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Objectif luxe

Directeur des programmes d’Audencia, Nicolas Arnaud lève le voile sur le virage que prend l’Ecole en matière de formations à destination du secteur du luxe, et notamment de l’art de vivre à la française.

 

Pour la rentrée 2020, Audencia va lancer un nouveau master, Cognac and Spirit management. Que pouvez-vous nous en dire ? 

Nicolas Arnaud : En partenariat avec le centre universitaire de Charente, nous développons un nouveau master international sur le thème des spiritueux et du cognac en particulier. Dans cette région de France, surnommée la Spirit Valley, on trouve plus de 50 % de la production de spiritueux premium au monde. Un écosystème de plus de 12 000 emplois et mille entreprises ! Par ailleurs, Audencia souhaite proposer des formations de plus en plus immersives. D’où l’idée d’implanter ce master à Cognac directement. Il se tiendra en anglais sur la base d’un recrutement international. On vise entre 20 et 25 étudiants pour la première année. C’est une délocalisation de l’école in situ, une démarche innovante pour nous. 

 

Le luxe à la française se vend très bien à l’étranger. Comment ce nouveau master en tient-il compte ?

Nicolas Arnaud : À terme, nous verrons si ce programme peut être internationalisé, non pas au sens du recrutement mais de l’implantation. Au regard du dynamisme du marché chinois sur le marché du luxe, on peut imaginer le dupliquer à Shenzhen en s’appuyant sur la Shenzhen Audencia Business School, par exemple. L’idée serait d’exporter en Chine, et ailleurs, le savoir-faire qu’Audencia est en train d’acquérir dans le domaine du luxe. Shenzhen, Macao, Hong Kong : selon certaines études, c’est là que le PIB par habitant sera le plus élevé au monde dans 10 ans. 

 

Pourquoi l’Ecole s’engage-t-elle dans cette voie ?

Nicolas Arnaud : Le luxe est un art de vivre à la française qui résonne à l’international. Par ailleurs, environ 8 % des diplômés d’Audencia travaillent dans le secteur du luxe, dans le marketing, le contrôle de gestion, les ressources humaines ou autres. Sur 27 000 diplômés, ce n’est pas rien ! Sans attendre le démarrage de Cognac and Spirit management, nous avons ouvert un parcours thématique sur le luxe en première année du programme Grande Ecole, avec notamment des cours de philosophie et d’anthropologie du luxe. L’Ecole a besoin des diplômés de ce secteur pour appuyer ce nouveau positionnement. Leurs entreprises doivent savoir que l’Ecole s’engage dans des formations innovantes dans leur domaine, qu’elle forme désormais des étudiants qui ont l’appétence et les compétences pour travailler dans le luxe.

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

 

 

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Les jeunes diplômés à l’assaut du luxe

Tout juste sorties de leurs études, elles démarrent leur vie active dans le secteur du luxe. Quelles sont leurs motivations ? Quel est leur point de vue sur ce marché ? Les témoignages de Marie-Caroline Gaumerais (GE 19) et d’Alice Poupard (MDC 19 - Mastère Spécialisé® Marketing Design et Création).

 

Marie-Caroline Gaumerais a fait ses premières armes chez IWC, prestigieuse marque de montres suisses, puis intègre Cartier à Paris pour son stage de fin d’études, et candidate pour un poste de VIE toujours chez le célèbre joaillier mais à New York.

« Après de nombreux entretiens, j’ai décroché ce job très convoité, explique Marie-Caroline. VIE, pour « Volontariat International à l’Etranger », c’est un statut particulièrement demandé car il s’agit d’un contrat français - très avantageux par rapport aux salariés américains - et de plus en plus rare alors qu’il y a toujours autant de candidats au départ à l’étranger ».

Alice Poupard est quant à elle issue d’une formation de juriste et a changé de voie en faisant un double diplôme (Mastère Spécialisé® Marketing Design et Création) à Audencia et l’Ecole Centrale. Elle réalise son dernier stage d’études au siège de Chanel à Paris.

 

Evidence

Pour les deux jeunes femmes, intégrer le secteur du luxe était une évidence.

« L’horlogerie est une passion que j’ai en commun depuis longtemps avec mon père, explique Marie-Caroline. Je connaissais donc le secteur du luxe en tant que cliente. Si je devais donner un conseil aux jeunes qui souhaitent y travailler : il faut y aller pour les bonnes raisons, sinon on est déçu. Ne pas s’attendre à croiser des stars tous les jours ou manipuler des millions. C’est un métier de passion ».

Le secteur de la mode et du luxe, c’était aussi la voie rêvée pour Alice.

« J’étais abonnée à Vogue quand j’étais plus jeune. C’est un monde dans lequel je voulais absolument évoluer ».

Malgré une première expérience un peu déceptive, elle a été confortée dans son choix en arrivant au sein de la marque de luxe française.

« J’ai trouvé chez Chanel une ambiance qui me convient parfaitement : c’est très calme, bienveillant, familial… Il existe une culture de la discrétion qui tranche avec d’autres marques. » 

Et après ?

Marie-Caroline, qui travaille dans le cadre prestigieux de la boutique de la 5ème Avenue jusqu’en février 2021, ne pourra pas rester sur le sol américain après cette expérience pour des raisons de visa.

« Je pense que je vais continuer un parcours à l’international, pourquoi pas au sein de ce même groupe qui compte de nombreuses implantations ».

Pour Alice, qui évolue au sein de l’équipe CRM Europe pour la mode, l’horlogerie et la joaillerie, l’avenir rimera nécessairement avec la mode et le luxe, un univers qui lui correspond parfaitement.

 

Jordi Soude (Scom 07), Rédacteur

 

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Le luxe à la française dans le monde

Le luxe à la française fait écho dans le monde. La France continue de dominer le marché du luxe. Pourquoi ? Réponses avec Fany Gardes, étudiante à Audencia SciencesCom, et Guillaume Rué de Bernadac (GE 12) qui a lancé en Chine son académie de bonnes manières.

En matière de luxe, la France peut se vanter d’avoir un héritage mondialement reconnu. Ce que confirme Fany Gardes. A 22 ans, cette étudiante spécialisée en communication de marque, l’a particulièrement constaté à Casablanca, où elle a effectué un stage de trois mois pour le lancement d’une marque « très parisienne ».

« Là-bas, les marques françaises sont partout et adulées ! Elles sont vues comme un gage de prestige », indique cette passionnée de mode qui ne se qualifie surtout pas de « fashionista ».

Son truc à elle, c’est la sociologie de la mode, avec un fort intérêt pour la haute couture. Car « le luxe, c’est l’essence même de toute la mode. » Et d’ajouter :

« En une cinquantaine d’années, la France a réussi à polariser tout le secteur du luxe », citant notamment LVMH qui s’est offert très récemment la marque américaine Tiffany.

