Campus life

Pour une vision à long terme et décloisonnée

Professeure associée à Audencia et chercheuse en comptabilité du développement durable, Delphine Gibassier voit dans la crise sanitaire l’opportunité d’en finir avec l’approche court-termiste et la vision « en silo ».

Le débat entre les partisans d’un coup de frein sur les mesures environnementales et sociales et ceux favorables à une remise à plat du système s’est amplifié. Qu’en pensez-vous ?

Delphine Gibassier : Pour l’après-crise, nous avons le choix. Soit nous ne faisons rien au risque de subir une nouvelle crise dans un an, soit nous adoptons une vision à long terme. En se tournant vers le futur, la comptabilité peut nous y aider. La comptabilité telle qu’on la pense encore aujourd’hui permet de voir ce qu’il s’est passé et non pas ce qu’il va se passer. Les nouveaux modèles de comptabilité, eux, demandent aux comptables de décrire l’avenir avec des chiffres incertains plutôt que de refléter la certitude avec des chiffres du passé.

 

Pour autant, une approche à long terme peut-elle suffire à sortir de la crise sanitaire par le haut ?

Delphine Gibassier : Elle ne sera efficace que si nous l’associons à une vision systémique aux dépens de la vision en silo­­. À la faveur de la crise, le lien entre une espèce menacée et la santé d’une entreprise à l’autre bout du monde ne paraît plus incongru. Prendre en considération ce lien dans la réflexion sur le modèle économique de l’entreprise n’est plus impensable. C’est une opportunité à saisir pour faire progresser la comptabilité multi-capitaux. Cette crise fait ressortir l’importance de la biodiversité et des capitaux sociaux et humains. Les entreprises qui vont le mieux rebondir sont celles qui auront pris soin de leur tissu immunitaire social, c’est-à-dire leurs employés, leurs fournisseurs, leurs réseaux.

 

Dans ce contexte, comment Audencia prépare-t-elle l’avenir ?

Delphine Gibassier : L’Ecole se positionne avec la mise en place d’un centre d’expertise mondial regroupant une chaire et un MBA « Chief Value Officer », sur un sujet clé : le monde d’après. La chaire portera sur la mesure, le contrôle et l’audit de la performance globale multi-capitaux et fera progresser l’idée que les pôles financier et non financier ne doivent plus être séparés. Le MBA fera monter en compétence les managers sur la création de valeur multi-capitaux et son utilisation stratégique. La crise vient clairement valider et accélérer notre démarche, avec le soutien de nombreuses entreprises, même en cette période de confinement !

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

 

Campus life

Une chaîne de solidarité en faveur des entreprises

Offrir son expertise, faciliter la mise en réseau, soutenir les commerçants... Alumni, étudiants et professeurs se mobilisent aux côtés des entreprises mises à mal par la crise sanitaire.

Depuis le début de l'épidémie de Covid-19, des actions solidaires voient le jour. Parmi elles, une initiative relayée sous le hashtag #SauvonsUneBoite et pilotée par Jean-Michel Moutot, Professeur de management à Audencia. Ce dernier a lancé le 23 mars, via son compte LinkedIn, un appel aux entreprises traversant des difficultés économiques. Une évidence pour cet ancien dirigeant de PME.

« J’avais envie de réagir mais aussi d’embarquer mes étudiants dans une prise de conscience très réaliste de la situation. » 37 étudiants de majeure se sont ainsi associés au projet.

« Leur réaction a été très positive », souligne-t-il.

Et ça marche : le post enregistre 75 000 vues ! Une cinquantaine de demandes sont reçues. Au final, 7 entreprises principalement situées en région nantaise sont retenues au lieu des 3 ou 4 initialement prévues. Elles sont accompagnées jusqu’au 13 mai sur la dimension commerciale et marketing. Un magazine papier grand public, une entreprise de nettoyage, un fabricant de chaussures, une société de cobotique... Les profils sont très divers, comme les objectifs à atteindre : identifier des clientèles nouvelles, accélérer la vente directe, aller chercher de nouveaux débouchés, renforcer sa communication commerciale...

 

Un vrai coup de main

Julien Tourme (Bachelor 08 et SciencesCom 10) a lui aussi voulu se sentir utile et apporter sa pierre à l’édifice. À la tête de l’agence digitale Monsieur Lucien, il a développé bénévolement et en partenariat avec La Boite à Donuts la plateforme gratuite www.onsevoitdemain.org. Les commerçants et restaurants, qui ont dû suspendre leurs activités à cause du Covid-19, peuvent y créer gratuitement un compte et proposer des bons d’achats de leur choix. Les consommateurs peuvent ensuite les acheter en vue de les utiliser après la période de confinement. Lancé le 11 avril, le site internet a recensé en un mois 130 commerçants et 600 'acheteurs'/'clients', générant près de 30 000 euros en bons d'achat.". A noter que de nouvelles fonctionnalités (vente à emporter...) allaient peut-être voir le jour.

 

Une démarche humaine

A sa manière, Vincent Roux (GE 04) prête lui aussi main-forte aux entreprises dont l'activité est mise en difficulté par le confinement. Président de Réseau Entreprendre Atlantique, il tient à garder le contact avec les 320 chefs d’entreprise membres de l’association et les lauréats (environ 40 par an).

« Dès le début, nous les avons appelés pour s’assurer qu’ils étaient bien accompagnés, faire un état de leur situation et les épauler dans la mise en place des différents leviers proposés. Le réseau ayant des relations privilégiées avec les banques, nous faisons également usage de notre influence pour accélérer les dossiers », précise-t-il. Et d’ajouter : « Nous tenons à apporter des réponses personnalisées au cas par cas. »

Après avoir publié une liste de différents outils, mesures et contacts à disposition des chefs d’entreprise, REA s’attache à faciliter la mise en réseau et s’apprêtait à lancer fin avril des webinaires. Parmi les sujets abordés : comment gérer le retour des collaborateurs tout en protégeant leur intégrité physique et morale ? Un point sur lequel le réseau dit rester très vigilant.

 

Florence Falvy, Rédactrice

 

Campus life

Un appel à la mobilisation pour donner plus de visibilité aux initiatives

Avec le Covid-19, beaucoup se mobilisent pour agir, apporter de l’aide et des solutions à la population. Encore faut-il le savoir. C’est là que Gilles Vanderpooten (GE 09) intervient avec Reporters d’Espoirs et son appel : « Médias, donnez davantage de voix à la France des solutions ! »

Dans ce contexte de crise sanitaire lié au coronavirus, « le moment était plus que jamais l’occasion de dire qu’il fallait tous se mobiliser », introduit Gilles Vanderpooten qui dirige Reporters d'Espoirs.

A l’origine du journalisme de solutions, cette association travaille depuis 16 ans à la diffusion « d'une info qui donne envie d'agir ». Dans le cadre de son programme de mobilisation baptisé « La France des Solutions », elle a décidé de lancer en pleine pandémie une opération spéciale auprès des médias hexagonaux pour les inciter à se mobiliser dès maintenant. Objectif ? Relayer les initiatives positives face à la crise. Ce qui passe aussi par « des contenus plus constructifs ». Dans un premier temps, Le Journal du Dimanche et le groupe Radio France ont suivi le mouvement, rejoints par des médias ayant une petite audience, comme Beur FM.

« Ça prend un peu de temps. La réponse à notre appel n’est pas encore très forte », reconnaît Gilles Vanderpooten qui espérait associer une dizaine de médias d’ici à la fin avril, après un second appel lancé à un collectif de 20 personnalités, composé d’observateurs et d’analystes des médias, de médecins, psychologues, etc. L’opération a lieu jusqu’au 27 juin.

 

Stop au climat trop anxiogène

Il faut dire que les informations sont souvent moroses ces dernières semaines. Décompte quotidien du nombre de victimes, situation dramatique au sein des hôpitaux et maisons de retraites, entreprises en difficulté…

Dans ce contexte, Gilles Vanderpooten attire aussi l'attention des médias d’informations traditionnels sur le fait que « ce climat trop anxiogène participe de la désaffection à leur égard ». Et alors que les fake news gravitent autour du coronavirus, un phénomène amplifié par les réseaux sociaux, il souligne l’importance de s’informer correctement et de « promouvoir la good news »

A noter aussi que l’ONG Reporters d’Espoirs s’est associée à l’assistant Google. Une simple requête « OK Google, donne-moi une bonne nouvelle », et hop vous pouvez avoir accès à un tas d'histoires positives et inspirantes.

