). Au programme : jeux vidéo, ping-pong, puissance 4 XL, concerts, visites de Nantes, balades en bateau sur les bords de l’Erdre...

« Ce programme c’est aussi pour nous l’occasion de montrer ce qu’est réellement la ville de Nantes à travers ses nombreux atouts. »

Les alumni, eux aussi mobilisés

La mobilisation n’était pas en reste au sein du City Campus. « Les oraux pour le programme Bachelor in Management ont eu lieu du 18 avril au 12 mai sur le site de Nantes, celui de la Roche-sur-Yon et au Meeting Village à proximité du nouveau campus Paris Saint-Ouen. 1 243 candidats ont participé (contre 1 035 en 2022) », indique Amandine Delaunay, Responsable admissions. Et d’ajouter :

« Ces jeunes de 17 et 18 ans ont été reçus par demi-journée, encadrés par une douzaine d’étudiants qui avaient cours en parallèle. Un accueil était également assuré pour les parents accompagnateurs avec une visite du campus et une présentation animée par la Direction. »

Au programme : gaming, jeux en bois, espace cosy sur la terrasse, buffet permanent... En parallèle, une équipe de 6 admisseurs, étudiants à SciencesCom, ont proposé aux 120 candidats un Burger Quiz. Alors que les 61 candidats au nouveau Bachelor Management de projet en Design et Communication ont pu pousser les portes de l’école de design avant un déjeuner au Mediacampus.

A noter aussi que de nombreux jurys ont été mobilisés pour l’occasion (concernant les programmes sus mentionnés mais aussi le programme SciencesCom notamment). Et, parmi eux, un grand nombre d’alumni.

« Nous comptabilisons 760 binômes, 306 assesseurs externes avec 47% de diplômés », indique Louise Patin.

De son côté, Amandine Delaunay précise que 40 diplômés « très fidèles à l’exercice » ont participé au jury dans le cadre des oraux du programme Bachelor in Management, en sus de 13 diplômés de SciencesCom. Un engagement toujours aussi important et essentiel pour assurer le maintien de l’esprit Audencia au sein des promotions des différents programmes !

 

Donner un sens supplémentaire à leur journée d’épreuves
Pour la saison 2023 des oraux d’admissions, Audencia a mis fin aux goodies habituels. A la place, chaque candidat avait la possibilité de reverser 3€ de la part de l’école à deux associations choisies par les admisseurs. 18 300 € ont ainsi été reversés à Coral Guardian qui agit pour la conservation des écosystèmes coralliens et à la Fondation des Femmes qui lutte contre les violences faites aux femmes et agit pour défendre leurs droits sur le territoire français.

 

 

Florence Falvy, Rédactrice

Vie du réseau

Conférence Inspirante en juin, Golf Trophy Audencia en juillet : retour sur deux événements dont le succès révèle le dynamisme du réseau des diplômés

 

  • Au Centre Pompidou à Paris, le 8 juin, la Conférence Inspirante sur l'avenir des Industries Culturelles et Créatives a fait le plein !

Après avoir visité, pour ceux qui le souhaitaient, l’exposition sur l’architecte Norman Foster proposée par Beaubourg, quelques 140 participants sont venus écouter Nathalie Bondil, Directrice du musée et des expositions à l'Institut du Monde Arabe, parler d'émotions esthétiques, de valeurs, de diversité, d'inter-culturalisme et d'évolution des institutions culturelles.

Animée par Constance d‘Illiers, Responsable de projet et médiation numérique à Paris Musées (diplômée de l’École du Louvre et en échange à Audencia en 2016), la table ronde qui a suivi a été l’occasion d’aborder des thèmes tels que la démocratisation de la culture par la transformation digitale, le développement à l’international des institutions culturelles, le développement de l’entrepreneuriat dans la culture ou encore l’impact naissant de l’intelligence artificielle sur certaines professions culturelles et artistiques. Une table ronde à laquelle trois diplômés d’Audencia ont participé : Donatienne Hantin-Charbaut (GE 87 et SciencesCom 88, co-Fondatrice du Festival Jazz à Saint-Germain-des-Prés), Emmanuel Jacomet (GE 12, Producteur chez Mediawan kids & family), et Pierre Reinisch (GE 13, Responsable développement international et consulting manager, Beaux Arts & Cie). L’évènement s’est clôturé par un cocktail, un beau moment de convivialité avec vue sur les toits de Paris.

