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Voyage au Centre de la Tech

A bord du vol Air France San Francisco – Paris, les six étudiants lauréats de la 1ère Learning Expedition Fondation Audencia CES – Silicon Valley, initiée, financée et organisée par des diplômés, retracent les souvenirs d’un séjour dense et rythmé, riche en émotions et découvertes, qui va marquer profondément les parcours de chacun.

Arrivés la veille en fin de journée, l’entrée en matière est directe. Le CES frappe tout de suite par son immensité : 35 000 exposants, répartis sur plusieurs centres de convention, distants de plusieurs kilomètres. La visite doit être bien préparée : pas de place pour l’improvisation au risque de passer plus de temps à courir d’un lieu à l’autre, qu’à découvrir les dernières tendances Tech.

Guidé par Michaël Thoby (ExecMBA 13, Emotic), habitué du CES, le groupe attaque par la FrenchTech et une rencontre avec Pierre Régnier (GE 16) et Johnny Smith (GE 17) de Vel’co, qui livrent leurs impressions de jeunes diplômés entrepreneurs. Vel’co grandit vite et bien, rappelant aux étudiants qu’avec le bon projet, se lancer dès la sortie de l’Ecole est possible.

La journée sera rythmée par ces rencontres avec des entrepreneurs de tous profils. Plus que les projets en eux-mêmes, de la chaussure connectée au casque de réalité virtuelle, ce sont les parcours et les histoires personnelles qui frappent et qui inspirent.

Vendredi matin, changement de décor, au Las Vegas Convention Center, à la découverte des immenses stands des géants de la Tech. Au programme, téléviseurs 8K, robots, drones, voitures connectées… et toutes les tendances Tech for good, mobility, health, a better or easier life.

Mais sentir les tendances sur un salon, aussi gigantesque et inspirant qu’il soit, ne suffit pas : il faut les voir appliquées dans un monde réel, pour que chacun puisse finir de se convaincre qu’il peut lui aussi participer à ce mouvement.

Direction la Bay Area, accompagnés par Lucie Gouanelle (GE 98), ambassadrice du chapter local, à la rencontre des géants de la Tech et du Web, comme Facebook, et de l’écosystème start-ups. Chez Plug&Play, l’accélérateur qui a lancé PayPal, comme avec le start-uper Jordi Torras (EuroMBA 04, Inbenta), le VC (Venture Capitalist) Vincent Diallo (GE 02, BleuCapital) ou encore le dénicheur de tendances Matthieu Soulé (GE 10, L’ Atelier BNP Paribas), les rencontres s’enchaînent avec différents angles de vue sur les multiples facettes – les bonnes comme les plus difficiles – de la vie des entrepreneurs dans la Valley.

Sans doute une manière d’illustrer très concrètement la valeur essentielle du réseau Audencia Alumni : la transmission intergénérationnelle. En témoigne la relation très personnelle qui s’est créée entre les étudiants Romain, Camille, Fiona, Xi, Chloé, Niels, et les diplômés Michaël Thoby, Lucie Gouanelle et François Macé, artisans de la réussite de ce projet.

 

 

Florence Alix-Gravellier et Marine Jégu, pour l'équipe Audencia Alumni

 

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Les tendances innovation au CES

Quelles sont les tendances innovation les plus marquantes du CES19 ?

A cette question, posée à plusieurs experts présents dans les halls d’exposition du Las Vegas Conference Center, nous n’avons pas obtenu de réponse claire. Il faut dire que ceux qui suivent toute l’année l’univers de la Tech voient émerger les tendances de manière progressive ; ils « sentent » la suite et les évolutions. Pour ces raisons, certains ne viennent d’ailleurs qu’une année sur deux.

Les robots sont là depuis plusieurs années, tout comme les drones et les objets connectés (IoT). Ce qui change, ce sont les applicatifs, les nouveaux usages, la réponse à des besoins encore peu exprimés voire inexplorés jusqu’alors. L’exemple le plus emblématique est sans doute celui de la voiture autonome. Ce qui compte aujourd’hui n’est plus de savoir si des voitures autonomes circuleront un jour mais de connaître leur degré d’autonomie et l’échéance à laquelle de nouveaux stades d’évolution seront franchis.

Autre exemple : les robots. Ils s’engagent au service de l’homme, avec beaucoup d’applicatifs dans la santé, le respect des traitements médicaux ou l’accompagnement de vie des personnes âgées, malades ou handicapées.

Nombre des principales innovations présentées à Las Vegas sont sous-jacentes, embarquées dans des objets ou projets qui ne les affichent pas ouvertement. Ainsi l’Intelligence Artificielle (IA) : on en parle depuis longtemps mais, avec un marché mondial estimé à 37 milliards de dollars d’ici 2025, l’accélération est là. Pour autant, les experts s’accordent à dire qu’une bonne IA est une IA qui ne se voit pas. Idem pour la Blockchain ou la 5G, des sujets dont on parle mais dont on ne voit pas encore émerger les véritables percées.

Pour donner du sens à l’immensité des solutions et idées présentées à Las Vegas, les experts d’Emotic les ont catégorisées en 5 thématiques, dans leur guide de visite du CES :

  • Present is the future : Intelligence Artificielle, réalité virtuelle, gaming, drones, impression 3D
  • Life tech : toutes les innovations dédiées à la famille, aux bébés et enfants mais aussi fitness, sport et bien-être
  • Connect way of life : Smart Home avec ses objets portables, audio, vidéo, photo mais aussi l’accessibilité
  • Future of mobility : les véhicules intelligents et les Smart Cities, un thème essentiel quand on sait que plus de 70% de la population mondiale sera citadine à horizon 2050
  • Resilience : toutes les technologies appliquées à la sécurité informatique, et plus globalement, toutes les réponses à la question « comment développer la capacité d’adaptation de nos organisations face aux chocs climatiques, technologiques et géopolitiques à venir ? »

 

 

Florence Alix-Gravellier et Marine Jégu, pour l'équipe Audencia Alumni

 

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Jordi Torras, l’aventure d’un entrepreneur de la Silicon Valley

Quand Jordi Torras (EuroMBA 04) nous accueille de bon matin, dans les bureaux d’Inbenta, il pleut lourdement sur Foster City, à l’entrée de la Silicon Valley. Les traits un peu tirés, un café à la main, il nous dit rentrer tout juste d’un séjour à Barcelone, sa ville natale, là où son aventure entrepreneuriale a démarré.