« Nous visions 5 000 à 10 000 utilisateurs uniques par mois. Finalement, 60 000 personnes utilisent cette application », se réjouit Gilles Vanderpooten.

 

Florence Falvy, Rédactrice 

 

Campus life

Immersion dans la nouvelle organisation pédagogique d’Audencia

Le confinement implique une réorganisation complète des activités pédagogiques. André Sobczak, Directeur Académique et de la Recherche, revient sur la prouesse réalisée par Audencia en quelques jours à peine.

 

Quelle est la situation pédagogique actuelle ?

André Sobczak : Aujourd’hui, 100% des étudiants peuvent suivre leurs cours en ligne, soit près de 300 cours dispensés par semaine dans tous les programmes, du Bachelor au DBA. Presque tous les membres de notre faculté et de très nombreux vacataires sont mobilisés, alors que jusqu’à présent seule une minorité avait une expérience d’enseignement en ligne.

 

Comment s’est faite la transition ?

André Sobczak : Nous avons pu basculer nos cours en ligne en une semaine seulement, grâce à une bonne anticipation. Alertés en amont par nos écoles partenaires en Chine et quelques entreprises proches, nous avions établi un plan de continuité de nos activités quinze jours avant le début du confinement.

Nous avions pu identifier les cours et savoirs fondamentaux à maintenir et avions réfléchi à une nouvelle manière de les dispenser. Puis, nous avons acquis un module complémentaire de Blackboard, un outil déjà utilisé à Audencia, pour organiser des classes virtuelles en très grand nombre.

La semaine de transition a servi à former nos professeurs et nos étudiants à ce nouvel outil, grâce à une mobilisation exceptionnelle de toutes les parties prenantes de l’Ecole (IT, Direction de l’innovation, knowledge hub, programmes…). Pour accompagner et rassurer les intervenants, nous nous sommes organisés pour que, dans chaque classe virtuelle, un assistant pédagogique soit présent pour traiter tous les problèmes accessoires au cours. Ce qui a permis une bascule sans véritable heurt.

 

Comment se passent les cours ?

André Sobczak : Très bien ! Grâce à une grande bienveillance mutuelle et à de nombreux échanges sur les modalités pédagogiques. Nos professeurs se sont adaptés : on ne dispense pas 3h de cours magistral en ligne. Il a fallu se concentrer sur l’essentiel, séquencer le cours différemment et réinvestir les étudiants d’une partie des apprentissages sous forme de travail personnel.

Les premiers retours sont positifs. La participation est bonne et les étudiants, satisfaits d’une pédagogie interactive qui les responsabilise.

 

Et pour l’évaluation, comment allez-vous faire ?

André Sobczak : Les dossiers seront évalués comme d’habitude, qu’ils soient individuels ou collectifs. En revanche, il a fallu trouver des solutions alternatives aux examens en salle, tout en évitant de se limiter aux seuls QCM, la solution de facilité. Les professeurs doivent intégrer le fait que les étudiants aient accès aux documents pendant l’examen. Cela nous rappelle que les évaluations ne visent pas à vérifier si nos étudiants ont appris des contenus par cœur, mais s’ils les ont compris et savent les adapter à des cas concrets.

 

Qu’en restera-t-il ?

André Sobczak : Je suis persuadé qu’on ne reviendra pas au monde d’avant. Certains professeurs ont dépassé leurs appréhensions à l’égard de l’enseignement en ligne et ont découvert des nouvelles possibilités. Si nous avons hâte de retrouver nos étudiants en salle de classe pour des échanges plus directs, nous avons réalisé que certains contenus pouvaient se transmettre différemment et que les étudiants pouvaient être encore plus acteurs de leur apprentissage. On se posera, demain, plus systématiquement la question de la meilleure modalité pédagogique pour chaque contenu abordé à l’intérieur d’un cours.

Le succès des cours en ligne ouvre aussi de nouvelles opportunités pour faire intervenir plus facilement nos diplômés pour des témoignages courts dans nos cours, mais aussi pour leur proposer des séminaires ou des conseils à distance.

 

Florence Alix-Gravellier, Rédactrice

 

Campus life

Boostez vos entretiens avec les services en ligne du Career Center Audencia

La digitalisation des services d’accompagnement professionnel est essentielle pour les établissements d’enseignement supérieur qui veulent rendre leurs ressources plus largement disponibles aux étudiants et diplômés éloignés des campus. Avec une mobilité internationale en cours de cursus et tout au long des carrières professionnelles en forte expansion, les besoins sont considérables.

En période de confinement, l’accompagnement à distance est plus crucial encore. C’est pourquoi les consultants et coachs du Career Center d’Audencia, emmenés par Agnès Marchand-Boissière, se sont largement mobilisés pour densifier les opportunités et faire de cette parenthèse si particulière, un temps utile au développement des parcours.

L’équipe met à disposition cinq types de services ouverts aux étudiants et/ou aux diplômés :

  • Des entretiens individuels en ligne avec un consultant du Career Center. Les rendez-vous se prennent en toute simplicité sur Together
  • Des webinars ciblés & inspirants. Le 28 avril, « Trouver un emploi en temps de crise » animé par Daniel Porot a fait salle comble. De prochaines sessions sur l’optimisation des candidatures, le développement d’un réseau, et nombre d’autres sujets liés au recrutement seront bientôt ouvertes via Tomorrow (étudiants) et Together (diplômés)
  • Des salons de l’emploi virtuels animés en partenariat avec HigherEd – EFMD en présence d’entreprises de grande renommée. Retrouvez le programme sur Virtual Career Fair
  • Un programme de mentoring entre étudiants et Alumni. Quoi de mieux en effet que les conseils d’un pair expérimenté ? Accédez au programme en tant que mentor ou mentee sur Together
  • Des ressources et outils en ligne : Graduate first pour préparer les tests à distance -GoinGlobal pour partir à l’international - Assess first pour découvrir votre potentiel.

 

Ne manquez pas l’opportunité d’échanger avec une équipe dédiée qui, comme à son habitude et plus encore en cette période complexe et incertaine, porte toute son attention aux besoins individuels des étudiants et diplômés d’Audencia.

Les premiers retours sont très positifs et soulignent que, même à distance, les conseils délivrés par les consultants du service carrières d’Audencia sont ciblés et pertinents.

« En moins d’une heure, Julien m’a bien accompagné par ses recommandations sur ma posture et l’organisation de mes idées. Grâce à ses conseils précieux, mes trois entretiens se sont très bien passés. » explique un étudiant, qui comme ce diplômé évoque un « boost de confiance », une réassurance pour se mettre dans les bons rails de processus de recrutement eux-mêmes largement modifiés par le contexte.

 

Florence Alix-Gravellier, Rédactrice

 

Around the globe

Audencia Around The World : un événement qui s’étendra sur toute l’année

Le 11 mars, Londres donnait le la d’Audencia Around the World qui démarrait ainsi son tour du monde en 8 jours. Ce qui devait être une initiative mondiale permettant de réunir les diplômés de l’Ecole sur 5 continents différents s’est rapidement vu impacté par la situation sanitaire mondiale. Presque tous les événements ont dû être annulés, mais seront reprogrammés.

Un grand merci aux diplômés de Londres, Bruxelles, Alger, Toronto et Vancouver qui ont pu se réunir lorsqu’il était encore raisonnable de le faire. Nous avons hâte de voir ce que les autres communautés vont nous concocter aux quatre coins du monde au cours de l’année 2020 !

 

Londres

Audencia Around the World a été inauguré à Londres, où une cinquantaine de membres de la communauté Audencia - diplômés, étudiants ou collaborateurs - ont répondu présents à l’invitation de Tristan Pelloux (GE 15). Ce dernier, ambassadeur alumni à Londres, a proposé de célébrer les 120 ans d’Audencia et de participer à une soirée de réseautage autour d’un verre, en bonne compagnie ! Des membres du personnel Audencia se sont mêlés à cette célébration : Beatrice du Mesnil, Patricia Munoz-King et Karyn Mikkelsen-Tillet.

 

Alger

Khalida Anad (Exec MBA 18), Mustapha Khelil (Exec MBA 19) et Christophe Richard (MBA 05 / DBA en cours) ont contribué à l’organisation d’un événement à Alger, pour fêter les 120 ans de l’Ecole.

 

Toronto

Pour sa seconde participation, les diplômés de Toronto ont participé à Around the World le 14 mars. Alors que la ville se préparait au confinement, les diplômés se sont retrouvés dans la joie et la bonne humeur pour un afterwork.

