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Entrepreneuriat : les places qui comptent

Directrice de l’Innovation à Audencia, Valérie Claude-Gaudillat a vécu ou voyagé dans différents écosystèmes entrepreneuriaux dans le monde. Focus sur la Silicon Valley, Shenzen et Israël.

 

La Silicon Valley reste-t-elle la mère de tous les pôles d’innovation technologique ?

Valérie Claude-Gaudillat : La Silicon Valley continue de fasciner…et à juste titre. Au mois de janvier, j’ai eu la chance d’accompagner des étudiants lors d’une learning expedition aux États-Unis organisée grâce à la Fondation Audencia. J’ai partagé leur enthousiasme, tout ce qu’ils ont pu retirer de cette visite. L’équilibre de la planète sur les questions d’innovation est en train de changer. Nous entrons dans une phase où deux pôles majeurs d’innovations technologiques vont cohabiter : la Silicon Valley californienne et celle de Shenzhen.

 

La nouvelle Silicon Valley est-elle basée à Shenzhen ?

Valérie Claude-Gaudillat : Sans aucun doute. Shenzhen est la capitale technologique de la Chine. Autour d’entreprises comme Huawei, Tencent ou DJI, on y trouve tous les ingrédients favorables à l’innovation technologique. Les Chinois ont une vision très large de l’innovation, à la fois de produits et de services et une forte appétence pour la nouveauté. Avec SABS (Shenzhen Audencia Business School), Audencia est bien implantée dans l’une des régions les plus innovantes et les plus dynamiques du monde. C’est une belle source d’opportunités pour nos étudiants et diplômés.

 

On parle également beaucoup d’Israël et de la qualité de son réseau universitaire.

Valérie Claude-Gaudillat : Si on la rapporte à la taille du pays, la productivité de la recherche y est inégalée dans le monde. Le niveau universitaire est exceptionnel avec des institutions comme Technion, l’institut Weizmann ou l’université hébraïque de Jérusalem. Par ailleurs, c’est une véritable start-up nation où les start-ups doivent se projeter très vite vers l’international, faute de marché intérieur ou régional.

 

Et la France dans tout ça ?

Valérie Claude-Gaudillat : La culture entrepreneuriale a très positivement progressé. Pour autant, a-t-on vraiment les locomotives de demain indispensables à l’économie ? On peut en douter. Mais restons optimistes car les initiatives sont là : le cluster de Saclay peut déboucher sur de belles innovations avec sa concentration exceptionnelle d’institutions universitaires et scientifiques. Station F, usine à start-up au cœur de Paris, est aussi prometteuse si les start-ups passent le cap de la scale-up pour créer de l’emploi, de la valeur ajoutée, de l’expertise technologique, du dynamisme économique. Les PME/PMI peuvent également être source d’entrepreneuriat et de création d’emplois à valeur ajoutée si on les accompagne intelligemment. Et il y a bien entendu aussi les pépites de notre incubateur Centrale-Audencia-Ensa !

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

 

The topic

L’Asie, terre de business pour les étudiants

L'entrepreneuriat, ce n'est pas que la Silicon Valley américaine. De nouvelles « places to be » au niveau mondial émergent, notamment sur le continent asiatique. Lamia Hassene et Bertrand Del Grande, actuellement en stage à Hong Kong, ont été étudiants à SABS (Shenzhen Audencia Business School), un environnement qui s’est révélé propice pour créer leur propre société.

Bertrand a de son côté identifié une opportunité sur le marché des produits laitiers :

« En Asie, il existe une vraie défiance vis-à-vis des marques locales, notamment suite à un scandale qui avait touché la filière du lait infantile il y a une dizaine d’années. Mon ambition c’est de créer et d’implanter une marque de lait « made in france » sur le marché asiatique. »

Le jeune homme de 23 ans démarre son aventure entrepreneuriale à Hong Kong, avant d’attaquer les marchés de Taïwan ou Singapour si les résultats sont là.

« Comme nous le disait un de nos professeurs d’Audencia, cela peut aller très vite dans cette région : les investisseurs sont presque plus nombreux que les projets à financer. Il s’agit juste d’identifier les bonnes opportunités. »

Lamia s’est quant à elle lancée dans la création de cosmétiques bio à base de produits naturels marocains. Sa marque « Kernel » sera officiellement dévoilée dans deux mois. Les produits seront disponibles sur un site e-commerce et dans des pop-up stores de Hong Kong.

« C’est un endroit propice pour démarrer, confie Lamia. De nombreux lieux sont disponibles pour faire découvrir de nouveaux produits comme le centre des expositions ou l’aéroport… Tout est fait ici pour encourager l’entreprise ».

Et la jeune femme s’est engouffrée dans un marché très prometteur :

« Les Chinois ont peu de confiance en leurs propres marques cosmétiques. Ils viennent en nombre tous les week-ends à Hong Kong pour découvrir de nouveaux produits ».

Si l’ancien territoire britannique est un « hub » cosmétique, le marché chinois sera son principal terrain de prospection par la suite. 

 

 

Jordi Soude (SciencesCom 07), Rédacteur

 

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Investisseurs : les clés de succès

Professeur en finance entrepreneuriale à Audencia et co-directeur de la Chaire « Finance pour l’innovation », Benjamin Le Pendeven décrit pour The Mag, les fondamentaux d’un investissement en start-up réussi.