Et le luxe à la française se consomme forcément à la sauce parisienne.

« Paris continue toujours autant de rayonner dans le secteur du luxe », observe-t-elle.

D’ailleurs, selon Fany, le mythe de la Parisienne, symbolisant le chic, la féminité et la sensualité, est encore assez fantasmé à l’international. Et tant pis pour les clichés !

 

Proposer un idéal 

Aux yeux des consommateurs chinois, le luxe à la française fait également son effet. Raison de plus pour Guillaume Rué de Bernadac d’ouvrir à Shanghai sa propre académie de bonnes manières, baptisée “Académie de Bernadac”, tout en misant sur la carte tricolore. Et pour cause :

« La marque France vue de Chine est assurément synonyme de luxe ».

Depuis 2014, il livre ainsi ses règles de bienséance aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels, essentiellement une clientèle féminine.

« Le luxe à la française représente l’élégance, le romantisme ou encore le féminin », indique-t-il.

C’est aussi un gage de confiance, selon lui. A 32 ans, Guillaume propose, quant à lui, une certaine vision du luxe : « c’est la projection d’un rêve », c’est à dire « une projection de soi-même tel que l’on aimerait être ». L’objet luxueux va ainsi être utilisé comme le reflet de certaines valeurs. « Par exemple, une voiture de luxe va incarner la réussite, la puissance, la force ou encore la rapidité. » Lui cherche à « proposer un idéal ». Sa promesse : « Faire de vous une femme du XXIe siècle, moderne et élégante, qui sait se tenir et s’adapter et être belle en toute circonstance »

 

Florence Falvy, Rédactrice

 

 

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Les dessous du luxe sont-ils verts ?

La mode est la seconde industrie la plus polluante au monde. Mais longtemps, le luxe s’est auto-attribué un label d’éco-responsabilité gagé sur la très haute performance qualité des produits : durabilité unique, savoir-faire préservé, filières des matières premières scrutées à la loupe. Le journalisme d’investigation, de manière caricaturale parfois, est passé par là, comme les consciences collectives et les attentes des consommateurs. A l’heure de l’hyper-transparence, les blancs seins ne sont plus délivrés sans un véritable questionnement des pratiques.

« De quoi parle-t-on en réalité ? demande Florence Touzé, titulaire de la Chaire RSE d’Audencia. De l’impact global d’une industrie : le trajet parcouru de la matière première à la livraison finale du produit, des dizaines de milliers de kilomètres parfois, mais aussi l’utilisation de produits toxiques dans la fabrication, la destruction de métiers et savoir-faire ancestraux… »

L’évaluation de la performance écoresponsable d’un secteur se fait sur une série de critères, parfois paradoxaux.

« Prenez la souffrance animale par exemple, poursuit Florence Touzé. C’est inconcevable aujourd’hui de sortir des sacs en croco, la fourrure naturelle disparaîtra aussi. Mais les produits de substitution sont-ils neutres ? Le polyuréthanne entrant dans la composition de chaussures véganes me questionne tout particulièrement. »

Les enjeux sont nombreux et complexes. La dimension internationale de l’industrie du luxe est un véritable sujet quand les lieux de production, transformation et vente des produits ne sont pas soumis aux mêmes règles, ni baignés des mêmes consciences écologiques. La culture de l’ostentatoire et de l’éphémère amène à réfléchir sur la réelle capacité d’un secteur à adopter des démarches plus en phase avec la société d’aujourd’hui.

« Rien n’est jamais parfait. Pour autant, je crois que l’on avance réellement sur le sujet. Les grands acteurs se mobilisent concrètement et communiquent beaucoup. En témoigne l’annonce du Fashion Act pendant le G7 de Biarritz. Soit on se dit que ce n’est que de la com’, soit on voit l’initiative comme une manière efficace de mobiliser toute une filière sur des questions essentielles sur lesquelles les consommateurs sont devenus presque intransigeants. Il n’y a plus tellement de place pour se cacher aujourd’hui. » conclut Florence.

De très belles initiatives en témoignent avec l’émergence d’un marché du partage et de l’occasion, une nouvelle perception de leur rôle par les distributeurs (Galeries Lafayette) ou encore la création de Viji, « le Yuka de la mode ».

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Florence Alix-Gravellier, Rédactrice

 

 

Campus life

Career Connections Week : « J’y étais ! »

Pour la deuxième année consécutive, Audencia a organisé l’événement Career Connections Week” du 20 au 23 janvier à Nantes. Objectif : faire se rencontrer les étudiants du programme Grande Ecole, les entreprises et les diplômés. A cette occasion, plus de 40 alumni sont revenus témoigner à l'Ecole. Parmi eux, Gustave de Campigneulles n’a pas hésité à répondre présent ! Car, pour lui, il est important que les diplômés s’engagent et reviennent à l’Ecole lorsque l’occasion se présente.

Gustave de Campigneulles (GE 14), travaille aujourd’hui chez Google à Zurich (Suisse) pour développer Google Maps en Afrique. Mais il n’a pas hésité à faire le voyage jusqu’à Nantes pour participer à l’événement.

« Audencia, au-delà de l’apport académique, c’est aussi une très belle communauté. Après m’être concentré sur ma vie professionnelle au cours de ces 5 dernières années, j’ai souhaité à nouveau y contribuer car c’est important de s’investir dans le réseau de l’Ecole. La communauté permet de grandir en nourrissant des échanges et des réflexions. D’autant qu'Audencia nous donne accès à des personnes ayant un savoir et une expérience très enrichissante », témoigne le trentenaire.

Echanger avec des étudiants lui permet ainsi de garder le contact avec l’Ecole et de se tenir informé de l’évolution des programmes.

 

Echange et partage

Pendant deux jours, Gustave a donc multiplié les échanges avec les étudiants notamment sur l’international.

« Dans le cadre de leur futur stage d’été, nous avons discuté de son objectif et je leur ai donné des conseils pour en trouver un. »

Autre sujet de réflexion : le parcours à Audencia. « C’est quoi et qu’est-ce que ça apporte ? » L’occasion de partager, lors d’ateliers, son expérience au sein de l’Ecole. « Je leur apporte aussi mon retour d’expérience dans le digital. »

Et s’il a un conseil à donner :

« Le plus important est d’avoir l’humilité de se questionner constamment. Se connaître, c’est faire des choix en accord avec ses valeurs et mener une vie en cohérence avec ses attentes. »

Pour Gustave, “Career Connections Week” a aussi été l’occasion de croiser d’anciens camarades, parfois perdus de vue.

« C’est intéressant de voir la diversité des parcours. C’est aussi l’opportunité de rencontrer des diplômés avec plus d’ancienneté. Ce sont d’autres générations avec des expériences de l’Ecole et professionnelles très différentes. C’est extrêmement enrichissant ! »

Autant de raisons pour lesquelles Gustave n’hésitera pas à réitérer l’expérience.