 

Vancouver

Un événement en petit comité a tout de même permis de réunir 75 % de la communauté alumni de la ville !

 

Bruxelles

Un groupe de 15 Audenciens s’est donné rendez-vous à « La Cuisine de Flore » à Bruxelles. Dans ce lieu, géré par Flore Pincemin (GE 04), s’est tenu un atelier de cuisine convivial.
 
En quelques chiffres, Audencia Around the World prévoyait en 2020 :

  • 36 événements sur 5 continents
  • 51 alumni impliqués dans l’organisation
  • 18 membres du personnel Audencia mobilisés pour participer aux événements

 

Affamés, nos diplômés ? L’édition 2020 placée sous le signe de la gourmandise :


Sans oublier les premiers événements alumni de six communautés à Auckland, Baku, Guadalajara, Lagos, Phnom Penh et La Réunion.


Il y a de belles histoires à raconter ! Un grand merci à toute la communauté Audencia - diplômés, stagiaires, étudiants et collaborateurs – qui ont contribué à cet effort collectif qui va s’étendre exceptionnellement sur toute l’année 2020 !

 

Katie Francois et Lauranne Héaumé, pour l'équipe Audencia Alumni

 

Around the globe

Covid-19 : le quotidien d’une Française à New-York

Guide touristique et maman, Laurène Hamilton (GE 09) nous raconte sa vie de française à New York, à l’heure du Coronavirus.



Dimanche 15 mars : fini les brunchs au restaurant !


10h : il est déjà trop tard pour trouver du pain ! Rupture de stock dans mon supermarché bio… Même constat à l’épicerie du coin. Dernier espoir : le magasin de bagels en face de l’arrêt de métro. Bingo ! « 6 bagels s’il vous plaît ». Finalement, une très bonne option pour un brunch maison, en période de coronavirus. Miam !

Autres articles en rupture de stock : les médicaments. Les New-Yorkais se préparent à se soigner chez eux en cas de coronavirus. Manque de chance, j’ai surtout de l’ibuprofène à la maison. J’essaierai d’acheter du paracétamol lors de prochaines courses.

La fermeture des écoles n’a pas encore été annoncée… Et puis le couperet tombe. A partir de lundi, les écoles publiques de New York seront fermées pendant 30 jours. Restaurants et bars suivent, sauf pour les livraisons dès le 17 mars.



Lundi 16 mars : un nouveau rythme à New York


Sur le groupe Whats’App des parents d’élèves, une maman propose une rencontre virtuelle avec Zoom. J’habille mon fils en vitesse et à 10h, nous voilà devant l’écran. Après avoir chanté la chanson du matin de son école, place à la lecture de Docteur Seuss (un classique pour tout enfant américain). Mon fils retrouve des visages familiers, une bonne ambiance s’installe. Bilan plutôt positif pour une première classe virtuelle. En tous les cas, ce groupe me fait du bien ! Surtout quand un parent envoie une photo de son stock de vin pour supporter le confinement avec ses enfants. L’humour fait un bien fou ! Nous en avons besoin plus que jamais.

Sur les groupes Facebook de mon quartier, des offres de séances atypiques en direct fleurissent : musique en ligne, dessin à distance, yoga en ligne, programme pour occuper ses enfants. Je commence à me dire que je vais devoir moi aussi structurer les journées de mes 2 enfants. Une autre maman envisage même d’apprendre à son enfant de 9 ans à coder…

14h : les petits couchés, j’en profite pour répondre aux membres du groupe Facebook Destination New York. Depuis 5 jours, les questions affluent ! Un conseil sur un report de voyage ou encore une recherche dans le Code du Tourisme pour répondre au mieux aux questions. Je suis contente de me sentir utile, surtout dans ce contexte si particulier.

Le confinement va durer au moins 30 jours, donc j’ai décidé de rester optimiste. Mettre à profit ce temps pour lire un nouveau livre sur New York ou encore faire de la peinture avec mes enfants. Nous avons la chance d’avoir accès à l’information et vivons dans un monde où la science est plus avancée qu’à l’époque de la grippe espagnole. Ici aux États-Unis, on nous recommande de suivre les recommandations du CDC (Center for Disease Control and Prevention, l’agence de la santé américaine). Nous allons tenir, tous ensemble !

 

Katie Francois, pour l'équipe Audencia Alumni

 

Around the globe

Eugénia à Shanghai : nos proches sont à portée de message

Eugénia Lao (IMM 12) est originaire de Macao. Depuis 2014, elle travaille à Shanghai et a récemment décroché le poste de eCommerce & Digital Project Manager pour la marque de luxe Qeelin. Eugénia a vécu le confinement lié au Covid-19 à Shanghai et a repris le travail début mars.

 

Comment la crise du Covid-19 a-t-elle été gérée à Shanghai ?

Eugénia : En dehors des mesures d’hygiène de base telles que le port du masque et le lavage fréquent des mains, on nous a demandé de remplir une déclaration de santé en ligne, indiquant nos derniers déplacements, et ceux qui s’étaient rendus dans des lieux spécifiques ont été placés en quarantaine. Les autres voyageurs ont été invités à rester chez eux pendant 14 jours. Le reste des résidents se sont pliés au confinement. Tous les lieux publics ont fermé pendant plus d’un mois. Heureusement, les choses rentrent dans l’ordre depuis début mars.

Actuellement, nous devons tous présenter un code avant d’entrer dans un lieu public, indiquant que nous sommes en « bonne santé » et que nous ne sommes pas sortis de Shangai au cours des 14 derniers jours. Si on ne peut apporter ces preuves, l’entrée nous est refusée.

 

Comment avez-vous gardé le contact avec votre famille et vos amis pendant le confinement ?

Eugénia : Nous avons la chance de vivre en 2020. Un message ou un appel vidéo et hop, nous gardons le contact avec nos proches !

 

Qu’avez-vous appris sur vous-même pendant cette période, et comment avez-vous appréhendé votre retour au travail et au bureau ?

Eugénia : Après trois semaines de roulement afin de conserver les règles de distanciation physique, nous avons repris le travail à temps plein dans l’entreprise. À ma grande surprise, j’étais ravie de retourner au bureau ; c’était comme le jour de rentrée à l’école.

 

Avez-vous adopté de nouvelles habitudes pendant le confinement, que vous allez conserver ?

Eugénia : Le confinement a véritablement cassé ma routine sportive de cinq entraînements par semaine. Comme je suis gourmande et que la vie est trop courte pour faire l’impasse sur les desserts, et que je ne voulais pas sortir de ce confinement avec dix kilos en plus, j’ai décidé de préparer des versions saines de tous les desserts dont je raffole à partir de recettes glanées en ligne. En définitive, certaines sont très faciles à faire !

Je ne suis pas très patiente et la méditation me semblait inaccessible, jusqu’à ce que j’essaie l’appli Calm, qui permet d’aborder chaque journée avec une dose de sagesse. Elle propose une séance appelée « Daily Calm », qui prend environ dix minutes par jour, c’est parfait pour les débutants.

 

Katie Francois, pour l'équipe Audencia Alumni

 

Around the globe

Katherine à Shanghai : j’ai tiré parti de mes habitudes nocturnes

Après quatre années passées à Pékin, où elle était ambassadrice de la communauté d’alumni, Katherine Ying Mei Jiang (IMM 15) est revenue à Shanghai et travaille actuellement en tant que Innovation Product Manager - Automotive Innovation Center chez Allianz Partners. Elle analyse la situation liée au Covid-19.

 

Comment avez-vous gardé le contact avec votre famille et vos amis pendant le confinement ?

Katherine : Je vis seule depuis plusieurs années et je suis habituée à échanger via les réseaux sociaux (j’utilise beaucoup Wechat, Instagram et LinkedIn). Mais cette fois, je suis passée à un autre niveau. J’ai commencé à appeler ma famille en Corée du Sud quotidiennement. De plus, la situation était un bon prétexte pour renouer les contacts avec d’anciens amis de par le monde. Certains challenges sur Instagram étaient fun. J’ai notamment relevé le défi des cent pompes (je trouve que c’est une chouette manière d’encourager les gens à faire de l’exercice, échanger avec leurs amis et « faire admirer » la nouvelle déco de leur appartement).

 

Qu’avez-vous appris sur vous-même pendant cette période ?