Jordi a le contact simple et direct des Nord-Américains couplé à la chaleur des Latins. Il a du plaisir à partager son expérience avec les étudiants et cela se sent. Il ne cache rien, de son parcours, de ses difficultés, de ses réussites. Et en quelques minutes, va droit au but : témoigner de la réalité d’un entrepreneur dans la Silicon Valley.

Informaticien de formation, Jordi démarre sa carrière entrepreneuriale en 1997, en fondant avec son frère SBD, une société de conseil en IT, basée à Barcelone. En 2004, il vend SBD à Alten et est diplômé de l’EuroMBA, un programme exclusif en deux ans, destiné aux managers internationaux, associant 6 institutions européennes dont Audencia.

Prêt pour un nouveau projet entrepreneurial, Jordi pense d’abord fonder une nouvelle société de conseil. Mais challengé par les demandes récurrentes de ses clients, il décide de mettre les nouvelles technologies, dont l’Intelligence Artificielle et le traitement automatique du langage naturel au service des relations clients. Avec une équipe de spécialistes du langage, des logiciels et de la relation client, il lance en 2010 une version Beta de son moteur de recherche auquel il adosse un chatbot, faisant d’Inbenta le seul acteur du marché à proposer cette solution 2-en-1.

Arrivé en Californie en 2012, en remportant un challenge proposé par Plug&Play, l’adaptation est très difficile.

« La première année, je me sentais totalement misérable. Je n’arrivais pas à faire de business du tout. J’ai rapidement perdu mes avantages à Plug&Play à cause de la crise et j’ai pensé repartir en Europe. Mais porté par les revenus dégagés par l’activité d’Inbenta en Espagne et au Brésil, je me suis donné deux années de plus pour réussir. Cela a payé : en 2014, au hasard d’une session de pitch chez Plug&Play, j’ai sécurisé mon premier tour de table, à hauteur de 2 millions d’euros » explique-t-il.

Mais l’aventure entrepreneuriale n’est jamais un long fleuve tranquille, et en 2017, Jordi doit réinventer son modèle pour évoluer. Il passe d’une plateforme personnalisée, demandant temps et ressources humaines pour s’adapter à chaque client, à un catalogue de produits rapides et simples à déployer. En parallèle, quelques difficultés RH et une violente attaque des systèmes d’information d’Inbenta génèrent plusieurs mois difficiles pour l’entreprise, qui poursuit cependant une croissance conforme aux plans de son fondateur.

Enthousiaste et optimiste, Jordi regarde 2019 démarrer avec beaucoup d’attention et une certaine gravité. Philosophe, il espère que l’année « n’amènera pas trop de désastres » et concrétisera les efforts qu’il déploie avec son équipe pour amener Inbenta à l’équilibre en 2020.

 

 

Florence Alix-Gravellier et Marine Jégu, pour l'équipe Audencia Alumni

 

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Prospective : quels médias demain ?

Assistants vocaux, réseaux sociaux, mobilité… Comment les nouveaux usages vont faire évoluer les médias ?

Quelques éléments de réponse avec Benoît Régent (GE 93), Directeur du département Change Prospective chez Dentsu Consulting France, et Florent Peiffer (SciencesCom 02) qui a fondé YouBlive en 2017, une société de production 100% live/streaming.

 

Fragmentation des audiences, business models en crise… Pour Benoît Régent, c’est l’enjeu de l’omnicanalité qui présidera à la survie des médias.

« On ne réfléchira plus en termes de supports mais en « marque média » : la radio est aujourd’hui disponible en vidéo et la presse développe des podcasts audio. Pour perdurer, un média devra accompagner et fidéliser ses publics sur l’ensemble des supports disponibles, y compris sur les assistants vocaux ».

Du côté de la TV, c’est la publicité ciblée qui devrait être l’enjeu principal dans les années à venir : « Techniquement, il est déjà possible de cibler un département en particulier sur les box. Demain, on peut imaginer l’arrivée de la publicité locale dans les programmes de flux, si la réglementation évolue à ce sujet ».
Et si l’on va un peu plus loin dans la prospective, « la télé de demain ce ne sera pas Youtube, comme certains l’affirment. On ne souhaite pas forcément être toujours actif dans le choix des programmes et l’idée serait plutôt de reconstituer un flux personnalisé, selon ses centres d’intérêt et le moment de la journée. Un flux qui piocherait dans l’ensemble des contenus existants, presse, radio, TV… Reste à régler les problématiques des droits et de la redistribution des revenus publicitaires ».

 

Florent Peiffer se consacre quant à lui, au live à travers sa société de production YouBlive, créée après son départ d’iTélé (devenue CNews) en 2017.

« Les chaînes ont un peu délaissé les lives ces dernières années, en dehors des grands événements sportifs ou des plateaux des chaînes d’info. Il y a pourtant beaucoup de choses à inventer dans l’écriture du direct ».

La structure propose ainsi aux médias et aux entreprises la conception, la production et la réalisation de programmes live et multi-live interactifs adaptés aux réseaux sociaux.

« Cela va des débats aux conventions d’entreprises, et nous pensons également à des formats inédits : nous allons bientôt innover avec la production d’une fiction en live qui devrait être diffusée au cinéma.

Populariser ce système, c’est aussi apporter beaucoup plus de transparence à l’info : en multipliant les points de vue sur un événement, on y apporte beaucoup d’intérêt et cela rend toute tentative de manipulation beaucoup plus complexe », ajoute Florent Peiffer. 