 

Comment détecter les pépites dans lesquelles investir ?

Benjamin Le Pendeven : La première des choses est probablement d’avoir déjà accès à ces futures pépites. Il faut savoir que les belles start-up ont le choix dans les investisseurs. Ce sont elles qui font leur marché, et non l’inverse ! Si vous avez vocation à devenir actionnaire de belles entreprises et que votre réputation, votre valeur ajoutée d’investisseur est importante, les start-ups à succès vont venir à vous. Le premier enjeu, c’est donc d’être en mesure d’attirer les plus belles aventures entrepreneuriales. Ensuite, vous devez analyser les facteurs de réussite de l’entreprise : une équipe entrepreneuriale de qualité aux compétences diversifiées, complémentaires et suffisantes pour faire grandir la structure ; un marché où l’entreprise peut faire sa place ; un business model efficace pour tirer profit du marché en question.

 

Faut-il avoir un sixième sens pour bien investir ?  

Benjamin Le Pendeven : Bien investir n’est pas inné. C’est un acquis permis par l’expérience, l’apprentissage des pairs ou par la formation, d’où la création récente de notre Académie des Business Angels, à Audencia, en partenariat avec la plateforme Sowefund. Il faut avoir des compétences de base en analyse financière, en matière juridique, avoir du réseau et une bonne connaissance des marchés. Cela ne laisse pas trop de place à l’improvisation heureuse ! Il y a certes un facteur chance, mais pas de sixième sens. Par ailleurs, il arrive que les investisseurs ne pensent pas assez à ce qu’on appelle la sortie. Or, l’enjeu est d’investir dans une entreprise qui va permettre une revente intéressante de vos actions. Il faut bien se projeter dans plusieurs années. Avant même d’entrer au capital d’une entreprise, il faut penser à sa sortie.

 

Est-ce préférable d’avoir un domaine de connaissance spécifique ?  

Benjamin Le Pendeven : Des travaux académiques américains ont démontré que les investisseurs spécialistes surperforment les investisseurs généralistes. Ce n’est pas naturel en finance, mais la prime permise par la spécialisation sectorielle est supérieure à la prime permise par la diversification sectorielle. Si vous êtes spécialiste en automobile, en nautisme ou autre, vous allez assez vite connaître la plupart des start-ups du secteur, les dynamiques industrielles, les acheteurs potentiels, les structures du marché… Cela vous donne une expertise qui rend vos choix plus performants.

 

En savoir + sur la Chaire « Finance pour l'innovation »

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

 

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Quand l’entrepreneuriat de demain se conjugue au féminin

L’une a créé sa start-up. La seconde est spécialisée dans le financement des entreprises. Katia Paré (GE 18) et Chloé Zirah (GE 19) incarnent l’entrepreneuriat de demain.

Même si le manque d’expérience est identifié comme un frein à l’entrepreneuriat, les jeunes se lancent de plus en plus dans la création d’entreprise. En témoigne le parcours de Katia Paré, diplômée Grande Ecole 2018, qui a affirmé très tôt son goût pour le management et l’agroalimentaire. A 25 ans, la jeune femme a lancé sa start-up spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de 16 produits biologiques et naturels pour le petit-déjeuner, le goûter et l’apéritif sous la marque Bam&Co. Sa promesse : des recettes gourmandes, sans additifs et conservateurs, ainsi qu’une image de marque colorée. La gamme est actuellement vendue dans les épiceries fines et les bars et trouve également sa place dans les espaces de co-working et les entreprises. Mais pas question de s’arrêter en si bon chemin. Après une campagne sur la plateforme Ulule qui a rencontré un vrai succès (elle a généré plus de 1 600 préventes sur un objectif de 400), l’entrepreneuse vise grand ! A plus long terme, elle entend bien cibler la grande distribution. Puis, après Paris, où elle a élu domicile et où son atelier de fabrication est installé, elle va très vite viser le marché français, avant de cibler l’Europe (Belgique,...).

 

Autre univers, autre profil

Si Katia Paré a opté pour le crowdfunding, il existe d’autres modes de financement innovant, comme le capital-risque. Un sujet que connaît bien Chloé Zirah (GE 19). Depuis janvier dernier, l’étudiante de 23 ans a intégré à Paris la plateforme d’innovation Lafayette Plug and Play qui s’intéresse depuis 2016 aux enjeux du retail et du e-commerce en Europe, avec deux activités distinctes. La première : l’investissement.

« En tant que “Venture Analyst”, je suis chargée, avec ma manager, d’investir des tickets d’amorçage, entre 50k€ et 250k€, dans des start-up retailtech ayant un besoin de financement. »

Chloé Zirah évolue aussi dans un écosystème dédié à l'accélération de business, favorisant les synergies entre de jeunes pousses qui proposent des solutions BtoB (outils de suivi de colis, d’optimisation marketing...) et de grands retailers, comme Carrefour, qui « ont l’obligation d’innover et de se réinventer digitalement s’ils veulent survivre face à des pure players online ». Son rôle ? Dénicher les start-up qui viendront répondre à ces besoins d’innovation. Un univers où la curiosité, la rigueur et la proactivité se croisent. 