Katherine : Sous l’influence de mon emploi précédent et de mon poste actuel dans l’industrie automobile, je me suis principalement intéressée à ce secteur, et je me suis également concentrée sur l’apprentissage de l’allemand. Pendant cette période, j’avais suffisamment de temps pour m’intéresser à d’autres sujets, et aucune « excuse » de ne pas le faire ! Il était également intéressant de constater que la plupart des clubs de gym ont commencé à proposer des cours gratuits transmis en direct.

J’ai enfin pu confirmer que j’étais définitivement un « oiseau de nuit », plus efficace la nuit si rien ne m’oblige à me lever tôt le lendemain.

 

Comment avez-vous vécu votre retour au travail ?

Katherine : J’ai veillé à toujours porter un masque, comme d’habitude, à disposer de suffisamment de lingettes désinfectantes et de liquide pour le lavage des mains, etc. On nous recommande de s’isoler pour le déjeuner (ou tout au moins de conserver une distance suffisante), ce qui ne me pose aucun problème.

Pour moi, le plus difficile fut de retrouver un rythme matinal. Alors j’ai investi dans une machine à lait de soja, dont je peux programmer la cuisson pour le lendemain matin. Une machine à café aurait été plus efficace, mais le café du bureau est de meilleure qualité.

 

Avez-vous adopté de nouvelles habitudes pendant le confinement, que vous allez conserver ?

Katherine : Je considère que cette période est idéale pour renouer avec d’anciens passe-temps ou ce qu’on aimait faire dans son enfance. Dans mon cas, je me suis remise à lire des livres en coréen, de la littérature (une passion que j’ai négligée pendant plus de dix ans) et de la non-fiction (j’ai choisi des ouvrages d’art et de psychologie). J’ai recommencé à cuisiner des choses simples, ce que j’avais arrêté de faire après avoir quitté la France en 2015. J’ai également prévu de commencer une nouvelle activité : le dessin. Quant à la gym et d’autres sports, dont le tir à l’arc, je vais devoir m’y remettre, car ces clubs avaient fermé.

Même pendant le confinement, une situation inhabituelle et inconfortable, j’ai trouvé que la plupart d’entre nous étions restés positifs et avions tout fait pour rendre le temps aussi agréable que possible.

 

Katie Francois, pour l'équipe Audencia Alumni

 

Around the globe

Xi Jin à Shanghai : je suis devenu très bon cuisinier

Xi 'Mako' Jin (MBA 19) se souvient de son année de MBA à Audencia comme d’une période formatrice et stimulante. Il avait gagné une place pour la première expédition de formation à Las Vegas et San Francisco en 2019, entièrement financée par les alumni de l’Ecole.

Quand on l’interroge sur son expérience de la situation liée au Covid-19, il répond que le hasard a voulu qu’il ne soit pas à Shanghai, mais dans sa commune natale, une petite ville près de la côte. Il a suivi l’évolution de la situation à Shanghai à distance, par l’intermédiaire d’amis et de plateformes d’information telles que Tencent News.

 

Quelles mesures ont été les plus efficaces selon vous ?

Mako : Quand l’épidémie s’est déclarée, c’était le nouvel an chinois, presque toutes les usines étaient fermées et les gens rentraient dans leur région natale. Les autorités ont imposé des règles strictes, interdit les déplacements et imposé un confinement à la population. Ensuite, des médecins et infirmiers d’autres provinces se sont rendus dans la province de Hubei, où des hôpitaux ont été construits en très peu de temps.

Les nouvelles technologies ont été utilisées partout. Le traçage a permis de recenser les déplacements des personnes infectées, et donc leurs contacts potentiels, qui devaient alors être identifiées en priorité. Plusieurs grands fournisseurs d’accès à internet comme Alibaba et Tencent ont aidé les autorités à établir un nouveau système afin de séparer les personnes saines des malades. Les appareils à infrarouge et les technologies de l’IdO ont contribué à renforcer l’efficacité des détections.

La population chinoise a bien réagi face à la crise : 99,99 % des habitants sont restés chez eux pendant trois à quatre semaines ou plus, et quand ils devaient sortir faire des courses, ils portaient un masque.

 

Comment avez-vous gardé le contact avec votre famille et vos amis pendant le confinement ?

Mako : Par chance, j’étais rentré chez moi le 19 janvier, alors j’ai passé la période de confinement avec ma famille. Avec mes amis, nous avons utilisé Wechat, alors il était facile de rester en contact. Nous avons également utilisé de nouveaux outils comme Dingding. Nous utilisions Tencent Meetings pour le travail et les études. La 4G, voire la 5G, est suffisamment rapide pour garantir le débit et la fiabilité des connexions.

 

Qu’avez-vous appris sur vous-même pendant cette période ?

Mako : Dans mon cas, ce fut intéressant, parce qu’avant le confinement, je préférais généralement les soirées cocooning aux sorties, alors la situation ne m’a pas affecté outre mesure. Mais maintenant, j’aimerais faire plus d’exercices pour garder la forme. J’ai trop mangé à rester chez moi, je dois perdre du poids !

 

Avez-vous adopté de nouvelles habitudes pendant le confinement, que vous allez conserver ?

Mako : Pendant ces semaines-là, j’ai lu des livres sur l’informatique, la programmation et la gestion dans le cloud afin de mieux comprendre le secteur des technologies de l’information et des nouvelles technologies. Je suis également passé maître dans l’art culinaire, ce qui a ravi mes parents.

 

Mako était en recherche d’emploi pendant le confinement. Il était aux premières loges pour tester la nouvelle tendance du monde du travail, qui préfère désormais conduire les entretiens en ligne plutôt qu’en personne. Il a passé des entretiens sur Liepin (un site web de recherche d’emploi) et Zhilian Zhaopin. La procédure de recrutement s’est déroulée en ligne de bout en bout et Mako a décroché un poste en cloud computing. Il a intégré sa nouvelle équipe le 20 avril.

 

Katie Francois, pour l'équipe Audencia Alumni

 

Around the globe

Ayush à Paris : un nouvel équilibre à trouver entre travail et vie privée

Ayush Chandel, un Indien de 27 ans, s’apprête à terminer ses études du programme MSCPM sur le campus d’Audencia. Il est actuellement en stage chez le constructeur automobile PSA à Paris. Il nous parle de son expérience du confinement.

Ayush affirme que ce temps passé à rester chez lui l’a rendu plus solide, plus productif et efficace. Selon lui, le confinement à domicile présente l’avantage de pouvoir maîtriser son emploi du temps.

« Les réunions sont plus nombreuses, mais on ne voit pas passer les heures car on décide quand on se connecte et quand on se déconnecte. Le télétravail modifie l’équilibre entre le travail et la vie privée, et on perd vraiment la notion du temps consacré au travail ou à la famille. Le mieux pour moi fut de planifier mes activités heure par heure. »

« Je commence ma journée à 6h par une heure de cardio, puis je m’autorise une heure pour le petit déjeuner. Ensuite, je travaille jusqu’à 17h environ, et je passe encore deux heures à m’informer sur d’autres entreprises ou à suivre les actualités. Le reste du temps, je le consacre à ma famille. »

Les outils de communication étaient déjà opérationnels avant le confinement, mais Ayush a remarqué que les temps de conversation étaient plus longs.

« Impossible de raccrocher au nez de sa mère quand elle vous relate des informations que vous avez déjà entendues dix fois », plaisante-t-il. Ce qui est drôle maintenant, c’est que tout se fait en famille, le travail et la cuisine. Votre mère devient votre supérieur, votre père est PDG et le reste de votre famille et vos amis deviennent des collègues. »

Mais pour l’instant, tout se fait encore à distance.

 

Qu’avez-vous appris sur vous-même ?

« J’ai découvert, à ma grande surprise, que j’étais capable d’être productif et efficace en étant chez moi ! »

Ayush a adopté de nouvelles habitudes pendant le confinement, qu'il souhaite conserver :

  • Faire régulièrement des exercices cardio
  • Passer du temps au jardin ou au contact de la nature « pour en comprendre la beauté »
  • Cuisiner, « je suis devenu expert ! »

 

Katie Francois, pour l'équipe Audencia Alumni

 

Around the globe

Sylvia à Shanghai : adoptez une lecture sélective

Après avoir obtenu son diplôme Grande Ecole Audencia en 2006, Mathilde Sylvia Bouboutou est partie travailler en Asie, à Hong-Kong, Kuala Lumpur, puis Shanghai, où elle vit et travaille encore aujourd’hui en tant que Operations & Expansion Manager pour Dunho Marketing. Elle revient sur la situation particulière liée au Covid-19 et nous rappelle qu’elle n’est toujours pas terminée.