 

 

Jordi Soude (SciencesCom 07), Rédacteur

Campus life

Audencia innove avec deux nouveaux mastères

Qui dit rentrée, dit nouveauté ! Et à Audencia, ce changement s’illustre avec le lancement de deux programmes pour septembre 2019.

D’abord, le Mastère Spécialisé Acteur pour la Transition Energétique.  C’est en collaboration avec trois autres écoles nantaises (Centrale Nantes, l’ENSA Nantes et l’Ecole de design Nantes Atlantique), qu’Audencia a conçu ce mastère Bac+6.

Selon André Sobczak, directeur du programme :

« Ce MS permet de donner du sens à la carrière des futurs diplômés, en les formant aux compétences nécessaires à la création de nouveaux business models. Ceux-ci permettront de renforcer la performance économique, tout en luttant contre les dérèglements climatiques. On estime que d’ici 2050, 900 000 emplois auront été créés grâce à la transition énergétique. Notre programme répond à ce besoin ».

Durant leur année de formation, les étudiants travailleront sur des projets innovants menés avec des entreprises et autorités publiques. Ils bénéficieront de témoignages d’experts et de mises en réseau avec des acteurs clés de la transition énergétique, comme WWF qui est un des partenaires de ce MS. A la sortie, ils auront toutes les connaissances pour devenir des managers agiles dans le secteur énergétique. 

 

L’autre nouveauté de ce début d’année, c’est le Mastère Spécialisé Management de la Filière Musicale.

« Streaming, développement du live, évolution des modèles économiques et des financements, concentration "diagonale", internationalisation, évolution des pratiques culturelles, autant de bouleversements de la filière musicale qui nécessitent de nouvelles compétences. C’est la raison d’être du premier Mastère Spécialisé dédié à ce secteur et créé par Audencia, en partenariat avec Campus M » commente Carole Le Rendu, Professeure à Audencia et Directrice Académique du programme.

Intitulé MS Management de la Filière Musicale, il permettra aux étudiants d’appréhender les activités de production et diffusion musicales, dans le phono, le live, les différentes salles et festivals. L’autre atout de ce programme réside dans la qualité des intervenants et experts professionnels, comme Jean-Pierre Roland, Directeur du festival Les Eurockéennes de Belfort, Philippe Chantepie, Inspecteur Général des Affaires Culturelles, Ministère de la Culture, et spécialiste de l'économie du numérique, ou encore Sophie Guénebaut, Directrice du LABA, spécialiste du montage de projets européens dans l’industrie créative.

Pour intégrer ses programmes, les candidats doivent disposer d’un Bac+5 ou d’un Bac+4 avec 3 ans d’expérience professionnelle.

 

 

Géraldine Lance, Rédactrice

 

Campus life

Benjamin Binot, parrain de promotion GE 21

Benjamin Binot (GE 02), Président de Procter & Gamble France et Bénélux, souhaitait transmettre les clés de sa réussite aux étudiants d’Audencia. Il a accepté de devenir le parrain de la promotion Grande Ecole 2021. C’est la première fois qu’un diplômé d'Audencia endosse le rôle de Parrain de Promotion.

Retour sur une belle trajectoire

Benjamin Binot a commencé sa carrière chez Procter & Gamble, leader mondial des produits d’hygiène et de beauté, au sein du département Finances de la filiale française. Il a ensuite pris des fonctions à haute responsabilité dans les domaines de la vente, du marketing et des finances dans différents pays. Depuis janvier 2018, il occupe le poste de Vice-Président Procter & Gamble France, Belgique, Pays-Bas et Luxembourg.

Procter & Gamble a noué une relation privilégiée avec Audencia depuis de nombreuses années, en matière de pédagogie et de recrutement. Benjamin Binot explique cette proximité :

« Audencia partage avec Procter & Gamble une vision centrée sur l’humain, l’enrichissement des compétences et la valorisation des carrières. Les objectifs pédagogiques de l’Ecole, très engagée en matière d’hybridation des compétences, sont parfaitement en phase avec nos attentes. Elle forme des étudiants ayant la capacité de remettre en cause les choses établies pour concevoir des innovations, créer des solutions inédites et améliorer en permanence nos processus pour préparer le monde de demain en pleine transformation numérique et écologique ».

L’envie de transmettre

Mercredi 5 décembre 2018, les 807 filleuls de 18 nationalités l’ont rencontré. Diplômé du PGE depuis 16 ans, il accompagnera les actuels étudiants de 2ème année jusqu’à l’obtention de leur diplôme dans 3 ans.

Durant son intervention devant les étudiants, Benjamin Binot a tenu un discours sincère et réaliste :

« Le succès est à gérer de manière graduelle. Il faut mettre la barre assez haut, mais pas trop non plus. Il faut savoir prendre des risques, mais également accepter que l’échec fasse partie du processus, c’est une option quand on prend des risques. Mais c’est aussi dans l’échec qu’on apprend le plus.

Ecoutez vos désirs profonds, ne vous conformez pas à la ligne parfaite mais tracez votre route singulière.

Et vivez de manière passionnée, cela rend encore meilleur ! Audencia est une Ecole qui m’a vu grandir, merci à l’Ecole et au corps professoral. Me voilà devant vous en tant que parrain de promotion, je suis ravi et fier de vous parrainer aujourd’hui ! »

Benjamin Binot veillera à transmettre son expertise des diverses fonctions qu’il a occupées au sein de l’entreprise américaine, et ses conseils aux étudiants.

 

 

Amandine Luce, pour l'équipe Audencia Alumni

 

Campus life

Audencia fait le plein d’annonces

Une implantation au sein du Pôle Image Magelis, un partenariat exclusif avec la CCI du Morbihan pour valoriser des compétences du territoire, la création d’un institut international pour l’agribusiness... L’actualité d’Audencia est décidément très riche en ce début d’année !