 

Découvrez le portrait de Denis Thébaud, sérial entrepreneur

 

Florence Falvy, Rédactrice

 

Campus life

Triathlon Audencia La Baule : place au « Défi alumni »

Cette année marque le retour d’un « challenge alumni » lors du Triathlon Audencia La Baule, en septembre prochain.

Il y avait eu une première expérience de ce défi il y a 7 ou 8 ans, explique Flavie Lorre, Présidente de l’Association Audencia Alumni. Nous souhaitions le remettre au goût du jour pour inviter les diplômés, sportifs confirmés ou non, à participer à cet événement très fédérateur ».

Ce sont ainsi 60 diplômés d’Audencia qui pourraient répondre au challenge :

« Nous réservons vingt places pour des équipes de 3 au tri relais : l’état d’esprit, c’est de mélanger des triathlètes habitués et ceux, moins sportifs, qui n’auraient pas eu l’idée de participer, poursuit Flavie. Le triathlon, c’est à la fois de la compétition, de l’audace et de l’humain. Des valeurs qui reflètent bien celles de l’Ecole. »

Le challenge sera également un moyen pour certains de renouer avec Audencia et retrouver quelques camarades de promo, comme pour Tanguy Jacob (Exec MBA 11), qui est lui un habitué du Triathlon, et mobilise chaque année ses anciens camarades pour participer au relais.

« D’ordinaire, nous arrivons à constituer trois équipes, mais cette année, nous faisons un mix avec la promo de 2013 », explique Tanguy.

L’occasion pour les diplômés d’Audencia de se retrouver, sportifs ou simple supporters, 

« Il y avait une alchimie particulière dans cette promo et nous avons toujours beaucoup de plaisir à nous retrouver, que ce soit lors du Triathlon ou à d’autres moments ». Et certains participants sont aussi présents sur l’individuel, mais pas cette année pour Tanguy : « Le Triathlon Audencia est victime de son succès, il faut être devant son écran au moment de l’ouverture des inscriptions. Deux heures après c’est fini… »

Rendez-vous donc les 21 et 22 septembre prochains pour la 32ème édition du Triathlon Audencia La Baule.

En savoir plus

 

Jordi Soude (SciencesCom 07), Rédacteur

 

Campus life

Atelier COMFactory : quelles évolutions pour la fonction communication de demain ?

COMFactory est un atelier de réflexion et d’échange autour de la fonction communication et de ses évolutions. Le projet débouche chaque année sur une présentation interactive d’un panorama des impacts sur la fonction communication des évolutions technologiques, sociétales et économiques.

Le travail des étudiants de 3e année (Bac+5) en spécialisation « Communication des Entreprises et des Institutions » vient s’enrichir du dialogue qu’ils créent avec des experts de la communication. Lors de cette nouvelle édition, les étudiants ont eu la chance d'échanger avec :

  • Guillaume Aper, Directeur Adjoint de la Communication, JCDecaux.
  • Emmanuel Chazalet, Responsable du Développement de la marque et du planning stratégique, AG2R LA MONDIALE.
  • Catherine Durfort, Directrice de la Communication, département d’Ille-et-Vilaine.
  • Béatrice de Launay, Directrice de la Communication et du Développement, Campus langue.
  • Alice Thiriet, Directrice de la Communication, IDEA Groupe.
  • Estelle Réveillard, Directrice de la Communication et des Relations publiques, Syndicat Français de l’Industrie Cimentière.
  • Estelle Rouchon, Directrice de la communication Groupe, SPB.
  • Hervé Monier, Blogueur et observateur attentif des pratiques des professionnels du secteur.

 

Des échanges fructueux à tous les niveaux

Au-delà de connaissances pratiques sur la communication, COMFactory permet aux étudiants de confronter leurs points de vue avec des professionnels du secteur qui connaissent le terrain.

Les experts de la communication ne sont pas en reste et viennent interagir avec les étudiants pour se familiariser avec leur vision et confronter leurs idées à une nouvelle génération de communicants.

« Diplômée d’Audencia SciencesCom promo 2016 et professionnelle de la communication numérique, j’ai eu l’opportunité de travailler sur le projet COMFactory en tant qu’étudiante lors de l’édition 2016. Il s’agit d’un très bon exercice pour les étudiants, qui leur permet de se projeter, d’échanger avec des professionnels en poste, d’appréhender l’avenir de leur future profession. J’ai personnellement trouvé ce dispositif très professionnalisant car il permet de mettre en contexte et de mettre à l’épreuve les savoirs acquis au quotidien tout au long du programme. Bref, un projet qui permet de prendre de la hauteur à quelques semaines de la fin du cursus ! », nous confie Lauranne Heaume.

 

Lauranne Heaume, pour l'équipe Communication

 

 

Campus life

Audencia cultive son réseau Alumni

Inside Audencia

En avril, 60 élèves de classe préparatoire sont venus découvrir Audencia. Au programme de cette visite de huit jours : rencontre avec les étudiants, suivi des cours de marketing ou de droit des 1ère année, découverte de la ville de Nantes. Cet événement fut aussi l’occasion de se familiariser avec le réseau des 26 000 diplômés et de connaitre les actions proposées. Et elles foisonnent !

Parmi elles, figure Audencia Around The World. Ce tour du monde de huit jours s’est déroulé en mars 2019. Pas moins de 31 événements, 25 pays sur les 5 continents et à la clef un lien encore plus fort entre les communautés d’alumni. Cette première édition a fait le plein !