 

Florence Falvy, Rédactrice

 

Campus life

Classements, accréditations : l’incontournable

C’est la saison des classements ! Comme tous les ans, étudiants et diplômés des grandes écoles sont sollicités par des journalistes et des sondeurs. Tamim Elbasha, Directeur des accréditations & classements, nous dit pourquoi il ne faut pas les négliger.

 

Les classements des grandes écoles abondent dans la presse généraliste ou spécialisée. Qui en sont les commanditaires ? 

Tamim Elbasha : Audencia apparaît effectivement dans une vingtaine de classements pour lesquels les étudiants et les diplômés sont contactés. Ils répondent à un certain nombre de questions sur leurs expériences professionnelles et leur avancement de carrière, par exemple. Le Parisien, le Figaro, le Point ou encore l’Étudiant publient leur classement chaque année, sans oublier les journaux étrangers et prestigieux comme le Financial Times ou The Economist… Il y a aussi la Conférence des grandes écoles qui évalue l’insertion professionnelle des diplômés tous les ans. Ces questionnaires sont ciblés suivant les programmes.

 

Pourquoi est-ce important de donner suite à ces sondages ?   

Tamim Elbasha : Répondre à ces questionnaires, c’est participer à un cercle vertueux. Plus le taux de réponse est élevé, plus la précision des informations est grande et plus notre classement est crédible. On peut ainsi prouver la qualité de la situation professionnelle des diplômés. En conséquence, les diplômés de ces écoles bien classées sont plus recherchés. Le taux a une conséquence directe sur la confiance que les entreprises placent dans ces classements. Il faut préciser que les questionnaires sont anonymes et que ces données restent confidentielles.

 

Vous êtes responsable des accréditations de l’Ecole. Quel lien faites-vous entre les classements et les accréditations ?

Tamim Elbasha : Le renouvellement des accréditations internationales d’Audencia aura lieu entre les mois de mars et juillet. Il s’agit de AMBA, EQUIS et AACSB. Le lien entre les classements et ces accréditations est indirect mais bien réel. Les accréditeurs peuvent chercher à connaître la progression des salaires des diplômés, critère évalué dans certains classements. EQUIS prête par ailleurs beaucoup d’attention à la professionnalisation et les liens de l’Ecole avec le monde de l’entreprise et les alumni. Or, le taux de réponses de ces derniers aux questionnaires reflète leur engagement avec leur Ecole.

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

 

Campus life

Relation diplômés : Audencia reconnue comme une expérience réussie

« Le développement du réseau des diplômés est un axe stratégique à l’Ecole », souligne Françoise Marcus, Directrice des relations entreprises et diplômés.

Applaudissements pour Audencia ! L’Ecole est en effet citée en exemple pour son management des relations des diplômés dans l’ouvrage “L’expérience Alumni, regards franco-américains”, publié en janvier 2020 et co-écrit par deux experts de l’enseignement supérieur en France et aux USA, Bernard Belloc et Gilles Bousquet. Son approche globale, qui s’est construite dans le temps, a séduit par sa recherche permanente de valeur partagée à la fois pour les diplômés et pour l’Ecole. Une fierté pour Audencia qui a fait de la relation diplômés un axe stratégique, et ce, depuis les années 2000.

 

Peu de secteurs d’activité bénéficient d’une partie prenante aussi diverse et bienveillante !

« Tout établissement denseignement supérieur doit sefforcer de développer sa notoriété, d’accroître ses relations et sa position au sein du monde économique, de faire émerger des partenariats... », indique Françoise Marcus, qui a été sollicitée pour la réalisation de cet ouvrage (1).

D’où le souhait de s’appuyer sur un atout majeur : son réseau de diplômés. Depuis 20 ans, diverses actions sont ainsi conduites visant à multiplier les interactions directes avec eux, avec toujours la volonté de « donner pour recevoir » : développement du conseil carrières, d’événements inspirants, d’une plateforme de connexion entre diplômés mais aussi étudiants, favorisant la participation aux 130 communautés de programmes, régions, pays ou thématiques. Offre qui va encore être enrichie en 2020.

Et les diplômés sont heureux de venir témoigner de leurs parcours professionnels auprès des étudiants, d’être “ambassadeurs” à l’étranger et de faire rayonner l’Ecole et le réseau à l’international. De même, la présence de diplômés, dont la Présidente de l’Association Audencia Alumni, au conseil d’administration de l’Ecole ou encore au sein du comité exécutif de la Fondation Audencia (créée en 2009), des différents comités stratégiques (pédagogique, international) est très positive pour l’Ecole. Ils ont aussi été largement associés à l’élaboration du plan stratégique Audencia 2020. L’Ecole réalise régulièrement des portraits de diplômés, comme le livre Paroles de dirigeants distribué aux étudiants. A noter qu’un nouveau numéro est en préparation.

Et les résultats sont bel et bien là.

« 1 100 diplômés se sont impliqués pour l’Ecole en 2019, contre 700 en 2017 », se félicite Françoise Marcus.

Signe d’un vrai engagement qui se développe dès l’Ecole puisque chaque étudiant est membre du réseau dès son premier jour à Audencia.

 

(1) Françoise Marcus a rédigé le chapitre « L'orientation diplômé : une priorité stratégique, le cas d’Audencia ».

 

Florence Falvy, Rédactrice

 

Campus life

Une ambassadrice pour le club « luxe »

Laurène Michon (Bachelor 14) et Chef de produit senior Chaussures et Bijoux chez Paco Rabanne, devient l’ambassadrice du tout nouveau club des diplômés du secteur du luxe, créé fin 2019. L’occasion de revenir sur une carrière déjà riche.

Après sa formation chez Audencia, Laurène a poursuivi un Master spécialisé en marketing chef de produit à l’IAE de Paris, entrecoupé par une année de césure dédiée à la découverte de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. Son premier job – chef de produit senior - sera chez J.M. Weston, la célèbre marque française de chaussures de luxe, puis chez Heyraud (toujours les chaussures) où elle passera un an et demi en tant que « collection manager ».

Depuis près d’un an, c’est au sein d’une marque emblématique de la mode que Laurène officie : Paco Rabanne.