Stimuler la création et l’innovation sur le territoire. C’est dans cette perspective qu’Audencia intègre le Pôle Image Magelis, un pôle de développement économique de la filière image et de l’audiovisuel numérique d’envergure (12 écoles, 100 entreprises et associations spécialisées dans ce secteur, 40 studios d’animation et de jeu vidéo) et leader dans son domaine. A la clé ? Des parcours de formation double compétence inédits permettant aux étudiants d’allier les compétences techniques des divers métiers de l’image et de la production audiovisuelle aux compétences de gestion et de management. Ainsi, à partir de septembre prochain, les étudiants de 1ère année du Programme Grande Ecole d’Audencia pourront suivre le nouveau parcours « cinéma d’animation » animé par les experts de l’Ecole des Métiers du Cinéma d’Animation (EMCA). A noter que de nouvelles filières pourraient ouvrir d’ici à l’automne 2019 ou au printemps 2020 avec d’autres écoles du Pôle Image Magelis alors que les spécialisations « film d’animation » et « management de la production audiovisuelle et multimédias » verront le jour au sein du campus d’Angoulême à partir de septembre 2020.

 

Collaborer, valoriser, accompagner

Autre collaboration, celle avec la CCI du Morbihan. Via ce partenariat exclusif, signé en novembre 2018 pour trois ans, les deux institutions mutualisent leurs moyens et savoir-faire pour mettre en place des offres de formation diplômantes de haut niveau à destination des dirigeants PME/ETI ainsi que la formation des managers dans des domaines en pleine transformation comme la logistique/supply chain. Parallèlement, les deux partenaires se concentrent sur l’accompagnement des entreprises du territoire sur des thématiques de compétitivité économique différenciantes.

A ce titre, Audencia a participé à la création du CIGA (Collaborative Institute of Global Agribusiness). La mission de cet institut ? Apporter des expertises permettant de renforcer les talents du territoire dans l’agroalimentaire, un secteur en pleine mutation. Cet institut associera des programmes d’enseignement traditionnels à des activités de consulting et de conseil dans les secteurs agricole et agroalimentaire. Le CIGA publiera également un baromètre annuel et conduira des projets de recherche. A suivre, donc !

 

 

Florence Falvy, Rédactrice

 

Network talk

Et si vous vous engagiez avec Audencia Alumni ?

Depuis 2012, huit collaborateurs salariés d’Audencia sont en charge du développement du réseau Audencia Alumni, avec pour mission de :

  • Structurer les communautés de diplômés
  • Produire des événements et services dédiés aux diplômés
  • Déployer une communication ciblée
  • Engager les diplômés dans la vie du réseau et de l’Ecole (Fondation, Mentoring, Conférences…)

 

Avec 26 000 diplômés, en France et dans le monde, et l’importance d’une communication directe entre pairs, Audencia Alumni s’appuie aussi sur des diplômés bénévoles, à l’engagement protéiforme :

  • Les membres de l’association participent à la définition du plan stratégique annuel d’Audencia Alumni et s’investissent dans la mobilisation des diplômés au service du réseau. Elus en Assemblée Générale, ils sont force de proposition de nouvelles idées pour Audencia Alumni et se réunissent chaque mois pour suivre les projets en cours.
  • Les ambassadeurs de communautés (club, chapter, promotion) ont un rôle essentiel pour le bon fonctionnement du réseau. Avec le soutien de l’équipe opérationnelle d’Audencia, ils proposent et déploient des actions, rencontres ou événements, pour animer leurs communautés. Ils sont un relais de mobilisation de leurs pairs indispensable pour assurer la communication de diplômé à diplômé. Les ambassadeurs Audencia Alumni sont plus de 260, même si plusieurs clubs ou communautés sont actuellement en recherche d’un nouvel animateur*. Véritable cœur de la vie du réseau, les ambassadeurs sont très attachés à leur communauté, même s’ils doivent parfois prendre du recul pour suivre les mouvements de leur carrière professionnelle ou de leur vie personnelle. Le temps qu’ils consacrent à cette activité est très variable d’une personne à l’autre. Katia Paré (ambassadrice GE 18) résume ainsi le sens de son engagement :

« Le réseau est une chance qui se cultive. C’est aussi une incroyable richesse de parcours, de métiers et de personnalités. ‘Ensemble on est plus fort’, il n’y a pas meilleure citation pour résumer l’impact du réseau ».

  • Enfin, chaque diplômé peut s’engager ponctuellement et individuellement : proposer et/ou participer à l’organisation d’un événement, rédiger un ou plusieurs articles pour the mag, intervenir dans une conférence ou un cours, mentorer des étudiants…

 

Ponctuelles ou durables, toutes les actions comptent. Alors si vous aussi vous souhaitez contribuer au développement de votre réseau et de votre Ecole, si vous avez une idée, une envie, une proposition à faire, n’hésitez pas à entrer en contact avec nous : audenciaalumni@audencia.com

 

*Liste des communautés à la recherche d’un ambassadeur :

  • International : Brésil, Bruxelles, Colombie, Côte d’Ivoire, Luxembourg, Mexique, USA/Miami
  • France : Rennes et Toulouse
  • Paris (clubs thématiques) : Activités culturelles, Assurance, Audencia Abroad, Audencia In Tech, Audencia pour Elles, Club Business, Club Finance, Club Management & RH, Club Run Audencia.

 

 

Florence Alix-Gravellier, pour l'équipe Audencia Alumni

 

Network talk

Audencia fait son tour du monde... en 8 jours !

A compter du 15 mars, Audencia met le cap à l’international, direction la Chine pour inaugurer un nouvel événement : « Audencia Around The World ». Au programme : 8 jours à sillonner le monde à la rencontre des 3 400 diplômés travaillant à l’étranger. Soit, au total, pas moins d’une quinzaine d'événements festifs. Bon voyage ! 