Autre événement cité en exemple aux potentielles recrues : la Learning Expedition au CES de Las Vegas et dans la Silicon Valley. Ce projet initié, financé et organisé par des alumni a permis à six étudiants de se plonger dans le monde de la Tech. Là encore, des liens étroits entre étudiants et les diplômés se sont créés.
 

 

NégoTraining 

Après Nantes, NégoTraining est enfin arrivé à Paris ! Un premier atelier a eu lieu sur le campus parisien le 18 avril dernier, spécialement pour Audencia Alumni. Avec 40 participantes, diplômées de toutes les générations, l’événement a rencontré un franc succès.

Pendant 3 heures, dans une ambiance chaleureuse, le Docteur Christine Naschberger a donné aux alumni quelques clefs pour réussir une négociation salariale. Et une bonne négociation inclut certes le salaire mais aussi la rémunération variable, la flexibilité du temps de travail, les avantages en nature, l'accès à la formation… NégoTraining s’inscrit dans la volonté d’Audencia d’améliorer l’égalité professionnelle femmes-hommes.

Dès 2017, la chaire RSE d’Audencia s’est d’ailleurs associée aux réseaux de femmes et aux acteurs de la Plateforme RSE de la métropole nantaise pour proposer un programme d'accompagnement gratuit... L’impact de ces modules est très encourageant ! En un an, 1 000 femmes ont été formées gracieusement et désormais, elles savent mieux négocier.

La preuve, 6 mois après leur formation, plus de la moitié des femmes ont négocié. 52 % ont obtenu une augmentation de salaire (38 %) ou une prime (14 %) ; 13 % une flexibilité de leur temps de travail (9 %) ou des avantages en nature (4 %). Seules 9% des femmes ayant négocié n’ont rien obtenu.

L’écart femmes-hommes est encore grand mais pour y remédier, Audencia va multiplier les ateliers NégoTraining.

 

Géraldine Lance, Rédactrice

 

Network talk

Au fil des Explorations…

Une soirée audacieuse, telle était la promesse de la conférence IDxA qui s’est tenue le 16 mai, aux salons des Floralies à Nantes. Pari tenu, selon nos alumni présents, pour cette première édition sur le thème « Explorateurs : ils osent tout ».

Ils sont quatre à avoir relevé le défi de nous présenter leur manière originale d’explorer le monde.

Christine Brunier (GE 80). A 51 ans, elle décide, avec son mari, de tout quitter pour aller s’occuper d’un hôpital de brousse au Cameroun pendant 2 ans. Pourtant, comme elle le dit : « Rien ne me prédestinait à partir, j’avais juste cet appel à servir davantage. » Sans eau, sans électricité, perdus au milieu de la forêt, c'était un changement de vie radical. A leur retour, Christine n’est plus la même : « Il y a eu un avant et un après. »

Nonso Chukwuma (IMM 13). Originaire du Nigéria, il y a fait des études de médecine « pour faire plaisir à ses parents ». A 26 ans, il change de vie et s’inscrit à Audencia alors qu’il ne parle pas français. Un an plus tard, il créé son entreprise Chooka. « Ça a été compliqué mais c’est accessible. On rencontre des barrières, il faut les surpasser et aller au bout de ses rêves. » Le conseil qu’il donne ? « Reach for the moon fall amongst the stars» 

Océane Lenoir (IMM 11). A 29 ans, Océane a largué les amarres, elle a traversé l’Atlantique à bord d'un voilier de 12 mètres avec son mari. « Un tel voyage demande de la préparation, mais laisser une petite place à l’imprévu est excitant. On peut tous être des explorateurs. Si vous avez un rêve allez-y, c’est possible ! »

Des témoignages qui ont fait écho auprès de Matthieu Tordeur, plus jeune membre de la Société des Explorateurs Français. A 27 ans, il a déjà bravé les conditions climatiques les plus extrêmes et voyagé dans plus de 90 pays. Il revient d’une expédition au Pôle Sud, c’est le premier Français à l’avoir relié en solitaire, sans assistance et en autonomie totale : 1 150 km en 51 jours, 8 à 12 heures d'effort par jour par -50°.

Petit déjà, il voulait être Tintin. Il se définit lui-même comme étant plus animé par la peur du regret que par la peur de l’échec.

Le plus difficile dans une expédition ? « Faire le premier pas. Quand vous avez un projet, parlez-en, ça cristallise une forme d'engagement. On cherche toujours des excuses, plus on cogite, moins on se lance ! A l'époque de mes premières expéditions, j'étais étudiant, je n'avais pas d'argent mais j’avais choisi de me lancer. »

Matthieu Tordeur a conclu son intervention par ce message : « La vie est une entreprise audacieuse ou elle n’est rien ! Elle est trop courte pour ne pas vivre ses rêves, osez ! », un joli clin d’œil à Audencia et à sa signature « Never stop daring ».  

 

Des parcours hors-normes, et pourtant si simplement exposés, qu’ils ne peuvent que forcer l’admiration. A qui le tour ?