« J’y suis Chef de produit senior Chaussures et Bijoux. Ce qui est amusant dans mon parcours, c’est que j’ai pris en charge la même typologie de produit – la chaussure – mais avec des univers de marque très différents : Weston, c’est du luxe version « artisanat », avec un savoir-faire bien particulier ; chez Heyraud, j’étais plus dans l’univers du retail avec des boutiques en propre. Paco Rabanne, c’est encore un monde différent, celui de la mode, rythmé par le calendrier de la fashion week. »

Chef d’orchestre

Et la cadence est soutenue pour Laurène :

« Nous avons quatre collections par an dont deux qui donnent lieu à des défilés. A chaque fois, la marque raconte une nouvelle histoire avec des produits inédits. Et il faut que tout soit prêt pour le jour J. Mon rôle en tant que chef de produit : travailler avec le studio de création qui dessine la nouvelle collection d’accessoires et piloter ensuite tous les intervenants – beaucoup d’artisans - qui vont apporter leur touche à cette collection, de la conception à la mise en place le jour de la présentation au public. Un rôle de chef d’orchestre en quelque sorte ».

Laurène ne connaît pas la routine car « évidemment, rien ne se passe jamais comme prévu, confie-t-elle. On dépend de tellement d’intermédiaires qu’il y a forcément toujours un petit problème qui peut tout bloquer. Mais c’est aussi une grande richesse de rencontrer tous ces créateurs. » 

 

Jordi Soude (Scom 07), Rédacteur

 

Network talk

Together fait peau neuve

Lancé début 2017, le site web collaboratif des étudiants et diplômés d’Audencia vient de subir un important lifting visant à améliorer l’expérience utilisateur : navigation fluidifiée, simplification de l’accès aux informations et aux services grâce à l’intégration du Career Center au cœur même du site, sont les principales nouveautés proposées.

Depuis le 23 janvier, Together déploie fièrement ses nouvelles couleurs. Dès la Homepage, l’ambiance change avec le nouveau carrousel animé, permettant une visibilité immédiate des actualités et événements les plus importants. Les menus et chemins d’accès aux fonctionnalités centrales de l’outil ont également été repensés ainsi que les forums et zones de chat. L’objectif est simple : proposer aux étudiants et diplômés d’Audencia un espace plus en phase avec leurs besoins.

Together est un outil simple et accessible à tous les Alumni, quelle que soit leur proximité actuelle ou passée avec le réseau. A chaque étape de leur parcours personnel ou professionnel, ils y trouvent l’appui de leur communauté, avec trois priorités principales :

  • Retrouver des camarades ou rencontrer des pairs dans une entreprise, une ville, autour d’un sujet commun
  • Accéder aux services et événements qui leur sont dédiés
  • Suivre les actualités du réseau et de l’Ecole, s’engager et participer

 

Pour répondre à ces attentes, la recherche dans l’annuaire se simplifie, avec un moteur unifié. Les diplômés qui le souhaitent peuvent désormais choisir de faire apparaître leurs coordonnées personnelles sur leur fiche afin de faciliter les contacts. En parallèle, le système de notification évolue pour rendre les InMails plus visibles et attractifs.

L’intégration du Career Center est également une pièce centrale du nouveau Together et crée un véritable sentiment d’appartenance au réseau dès les premiers jours passés à Audencia. Les diplômés pourront quant à eux avoir un accès permanent à leurs services de développement professionnel, réserver des prestations en ligne et prendre contact avec les consultants.

Cette nouvelle version est ainsi une formidable occasion pour les plus de 13 000 membres actifs de la communauté Together (étudiants, diplômés et membres du staff d’Audencia) de mettre à jour leur profil et de reconnecter les Audenciens de leur entourage pour renforcer le rayonnement d’Audencia Alumni.

 

Florence Alix-Gravellier, Rédactrice

 

Network talk

Une belle année en perspective pour Audencia

Un nouveau responsable pour l’Alumni Center

L’année 2019 a été riche de contenu pour les diplômés d’Audencia. L’année 2020 prend la même direction et a commencé avec la nomination d’un nouveau Responsable de l’Alumni Center, Matthieu Bonnamy. Diplômé en 2008 du programme Bachelor, Matthieu est impliqué dans la vie de l’Ecole depuis 8 ans.

« J’ai un attachement fort à l’Ecole et ai toujours été persuadé de l’importance de la dynamique associative du réseau », relate celui qui a été vice-président d’Audencia Bachelor Network.

« Alumni Center représente une réelle valeur ajoutée d’Audencia, à travers la réalisation d’événements à fort rayonnement, mais également le développement de l’offre de services. Ces éléments sont clés afin de se démarquer des autres écoles. En tant que diplômé PGE d’une autre école, je mesure cet enjeu, et le besoin de créer de la proximité au plus tôt avec nos diplômés ».

Pour y parvenir, l’équipe Audencia Alumni pourra s’appuyer sur un calendrier déjà établi !

 

Un début d’année en fête

L’année a commencé fort avec quelques festivités en janvier. D’abord à Nantes, où 60 alumni se sont retrouvés autour d’une soirée vin. Marie Lieubeau (GE 11) leur a fait découvrir des Muscadets issus de son vignoble familial.

« J’ai fait mes études à Audencia dans la branche finance et commerce, puis le virus du vin m’a rattrapé. Avec mes frères et mes parents, je suis fière de faire perdurer la tradition familiale. Nous avons fait évoluer le domaine, depuis 2015 tous nos vins sont bio ! »

Reprendre une affaire de famille n’est pourtant pas toujours facile. Frédéric Robin (GE 97), Responsable Gestion Privée au CIC Ouest, est aussi en charge de la chaire Entrepreneuriat Familial & Société d'Audencia. Il est venu présenter les activités du seul centre de recherche sur l’entrepreneuriat familial en France lors de cette soirée. 

Dans une ambiance toute aussi festive et chaleureuse mais à Paris, plus de 80 alumni ont trinqué à 2020. Ces soirées permettent de tisser du lien et de connaître l’actualité de l’Ecole. Le réseau Audencia fédère et les soirées alumni rencontrent un vif succès.

« L’année dernière nous avons organisé 250 événements alumni qui ont réuni 3 200 diplômés. Et 2020 va continuer sur cette lancée ! » a rappelé Françoise Marcus, Directrice des relations entreprises et diplômés.

Et ce n’est pas fini…

De nombreux anniversaires sont à fêter cette année : les 120 ans de l’Ecole, les 20 ans de la marque Audencia, les 10 ans du partenariat avec WWF et les 10 ans de la Fondation.

Vos prochains rendez-vous :

  • Audencia Around The World du 11 au 20 mars 2020
  • La 2ème édition de la conférence IDxA à Nantes le 28 avril 2020
  • La 3ème édition de la conférence IDxA à Paris en juillet
  • Audencia HomeComing Day à Nantes le 10 octobre 2020 pour célébrer les promotions en « 0 » et « 5 » (1960, 1965, 1970, 1975…)

 

Et d’autres temps forts vous seront bientôt dévoilés !

 

Géraldine Lance, Rédactrice

 

Around the globe

Audencia renforce ses relations entreprises à l’international

De retour d’un field trip à Dublin pour développer, avec l’aide de Brice Dufour (GE 11), la réputation d’Audencia auprès d’entreprises de renom (1), Patricia Munoz-King précise l’essence de sa mission de Responsable de développement international : faciliter les carrières globales des étudiants et diplômés.