 

Comment la situation a-t-elle été gérée à Shanghai ?

Sylvia : À Shanghai, les mesures étaient claires et ont été déployées rapidement : nous avons reçu des informations claires dans plusieurs langues sur les symptômes et où il fallait se rendre si l’on pensait avoir contracté la maladie. Les gens ont limité leurs déplacements au strict minimum et portaient des masques quand ils sortaient. Les autorités municipales nous ont rassurés très tôt sur les quantités suffisantes de produits alimentaires à des prix raisonnables, l’identification rapide des personnes infectées et des personnes avec lesquelles elles avaient été en contact, etc. Sauf erreur de ma part, pendant cette période, Shanghai a enregistré environ 350 cas (et 3 décès malheureusement) sur une population totale de 23 à 24 millions d’habitants (probablement moins, car de nombreuses personnes s’étaient absentées pour le Nouvel An chinois). Autant dire que la situation a été gérée efficacement. Elle n’est pas terminée, alors il faut rester prudent.

 

Quelles mesures ont été le plus efficaces selon vous ?

Sylvia : Je pense que le confinement, la distanciation physique et l’identification rapide des cas suspects ont beaucoup aidé.

 

Comment avez-vous gardé le contact avec votre famille et vos amis pendant le confinement ?

Sylvia : Depuis que je vis à l’étranger, j’utilise les réseaux sociaux pour parler avec eux, alors la situation n’a rien changé, si ce n’est que pendant cette période, on s’est probablement appelés plus fréquemment.

 

Comment préparez-vous votre retour au travail/au bureau ?

Sylvia : Nous travaillons à distance depuis début février. Par chance, notre industrie s’y prête. Nous avons repris le travail au bureau à la mi-mars. En tant qu'équipe, nous avons découvert que nous pouvions rester très efficaces malgré notre dispersion dans toute la Chine. Nous veillerons à préserver cet engagement et cette flexibilité, maintenant que l'équipe a été réunie.

 

Avez-vous adopté de nouvelles habitudes pendant le confinement, que vous allez conserver ?

Sylvia : J’ai pris plus de temps pour appeler les gens qui me sont chers, et j’ai l’intention de garder ces contacts. De plus, alors que les gymnases étaient fermés pendant plus de deux mois, pour rester en forme et me vider l'esprit, j'ai utilisé des cours en ligne et j'ai commencé à prendre les escaliers chez moi - j'habite au 33e étage... Les gymnases sont à nouveau ouverts, ce qui me permet de profiter d'entraînements plus variés, mais je continue à monter les escaliers !

Enfin, j'ai continué à chercher les points positifs pour passer outre les frustrations de la situation, cela aide à voir le bon côté des choses.

 

Katie Francois, pour l'équipe Audencia Alumni

 

Around the globe

Xu Xiaolan à Shenzhen : j’ai appris à être plus optimiste

Xu 'Laurence' Xiaolan (EIBM 14) est consultante senior chez Ernst & Young à Shenzhen (Chine). Elle a repris le travail depuis plusieurs semaines et considère que l’épidémie de Covid-19 l’a aidée à être globalement plus positive et optimiste.

 

Comment la situation a-t-elle été gérée à Shenzhen ?

Laurence : À Shenzhen, nous avons repris le travail depuis plusieurs semaines. Les gens autour de nous portent des masques, comme toujours. À mon avis, la situation est sous contrôle et en un sens, nous avons vaincu le coronavirus.

 

Quelles mesures ont été le plus efficaces selon vous ?

Laurence : Le meilleur moyen d’éviter les infections, c’est de rester chez soi, mais quand on doit sortir, par exemple pour acheter des provisions ou aller prendre l’air, on doit porter un masque et des gants, se tenir éloigné des points de rassemblement et éviter de rencontrer des amis et des proches en face à face. En rentrant chez soi, il faut penser à se laver les mains avec du savon et aérer ses vêtements à l’air libre.

 

Comment avez-vous gardé le contact avec votre famille et vos amis pendant le confinement ?

Laurence : Internet est le meilleur moyen de parler à sa famille et ses amis. On peut discuter sur des applications comme Wechat. C’est très important, parce qu’il est très frustrant de rester seule pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines et le fait de parler avec sa famille a un effet apaisant.

 

Qu’avez-vous appris sur vous-même pendant cette période ?

Laurence : Au début du confinement, j’étais inquiète et très en colère. J’avais peur de perdre mon emploi ou d’être infectée. Avec le temps, j’ai compris que je suivais trop les actualités sur le coronavirus, les mauvaises nouvelles, alors j’ai éteint les infos pendant plusieurs jours. Les choses sont rentrées dans l’ordre et j’ai commencé à utiliser ce temps-là pour suivre des formations en ligne.

 

Avez-vous adopté de nouvelles habitudes pendant le confinement, que vous allez conserver ?

Laurence : Je n’ai pas appris à cuisiner, mais grâce aux services internet, j’ai pu commander tous mes repas en ligne. J’imagine que je n’ai pas pris de bonnes habitudes et il va falloir que je commence à surveiller mon poids !

 

Katie Francois, pour l'équipe Audencia Alumni

 

Around the globe

Le télétravail : nos alumni s'organisent

Durant de nombreuses semaines, des millions de personnes ont été confinées chez elles. Une mesure drastique et inédite, pour lutter contre l'épidémie de Covid-19. Les diplômés d’Audencia n’ont pas échappé à la règle : télétravail généralisé pour une grande partie d’entre eux !

Pour ceux qui télétravaillaient déjà régulièrement, pas de révolution : les bonnes habitudes avaient déjà été adoptées, restait à les généraliser sur l’ensemble de la semaine. Pour les autres, une aventure commence : celle de créer une nouvelle routine et une nouvelle organisation à domicile.

 

Voici 6 conseils utiles pour télétravailler :

  • S’aménager un espace dédié, même petit, mais qui soit confortable et (si possible) instaurer une séparation entre cet espace et le reste de votre logement, afin de séparer vie professionnelle et vie personnelle.
  • S’imposer des horaires afin de conserver, notamment le soir et le week-end, des moments pour décompresser et passer du temps avec vos proches, que ce soit en personne s’ils partagent le confinement avec vous, ou de façon virtuelle.
  • S’habiller comme si on allait au travail : on peut être tenté de rester en pyjama, or cela ne favorise pas la concentration et l’état d’esprit adapté, comme nous l'explique le journaliste Quentin Périnel (SCOM 12).
  • Garder le contact avec son équipe : par téléphone, Skype, Teams, Zoom… Les e-mails, c’est bien, mais ça n'apporte pas la chaleur d'un contact humain !
  • Faire des pauses : prendre l’air, se préparer un thé ou un café… Bref, s'aérer le corps et l’esprit… pour revenir encore plus efficace !
  • S'accorder sur la méthode de suivi des travaux avec vos supérieurs et vos collègues et instaurer un climat de confiance.

La théorie paraît simple, mais dans la pratique, c’est plus compliqué ! Surtout quand les écoles sont fermées et que l’on a ses enfants à domicile…

 

Comment on gère la situation quand on est un couple d'entrepreneurs et... qu'on a 3 enfants à occuper ? 

Frederic Siedlis (Exec MBA 19), nous raconte sa journée :

Ma femme Claire et moi sommes tous les deux entrepreneurs (oui, on est un peu fous). J'ai co-fondé IVES, une start-up qui accompagne en ligne les créateurs d'entreprise et Claire a une franchise de cours immersifs en anglais. Alors bien sûr, on a des moments de stress pour savoir comment nos boîtes vont tenir pendant cette période très incertaine. Mais on est aussi deux optimistes et on veut aussi voir le bon côté des choses. L'avantage quand on est un couple d'entrepreneurs, c'est qu'on se comprend, on sait ce que vit l'autre en ce moment.

Voici donc comment on s'organise pendant cette période :

  • On s'est aménagé deux bureaux
  • On travaille l'un à côté de l'autre pour partager et échanger
  • On se relaie pour faire cours aux enfants
  • On se programme des moments sympas (apéro St Patrick par exemple)
  • On laisse les enfants se défouler dans le jardin commun à tour de rôle avec les voisins

On ressortira certainement différents et grandis de cette expérience. Et qui sait, peut-être qu'on collaborera plus à l'avenir !

 

Frédéric serait intéressé pour échanger avec d'autres personnes, entrepreneurs ou non, dans la même situation. Ecrivez-nous à audenciaalumni@audencia.com et nous transmettrons le message !
 