Pour retrouver :

  • Ce qu’il s’est dit pendant la conférence, rendez-vous sur Twitter avec le hastag #IDxA
  • Les photos

 

Prochaine conférence IDxA sur le thème « Rebondir » (2 juillet à Paris)

Avec la participation exceptionnelle de Michaël Jeremiasz, quadruple médaillé paralympique, porte-drapeau de la Délégation Française aux Jeux Paralympiques de Rio (2016) et auteur du livre « Ma vie un sport de combat ».

 

INSCRIPTION

 

Amandine Luce, pour l'équipe Audencia Alumni

 

Network talk

Audencia Homecoming Day: grande première le 12 octobre !

Le premier Audencia Homecoming Day aura lieu le 12 octobre 2019 à Nantes, dans les murs de l’Ecole, là où se sont forgés vos souvenirs. Au menu : émotions et retrouvailles pour les 300 diplômés attendus qui fêteront l’anniversaire de leurs promotions.  

Appelé à devenir un grand rendez-vous annuel des diplômés de tous les programmes d’Audencia, le Homecoming Day vous invite à célébrer le 1er, 5e, 10e, 15e et autres 25e ou 40ème anniversaire de votre diplôme lors d’un événement inédit et prestigieux.  

Promotions 2018, 2014, 2009, 2004, 1999, 1994… à vos agendas ! Rendez-vous à Nantes, le 12 octobre prochain, pour vivre avec tous vos camarades de promotion, une expérience unique, forte et fédératrice, sur les bancs de votre Ecole, en présence de Christophe Germain, Directeur Général d’Audencia, de Flavie Lorre (GE 98), Présidente d’Audencia Alumni et des personnalités emblématiques qui ont marqué votre parcours.

Audencia Homecoming Day offre une nouvelle manière de fêter les anniversaires de promotion, avec envergure et faste, comme le font de nombreuses grandes Institutions à travers le monde. Organisé dans les murs de votre Ecole, lieux familiers riches de souvenirs, Homecoming Day met les petits plats dans les grands, en réunissant émotion des retrouvailles, rencontre avec les étudiants d’aujourd’hui et redécouverte d’Audencia dans ses nouveaux atours, une occasion idéale de renouer avec votre réseau des diplômés et votre Ecole. Et parce que la diversité des choix et des parcours de chacun est la première richesse d’un réseau, cette journée permettra à chacun de partager ses souvenirs et ses expériences lors d’un moment à la fois prestigieux et convivial, riche en découvertes et en surprises.

Rassemblés dans l’emblématique amphi Edit de Nantes pour inaugurer la journée, les 300 diplômés attendus seront d’emblée plongés dans le souvenir de leurs années passées sur ces bancs. Mais pas question de se laisser aller à la nostalgie ! Sur un format rythmé, Homecoming Day conjuguera passé et avenir, vous entraînant dans un voyage au cœur de votre Ecole pour une expérience immersive et animée qui vous fera (re)découvrir des lieux et personnes qui ont marqués vos années étudiantes.

Audencia Homecoming Day se clôturera au cœur de l’Ile de Nantes, dans un site exceptionnel encore tenu secret, pour une soirée resplendissante et mémorable. Incontournable !

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

 

Network talk

Portraits de trois audacieuses

Quel est le point commun entre Laurène Hamilton (GE 09), Alicia Bulbeck (GE 17) et Coline Mazeyrat (GE 11) ?  L’entrepreneuriat !

Pour Laurène Hamilton, cette volonté d’entreprendre est arrivée à la naissance de son premier enfant en 2016. Installée depuis trois ans à New-York, elle a eu envie de légèreté et de voir davantage le ciel que son bureau.

Fille d’entrepreneurs, elle s’est alors rappelée de cette phrase de Steve Jobs « Trouve ta passion et fais-en ton métier ! ». Passionnée d’art, d’architecture et par les rencontres, elle le dit elle-même « Je me nourris d’échanges », l’idée de lancer une activité de guide touristique émerge naturellement.

En 2017, elle décide de quitter son poste d’auditrice chez PWC. Pendant un an, elle est guide touristique en freelance et en 2018, elle plonge dans le grand bain et créée sa propre structure de guide touristique : New York Privé LLC.

Curieuse de tout, Laurène est ravie de cette nouvelle vie et compte encore, faire de belles rencontres.

 

De son côté, Alicia Bulbeck s’est lancée dans l’entrepreneuriat en couple. Avec Josh, son mari, ils ont ouvert en mars 2019 une épicerie « zéro déchet ». Leur boutique située en plein cœur de Wimbledon n’est pas un énième magasin, non c’est une mission et la mission ici est de réduire les déchets de plastique dans la région.

C’est sa passion pour les questions environnementales et son goût du risque acquis à Audencia, qui l’ont poussée à créer The Zero Shop.

Son rêve ?  Elle espère que rapidement son épicerie devienne LA référence des Anglais pour s’approvisionner en produits locaux, biologiques et équitables sans les emballages inutiles.

 

Enfin, pour Coline Mazeyrat, l’idée d’entreprendre est partie d’une rencontre, celle avec Dorothée Barth. En septembre, l’ex-journaliste santé lui parle de son projet : une marque de tampons et serviettes hygiéniques en coton bio. Coline adhère immédiatement et une semaine plus tard elle démissionne de son poste dans le marketing digital. Elle rejoint alors Dorothée dans l’aventure. Quelques mois plus tard, en avril 2018, le site e-commerce est lancé. Une gamme de produits est disponibles à l’unité ou sur abonnement.