 

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  • Les 7 et 8 juillet, le Golf Trophy Audencia a réuni 108 participants sur les golfs de Nantes, Paris et Chengdu.

À la fois collaboratif (la compétition s’est déroulée par équipe de trois personnes), et multi-réseaux (étudiants et diplômés d’Audencia ont foulé les green avec des joueurs issus d’autres réseaux, d’autres écoles), l’évènement était résolument tourné vers la solidarité.

En effet, le Golf Trophy Audencia s’engage chaque année à soutenir les bourses pour étudiants grâce à la Fondation Audencia. Les 3 000 € collectés serviront à financer des bourses pour les étudiants entrepreneurs et ceux du parcours Sirius, un dispositif unique en France permettant à des bacs professionnels de bénéficier d’une année de préparation en vue d’intégrer le programme Bachelor.  

Merci à nos deux sponsors, le CIC Ouest, représenté par Frédéric Robin (GE 97), et dVine, représenté par Sébastien Joumard (GE 90), pour leur confiance renouvelée. À Nantes et à Paris, les participants ont d’ailleurs eu la chance de profiter d’une dégustation de vin à l’aveugle organisée par dVine. Après l’effort, le réconfort !

 

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Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

Vie du réseau

Deux clubs qui mettent à l’honneur la culture

 

Cours transversaux, parcours beaux-arts, associations étudiantes... À Audencia, la culture est omniprésente En témoigne aussi l’existence du Club Activités Culturelles et du Club Culture et Management à l’initiative du prix Innovation. On vous en dit plus...

Voilà une dizaine d’années que le Club Activités Culturelles a vu le jour. Objectif ? « profiter de la vie culturelle parisienne ! », s’exprime Nushad Merchant, Alumni Relations Manager, aux commandes.

Et d’ajouter : « Nous proposons des visites guidées une fois par mois (sauf juillet et août) le samedi matin dans les quartiers et les musées à Paris ou proche de la capitale avec la guide conférencière Véronique Proust. La participation est de 5 euros. »

20 à 25 places, proposées à chaque sortie, font systématiquement le plein. Les participants sont des diplômés sensibles à la culture, dont certains évoluent dans ce milieu professionnel. Lesquels peuvent venir accompagnés.

À venir :

A noter quelques nouveautés depuis la rentrée...

« Afin d’attirer les diplômés internationaux, nous déclinons désormais les visites en anglais. La première a eu lieu dans le quartier Montmartre le 16 septembre. En parallèle, nous allons tester un nouveau format à partir d’octobre : les balades photos. » Pour inaugurer cette nouvelle sortie culturelle direction la Bibliothèque François Mitterrand.

Ce club, qui est à la recherche d’un ambassadeur, est aussi l’occasion de créer des passerelles et d’ouvrir des échanges avec les alumni qui travaillent dans les métiers de la culture et peuvent ainsi proposer des visites. Une manière de valoriser leurs parcours.