 

Katie Francois et Lauranne Héaumé, pour l'équipe Audencia Alumni

 

Around the globe

S’occuper utile pendant le confinement

L’une à Nantes, l’autre à San Francisco, elles n’ont en commun que les filières Marketing Digital d’Audencia et un goût prononcé pour l’écriture auquel Axelle Gouverneur (GE 16) et Audrey Martinez (étudiante SMED) s’adonnent avec générosité en ce temps de confinement.

Accroc à l’alliance sport et bien-être, Audrey est aussi une pure « digital addict » convaincue que la technologie contribue à l’adoption d’un mode de vie plus sain. Elle partage ses découvertes et conseils sur son blog Digi & Healthy, une vraie pépinière de bons plans en ce moment. On y découvre des programmes de sport à la maison, des recettes saines et savoureuses mais aussi la télémédecine.

« Je veux partager mes tips pour rester healthy mais surtout pour s’occuper intelligemment pendant le confinement, dit-elle. Encore une fois, le digital est notre meilleur allié pendant cette période ! »

 

Top 5 des podcasts du moment pour Audrey :

 

Axelle Gouverneur est Manager Growth and Expansion pour l’agence de promotion de la région Ile-de-France, Choose Paris Region, en Californie. Confinée depuis plus de six semaines, elle assiste avec inquiétude aux transformations alentours. La fermeture des commerces de proximité, surexposés à la concurrence des géants du e-commerce, est une conséquence déjà palpable de la crise.

« Mais il y a aussi du bon. Une librairie familiale, véritable institution de mon quartier, a levé 100 000 $ en quelques jours et créé un système de commande en ligne qui va révolutionner complètement leur distribution » constate Axelle, qui a fait de cette expérience l’exergue d’un article publié sur Medium.

Écrire est, pour elle, une bouffée d’air dans une période challengeante, comme les routines et le maintien d’un certain niveau d’exigence personnelle.

 

Boîte à confort d’Axelle : 

  • Sapiens, de Yuval Noah Harari à (re)découvrir pour prendre du recul sur notre époque.
  • Le New York Times (news) et le New Yorker (culture) offrent des articles très documentés sur l’époque que nous traversons (dont une collection à retrouver ici).
  • Tiger King, à voir sur Netflix, un documentaire pour mieux comprendre l’Amérique rurale, à quelques mois des élections présidentielles américaines.
  • L’Impératrice, un groupe français à écouter sur Spotify et à suivre sur Instagram.
  • Change ma vie, un podcast (FR), pour appréhender la vie et ses émotions plus sereinement.
  • Hubspot Academy propose des formations en ligne (US) gratuites et accessibles à tous.

Découvrir les publications d’Axelle Gouverneur.

 

Aux diplômés chinois souhaitant mieux connaître la culture française, Ruyu Zhang (IMM 18) recommande de suivre les comptes « Faguoewenhua » sur les réseaux sociaux pour découvrir un site réalisé par l’Ambassade de France en Chine (https://www.faguowenhua.com). Il rassemble actualités et ressources sur la vie culturelle française, dans divers domaines (cinéma, musique, danse, théâtre, livre et langue française).

 

Le confinement de Ruyu à Wuhan

 

Florence Alix-Gravellier, Rédactrice

 

Around the globe

Ensemble et en ligne

« Alors que tu sois seul ou pas, il faut que tu avances. Oublie pas, si chacun de nous est seul, nous sommes unis dans notre solitude ». C’est une citation d’un film qui m’est cher et auquel je pense souvent, surtout en ce moment, depuis le début du confinement, et ce sentiment d’être « unis dans notre solitude », je l’ai ressenti quand la communauté indienne des alumni s’est retrouvée en ligne récemment.

 

Audencia Around the World devait faire une halte en Inde à Mumbai, le 21 mars, mais l’événement a dû être annulé en raison de la situation actuelle. Ce devait être la deuxième édition là-bas, après le succès de 2019 avec des alumni des différents programmes Audencia en anglais et plusieurs anciens étudiants de programmes d’échange.

Comme le dit l’adage, « Quand on veut, on peut ». Sameer Nawani (IMM 11), ambassadeur de la communauté alumni en Inde et Archita Prahladka, une des participantes à un programme d’échange Audencia en 2018, ont décidé de l’appliquer à la lettre, en organisant une rencontre en ligne.

Le 11 avril 2020, les diplômés indiens d’Audencia se sont réunis virtuellement pour raviver une solidarité déjà latente. Le mode virtuel a également permis à nos alumni indiens expatriés de participer, donnant à l’événement un petit air d’Audencia Around the World avec :

 

Nombre d’entre eux se rencontraient pour la première fois, tandis que d’autres se connaissaient depuis dix ans déjà. Tous se souvenaient des années passées à Audencia et à Nantes comme si c’était hier ! Les présentations se sont transformées en récits nostalgiques, soulevant des tonnes de rires et de sourires. Les conversations étaient ponctuées de questions stimulantes, par exemple « quelle est ta boisson préférée ? », « quelle est ton activité préférée pendant le confinement ? », « quel est ton meilleur souvenir à Audencia ? », etc.

« Il est toujours touchant de voir une famille se constituer, que ce soit sur le plan personnel ou professionnel. Les liens avec son ‘alma mater’ recèlent plus de magie et de nostalgie, c’est indéniable. Les diplômés en tirent un sentiment d’appartenance pour le groupe et de tendresse les uns envers les autres, et cette French Connection entre les alumni Audencia est précieuse ! », confie Archita, et je suis entièrement d’accord.

Personnellement, ce fut un réel plaisir de participer à cette rencontre, félicitations à Archita et Sameer, et merci à tous ceux qui ont participé malgré les décalages horaires.

Aux autres alumni Audencia qui me lisent, à quand des retrouvailles en ligne ?

 

Nushad Merchant, pour l’équipe Audencia Alumni

 

Business corner

Un test pour la détection du Covid-19 ?

Loop Dee Science, startup cofondée par Stefan Gallard, diplômé Audencia MBA, met au point un test pour la détection rapide de Covid-19

Stefan Gallard (MBA 13) a la double nationalité française et américaine. Après des études et une expérience professionnelle de 6 ans dans le marketing aux Etats-Unis, Stefan est venu à Nantes pour son MBA. Depuis sa sortie d'Audencia, Stefan a continué à travailler dans le domaine du marketing et de la stratégie et a ajouté l'entrepreneuriat et l'enseignement à sa carrière en portefeuille.

En 2017, Stefan a cofondé Loop Dee Science, une start-up de biotechnologie spécialisée dans l'analyse de l'ADN, basée à Caen, en Normandie. L'objectif de l'entreprise était de développer des solutions terrain habituellement trouvées en laboratoire. Loop Dee Science s'est d'abord concentrée sur le domaine vétérinaire et a travaillé sur des solutions de test pour les coronavirus animaux. Fin janvier 2020, grâce à leur compréhension générale des coronavirus félins et canins et à leur expertise en matière d'analyse de l'ADN, ils ont décidé de se concentrer sur le développement d'une solution pour tester Covid-19. Il ne leur a fallu que six semaines pour mettre au point un kit de test rapide. À cette époque, une « convergence » géographique, comme l'appelle Stefan, a vu le jour avec le CHU de Caen, qui est le centre national de référence pour l'expertise des coronavirus en France. Un accord de partenariat entre le CHU de Caen et Loop Dee Science a permis de valider la méthode de test en termes de spécificité et de sensibilité.

Des essais cliniques sont actuellement en cours.

« Dès que les autorités compétentes auront donné leur feu vert, la phase d'industrialisation pour produire les appareils de détection et les kits de test pourra démarrer » dit Stefan.

Il est particulièrement fier de l’appareil de détection qui fait la taille d'une grande boîte d'allumettes, ce qui le rend facile à transporter.

« Il n'est pas nécessaire d'être médecin pour effectuer les tests ou en lire les résultats », poursuit-il. « L'analyse peut être effectuée à l'aide d'une application pour smartphone et nous avons ajouté une fonction GPS qui permettra un zonage épidémiologique précis, avec des résultats en temps réel. »

 

« Nous sommes partis d'une feuille blanche et avons pivoté très rapidement »

Loop Dee Science est une start-up de 10 personnes ; leur taille et leur expertise leur ont permis de prendre la décision de changer rapidement d'orientation. « Agir rapidement caractérise une start-up » comme le dit Stefan, « ainsi que sa capacité à faire face à l'adversité ». Cependant, Stefan ne perd pas de vue les objectifs de la start-up et explique pourquoi il pense que Loop Dee Science sera un acteur clé dans les solutions à Covid-19 :

  • Notre société est jeune mais l'expertise est ancienne ; les scientifiques de Loop Dee Science travaillent en biologie moléculaire depuis plus de 20 ans.
  • Notre partenariat avec le CHU de Caen a permis d'apporter un soutien scientifique supplémentaire à la technologie que nous avions déjà développée.
  • Nous ne sommes qu'à six semaines d'une solution.