Installé sur un marché très porteur, Jho (pour Juste et Honnête) sera-t-elle le Procter et Gamble de demain ? Un bel avenir semble en tous cas se dessiner pour Jho qui est déjà, selon Challenges, dans le top 100 des startups à investir. 

Si vous êtes intéressées pour vous retrouver entre entrepreneuses d’Audencia, contactez-nous !

 

Géraldine Lance, Rédactrice

 

 

Around the globe

Audencia Alumni défie la CN Tower pour le WWF

Le voyage d’Audencia Alumni Around The World, en réunissant plus de 450 diplômés de Sydney à San Francisco, a semé l’envie de nouvelles rencontres entre diplômés et amis de l’Ecole. Rendez-vous professionnels, soirées conviviales ou actions engagées comme à Toronto, où le 14 avril dernier, une équipe 100% Audencia Alumni s’est lancée, au bénéfice du WWF, à l’assaut des 146 étages de la CN Tower, l’une des plus hautes du monde.

 

Une rencontre peut en cacher une autre

Clément Marlin (GE 07), Senior Financial Specialist pour WWF à Toronto, souhaitait relever le défi de s’engager pour le WWF’s CN Tower Climb for Nature, un événement annuel exceptionnel, qui en 2019 a attiré plus de 9 000 participants pour une collecte de 1,37M$ destinés à la conservation des espèces menacées au Canada et dans le monde.

Une initiative à laquelle Clément n’a pas manqué d’associer les Audenciens rencontrés lors de la soirée Around The World de Toronto : Quentin Moreau-Defarges (GE 08), Christophe Neusy (FRC 17), Hélène Niyonzima (GE 14) et Siddharth Akolkar (IMM 10) ancien ambassadeur Audencia Alumni à Mumbai, récemment installé en Ontario. Une excellente manière de s’intégrer tout en participant à une belle action.

Retrouvez ici les impressions de l’équipe Audencia Alumni et là tous les détails sur le partenariat historique d’Audencia avec le WWF.

 

Zoom sur les communautés Audencia Alumni au Canada

Plus de 300* Audenciens vivent aujourd’hui au Canada, qu’ils soient diplômés d’un des programmes de l’Ecole ou aient passé quelques mois en échange universitaire. Seule une centaine d’entre eux ont rejoint Together, le site web Audencia Alumni qui embarque l’annuaire en ligne, les services aux diplômés et toutes les possibilités d’interactions entre Alumni (événements, mentoring, messagerie directe…).

Les Audenciens ont majoritairement rejoint Montreal (137) et les grandes métropoles de l’Est Toronto (77) et Ottawa (51). Vancouver a tout de même attiré une vingtaine de diplômés de l’Ecole. Quelques-uns, peu nombreux, ont tenté l’aventure plus lointaine comme Marie-Alexis Dangreau (GE 09), qui travaille comme Financial Analyst and Management Controller à Whitehorse (Yukon). La finance reste d’ailleurs les premiers métiers sur lesquels on retrouve les Audenciens au Canada mais l’industrie du gaming (Ubisoft en particulier) attire beaucoup également.

Activez ou actualisez votre compte sur Together et rejoignez la Communauté Audencia au Canada en quelques clics.

* Source LinkedIn

 

Florence Alix-Gravellier, pour l'équipe Audencia Alumni

 

Around the globe

Recrutement à l’étranger : les alumni s’impliquent

Les diplomés d’Audencia peuvent renouer avec l’Ecole en participant au recrutement d’étudiants à l’étranger, notamment via le dispositif « Join a School in France ». Piloté par la CCI Paris Ile de France, il permet à certaines grandes écoles d'organiser le recrutement des étudiants diplômés de l'enseignement supérieur étranger pour les programmes de Master en Management.

Après avoir sillonné lui-même le globe (New York, Allemagne, Afrique de l’Ouest) pour ses études et sa carrière professionnelle, Franck Laurore (GE 07) participe désormais au jury parisien du concours.

« Il faut savoir qu’une partie de ces candidats sont des Français ayant obtenu leur diplôme à l’étranger. Pour eux, intégrer une grande école représente un premier pas pour s’insérer professionnellement en France. En ce qui concerne les candidats étrangers, nous rencontrons beaucoup de Chinois ou de profils issus de l’Afrique du Nord ».

Au programme du jury : 5 à 7 entretiens par demi-journée, avec une motivation sans faille :

« A travers mes différentes missions en tant que consultant, j’ai développé un goût particulier pour la vie universitaire, et bien sûr pour la rencontre. Particulièrement dans le cadre de ce concours, il est toujours très intéressant de prendre le pouls des managers de demain, explique Franck Laurore. Lors des entretiens, nous avons trois principales aptitudes à évaluer : la communication, la culture générale et les qualités personnelles. Et nous les testons aussi sur leurs capacités à rebondir lors de nos échanges. »

Ce qui l’a principalement marqué ? « La grande hétérogénéité dans leurs ambitions même les étudiants ont souvent des formations similaires : certains sont des vendeurs nés, d’autres hésitent et cherchent encore leur voie ».

S’il est aujourd’hui installé en France, cette expérience pourrait lui « redonner le goût du voyage », confie-t-il.