Née à Madrid, de mère irlandaise et père espagnol, famille de globe-trotters, elle démarre sa carrière à Bruxelles sur les compétences de demain auprès des instances européennes et des organisations internationales avant de rejoindre Nantes. Plus de dix ans à sillonner l’Europe, ses gènes voyageurs font de Patricia une parfaite ambassadrice des relations entreprises d’Audencia à l’international.

Arrivée en mai 2019, elle plonge immédiatement dans le vif du sujet, consacrant son premier jour de contrat, en vol entre Paris et Shanghai, à préparer la conférence HigherEd lors de laquelle elle représente Audencia, avec un objectif invariable : dénicher des opportunités de stage et d’emploi pour les étudiants et diplômés de tous les programmes, en développant la réputation de l’Ecole.

« Plus de 35% des étudiants d’Audencia sont internationaux aujourd’hui. Demain, nous atteindrons la barre des 40%. Les organismes d’accréditations sont extrêmement sensibles à la proportion de diplômés qui poursuivent des carrières hors de France. Cela pousse l’Ecole à se mobiliser, se structurer pour accompagner le phénomène. La tendance est d’ailleurs globale, de nombreuses écoles européennes ont créé un poste similaire au mien en 2019 » explique Patricia.

Renforcer la visibilité d’Audencia auprès des entreprises à l’étranger, en Irlande, au Bénélux et en Chine en priorité, est un must absolu. Dans l’autre sens, il faut également faciliter des opportunités pour des étudiants internationaux qui souhaitent poursuivre leur carrière en France.

« Avec des étudiants de 102 nationalités différentes à Audencia et un large éventail des parcours académiques, l’enjeu est complexe… Quelle que soit la position dans laquelle on se trouve, le travail main dans la main avec les diplômés est un facteur-clé de réussite pour le développement international de l’Ecole. Ce sont nos meilleurs ambassadeurs » conclut-elle.

Comment les Alumni peuvent-ils contribuer ? Leurs opportunités sont nombreuses :

  • Transmettre des opportunités de stage / emploi à l’international
  • Témoigner en présentiel ou à distance auprès des étudiants
  • Mentorer un étudiant en rejoignant le programme Mentoring@Audencia

 

Pour en savoir plus, contactez Patricia Munoz-King - pmunozking@audencia.com

 

(1) LinkedIn, PwC, Indeed et Microsoft notamment

 

Florence Alix-Gravellier, Rédactrice

 

Around the globe

Audencia Around The World, deuxième édition

Après le succès de sa première édition en mars dernier (450 personnes réunies), l’opération « Audencia Around the world » sera renouvelée du 11 au 20 mars prochain.

Casablanca, Copenhague, Dubaï… Ce tour du monde des communautés internationales d’anciens élèves se déroulera dans une trentaine de villes sur les cinq continents.

« L’année dernière, la thématique était l’audace, précise Katie Francois, qui pilote l’événement chez Audencia. Cette année sera marquée par la célébration des 120 ans de l’Ecole, mais on laisse libre les diplômés d’organiser des animations spécifiques dans chaque ville ».

 L’objectif : mettre en valeur les différentes communautés, fédérer autour de l’Ecole… même là où il y a peu d’anciens d’Audencia.

« Si on est 2 ou 3 dans une ville, ça peut avoir du sens de se retrouver, et on peut aussi inviter des « friends of », nous précise Katie.

Parmi les opérations organisées lors de la première édition : une soirée Yoga avec cure de « désintox » numérique à New York ou encore le nettoyage de plages à Sydney et à San Francisco.

 

Implication

Cette année, le Comité de Direction d’Audencia va s’impliquer et se déplacer sur les lieux d’événements, à l’image de Francoise Marcus, Directrice des relations entreprises et diplômés, qui sera présente à Genève. A Munich, c’est un professeur de langues de l’Ecole, Uwe Supper qui prendra en charge l’animation de l’événement.

« On compte également sur la présence des étudiants en MS MCI qui seront à Londres pour leur learning trip. Nous avons des communautés très différentes selon les pays : l’année dernière, on a eu 3 personnes à Nairobi au Kenya et 70 à Hong Kong… Et pour ceux qui seraient isolés dans un coin du monde, nous mettons en place un mur de selfies pour qu’ils puissent apporter leur pierre à l’événement ».

Nul doute que de nombreux anciens d’Audencia se retrouveront pour partager un moment lors de cette semaine internationale. Rappelons que les diplômés sont 3 500 à travers le monde !

Un site web dédié à l’événement est également en ligne : aroundtheworld.audencia.com

En savoir plus

 

 Jordi Soude (Scom 07), Rédacteur

 

Patronage & support

La « Audencia Touch » aux USA

« Une expérience incroyable », « Un vrai boost », « On a les neurones qui font des bonds, ça chamboule », « Je suis remontée à bloc pour entreprendre »… Ce sont les mots de nos étudiants de retour de la Learning Expedition. 8 jours à la découverte du CES de Las Vegas, plus grand salon mondial de la Tech et à la rencontre d’entrepreneurs et diplômés de l’Ecole à San Francisco et dans la Silicon Valley.

6 étudiants d’Audencia ont gagné leur place sur ce voyage d’études lors d’une session de pitch. Talentueux, entrepreneurs dans l’âme et passionnés par le digital, ils ont été choisis parmi plus de 60 projets par un jury de diplômés donateurs.

De programmes et profils variés, Florian Bartocci (Ingénieur-Manager 21), Antonin Fourcade (GE 20), Mathieu Hecquet (GE 20), Nicolas Hubert (Ingénieur-Manager 20), Jeanne Scala Coa (Audencia SciencesCom 21) et Estelle Thomé (GE 21) sont unanimes, cette expérience les a fait grandir.

Mathieu :

« L’effervescence à Las Vegas et l’engouement pour l’entrepreneuriat dans la vallée me motivent. On a envie de faire la même chose en rentrant ! ».

Ce qui a le plus marqué Antonin ?