 

Retrouver une vie « normale »

Stefan est convaincu que Loop Dee Science fera partie d'une gamme de solutions qui aidera à retrouver une vie « normale » à l’avenir. Selon Stefan, une partie de la solution sera technologique et/ou médicale, et l'autre partie reposera sur un changement de comportement :

  • Tests : pour les personnes avec ou sans symptômes (domaine d'expertise de Loop Dee Science) et tests d'anticorps pour voir si les personnes asymptomatiques sont immunisées ou non.
  • Équipement personnel : les masques seront très certainement appelés à devenir la norme en matière d'habillement quotidien.

 

En savoir +  

 

Katie Francois, pour l'équipe Audencia Alumni

 

Patronage & support

Les étudiants d’Audencia ont besoin de vous !

Pour faire face à la précarisation soudaine de certains étudiants particulièrement touchés par la crise du Covid-19, la Fondation Audencia a mis en place un fonds de solidarité. L’heure est à la mobilisation.

Renoncer à poursuivre ses études à cause de la crise sanitaire ? Difficile d’y croire, et pourtant. La crise économique provoquée par la pandémie engendre bien souvent la perte de revenus financiers due à la fin anticipée d’un stage ou d’un job, ainsi qu’un isolement qui peut ouvrir la porte à la précarité. Or, en France, les frais de vie moyens d’un étudiant s’élèvent à environ 600 € par mois (loyer, alimentation, communication…) selon l’institut Ipsos.

Dès lors, de nombreux étudiants sont en difficulté. L’incertitude quant à la durée de la crise génère chez eux un stress important. Audencia n’échappe pas à la règle et compte une centaine d’étudiants en situation d’urgence immédiate.

Sans attendre, la Fondation Audencia s’est mobilisée. Créée en 2009 sous l’égide de la Fondation de France pour soutenir et participer au rayonnement de l’Ecole, elle a créé un fonds de solidarité qui répond à l’urgence tout en s’inscrivant dans la continuité de ses programmes de soutien aux étudiants (bourses d’ouverture sociale, bourses d’entrepreneuriat…).

« Le fonds de solidarité a pour ambition de limiter l’impact du Covid-19 sur les étudiants les plus fragiles, en proposant à très court terme des bourses pour subvenir à leurs besoins de première nécessité », explique Michaël Thoby (Exec MBA 13), Président et fondateur d’Emotic et administrateur de la Fondation Audencia.

Dans un second temps, le fonds de solidarité sera également appelé à intervenir auprès des étudiants en difficulté pour limiter les impacts durables de la crise. En d’autres termes, il s’agit ni plus ni moins d’aider ces étudiants à poursuivre leurs études.

Pour répondre à la demande et aux besoins des étudiants, nous comptons sur toute la communauté Audencia. La solidarité sur laquelle se fonde le réseau des alumni prend tout son sens à l’heure de cette crise inédite.

Agissons ensemble. Tous les dons sont importants !

 

JE SOUHAITE FAIRE UN DON

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

 

 

 

Patronage & support

Fonds Class Gift : et de quatre !

Sélectionnés le 16 avril dernier par visioconférence pour cause de confinement, trois projets d’entrepreneuriat étudiants ont obtenu une aide financière grâce au fonds Class Gift supervisé par la Fondation Audencia. Retour sur cette quatrième édition.

Créé par la promotion 2016 pour soutenir des projets étudiants et des bourses d’entrepreneuriat, le fonds Class Gift prend chaque année plus d’ampleur. La quatrième campagne de dons a récolté près de 12 000 € cette année ! Aux dons des étudiants de la promotion 2019 se sont ajoutés le produit de la vente de 725 bouteilles de la cuvée Promo 2019 de l’entreprise Monsieur W (créée par Valentin Bros et Florentin Cugnot (GE 19) bénéficiaires d’une bourse de la Fondation en 2018) ainsi que le matching gift promis par Philippe Houzé, Président du Directoire du Groupe Galeries Lafayette et parrain de la promo 2019.

Si 7 000 € seront orientés vers les bourses d’entrepreneuriat, les 5 000 € restants ont déjà été alloués par la Fondation Audencia à des projets étudiants axés sur des enjeux sociétaux ou remarqués pour leur ambition entrepreneuriale, et en adéquation avec les critères d’IMPACT (Impact Measurement and Performance Analysis of CSR).

Sur les 34 candidatures reçues par un jury de professeurs RSE et Entrepreneuriat, trois sont ressorties victorieuses du processus de sélection clos par une séance de présentation par visioconférence.

Etudiante en Master of Science in Supply Chain and Purchasing Management, Yvonne Rachael Owasi a remporté une aide de 2 000 € pour son projet M-Safisha, une application mobile basée au Kenya et qui ambitionne de relier les travailleurs domestiques aux employeurs potentiels en vue de créer des opportunités de travail durables et décentes pour ces personnes.

« M-Safisha s'est inspirée de l'expérience des femmes dans les établissements informels de Nairobi et d'autres grandes villes du Kenya. Ces femmes sont souvent confrontées à un certain nombre de défis : bas salaires, longues heures de travail, licenciements abusifs et abus, parmi une myriade de conditions de travail inhumaines. Le financement de la Fondation Audencia contribuera à la réalisation de la phase pilote de l’application, en facilitant les ressources pour en faire un succès. »

Pour son projet In’Wine d’une cave à vin dans laquelle chaque bouteille sera contenue dans une alvéole dont la température pourra être réglée indépendamment des autres, Nicolas Cormerais étudiant du Programme Grande Ecole repart avec une aide de 1 500 €.

« Le Class Gift de la Fondation Audencia va me permettre de financer la mise au point du prototypage fonctionnel que je pourrai présenter aux investisseurs. Le Class Gift va aussi me permettre de développer la communication et entamer la recherche de collaborateurs. »

Quant à Caroline Charvet, étudiante du Programme Grande Ecole, elle reçoit 1 500 € d’aide également. Son projet Renaissance est une application d’upcycling qui permet aux consommateurs de transformer leurs vêtements plutôt que de s’en débarrasser, en se basant sur un réseau de couturiers indépendants.

« L’attribution du Class Gift est une reconnaissance. Il concrétise la progression du projet. Par ailleurs, mon statut d’entrepreneur étudiante m’a permis d’entrer dans le Start-up Lab d’Audencia où je me consacre à temps plein à mon projet en lieu et place d’un stage en entreprise. »

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

 

Itineraries

Publications

 

À force de grandir, la ville se disloque. Ce modèle de développement urbain inefficace, fondé sur la consommation de toujours plus de sol a un nom : l'étalement urbain. Structuré autour de la mobilité automobile, ce modèle montre aujourd'hui ses limites : consommation de terres agricoles, pollutions, coûts prohibitifs... mais surtout forme d'une ville qui a oublié les vertus de la proximité et qui accentue les fragmentations sociales. Les politiques publiques ont jusqu'à présent échoué à réduire significativement l'étalement. Il est temps de développer un modèle alternatif par la mise en oeuvre d'un urbanisme circulaire. Inspiré des principes de l'économie circulaire appliqués aux sols urbains, ce concept pragmatique vise à concentrer les efforts de la fabrique de la ville sur l'intensification des usages, la transformation de l'existant et le recyclage des espaces déjà urbanisés. L'enjeu est aujourd'hui de passer de projets pionniers à un véritable changement de modèle pour bâtir une ville frugale, résiliente et accueillante. Ce manifeste a été écrit pour donner aux citoyens, professionnels et élus qui font la ville, l'envie d'engager concrètement la transition vers un urbanisme circulaire.