 

L’innovation culturelle célébrée

Né au début des années 80, Culture & Management est quant à lui un club de et pour les professionnels de la culture issus de 8 établissements de l’enseignement supérieur dont Audencia qui est la première école de management à l’avoir intégré en 2016. Ici, la volonté est d’« encourager la mise en réseau entre les diplômés qui exercent des métiers de gestion dans les milieux culturel et artistique » mais aussi de « garder une lecture transversale des enjeux de ces secteurs via l’organisation de débats et d’événements », indique Pierre Reinisch (GE 13 - Majeure Management des Institutions culturelles et des Industries multimédias), l’ex-secrétaire général. Car, cette année, il a passé la main pour s’investir, en tant que référent, dans le Prix Innovation Culture & Management (PICEM) ouvert aux start-ups ayant moins de 5 ans d’existence et réalisant moins de 1M€ de CA ou ayant moins de 10 collaborateurs. Sa vocation ? « Récompenser des start-ups pour l’innovation qu’elles apportent dans les usages. »

Le 5 juillet dernier a eu lieu la 7e édition. Cette année, quatre jeunes entreprises innovantes (1) ont été honorées parmi une vingtaine de candidates. Elles rejoignent ainsi la trentaine de start-ups qui ont déjà bénéficié d’un coup de pouce. Car, à la clé, une belle visibilité.

« Nous activons notre réseau pour leur permettre d'entrer en contact avec une personnalité du monde de la culture de leur choix pour leur développement ou leur financement ».

 

(1) Les lauréats :

  • Catégorie Aide à la création : Music Unit (studio de création musicale et sonore)
  • Catégorie Engagement Responsable : InCahoots Production (visites virtuelles en 360° pour les personnes en situation de handicap)
  • Catégorie Publics : Sonorium (créateur d'expériences musicales)
  • Prix Coup de Cœur du public : AFTU (application qui permet aux artistes plasticiens de se collectionner en troquant leurs œuvre)

 

 

 

Florence Falvy, Rédactrice

Autour du monde

La culture pour tous

 

L’entreprise Thanksgiving Point, implantée dans l’Utah aux Etats-Unis, a fait de sa spécialité la découverte du patrimoine culturel et naturel. Aux commandes de ses services éducatifs, Axel Estable (GE 96), qui s’emploie aussi à le rendre accessible aux publics les plus précaires. 

Caresser un os de dinosaure, admirer des papillons exotiques, observer des blattes géantes vivantes… telles sont quelques-unes des expériences proposées par Thanksgiving Point, une organisation américaine qui compte un musée de fossiles et de paléontologie, une ferme éducative, une ferme de papillons et autres invertébrés, un jardin botanique et un centre d’activités scientifiques pour enfants. Sa particularité ? Avoir à la tête de ses services éducatifs, un Français : Axel Estable, dont le rôle consiste à faire découvrir au plus grand nombre les merveilles du patrimoine naturel.

« On l’oublie souvent, mais le patrimoine, c’est aussi tous les objets qui symbolisent la mémoire et l’histoire de la Terre ainsi que le vivant. Dans l’Utah, où est installée notre organisation, l’histoire naturelle est remarquablement riche et les opportunités d’admirer notre environnement ne manquent donc pas », décrit cet amoureux des musées.

Chemin détourné

Son diplôme d’Audencia en poche, Axel file outre-Atlantique pour y poursuivre un MBA avec une spécialisation en finance, puis dans la foulée se voit offrir un poste d’enseignant en stratégie web dans le département des MIS (Management Information Systems) à Miami University. Bien loin donc de l’univers muséal qui deviendra pourtant, quelque 12 années plus tard, son quotidien.

« J’ai repris des études en France et j’ai fait un stage comme chef de projet Développement durable au Château de Versailles. C’est là que je me suis découvert un fort intérêt pour ce secteur et ne l’ai plus quitté depuis », décrit celui qui a rejoint les Etats-Unis voilà 8 ans.

Démocratisation

Parmi ses attributions clés, celle de proposer des programmes éducatifs gratuits aux populations éloignées de la culture. Financés par des subventions publiques ou privées, ces derniers donnent un accès à la culture pour tous.

« L’apprentissage et l’émerveillement ne doivent pas être un luxe réservé à une classe aisée. Pour nous, la démocratisation passe par l’élimination des barrières à la visite, qu’elles soient financières culturelles ou autres. »

Son accès passe également par l’élaboration de solutions technologiques qui, sans en dénaturer l’expérience, ouvrent la voie à de nouvelles formes d’apprentissage et de découvertes. De quoi continuer à s’extasier sur les richesses qu’offre notre monde !