 

Jordi Soude (SciencesCom 07), Rédacteur

 

Patronage & support

Learning expedition aux Etats-Unis : c'est reparti !

La Fondation Audencia organise une nouvelle collecte pour financer la prochaine learning expedition au CES de Las Vegas et dans la Silicon Valley, début 2020.

Objectif : faire partir dix étudiants d’Audencia, tous programmes confondus, pour un voyage d’inspiration au Consumer Electronic Show de Las Vegas, suivi d’une découverte de la Silicon Valley. En tout, huit jours d’intenses visites pour découvrir et prendre la mesure d’un écosystème qui façonne le monde de la High Tech.

Diffusé dans toute l’Ecole, l’appel à candidatures devraient donner lieu à des dizaines de réponses, comme l’année dernière. Deux rounds de sélection permettront de retenir les lauréats. À Las Vegas, ils seront accompagnés par des diplômés du Club Audencia des Dirigeants de l’Ouest (CADO) à l’origine de ce projet de learning expedition. Dans la Silicon Valley, des visites d’entreprises les attendent ainsi qu’une rencontre avec le groupe des diplômés de San Francisco lors d’un événement réseau autour d’un intervenant inspirant.

Dans leur carnet de route, Niels, Chloé, Romain, Camille, Fiona et Xi, les six heureux lauréats 2018, évoquent :

« Un voyage où des rencontres passionnantes se sont succédées à un rythme soutenu. Une semaine riche en émotion et très instructive, tant sur le plan professionnel que personnel. (…) Facebook, GitHub, Plug & Play… Autant de visites, de rencontres et de discussions que nous avons pu avoir avec des professionnels de la tech, de l’investissement, des dirigeants d’entreprises et des startupers. (…) Participer à cette expédition fut une réelle chance et nous espérons qu’elle sera renouvelée. C’est ce type d’expérience qui permet à un jeune entrepreneur de comprendre davantage le milieu dans lequel il évolue et d’avancer plus rapidement dans le développement de son entreprise ». 

Une expérience unique et enrichissante pour des étudiants en quête de références professionnelles !

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Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

 

 

Patronage & support

Troisième édition du fonds Class Gift : quatre projets primés

Le fonds Class Gift permet de financer de projets d’étudiants grâce aux dons de la promotion sortante.

Créé il y a trois ans par les étudiants pour les projets étudiants, le Class Gift est alimenté par les bénéfices issus de la Cuvée de Promo généreusement donnés par Valentin Bros et Florentin Cugnot, les deux créateurs de l’entreprise Monsieur W. Son but ? Encourager les étudiants à concrétiser leurs idées. En stimulant leur créativité, il s’agit de soutenir des projets de nature très diverse.

L’appel à projets lancé auprès de l’ensemble des étudiants a donné lieu à plus de 40 candidatures issues de tous les programmes. Quinze projets ont été retenus pour être présentés devant un comité de sélection chargé d’en retenir quatre, primés début avril et dotés de 5 650 euros pour le premier et de 1 000 euros pour les trois autres.

Etudiant iranien de l’International Master in Management (IMM), Amin Valizadeh a remporté le premier prix pour son projet Audencia Bridge, une plate-forme qui vise à combler le fossé entre les étudiants français et étrangers à Audencia en les rapprochant pour apprendre ou enseigner une langue.

Le projet Platine imaginé par Manon Novaretti, étudiante à Audencia Sciences Com, a pour ambition de créer une plate-forme digitale communautaire pour mettre en avant des découvertes littéraires et musicales. Paul Brihaye, étudiant en Master Management en entrepreneuriat de l’économie créative et culturelle, souhaite mettre en avant la culture vaudou et la place de la femme dans la culture africaine à travers un documentaire et un projet d’entrepreneuriat social au Togo. Quant à Mathieu Mhun (GE 19), il monte Alfred, une plate-forme digitale qui permet de mettre en relation des personnes qui cherchent des Ehpad et les établissements de santé pour personnes dépendantes.

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

 

Innovation hub

Audencia au coeur du Web2day 2019

Audencia sera une nouvelle fois partie prenante du web2day, la grand-messe du numérique qui se déroule à Nantes, entre le 5 et le 7 juin.

Les étudiants du Bachelor Audencia Sciencescom seront mobilisés pendant les 3 jours : intégrés à l’équipe des bénévoles, ils participeront à l’accueil des festivaliers (7 000 personnes attendues) aux conférences et contribueront à la newsroom (live tweet, photo, vidéo). Audencia Sciencescom organise également une table ronde consacrée aux Podcasts, dans le contexte des nouveaux usages et des nouveaux business models des médias. Programmée le jeudi 6 juin, elle réunira Marianne Le Vavasseur, Directrice des activités commerciales de Deezer, Mathieu Gallet, ex PDG de radio France et créateur de Majelan, Edouard Reis Carona, Stratégie numérique du groupe SIPA Ouest France, Serge Schick, Directeur de la Stratégie des publics et du développement des marques du groupe Radio France et Estelle Prusker, Manager Mediacampus Audencia. 