« La session de pitch chez Plug & Play, un des plus gros accélérateurs de start-ups de la Silicon Valley. Présenter mon projet à des professionnels et recueillir leur feed-back est très formateur. »

Jeanne :

« Ce séjour était une mine d’informations et a nourri mon ambition ! »

Florian :

« Aux USA, l’échec est vu comme une opportunité de rebondir. Les entrepreneurs sont passionnés et ça se ressent partout. »

Stéphane Lolicart, Karina Séverin et Guillaume Vichot, 3 Executive MBA, ont également fait partie du voyage. Pour eux, outre l’enrichissement professionnel, le point fort reste l’exceptionnelle cohésion de groupe qui s’est créée. Guillaume retire « une belle énergie des échanges avec ‘’les jeunes’’ ». Quant à Stéphane, « Les liens qui se sont créés avec les étudiants et le personnel d’Audencia sont mon coup de cœur. »

 

Enfin, comment parler de ce voyage sans mentionner Michaël Thoby (Exec-MBA 13), notre guide au CES :

« On a beaucoup reçu lorsqu’on était étudiant. Cette transmission est très importante pour moi. Je prends plaisir à accompagner des étudiants motivés pour leur faire découvrir le meilleur des nouvelles technologies au CES. »

Et Lucie Gouanelle (GE 98) qui nous a ouvert son carnet d’adresses à SF :

« Il y a quelques années, j’ai eu besoin de retrouver du sens dans ce que je faisais. ‘’Give back to the community’’ est devenu une évidence pour moi. J’ai eu envie de créer un chapter et d’en faire profiter les étudiants. »

Un immense merci à vous deux, ainsi qu’à tous les donateurs qui financent ce voyage. Grâce à vous, la « Audencia Touch » rayonne outre-Atlantique !

Pour en découvrir plus, rendez-vous sur les réseaux sociaux @audencia, avec le #Audencia_LEX

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Amandine Luce, pour l'équipe Audencia Alumni

 

Patronage & support

Votre générosité fait leur réussite

Un grand merci à vous !

Amélie-Dominique (FAM 18), Niels (GE 19), Camille (Bachelor 19) et Manon (SCOM 19) sont fraîchement diplômés de l’un des programmes d’Audencia : ils ont pour autre trait commun d’avoir bénéficié au cours de leur parcours d’une bourse d’ouverture sociale et culturelle qui leur a permis de vivre pleinement leur expérience étudiante.

Comme eux, plus de soixante-dix étudiants de l’Ecole ont bénéficié d’une aide en 2019 pour un montant total de plus de 260 000€. C’est dire si la générosité des diplômés est une contribution essentielle à la réussite des étudiants d’aujourd’hui. Sans eux en effet, ce Fonds Bourses n’existerait pas, tout comme la Learning Expedition CES – Silicon Valley qui vient de boucler sa deuxième édition.

« Entamée en 2016, la levée de fonds auprès des diplômés gagne en puissance, souligne Françoise Marcus, Déléguée Générale de la Fondation. Nous venons de dépasser le cap des 100 000€ collectés auprès des diplômés et amis d’Audencia. Au-delà des montants, cela signifie que la culture du don à son école s’enracine et c’est là notre but. »

« Les chiffres sont évocateurs : 12% de nouveaux donateurs par rapport à 2018, 20% de contributions plus élevées que l’an dernier et un doublement du nombre de grands mécènes. Mais c’est aussi à la vigueur de la campagne de fin d’année que la Fondation doit ses excellents résultats 2019 : plus de 100 donateurs réunis pour une collecte de plus 28 600€, au-delà de l’objectif espéré », précise Karyn Mikkelsen-Tillet, Fundraising Manager de la Fondation.

« Bonne année à tous les étudiants d’Audencia. Qu’ils fourmillent d’idées novatrices pour faire rayonner cette Ecole mondialement ! » souhaite Dominique RIVES (GE 87) en participant à la campagne de la Fondation.

De bénéficiaire à donateur, il n’y a qu’un pas que Niels Rolland n’a pas hésité à franchir.

« La Learning Expedition est une des meilleures choses qui me soit arrivée dans le cadre de ma scolarité à Audencia. Il faut absolument que de nouvelles éditions voient le jour et que l’événement se pérennise. C’est pour cela que j’ai décidé de faire un don à mon tour. »

Au nom de tous les étudiants, la Fondation Audencia remercie chaleureusement les diplômés et amis de l’Ecole dont la générosité est l’essence du lien intergénérationnel et de la solidarité permettant la pleine réussite de tous les Audenciens.

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Florence Alix-Gravellier, Rédactrice

 

Innovation

Avec Impact, la mode sous toutes ses coutures

Comment faire route vers un luxe plus durable, une consommation plus éthique ? Avec le projet Impact, Jeanne Scala Coa, étudiante en deuxième année de Sciences Com, souhaite éveiller la conscience des consommateurs.

 

Comment vous est venue l’idée du projet Impact que vous surnommez vous-même le « Yuka du luxe ? »

Jeanne Scala Coa : Le luxe est le deuxième marché le plus polluant au monde. Avec un groupe d’autres étudiantes sensibilisées aux enjeux environnementaux et sociétaux, nous avons imaginé Impact dans le cadre d’un cours de projet entrepreneurial. C’est une application qui vise à mettre en lumière les pratiques éthiques du prêt-à-porter haut-de-gamme. Nous nous sommes renseignées sur ce qui existe déjà. En permettant de scanner des produits alimentaires pour voir leur composition, Yuka a été une inspiration phare pour nous. Il y a aussi Clothparency, un guide numérique qui diffuse les bonnes pratiques et donne des informations sur certaines marques. On s’est aussi intéressé à GOTS (Global Organique Textile Standarts), le label de référence mondiale du textile biologique.

 

Comment fonctionnera Impact ?

Jeanne Scala Coa : Impact sera une application gratuite, en B to C. On pourra scanner un sac Chanel et avoir toute sa composition, la consommation d’eau et d’énergie qu’il a demandée pour sa production, les émissions de CO2 qu’il a provoquées... Nous espérons agir sur les comportements. Et pourquoi pas créer un label pour les marques, basé sur les valeurs de transparence, d’objectivité et de traçabilité qui leur permettrait d’établir un pacte de confiance entre elles et les consommateurs, en somme se démarquer du Greenwashing qui dévalorise leurs efforts en matière de RSE.

 

Vous avez été sélectionnée pour participer à la deuxième Learning Expédition aux États-Unis. Quel rôle « Impact » a joué dans cette aventure ?

Jeanne Scala Coa : Il fallait présenter un projet en rapport avec le digital et l’innovation. Impact répondait à ces critères. C’est un projet innovant car dans un premier temps nous allons devoir travailler avec les marques pour qu’elles nous donnent leurs données. Ce qui ne sera pas évident ! Dans un second temps, l’idée serait de créer un algorithme de données. Par exemple, aujourd’hui, on sait précisément ce que la production d’un T-shirt en coton consomme en eau, en énergie, ce qu’elle provoque comme pollution. Ces données standards sont connues et utilisables dans un algorithme. Un gros travail innovant de recherche et de développement !

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

 

Business corner

Charles Dubos, une trajectoire dans le luxe

Hermès, Berluti, Cartier, IWC… En à peine cinq ans, Charles Dubos (GE 15) affiche déjà un beau parcours dans l’univers du luxe, un domaine qui le fascine depuis longtemps.