 

 

Eléonore de Vaumas (SciencesCom 11), Rédactrice

Autour du monde

Défendre la culture, où qu’elle soit !

 

Passionnée de musique, de littérature, d’arts plastiques, Eve Le Gall (GE 05) intègre le programme Grande Ecole d’Audencia pour étoffer ses compétences en gestion de budget, marketing, etc. Et c’est forte de ce bagage qu’elle décroche rapidement un poste de chargée de marketing au Queensland Performing Arts Centre, à Brisbane, en Australie.

« J’avais un désir de découvertes et d’ouverture à d’autres cultures », explique Eve.

Un désir qui va la tenir éloignée de la France jusqu’en 2022. Après Brisbane, direction Sydney où elle met en place toute la stratégie digitale de l’orchestre symphonique de l’opéra de la ville.

Puis ce sera New-York et son city ballet, qui lui propose un poste de marketing manager. Une nouvelle expérience qui étoffe encore un peu plus sa connaissance du secteur et ses différentes facettes. Elle précise :

« Ce qui est important, c’est d’avoir envie de contribuer à une mission, de s’engager dans un projet professionnel porteur de sens. D’autant plus que dans le champ culturel, la rémunération est moins élevée qu’ailleurs ».

Aujourd’hui, Eve travaille pour Atout France, l’agence gouvernementale de développement touristique, en tant que Directrice adjointe marketing et partenariats. Un poste plus institutionnel que les autres mais aussi plus vaste, car Eve y traite également de RSE ou de développement durable. Un parcours riche qui rime avec vocation et capacité d’adaptation.

 

Une compétence dont ne manque pas Laura Ruiz Velasquez. Née à Bogota, en Colombie, elle y étudie la finance à l’université Externado avant de passer un an et demi en France - son premier voyage à l’étranger ! - grâce à un programme d’échange avec Audencia.

Après Nantes, elle effectue un stage à L’Oréal à Paris et y découvre le marketing.

« Ce séjour a changé ma vie. De retour en Colombie, j’ai abandonné la finance pour le marketing. Ça m’intéresse de comprendre les besoins des gens, leurs rêves », relate Laura.

Elle occupe plusieurs postes chez Unilever dans son pays puis au Mexique. Mais sa carrière va prendre un nouveau tournant quand elle décide de faire un MBA à Dubaï. Nous sommes en 2019 et en 2023, Laura y vit toujours. Elle est aujourd’hui responsable du marketing d’un parc de jeux en intérieur, OliOli. Une fonction où elle s’épanouit totalement : « C’est un lieu pour les enfants où ils peuvent s’amuser, apprendre, expérimenter. Travailler pour ce public, c’est très amusant. Et puis, ici, je suis responsable de la stratégie, dans une position de leadership qui me plait beaucoup ». Laura n’envisage pas, pour le moment, de quitter Dubaï. Ce qu’elle souhaite dans les prochaines années, c’est de continuer à apprendre... et laisser un peu plus de place à sa vie privée !

 

 

Anne Dhoquois, Rédactrice

Fondation Audencia

Soirées des audacieux : les diplomés de plus en plus généreux

 

Pour la deuxième année consécutive, les soirées des Audacieux organisées par la Fondation Audencia - à Nantes en juin et à Paris en septembre - visent à mieux faire connaître ses projets et susciter la générosité des alumni de l’Ecole.

37 980 € ! C’est la somme des dons recueillis par la Fondation lors de la soirée des Audacieux qui s’est tenue à Nantes, au Mediacampus, le 19 juin. Avec un objectif initial fixé à 35 000 €, autant dire que l’événement s’est soldé par un franc succès.