Le Tour du Monde en 80 jours est certainement le livre le plus célèbre de l'écrivain nantais Jules Verne. Tel un clin d’œil à cette référence littéraire, Audencia s’est inspirée de ses voyages extraordinaires pour baptiser un nouvel événement mettant à l’honneur l’international : « Audencia Around The World », accompagné du slogan « An alumni journey in 8 days ». L’idée ? Faire se rapprocher les communautés d’alumni (des chapters) présentes aux quatre coins du globe, de Dublin à Singapour, en passant par Abidjan, Shanghai, Sydney ou encore Londres. De quoi édifier un pont entre chaque pays et les diplômés d’Audencia qui travaillent en dehors de la France. Aujourd’hui il y a 33 chapters dans 26 pays.

 

La boucle est bouclée 

Audencia Around The World va ainsi suivre les traces de Jules Verne, à une différence près ! En effet, ce périple partira de Chengdu, en Chine, le 15 mars prochain avant de faire à nouveau escale le 22 mars sur le sol chinois, à Shenzhen. Soit un tour du monde en seulement 8 jours qu’il sera possible de suivre au fur et à mesure.

Au total, pas moins d’une quinzaine d'événements festifs animeront ainsi 4 continents sur une semaine. Dans chaque ville, les ambassadeurs auront pour rôle d’organiser les festivités, le jour de leur choix, avec l’aide d’Audencia qui leur mettra à disposition un kit (accessoires...). Le tout sera animé par une campagne de communication commune à l’ensemble des manifestations.  

Alors, retenez bien ce nom : Audencia Around The World, car l’événement pourrait bien faire à nouveau parler de lui.

 

 

Florence Falvy, Rédactrice

 

Network talk

Partout dans le monde, l’esprit festif de décembre gagne les alumni

Le mois de décembre fleure bon les fêtes de fin d’année en famille ou entre amis. Le réseau alumni d’Audencia s’est lui aussi laissé gagner par l’esprit festif. Cette période est l’occasion de prendre du recul et de faire le bilan de l’année qui s’achève, mais aussi de penser à celle qui s’annonce, de profiter de ses amis et de s’en faire de nouveaux.

La période festive s’est ouverte à Munich avec la traditionnelle soirée sur le marché de Noël, suivie d’une raclette revigorante à Amsterdam (un engouement qui a gagné jusqu’au chapter de Pékin) ! San Francisco avait opté pour une ambiance feutrée afin de préparer la logistique du séminaire à venir en janvier, et Ho-Chi-Minh-Ville a fait honneur à une véritable « alumnight » organisée par les diplômés français.

À New York, l’ambassadrice Eva Jean (GE 04) avait organisé un dîner aux couleurs de la France au bien nommé Excuse my French, un restaurant situé dans Lower East Side Manhattan. Une trentaine de convives se sont retrouvés le temps d’une soirée mémorable. Pour plusieurs alumni, ce fut l’opportunité de renouer avec le réseau après plusieurs années de silence. Stéphanie (GE 91) affirme : « Nous avons passé un super moment. Chapeau bas à Eva pour avoir déniché l’endroit idéal. N’hésites pas si tu as besoin d’aide à NY ». À Londres, les diplômés ont dû jouer des coudes pour se retrouver un jeudi soir dans la foule de la Brasserie Zédel, en plein cœur de Soho, toujours sur le thème français.

Nushad Merchant (IMM 16), Alumni Relations à Paris, avait orchestré les célébrations de fin d’année le 18 décembre à Molitor. La mythique piscine des années 1930, située aux abords ouest de Paris, a rouvert ses portes en 2014 au terme d’une rénovation complète et d’une conversion en hôtel 5 étoiles. La soirée au bord du bassin en plein air, a rassemblé plus de 60 alumni issus de tous les programmes. À cette occasion, le personnel, les membres du Bureau, les ambassadeurs et les diplômés ont pu découvrir l’actualité et les projets de l’Ecole.

« C’était ma première soirée alumni en qualité de membre du personnel », confie Nushad. « J’ai été ravi de rencontrer les alumni à Paris, de parler de la Fondation Audencia et de présenter l’initiative “cuvée de promo” aux participants ».

 

 

Katie Francois, pour l'équipe Audencia Alumni

 

Around the globe

« Partir en mission au Cameroun a changé notre vie »

A l’âge de 25 ans, fraichement diplômée d’Audencia, une première expérience de coopération au Maroc avec son mari médecin, a donné à Christine Brunier (GE 80) l’envie d’aller plus loin, de se mettre au service d’autres.

« L’expérience au Maroc a changé notre vie », confie Christine. « Notre fils aîné est né là-bas et nous nous étions toujours dit que nous retenterions l’aventure un jour ».

En effet, c’est en septembre 2010 que Christine et Xavier sont partis au Cameroun avec la DCC (Délégation Catholique pour la Coopération). Leur mission : s’occuper d’un hôpital de brousse et d’un village de lépreux.

Ce deuxième projet a pris deux ans à murir avec leur partenaire, la Fondation Ad Lucem, et sa réalisation a coïncidé avec une période où le couple pouvait y consacrer toute son énergie. « Notre plus jeune fils terminait ses études et nos mamans étaient en bonne santé », raconte Christine. Xavier a cédé son cabinet médical de médecin généraliste dans la région de Nantes, Christine a démissionné de son poste d’animation du réseau des diplômés (Réseaudencia à l’époque) et ils ont vendu la maison familiale et annoncé leur départ aux enfants.

« Ils n’étaient pas vraiment surpris ; ils savaient que nous voulions réaliser quelque chose de concret », dit Christine.

Avec l’aide d’associations nantaises, ils ont pu partir avec un container entier d’équipements médicaux.

« Xavier avait plus d’équipements dans son cabinet de généraliste à Nantes que possédait l’hôpital entier », raconte Christine.