« J’ai toujours voulu travailler dans le luxe, affirme Charles en remontant loin dans sa mémoire. En entrant dans une école de commerce, j’ai vu l’opportunité de combiner ma passion avec ma trajectoire professionnelle ».

À l’origine de cette attirance pour le monde des beaux objets, Charles compte une grand-mère couturière, un grand-père menuisier et un père passionné d’horlogerie, qui l’initie à l’histoire de certaines montres de grande valeur. Lorsque son père s’achète sa première belle montre – un modèle porté par les astronautes américains lors des missions lunaires – Charles l’accompagne en partageant avec lui cette fascination de la conquête spatiale.

« J’avais une vingtaine d’années quand je me suis vraiment pris de passion pour les montres, raconte Charles qui occupe actuellement le poste de Directeur de cabinet du PDG de l’horloger suisse IWC, mais mon attirance pour l’univers du luxe remonte à plus longtemps ».

Pour son premier stage, Charles démarche des entreprises liées au luxe et décroche un job à la boutique Hermès de Nantes, passage Pommeraye.

« Je voulais apprendre à parler des produits de luxe de la bonne manière. Et j’ai énormément appris chez Hermès, une référence en termes de savoir-faire ».

De quoi enchaîner par douze mois de stage chez Berluti, où l’étudiant progresse en technique de vente de produits de luxe, puis chez Cartier pour son stage de fin d’étude, où il s’épanouit de plus en plus.

En entrant chez l’horloger suisse IWC basé à Schaffhausen, Charles renoue avec ses premières amours, les montres, non sans avoir développé une véritable passion pour les souliers, la maroquinerie ou le prêt-à-porter haut-de-gamme.

« Ce qui me plaît fondamentalement, c’est le savoir-faire artisanal, le travail de la main de l’homme, poursuit Charles. Cela a du sens pour moi. C’est un domaine où on est là pour faire rêver et faire plaisir aux gens. On achète des choses de luxe pour une occasion heureuse, anniversaire, mariage, naissance ou encore promotion ».

Prochaine mission : créer une offre à destination des pilotes de chasse. Pour cela, Charles s’est rendu sur les bases militaires américaines et sur le porte-avions Charles de Gaulle pour travailler avec les pilotes de Rafale. Plus encore, il travaille aussi depuis un an et demi sur un projet de montres pour astronautes.

« Cela me ramène à mes deux passions d’adolescent, les montres et la conquête spatiale ! »

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

 

Itineraries

Publications

 

« It's a Match », un roman d’Aurelie Busollo (GE 08)

Hellen est une inspectrice de police endurcie qui porte un triste secret. Étudiant en droit, Andy rivalise d’arrogance et d’intelligence ; il charme son monde à longueur de temps. Somya, mariée et secrétaire de psychologue, rêve d’échapper à sa morne routine. Tous trois évoluent à quelques kilomètres les uns des autres, dans la ville de Northampton au Royaume-Uni. Que se passe-t-il quand le sort, ou plutôt les algorithmes de Tinder, les rassemblent et que le passé s’en mêle ? Que faire quand les « je t’aime un peu, beaucoup, à la folie, pas du tout » se transforment en « like, super like, coup de cœur ou rejet » ? Quel couple connaîtra un dénouement heureux ? Méfiez-vous des triangles amoureux naissant sur Tinder ! « It’s a Match » nous embarque dans une histoire romantique faite de coïncidences, de mystères et de relations (ou d’absence de relations) doublée d’incursions du passé dans le présent. Faites défiler les pages vers la droite et plongez dans un adorable récit, parfois très touchant, parsemé de personnages hauts en couleurs, d’intrigues insondables et de jolis jeux de mots.

 

 

 « Alumni », le concept est mal connu dans les universités françaises. Mais ces dernières peuvent-elles négliger plus longtemps la relation importante qui devrait les lier à leurs diplômés ? Les pratiques des grandes universités publiques américaines montrent que l'engagement des alumni envers elles a trait à un fort sentiment d'appartenance.

Ces relations apportent aux universités des ressources considérables, humaines, professionnelles et financières. L'opinion dominante en France est que le contexte est trop différent pour que de tels apports de ressources soient envisageables. Et pourtant, plusieurs écoles et universités vivent de véritables transformations en matière de relations alumni. On offre une perspective d'ensemble, grâce aux témoignages de responsables académiques, de fondations, d'alumni eux-mêmes, des deux côtés de l'Atlantique. Il s'agit d'un guide de savoir-faire pour les responsables de programme, directeurs de département et d'institut, doyens, ou présidents des universités du XXIème siècle.

« Le réseau des diplômés, le cas Audencia », avec la participation de Françoise Marcus, Directrice des relations entreprises et diplômés à Audencia.

Vous êtes diplômé(e) et avez publié un ouvrage ? Faites-le nous savoir en nous envoyant un mail à audenciaalumni@audencia.com

 

Emilie Tendron, pour l'équipe Audencia Alumni

 

Itineraries

Nominations

Quelques Audenciens ont changé de poste ces derniers mois :

  • Paulin Alazard (GE 01) est nommé Chief Executive Officer chez Togocom
  • Yoann Alfrede (GE 18) est nommé Superviseur de la qualité de service au Gouvernement de la Nouvelle Calédonie
  • Elise Arzatian (GE 18) est nommée Directrice de clientèle chez Silenzi Interactive
  • Clara Audry (GE 08) est nommée Partner chez Cap Horn
  • Julien Bavencoffe (GE 11) est nommé Consultant Carrière chez Audencia
  • Hélène Bégasse (Scom 14) est nommée Manager relations presse & communication pour la France, le Benelux & Le Maroc chez Ryanair
  • Matthieu Bonnamy (Bachelor 08) est nommé Head of Alumni Center chez Audencia
  • Mathias Bonny (IMM 18) est nommé Account Executive Sales Representative chez Oracle
  • Maud Carrière (GE 17) est nommée CHC LATAM Finance Analysis and Reporting chez Sanofi
  • Charles-Antoine Daudruy (GE 14) est nommé Senior Consultant - Capital Markets chez Knight Frank
  • Laurent Dartoux (GE 86) est nommé President & CEO – VP & Senior Officer chez Bridgestone Corporation
  • Marie-Astrid Du Beaudiez (GE 96) est nommée Directrice de l’offre de l’enseigne Pimkie
  • Eric Dumanchin (Responsable de Communication 18) est nommé Responsable Communication chez Roche aux Fées Communauté
  • Nicolas Falzon (MOS 05) est nommé Marketing Manager chez Mizuno Corporation France
  • Pierre Gautier (GE 19) est nommé Analyste M&A chez Alantra
  • Vincent Legros (GE 12) est nommé Head of Studio France & Belgium chez Teads.tv
  • Laetitia Lienhard (GE 17) est nommée Journaliste économique chez Frenchweb.fr
  • Jean-Paul Lubot (GE 90) est nommé Directeur Général délégué stratégie & développement – Associé chez Groupe 1981  
  • Karim Mary (GE 15) est nommé Key Account Manager Logistics chez Mars
  • Yassine Mseffer (GE 02) est nommé Directeur Général au Centre Régional d’Investissement Marrakech-Safi
  • Jean-Baptiste Pinczon Du Sel (GE 17) est nommé Portfolio Manager chez Groupe Arcange
  • Olivier Reynaud (GE 94) est nommé Group Senior Talent Acquisition Manager chez Eurofins Scientific Bruxelles
  • Thomas Roulet (GE 17) est nommé Deputy Director of the MBA programme chez University of Cambridge
  • Patrick Sayegh (GE 03) est nommé Talent Manager chez Citwell France
  • Elian Skrzypczak (GE 18) est nommé Auditeur financier chez EY
  • Anne Thomas (GE 95) est nommée Directrice Générale chez Afnor Compétences
  • Xavier Tremoureux (Bachelor 96) est nommé Sales Director France chez SuperMicro
  • Damien Verdier (GE 79) est nommé Président du Groupement des Sociétés de Services
  • Victor Vielliard (GE 19) est nommé Europe Membership Manager chez FrenchFounders