Animée par la journaliste Cécile Lefort (SciencesCom 02), cette soirée de levée de fonds avait pour but de réunir les donateurs de la Fondation pour un moment de remerciements, d’échanges et de partages, en présence de trois étudiants soutenus financièrement par la Fondation dans le cadre de trois de ses projets phares : les bourses sociales, les bourses étudiants entrepreneurs et le Parcours Sirius.

Les donateurs ont ainsi pu entendre les témoignages inspirants d’Aurélia, étudiante PGE en spécialisation Global Mobility Track et bénéficiaire d’une bourse sociale ; d’Ynès, étudiante ABM et co-fondatrice de MOBIVI, bénéficiaire d’une bourse entrepreneuriat ; et de Tom, étudiant Bachelor issu de la première promotion du programme Sirius, un dispositif mis en place par Audencia pour permettre à des élèves de bacs professionnels de suivre une année gratuite de préparation au concours.

Du parcours Bachelor au Programme Grande Ecole, plus d’une quinzaine de promotions Audencia étaient représentées lors de cette soirée nantaise, allant de 1978 à 2018 ! Les dons collectés iront directement soutenir 15 étudiants (7 bourses sociales, 5 bourses étudiants entrepreneurs et 3 bourses pour le Parcours Sirius).

Sur le même modèle, une seconde soirée des Audacieux s'est tenue à Paris le 11 septembre. Objectif atteint et une nouvelle fois dépassé avec 54 600€ de promesses de dons recueillies pour aider toujours plus d'étudiants !

La culture du don ne cesse de s’affermir dans le réseau des alumni d’Audencia. Merci à tous les donateurs pour leur engagement aux côtés des étudiants !

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

Fondation Audencia

Donateurs, bénéficiaires : quand leurs histoires se croisent

 

Dans le cadre de sa campagne « Diversité & Inclusion », la Fondation met à l’honneur des donateurs et des étudiants bénéficiaires dans une série de vidéos intitulées « Un don, une histoire ».

Parmi les donateurs, les alumni d’Audencia sont de plus en plus engagés et généreux. Quels sont les ressorts de leur générosité ? En bout de chaîne, comment les étudiants bénéficiaires valorisent-ils ce soutien ?

Chaque don a son histoire. C’est pour en rendre compte le plus concrètement possible que la Fondation a réalisé une première série de quatre vidéos où se retrouvent côte à côte un donateur et un bénéficiaire pour croiser leurs regards.

« J’ai envie de servir une cause qui me tient à cœur, et celle qui concerne l’égalité des chances dans la vie en est une », témoigne Elisabeth Fessart (GE 85), délégué générale de l’union des entreprises de proximité, aux côtés de Tom Perez, étudiant du Parcours Sirius. « Cette bourse m’a beaucoup aidé, renchérit celui-ci. Sans elle je n’aurais pas pu effectuer cette année au sein du Parcours Sirius, car il y a des réalités financières ».

 

De son côté, Paul Calès (GE 18), Président de Naostage, qui a lui-même bénéficié d’une bourse entrepreneuriat lors de ses études à Audencia, estime que « le retour d’ascenseur est essentiel » dans la mesure où son entreprise est en pleine croissance. Dans la même vidéo, Lola Calandreau, étudiante Bachelor in Management, explique que la bourse lui a été utile en tant qu’étudiante entrepreneure.

 

De prochaines rencontres auront lieu entre donateurs et bénéficiaires pour donner lieu à une nouvelle série de vidéos où se reflètent explicitement les motivations des uns et des autres. À suivre !

 

Découvrez ici la vidéo de Lucie Ackermann et Aurélia Rotolo ou encore celle de Cécile Tassou-Cadeau et Tom Perez

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

Entrepreneuriat

Laurane Bourgoint : la passion de l’histoire chevillée au corps

 

« Adolescente, j’ai lu « Complot à Versailles », un roman historique de Annie Jay, et cela a tout déclenché : je suis tombée amoureuse de Versailles, une passion qui ne m’a pas quittée », confie Laurane Bourgoint (GE 11), 35 ans aujourd’hui. Mais malgré l’évidence de la vocation, la jeune femme va longtemps cheminer avant de trouver sa voie.