 

Loin de la ville, sans eau, sans électricité avec un hôpital de brousse à remettre sur pied

Nden, le village où se trouve l’hôpital, se situe au sud-est de Yaoundé dans la forêt tropicale. Le village le plus proche est à 30 minutes de piste. Leur première mission a été de remettre l’hôpital – laissé à l’abandon – en état de marche. Xavier, médecin généraliste en France, s’est trouvé chirurgien, accoucheur, gynécologue à Nden. Christine gérait la pharmacie de l’hôpital, le village de lépreux et la plantation de cacao.

Les différences culturelles étaient fortes et il a fallu s’adapter. Les malades venaient à l’hôpital avec leurs casseroles pour se faire à manger.

« Nous étions touchés au quotidien par la grande pauvreté. C’est dur de se trouver les mains vides face à la misère » dit Christine.

Même l’accès à l’eau n’était pas garanti. Ils étaient aidés par la France mais aussi par le Cameroun. A l’époque, le ministre de la défense était originaire d’un village proche de Nden. Une association humanitaire est venue installer des panneaux photovoltaïques : « nous avons eu l’eau et l’électricité au bout de 4 mois », se souvient Christine.

 

« En revenant en France, on n’est plus la même personne »

Christine et Xavier ont eu le sentiment d’avoir beaucoup partagé, beaucoup transmis pendant leurs deux années passées à Nden. En plus d’avoir laissé derrière eux un hôpital en capacité de fonctionner, ils ont fait de la prévention dans les villages alentours en participant à des moments d’échange avec les habitants. Plus de huit ans après leur retour en France, Christine et Xavier continuent à donner un sens à leurs actions. Christine travaille aujourd’hui à quelques pas de l’Atlantic Campus d’Audencia en tant que chargée de mission à la Pastorale des Migrants. Xavier, en plus de son rôle de diacre permanant au diocèse de Nantes, est médecin coordinateur des établissements ADAPEI.

 

 

Katie Francois, pour l'équipe Audencia Alumni

 

Around the globe

Interviews croisées de 3 diplômés embauchés chez Google

De Paris à Sydney en passant par San Francisco, rencontre avec trois diplômés d’Audencia. L’occasion de partager leurs expériences à l’étranger et au sein du géant Google.

Près de 20% des diplômés d’Audencia vivent et travaillent aux quatre coins du globe. Parmi eux, Valérie Pisupati (GE 95). Voilà un an environ, elle a intégré l’un des géants de la Silicon Valley, Google Mountain View, pour travailler dans le sourcing et l'approvisionnement au sein de la division Consumer Hardware. L’occasion d’« être exposée à différentes cultures et méthodes de travail ». Mais elle reconnaît que travailler à l’étranger entraîne « un choc culturel » et nécessite de franchir certaines barrières linguistiques. Un constat partagé par Samer Afzal (MBA 17). Originaire d’Inde, elle aussi travaille chez Google mais à Paris, depuis août 2018. Son job ? Coordonner les processus de vente pour la plateforme marketing.

A près de 17 000 kilomètres de là, à vol d’oiseau, retrouvons à présent Matthieu Boutard (GE 12). Cela fait six ans qu’il fait ses armes chez Google, dont quatre à Sydney (Australie) pour piloter Google.org Impact Challenge, une initiative qui soutient des associations, fondations et entreprises sociales innovantes. Une expérience qui fait suite à divers stages au Bangladesh, aux Etats-Unis et en Europe de l’Est. Autant d’occasions ayant suscité « le goût d'apprendre des autres et des différentes cultures ». Le hic, selon lui : les progressions de carrière sont parfois plus lentes à l’étranger.

 

Le respect, au cœur des valeurs

Interrogés sur les valeurs de leur entreprise, tous trois s’accordent sur un mot : « le respect ». Matthieu ajoute que Google fait également preuve d’une certaine flexibilité.

« Par exemple, j'ai eu la chance de bénéficier de trois mois de congés paternité ».

Ce que confirme Samer : « Le talent est hautement respecté, récompensé et apprécié. Google met tout en œuvre pour que l'employé se sente privilégié ».

De quoi favoriser aussi l’entraide entre collaborateurs, selon Valérie.

 

A chacun son conseil

Comme ces trois diplômés d’Audencia, vous souhaitez poursuivre une carrière internationale ? « Ça va être dur mais ce n'est pas impossible ! », estime Samer Afzal. Son conseil : « N’oubliez pas de réseauter ». Vous souhaitez postuler chez Google ? Valérie Pisupati confie que le processus d'entretien peut être « très difficile ». Pour elle, il est donc primordial de bien se préparer et de démontrer son expertise. Matthieu Boutard, quant à lui, livre deux conseils plus personnels :

« Être curieux et humble ». Avant de conclure : « L'écoute active et sincère est une qualité de plus en plus importante pour une carrière à l’internationale ».

 

 

Florence Falvy, Rédactrice

 

Patronage & support

Bilan positif pour la campagne Audacieux ensemble

Toutes promotions confondues, vous êtes de plus en plus nombreux à participer chaque année. Merci à tous !

Invités à participer à la collecte de fonds Audacieux Ensemble de la Fondation Audencia, les alumni ont répondu présent. Avec 70 000 € collectés en 2018 contre 45 000 € en 2017, la participation est en nette progression.

Parmi les trois affectations possibles des dons effectués par les alumni, le fonds libre (fonds pérenne destiné à soutenir l’Ecole là où il y a les plus grands besoins) est arrivé en tête, suivi par les bourses d’ouverture sociale et culturelle puis le soutien à l’entrepreneuriat.

Un site dédié (audacieux-ensemble.com) a permis aux alumni de partager des souvenirs de leur passage à l’Ecole et d’échanger avec les étudiants pour comprendre les enjeux de la collecte. Le message a été bien reçu : avec le changement de leur business model, les seuls frais de scolarité ne suffisent plus aux écoles de commerce pour rester innovantes et former leurs étudiants aux transitions et défis sociétaux actuels.