Manifeste pour un urbanisme circulaire : pour des alternatives concrètes à l'étalement de la ville - Sylvain Grisot (Euro MBA 17)

 

 

Ce livre est une déclaration d’amour aux sports, à ceux qui les font vivre, mais peut-être surtout un hommage aux émotions que le spectateur a ressenties, et, généralement, partagées. Dans ce petit livre on vit la victoire d’un champion – souvent –, la défaite de celui ou celle qui n’aurait pas dû perdre – parfois –, la volonté des plus grands sportifs – toujours. Il y a les fous de Nadal, les fanatiques de Federer, ceux qui préfèrent la boxe à l’athlétisme, ou le football à la natation. Nous avons (presque) tous nos moments de sport, souvenirs marquants d’une prouesse, d’une désillusion, d’une injustice ou d’une frustration. Récits, anecdotes, souvenirs se mêlent pour une lecture à recommander à tous les amoureux du sport !

Brèves de sport - Pierre Brémond (SCOM 14)

 

 

 

Ce livre s’intéresse succinctement aux difficultés de fond liées à l’exportation. Les auteurs poussent leur exploration bien au-delà des analyses de surface généralement adoptées par des entrepreneurs bien intentionnés et enthousiastes, mais pris par le temps. Ils partagent leur expérience pratique de manière divertissante et percutante. Ils démystifient les idées reçues sur l’exportation, et présentent les mesures à suivre pour obtenir une croissance durable et probante à l’international. Contient : 7 postulats courants mais erronés et comment les corriger, plus de 25 études de cas du monde réel et 50 indispensables éprouvés. Ce livre vous remuera. Il bouleversera ou confirmera votre conception actuelle de l’exportation.

Successful exporting - Laurent Houlier (GE 90) - John Blaskey

 

Vous êtes diplômé(e) et avez publié un ouvrage ? Faites-le nous savoir en nous envoyant un mail à audenciaalumni@audencia.com

 

Emilie Tendron, pour l'équipe Audencia Alumni

 

Itineraries

Nominations

Quelques Audenciens ont changé de poste ces derniers mois :

  • Tarek Alassar (IMM 14) est nommé Regional Manager North America, UK & Ireland chez Legos
  • Pauline André (GE 18) est nommée Financial Controller Middle-East chez Givenchy       
  • Arnaud Babin (EAC 10 - SCOM 12) est nommé Social Media Manager & Influence au sein de La République En Marche       
  • Olivier Baudin (GE 86) est nommé Responsable Formation Professionnelle Continue chez ISC Paris 
  • Camille Berenbaum (GE 16) est nommée Operational Marketing 360° - International Project Manager - Skincare chez Clarins
  • Philippe Blond (EAC IPAC 89) est nommé Directeur Général chez Lille Grand Palais
  • Pierrick Boularne (GE 18) est nommé Associate Business Consultant chez Beijaflore
  • Salim Bouzoubaa (GE 18) est nommé Senior Financial Analyst Asset & Portfolio Management Real Estate chez La Française
  • Renaud Brach (GE 11) est nommé Directeur Commercial chez Innelec Multimédia
  • Emmanuelle Constant (GE 92) est nommée Directrice marketing et communication chez iAssure
  • Victoire D'Aboville (GE 07) est nommée Directrice Bonne Pioche Story chez Bonne Pioche
  • Tifenn Dano (GE 02) est nommée Chief Marketing Officer chez Dropbox
  • Louis Darrieus (EIBM 10) est nommé Director - Transaction Advisory Group - Financial Services/Banking chez Alvarez & Marsal
  • Frédéric Desclercs (GE 11) est nommé Director of Partnerships chez Studely
  • Maximilien Devay (SCOM 16) est nommé Responsable Marketing & Solutions Créatives chez France Télévisions Publicité
  • Charles Dubos (GE 15) est nommé Chief of Staff chez Richemont
  • Céline Ducoin (Responsable de la Communication 03) est nommée Directrice de la communication chez Ecole des Mines de Saint Etienne
  • Othman El Ferdaous (GE 03) est nommé Ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports au sein du Gouvernement du Maroc
  • Anne Ferré (GE 02) est nommée Conseillère aux futurs et jeunes diplômés chez Université de Montréal
  • Jean-François Fournier (GE 94) est nommé Directeur Général GMS France chez Fleury Michon
  • Antoine Gaschignard (GE 11) est nommé Associate Director EMEA Loan Syndication - Aircraft & Shipping Finance chez Crédit Agricole CIB       
  • Fabrice Guieysse (GE 05) est nommé Senior Principal - Business Transformation Architect chez Salesforce
  • Clémence Huignard (GE 11) est nommée Directrice Projets chez Rocher Participations          
  • Martha Jaramillo Leal (MSCPM 15) est nommée Shoes Production Coordinator chez Alexander McQueen          
  • Julie Lafaye (SCOM 16) est nommée Senior Growth Marketing Specialist | Southern Europe, Middle East Africa, Eastern Europe chez Rapid7
  • Eloi Lanthiez (GE 18) est nommé Project Manager chez Mutumutu.cz
  • Elodie Lebossé Bonnefoy (GE 09) est nommée Ingénieur en financements patrimoniaux - Région sud-ouest chez LCL
  • Sarah Le Du (GE 14) est nommée Growth Engineer chez PayFit
  • Arnaud Letessier (GE 12) est nommé Inspecteur - Analyste des finances publiques à la Direction générale des finances publiques
  • Lucas Lewczuk (TITRE 1 DRH 19) est nommé Consultant senior Comp&Ben et performance RH chez Groupe Arthur Hunt
  • Capucine Lonjon (GE 16) est nommée Chargée de l'empowerment des tisserandes et couturières Paris & South East Asia chez TrendEthics  
  • Mélanie Lorcet (EAC 15) est nommée Directrice Thalasso & Spa chez Valdys Groupe
  • Anne-Laure Luquet (GE 15) est nommée Senior Vendor Manager Sports chez Amazon
  • Cédric Malengreau (GE 98) est nommé Directeur du Secrétariat Général et de la Communication Institutionnelle chez Crédit Mutuel Arkéa
  • Valentin Malinge (GE 18) est nommé Analyste financier chez Colville Capital Partners France
  • Alexandre Morel (GE 03) est nommé Associé chez CMS Francis Lefebvre Avocats
  • Sonali Mukherjee (IMM 19) est nommée Business Analyst chez Indus Valley Partners
  • Anne-Catherine Philippeau (GE 03) est nommée Associée-Gérante chez Rothschild & Co
  • Camille Philippot (GE 14) est nommée Distribution Manager France Benelux B2B chez Michelin
  • Héloïse Pierotti (GE 19) est nommée Digital Consultant chez Niji
  • Maëla Porcheron (EAC 14) est nommée Global Sourcing Manager - contract manufacturing chez Bel
  • Mark Roales (EIBM 14) est nommé Product Manager chez Farlabo  
  • Eloïse Rutin (MASC 15) est nommée Procurement and warehouse manager chez SECAN
  • Constance Saussine (GE 13 - MSCPM 13) est nommée Head of demand planning CHAT & Supply chain market leader chez Danone              
  • Philippe Serzec (GE 92) est nommé Partner - Transaction Service chez PWC     
  • Anne Thomas (GE 95) est nommée Directrice Générale chez AFNOR Compétences
  • Chi-Lan Vermeersch (GE 91) est nommée Chargée Relations Entreprises - Direction de la Formation continue et de l'alternance chez Université de Lille
  • Virginie Wallut (GE 01) est nommée Directrice Recherche et ISR Immobiliers chez La Française

 

Des Audenciens ont créé leur entreprise :

 

Félicitations à eux pour ces belles nominations !

Et si vous aussi, vous souhaitez nous signaler un changement de poste ou une création d’entreprise, écrivez-nous à audenciaalumni@audencia.com

 

Emilie Tendron, pour l'équipe Audencia Alumni

 

Le mot de la fin

Merci d’avoir lu ce 13e numéro de The Mag !

 

Initialement dédié à la thématique du voyage et du tourisme et au vu de la situation sanitaire mondiale, nous avons choisi de vous faire voyager autrement. Le confinement vu par nos diplômés et étudiants aux quatre coins du monde, comment l’Ecole s’est adaptée, quelles sont les pistes pour le monde d’après… Nous espérons très sincèrement que ce numéro un peu spécial vous aura plu !

 

Rejoignez la communauté Audencia Alumni en créant votre compte sur Together et en participant aux prochains événements en ligne de partout dans le monde ou en présentiel près de chez vous !

 

Nous vous donnons rendez-vous après l’été pour le prochain The Mag.

 

Des idées de sujet pour les prochaines rubriques ? Envie de vous impliquer dans la rédaction du magazine ? Une question à nous poser sur un autre sujet ? Ecrivez-nous à audenciaalumni@audencia.com.

 

A très bientôt !

Votre team Alumni

 

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