Après le bac, Laurane intègre une prépa puis l’école Audencia sans objectif de carrière précis. Une fois diplômée, elle est embauchée à un poste de conseil en stratégie chez Capgemini consulting. Mais au bout de trois ans, elle décide de faire un break d’un an pour réaliser un tour du monde. A son retour, elle réintègre l’entreprise et devient manager mais elle a toujours cette envie d'aventure. Nouveau break de deux mois où elle fait un tour de France à vélo puis embarque comme gabière à bord de l’Hermione. Des expériences qui la motivent à quitter Capgemini pour devenir dirigeante d’une association, Entracte, qui propose des activités de développement personnel pour venir en aide aux jeunes en difficulté. En parallèle, elle lance un compte Insta où elle relate la vie quotidienne sous l’ancien régime. Une nouvelle étape dans son parcours qui va la mener en janvier 2022 à créer son entreprise, Les dessous de Versailles.

« A ce moment-là, tout converge : j’ai l’énergie, les économies et suffisamment d’expérience professionnelle pour me lancer. Et puis grâce à Audencia, j’ai développé mon réseau, appris la débrouillardise, l’adaptabilité, la résilience... Les qualités requises pour être entrepreneur ! », explique Laurane.

Son idée ? Organiser des visites guidées afin de relater de manière humoristique et ludique la vie à la cour de Versailles.

« L’histoire à l’école n’est pas enseignée de façon ludique. J’ai donc décidé de la raconter via des anecdotes : comment on se maquillait, comment on allait aux toilettes, est-ce que les femmes s’épilaient... Le tout étant très bien documenté grâce à mes 73 livres sur Versailles », détaille Laurane, qui a également auto-édité un « guide de survie à la cour de Versailles ».

Après avoir plusieurs fois ajusté son offre, Laurane a trouvé le bon business model avec le déploiement de services en direction des entreprises (une conférence "Faut-il s'inspirer du leadership de Louis XIV ?"), des participations à des scénarios de fictions historiques... Elle conclut :

« Trouver sa place dans le monde, c’est un long processus ».

 

En savoir + sur Les Dessous de Versailles

 

 

Anne Dhoquois, Rédactrice

Parcours de diplômé

« Travailler dans le secteur culturel public, c'est un véritable engagement citoyen »

 

Marianne Revoy (GE 94) a travaillé dans de nombreuses institutions publiques et collectivités territoriales. Témoignage.

 

Comment avez-vous entamé votre carrière dans le secteur culturel ?

Après mon diplôme, j’ai travaillé deux ans dans la formation avant de reprendre les études pour un M2 à Dauphine, sur la psychosociologie du travail. En parallèle, j’ai eu l’opportunité de travailler pour le Centre National de la cinématographie, comme Chargée de mission. Cela tombait bien, car depuis longtemps mon objectif était de travailler dans le secteur culturel. C’est d’ailleurs sur ce sujet que j’avais orienté mon entretien d’entrée à Audencia !

 

Pouvez-vous revenir sur les grandes étapes de votre parcours ?

Après le CNC, je suis passée au ministère de la culture, comme Chef du bureau des affaires juridiques, de l'économie et des industries culturelles. Puis j’ai travaillé à la DRAC Ile-de-France en tant que Responsable du service théâtre, avant de passer Directrice adjointe à la culture et au patrimoine au département de Seine-Saint-Denis. Je suis ensuite devenue Conseillère culture de la Maire de Paris, avant de travailler pour le Centre National des Arts Plastiques. Depuis deux ans, j’occupe le poste de Directrice des affaires culturelles de la ville d’Ivry-sur-Seine.

 

Depuis le début de votre carrière dans le domaine culturel, vous travaillez dans le secteur public. Est-ce un choix ?