Grâce à votre générosité, essentielle au rayonnement de l’Ecole et du réseau, de nouveaux projets voient le jour. Deux exemples parmi d’autres :

  • La Learning Expedition organisée début janvier au Consumer Electronics Show de Las Vegas et dans la Silicon Valley, a permis à six étudiants d’Audencia de développer leur fibre entrepreneuriale au contact des experts du secteur 
  • De nouvelles bourses d’ouverture sociale sont mises au point comme celles visant à soutenir les étudiants du programme Management de la Filière Musicale, dont l’enjeu consiste à recruter des profils très divers pour former les acteurs de la transformation de cette filière.

 

La campagne Audacieux Ensemble s’est donc achevée le 31 décembre sur un bilan positif. Et pour allier l’utile à l’agréable, les dons supérieurs à 100 € ont permis à leurs auteurs de recevoir une bouteille de vin de la cuvée de promotion les concernant, dans le cadre du projet Millésime Audencia.

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

 

Patronage & support

Négotraining : 5000 femmes d’ici 2020

Forts d’une première année d’expérience, les ateliers gratuits de négociation salariale pour les femmes du territoire entrent dans une nouvelle phase. Participez à l’aventure !

Programme précurseur en phase avec les valeurs RSE d’Audencia, le Négotraining est marrainé par la secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa. Il se fonde sur un constat accablant : en France, en 2019, les hommes gagnent encore 23 % de plus que les femmes à compétences et postes égaux.

Pour réduire cet écart, l’accompagnement des femmes à la négociation salariale est un levier majeur. La chaire RSE d’Audencia s’est associée aux réseaux de femmes et aux acteurs publics et privés de la Plateforme RSE de la métropole nantaise pour proposer un module d’accompagnement gratuit de 3 heures en groupe de 15 à 20 personnes. Les expert(e)s de l’égalité professionnelle et membres de la société civile qui l’animent donnent aux femmes les clés d’une négociation globale sur le salaire, la rémunération variable ou encore la flexibilité du temps de travail.

Les étudiantes d’Audencia ont d’ailleurs pu bénéficier de ce dispositif lors de la Career Connections Week, quatre journées intenses durant lesquelles diplômés, entreprises et consultants carrière se sont mobilisés afin de conseiller les étudiants sur leurs projets professionnels.

Depuis son lancement en septembre 2017, le programme Négotraining a permis d’accompagner gratuitement plus de 1000 femmes sur la métropole nantaise. Plus de la moitié se sont lancées dans une négociation. Parmi elles, 93 % ont obtenu des augmentations de salaires. Des résultats encourageants qui nous donnent envie d’aller plus loin sur notre territoire et au-delà, d’organiser plus d’ateliers, de communiquer tout au long de l’année, d’inciter toujours plus de femmes à s’inscrire pour combattre l’injustice de l’écart salarial entre les hommes et les femmes. Notre ambition ? Former 5 000 femmes à la négociation salariale d’ici 2020. 

Votre soutien est essentiel pour pérenniser le programme Négotraining. Nous avons besoin de vous pour y parvenir. À votre demande, vos dons à la Fondation Audencia (qui ouvrent droit à une déduction fiscale) peuvent être fléchés vers le programme Négotraining. Alors n’hésitez pas et rendez-vous sur la page.

Diplômée, vous seriez intéressée par un atelier #Négotraining à Paris ? Contactez-nous !

 

Pour aller + loin :

Assistez à la table ronde « De l’utilité des réseaux féminins et des politiques de mixité, égalité et diversité : pratiques innovantes » le 7 février, à Paris. Anne-Laure Guihéneuf, Responsable du Pôle Rn’B (Research & Business) de la Chaire RSE d'Audencia témoignera de l'initiative Negotraining. Inscription

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

 

Innovation hub

Vidhi Khare, Responsable informatique de RATP Dev

Diplômée de l’International Master in Management (IMM) en 2016, Vidhi Khare a travaillé 7 ans dans le secteur informatique avant de rejoindre la RATP.

Vous êtes désormais en charge de la distribution en ligne pour RATP Dev, filiale de la RATP tournée vers l’exploitation de réseaux de transport autres que le métro parisien. Pouvez-vous retenir deux ou trois étapes-clé de votre carrière ?

Vidhi Khare : J’ai toujours été attirée par la technologie. Ma formation initiale d’ingénieur m’a permis de travailler dans cet univers en constante évolution, plus encore avec l’émergence d’un monde numérique. J’ai d’abord travaillé dans l'ingénierie de base puis dans l'ingénierie logicielle. Après 7 ans de conseil en informatique, j’ai évolué vers la gestion de projets technologiques, la planification des ressources ou encore l’analyse des données commerciales. Enfin, mon arrivée dans l'industrie du voyage en Europe m’a permis d’intégrer mes compétences en management et en informatique.

 

En quoi la RATP Dev est-elle une entreprise innovante ?

Vidhi Khare : Appliquée à des services en ligne toujours plus performants, l'innovation répond aux besoins et aux attentes des utilisateurs finaux. Quand on parle de la RATP ou de la RATP Dev, on pense immédiatement aux RER, métros, bus, tramways, bus Open Tour, etc. Mais il y a plus que cela. Les deux entreprises investissent massivement dans l’innovation. Imaginez-vous debout dans une station de métro. Vous pouvez désormais connaître en temps réel l'heure d'arrivée du prochain train. Cela n’a l’air de rien mais une technologie complexe est nécessaire, notamment pour des métros circulant à plusieurs pieds sous terre.

 

Pouvez-vous nous donner un exemple de projet innovant sur lequel vous travaillez au sein de RATP Dev et perceptible par le grand public ?

Vidhi Khare : En 2014, à la suite du rachat par RATP Dev d’Open Tour Paris, un service de bus touristiques, nous avons dû répondre à la question suivante : comment capturer les touristes qui se promènent dans Paris ? Nous avons travaillé sur un appareil mobile avec lequel vous pouvez réserver votre billet, le payer avec votre carte de crédit et l’imprimer, le tout en moins d'une minute. Open Tour Paris génère une grande partie de son activité à travers ce canal encore inexistant il y a un an.