 

Félicitations à eux pour ces belles nominations !

Et si vous aussi, vous souhaitez nous signaler un changement de poste ou une création d’entreprise, écrivez-nous à audenciaalumni@audencia.com

 

Emilie Tendron, pour l'équipe Audencia Alumni

 

Micro-trottoir

Le luxe dans tous ses états !

Pour terminer sur une note plus légère, nous avons donné la parole à la communauté Audencia : membres du personnel, diplômés, étudiants… Un micro-trottoir qui nous a permis de demander à chacun quel était son petit luxe personnel, ou bien encore sa définition du luxe.

 

C’est quoi votre petit luxe à vous ?

Nicolas ArnaudDirecteur des programmes Audencia :

« Mon petit luxe à moi, c’est une partie de bonne paye avec mes enfants, un dimanche après-midi d’hiver au coin du feu ! C’est un moment de partage… »

Tamim Elbasha, Directeur qualité accréditations & classements

« Mon petit luxe à moi, c’est de passer de temps avec mes enfants sur la plage : pique-niquer, jouer aux sables, nager et autre. »

Charles Dubos (GE 15) :

« Mon petit luxe à moi, c’est tout simplement passer du temps avec mes proches ! »

Guillaume Rué de Bernadac (GE 12) :

« Je fais attention à ma ligne, ne bois pas et ne fume pas. Je suis un régime très strict mais m’autorise un petit écart en me faisant plaisir à l’occasion de l'Afternoon tea, une tradition d'outre-manche adoptée par les Chinois. Au menu : thé, profusion de petits gâteaux, scones, sandwiches... Un petit pêché que je partage avec des amis ou clients. »

Fany Gardes (étudiante Audencia SciencesCom) :

« C’est ce moment où l’on prend soin de soi, comme un bon bain. Et je me l’autorise régulièrement. »

Françoise Marcus, Directrice relations entreprises et diplômés, Déléguée Générale Fondation Audencia :

« C’est un moment d’exception. Par exemple : contempler l’immensité d’un paysage au coucher du soleil, dans le silence, ou encore déguster un met avec des parfums rares, une alchimie nouvelle et surprenante. »

Marie-Caroline Gaumerais (GE 19) :

« Pouvoir échanger au quotidien avec des gens passionnés, qui m’apprennent beaucoup. »

Alice Poupard (MDC 19) :

« Avoir mon chat le plus souvent auprès de moi. J’en suis fan. »

Laurène Michon (Bachelor 14) :

« Mes 3/4 d’heure de yoga chaque matin »

Jeanne Scala Coa (étudiante Audencia SciencesCom) :

« C'est de passer du temps avec mes neveux et nièces que je ne vois pas souvent et qui m'émerveillent à chaque fois que je les revois ! »

Gustave de Campigneulles (GE 14) :

« Prendre 1h pendant la journée pour me recentrer sur moi exclusivement et explorer des projets qui me tiennent à cœur. Sans écran, sans sollicitations de collègues ou de proches, idéalement dans un endroit calme. L'objectif est de gérer mon niveau d'énergie et d'attention, et c'est particulièrement précieux car cela me permet de mieux apprécier chaque instant de la journée, les bons comme les mauvais. »

 

Et votre définition du luxe, c'est quoi ?

Guillaume Rué de Bernadac (GE 12) :

« C’est l’image que l’on a de soi de manière sublimée. C’est cet homme ou cette femme qu’on aimerait être tel que les gens nous voient. »

Fany Gardes (étudiante Audencia SciencesCom) :

« C’est la jonction de trois critères : la qualité, le prix et l’image. »

Françoise Marcus, Directrice relations entreprises et diplômés, Déléguée Générale Fondation Audencia :

« C’est ce qui est exceptionnel, moins un objet qu’une expérience, une rencontre. »

Marie-Caroline Gaumerais (GE 19) :

« L’unicité et la rareté. Que ce soit pour un objet ou un moment passé. »

Alice Poupard (MDC 19) :

« La liberté. »

Laurène Michon (Bachelor 14) :

« Tous les petits bonheurs du quotidien : un sourire dans le métro, un rayon de soleil... »

Jeanne Scala Coa (étudiante Audencia SciencesCom) :

« Un moment de qualité, une matière noble, du confort, être en compagnie de personnes qui me sont chères... En somme, les choses simples de la vie qui me donnent le sourire. »


Gustave de Campigneulles (GE 14) :

« C'est “avoir accès à”. Après mon expérience de 5 ans à monter des entreprises digitales en Afrique, je mesure à quel point le fait d'avoir accès à des opportunités, des infrastructures fonctionnelles, la nature, un patrimoine culturel, des gens d'horizons divers, un endroit calme, du temps libre, etc. est précieux, et pas accessible à tout le monde. »

 

Le mot de la fin

Merci d’avoir lu ce 12e numéro de The Mag et merci pour ce beau début d’année 2020.

 

Cette année, votre Ecole fête ses 120 ans, ainsi que les 10 ans de la Fondation !

A cette occasion, Audencia vous fait 120 événements de janvier à octobre, en France et à l’international. Rejoignez la communauté Audencia Alumni en créant votre compte sur Together et en participant aux prochains événements proches de chez vous !

 

Nous vous donnons rendez-vous début avril pour le prochain The Mag.

Des idées de sujet pour les prochaines rubriques ? Envie de vous impliquer dans la rédaction du magazine ? Une question à nous poser sur un autre sujet ? Ecrivez-nous à audenciaalumni@audencia.com

 

A très bientôt !

 

Votre team Alumni

 

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