Oui. Mes choix de carrière sont guidés par la question des publics. J’ai creusé le sillon des politiques publiques qui visent à donner à voir la création et le répertoire à une grande quantité de gens. En tant qu’acteurs des politiques publiques, qui touchons-nous, et comment ? Il s’agit de faire exister les artistes et leurs œuvres auprès du public. Aider à transmettre des œuvres à la fois belles, intéressantes, émouvantes… Ces politiques permettent aussi à des artistes contemporains de vivre de leur art, puisqu’elles les accompagnent dans leurs activités.

 

Quels conseils donneriez-vous à un étudiant ou à un diplômé d’Audencia qui souhaiterait travailler dans le domaine culturel, dans le secteur public ?

La notion d’intérêt général est très importante si l’on souhaite travailler dans les entités de service public. C'est un véritable engagement citoyen. Il y a de vrais besoins, des places à prendre. Aujourd’hui il est très facile d’être informé des postes disponibles dans le secteur culturel, public et privé. On peut passer les concours de la fonction publique, mais ce n’est pas une obligation. Il n’y a pas forcément besoin d'être fonctionnaire, car les collectivités publiques prennent également des contractuels. Enfin, j’ajouterai que la question des enjeux du développement durable se pose désormais de manière très forte dans le secteur culturel. C’est une piste intéressante pour qui souhaite y travailler.

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

Agenda

Evénements à venir

Septembre

 

  • Vendredi 22 : DATARAMA#8 - Dataviz d'intérêt général - Nantes
  • Samedi 23 : Triathlon Audencia La Baule & After Triath' - La Baule
  • Mardi 26 : Assemblée Générale de l'association Audencia Alumni (en ligne)
  • Mercredi 27 : événement AMBA - Mexico City
  • Jeudi 28 : conférence Iségoria - « Le commandement au sein des armées, un rôle essentiel face à la montée incessante de nouvelles menaces » avec Laurent Michon - Nantes

 

Octobre

 

 

Novembre

 

 

Décembre

 

 

Parcours & réalisations

Publications

Découvrez les dernières parutions du réseau Audencia

 

 

« Cas en marketing durable - une vision renouvelée des approches et pratiques du marketing »

L'ouvrage offre une compréhension des approches et outils marketing qui prennent en compte les enjeux environnementaux et sociaux. Il propose également des réflexions autour des défis qui entourent le marketing durable. Les cas, tirés de l'actualité et correspondant à des situations réelles, illustrent les manières d'intégrer la durabilité en marketing et précisent ce que recouvre le marketing durable. Écrit par des enseignants-chercheurs, cet ouvrage propose des cas : en marketing stratégique et en marketing opérationnel...

Dekhili Sihem, Reniou Fanny, Charton-Vachet Florence, Labbe-Pinlon Blandine, Lombart Cindy - Éditions Ems Management & Société (2023)

 

 

 

 

 

 

« De Gruyter Handbook of disability and management »

Le De Gruyter Handbook of Disability and Management utilise une optique interdisciplinaire pour étudier le handicap et la gestion, en intégrant les perspectives des études sur le handicap, de la psychologie, de l'éducation et des domaines juridiques.Il vise à incorporer une perspective globale et sensible au contexte afin de mettre l'accent sur les domaines d'inclusion pouvant faire l'objet d'une action. Il met davantage l'accent sur l'international en incluant des contributions du monde entier, y compris de pays et de régions qui, jusqu'à présent, ont reçu moins d'attention dans le domaine des études sur le handicap.

Ce manuel guidera et soutiendra les efforts des parties prenantes des organisations et des décideurs politiques qui s'efforcent d'être plus inclusifs.