Organisé par La Cantine de Nantes depuis 11 ans, le Web2day se tiendra cette année encore à Stéréolux, sous les nefs et dans différents lieux de l’Ile de Nantes. L’événement réunit startups, porteurs de projets, grandes entreprises, étudiants, journalistes ou investisseurs et propose 200 conférences animées par 250 speakers. Le Festival propose également, pour la première fois cette année, un « espace talents » au coeur du village. Les entreprises Capgemini, Sogeti, Accenture, ASI, Oui SNCF ou encore Lucca seront notamment présentes pour rencontrer leurs futurs talents.

WEB2DAY

 

Jordi Soude (SciencesCom 07), Rédacteur

 

Business Corner

Matthieu Batteur et Johan Bonnet, les rois de la « French Couche »

Matthieu Batteur et Johan Bonnet - tous les deux diplômés du Bachelor Audencia en 2008 - ont créé « Les Petits Culottés » en 2018 à Paris. Le principe : mettre à disposition des jeunes parents, des couches culottes écologiques en circuit-court, le tout disponible en abonnement et sans engagement sur www.lespetitsculottes.com.

Après des parcours dans les secteurs de la parapharmacie et de l’agro-alimentaire, les deux trentenaires se sont retrouvés autour d’un produit désormais stratégique :

« Une couche 100 % écologique, c’était impossible à trouver sur le marché alors que beaucoup de parents sont aujourd’hui sensibilisés aux risques des produits chimiques présents dans les couches », explique Matthieu Batteur.

Les entrepreneurs se fixent alors deux objectifs essentiels : protéger la santé de tous les futurs « Petits Culottés » en préservant l’environnement et profiter du savoir-faire français pour développer cette couche naturelle, en scellant un partenariat avec un fabricant basé dans les Vosges. Avec un lancement commercial en janvier 2019, les premières tendances sont très encourageantes :

« Nous devrions réaliser un chiffre d’affaires de 2,3 millions d’euros cette année et 5 millions l’année prochaine. »

Pour accompagner ce développement, les deux entrepreneurs recrutent. Aujourd’hui composée de 5 personnes, l’équipe des « Petits Culottés » devrait en compter une dizaine en fin d’année.

« Nous cherchons deux types de profils : des commerciaux et des community managers. La stratégie de contenus sur les réseaux sociaux est pour nous un enjeu majeur. » Car on ne verra pas la marque dans les réseaux de distribution physique : « Ce système d’abonnement et de circuit-court, sans intermédiaire, nous permet de proposer des prix abordables. Nous bénéficions aussi de l’appui du réseau des pharmaciens, qui peuvent proposer notre produit dans les kits d’avant naissance distribués aux futurs parents. »

Les « rois de la French Couche » sont bien partis…

 

Les Petits Culottés sont arrivés en demi-finale de la BFM Académie, retouvez le replay

 

 

Jordi Soude (SciencesCom 07), Rédacteur 

 

Itineraries

Ils ont créé leur entreprise…

Certains diplômés d’Audencia ont fondé leur société ces deux dernières années :

 

Félicitations à eux pour ces beaux projets ! Nous leur souhaitons une longue et belle vie entrepreneuriale.  

Vous avez créé votre entreprise et n’apparaissez pas dans notre liste ? Faites-vous connaître et écrivez-nous à audenciaalumni@audencia.com.

 

Emilie Tendron, pour l'équipe Audencia Alumni

 

Itineraries

Publications

 

« Zoos, un nouveau pacte avec la nature », par Laurence Paoli, (FC Responsable Communication 97).

Panthères de Perse, aras de Buffon, grenouilles tomate, escargots de Partula, tortues radiées, raies pastenagues à pois bleus... la liste est longue de ces espèces menacées que le public peut découvrir dans les parcs animaliers.

Aujourd’hui, les zoos et les aquariums ne sont plus simplement des lieux où sont exposés des animaux rares ou spectaculaires pour le plaisir de visiteurs toujours plus nombreux. Alors que notre planète subit la sixième extinction massive de son histoire, ils sont devenus des acteurs majeurs dans la défense de la biodiversité, via leurs missions de préservation, de recherche et d’éducation, ce qui les place définitivement au cœur de la communauté des protecteurs de la nature.

 

 

 

 

« Brand content stratégique, le contenu comme levier de création de valeur », par Daniel Bô (Scom 86) - Brand Content Stratégique 2019.

Donner du sens aux marques, enrichir l’offre, émerger sur le web, alimenter la parole des dirigeants, être considéré par les médias, rayonner à l’international… Cet ouvrage est un concentré de douze années de recherche, d’études inédites, d’échanges avec des professionnels et de milliers de cas analysés.

 

Vous êtes diplômé(e) et avez publié un ouvrage ? Faites-le nous savoir en nous envoyant un mail à : audenciaalumni@audencia.com

 

 

Emilie Tendron, pour l'équipe Audencia Alumni

 

Le mot de la fin

Merci d’avoir lu the mag #8. Nous vous donnons rendez-vous mi-juillet pour un dernier numéro avant le break estival.

Si vous avez envie de voir traités certains sujets dans nos prochaines rubriques thématiques, dites-le nous, nous en tiendrons compte. 

D’ici là, tout se passe sur Together. Créez votre compte et rejoignez les 11 000+ Audencia Alumni actifs dans le réseau. 

Et pour toutes vos questions, nous restons toujours joignable à : audenciaalumni@audencia.com

A très bientôt !

 

Votre team Alumni

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