Joy E. Beatty, Sophie Hennekam and Mukta Kulkarni - Editions De Gruyter (2023)

 

 

 

 

 

Séverine Richou, pour l'équipe Audencia Alumni

Parcours & réalisations

Nominations

 

Certains de nos diplômés Audencia ont changé de poste ces derniers mois. Félicitations à eux pour ces belles nominations :

 

Anne-Cécile Aucomte (GE 05) est nommée Directrice commerciale chez MK2+

Frédéric du Beaudiez (GE 96) est nommé Directeur délégué en charge de la stratégie, du marketing et du développement chez Inter Mutuelles Assistance

Raphaël Bonnault (Exec MBA 10) est nommé Directeur activité volaille chez Le Gouessant

Serena Breot (GE 12) est nommée Directrice Marketing - South East Asia et Greater China chez Robert Walters France

Sandrine Cochepain (GE 08) est nommée Directrice Marketing client chez Lindt & Sprüngli

Sibylle Costet (GE 96) est nommée Directrice de Canopée Family Office chez Amplegest (Cyrus Conseil)

Christine Drewitt-Le Borgne (GE 89) est nommée Senior Vice President Finance Europe chez Koné

Alexandre Fannius (GE 14) est nommé Vice president EMEA chez Taboola France

David Flochel (GE 98) est nommé Directeur non exécutif chez Maison Sassy

Geoffroy Fourgeaud (GE 89) est nommé Directeur des ressources humaines Orange Wholesale France chez Orange

Nicolas Gouey (TITRE 1 Directeur Financier 2018) est nommé Directeur général délégué finances chez Groupe Magellim

Amandine Laroche (GE 96) est nommée Directrice marketing, communication et digital chez La Fée Maraboutée

Domitille Martin (GE 09) est nommée Directrice administrative et financière chez Silamir

Thierry Moiroud (GE 01) est nommé Directeur grands comptes chez Amarenco France

Clara Moulin-Tyrode (GE 11) est nommée Directrice de production adjointe pour Festival d'Avignon

Jérôme Riedinger (GE 05) est nommé Co-Directeur du pôle Transport-Tourisme-Mobilité chez The BVA Family

Mickaël Vinet (GE 00) est nommé Président Coca-Cola France chez The Coca-Cola Company

Constance Wiblé (Responsable de la Communication 2006) est nommée Directrice de la communication et de la marque Abeille Assurances (Aéma Groupe)

 

Des Audenciens ont créé leur entreprise ces derniers mois :

Julien Buffy (GE 17) est Fondateur de Wealo.co

Laurent Desflans (GE 19) est Co-Founder & CFO de Leasi

Joachim Fredj (GE 22) est Fondateur de RedSeat

Jean-François Gelfi (GE 14) est Fondateur de Shamaan

Edouard Maumejean (SciencesCom 98) est Fondateur de Shaman Concepts

Astrid Saurel (Bachelor 19) est Co-Fondatrice de Kreators Agency

 

Nous leur souhaitons à tous une très belle vie professionnelle !

Si vous aussi, vous changez de poste ou créez votre entreprise, faites-le nous savoir en nous écrivant à audenciaalumni@audencia.com

 

 

Séverine Richou, pour l'équipe Audencia Alumni

Le mot de la fin

Un grand merci à vous d’avoir lu cette 25ème édition de The Mag qui, nous l’espérons, vous aura inspiré et donné envie de partir à la découverte du patrimoine de votre région !

 

Nous remercions chaleureusement tous les diplômés ayant témoigné de leur parcours et leur expérience dans le domaine de la culture et du patrimoine et nous ont permis de réaliser cette parution.

 

Nous vous donnons rendez-vous en janvier pour un nouveau numéro de The Mag sur la thématique des jobs et innovations à impact positif.

 

D’ici là, participez à nos prochains évènements : le Triathlon Audencia La Baule, Homecoming Day, et bien d’autres encore à découvrir sur Together et sur notre page LinkedIn Audencia Alumni.

 

Des idées ou suggestions concernant The Mag ? N’hésitez pas à nous écrire sur audenciaalumni@audencia.com

 

A très vite !

 

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