 

 

Nushad Merchant (IMM 17), pour l'équipe Audencia Alumni, et Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

 

Business Corner

Sylvie Chancelier : « Le communicant devra savoir s’entourer »

Dans le cadre du renouvellement du Visa du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (en 2020), la direction d’Audencia SciencesCom a mené dès 2017 une démarche exploratoire pour comprendre l’évolution des métiers de la communication et anticiper les nouvelles compétences qui seront au cœur de la formation des futurs professionnels de la communication et des médias. 18 entretiens individuels et 3 focus groupe ont ainsi été réalisés auprès des associations professionnelles, des entreprises, des agences, des médias…

Récemment nommée à la direction du programme Audencia SciencesCom, Sylvie Chancelier dresse les grandes tendances de cette étude :

« Sans grande surprise, la digitalisation est au cœur des évolutions de nos métiers. Pas seulement sur la partie technologique car il s’agit d’une véritable lame de fond qui impacte de multiples sujets. La communication est en effet soumise à l’accélération du temps, à la multiplication des canaux... »

Dans ce contexte, c’est la vision globale qui prime : « On ne demande pas au communicant de devenir un technicien mais d’être un chef d’orchestre avec une compréhension très large des problématiques, de la gestion des data à la personnalisation des messages », explique Sylvie Chancelier. Selon l’étude, les compétences des communicants sont aujourd’hui à la frontière d’autres métiers : les ressources humaines, le marketing, le commercial… « L’étude a confirmé que la communication se situe plus que jamais au niveau stratégique, nous devons continuer d’armer nos diplômés en ce sens ». Sans oublier les socles indispensables : la culture générale, les sciences de l’information et de la communication et le management.

« En résumé, un communicant doit être un généraliste qui sait s’adapter et s’entourer des bons spécialistes, tout en gardant un sens critique et une faculté de questionner son éthique professionnelle en permanence. »

 

 

Jordi Soude (SciencesCom 07), Rédacteur

 

Itineraries

Publication

 

The Imaginary Empire: Portugal between two globalizations est une interprétation culturelle de l'identité nationale portugaise s'appuyant sur l'anthropologie, l'histoire, la géographie et les études littéraires. Écrit par Guilherme Azevedo, PhD, professeur associé à Audencia depuis 2014, où il est responsable adjoint de la Majeure Conseil, ce livre offre une introduction complète aux études portugaises, qui intéressera aussi bien les étudiants que les chercheurs expérimentés.

Azevedo Guilherme. The Imaginary Empire: Portugal between two globalizations. Cambridge University Press (2018).

 

 

 

Sophie enseigne le Yoga aux enfants à Singapour, dans son studio « So Yoga » dont le but est d’apporter plaisir, bonheur, paix et relaxation aux enfants à travers le yoga. Sophie a également lancé la collection « Mini Yogi », de beaux livres colorés, pour rendre le yoga accessible, simple et ludique pour les petits yogis. The Elephant of Wisdom est le premier volume de la collection, disponible sur le site www.soyoga.com.sg/miniyogi, avec des livraisons possibles vers le monde entier.

Sophie Spoor (GE 04). The Elephant of Wisdom. 

 

 

 

 

A travers leurs expériences en entreprises, les auteurs de ce livre expliquent comment résoudre les problématiques que rencontrent les acteurs de l’entreprise de manière plus concrète et plus efficace que par la médiation de la parole et des écrits. Illustré de photos et de schémas, ce livre montre comment oser tester rapidement des idées, mettre à l’épreuve plutôt que de planifier longtemps.

Même s'ils peuvent être des alliés précieux, il n’est pas nécessaire d’investir dans un Fab Lab ou de recruter des « bidouilleurs » géniaux pour s’engager dans cette voie ! Au contraire : l’expérience des auteurs prouve qu’il est plus efficace de confronter les décideurs eux-mêmes aux pratiques du faire.

En proposant de redécouvrir le rôle des maquettes dans le management et l’innovation, Maquetter montre que celle-ci est, littéralement, à portée de main. Dans la boîte à outils du manager, la maquette contribue ainsi à combler le fossé entre la stratégie et l’exécution.

Commande - infos : maquetter.fr

Maquetter, ces entreprises qui innovent avec les mains
par Nicolas Minvielle, Martin Lauquin et Olivier Wathelet
Editions DiateIno, 2019

 

 

Vous êtes diplômé et avez publié un ouvrage ? Faites-le nous savoir en nous envoyant un mail à : audenciaalumni@audencia.com

 

 

Emilie Tendron, pour l'équipe Audencia Alumni

Itineraries

Nominations

Quelques Audenciens ont changé de poste ces derniers mois :

  • Pierre Brémond (SCOM 14) est nommé Responsable marketing digital chez 20 Minutes
  • Pierre-Edouard De Lamy (GE 15) est nommé Analyste chez RAISE Investissement
  • Clarisse Djabbari (GE 95) est nommée Responsable de la stratégie et du développement ETF, indiciel & smart beta chez Amundi
  • Sacha Farkas (GE 02) est nommé Responsable des relations presse et publiques chez Seat
  • Antoine Le Huérou (GE 18) est nommé Investment analyst chez Arcange
  • Nicolas Martineau (GE 03) est nommé Directeur Associé chez ISAI Expansion
  • Corinne Massuyeau (GE 95) est nommée Global Head of client services chez BNP Paribas AM
  • Yann Person (MCDS 03) est nommé Président de la Cantine de Nantes
  • Pierre Reinisch (GE 13) est nommé Responsable projet export chez Universcience
  • Mathilde Vanneron (SCOM 14) est nommée Responsable Communication et Marketing chez Austral Lagons

 

Félicitations à eux pour ces belles nominations !

Et si vous aussi, vous souhaitez nous signaler un changement de poste ou une création d’entreprise, écrivez-nous à audenciaalumni@audencia.com

 

 

Emilie Tendron, pour l'équipe Audencia Alumni

 

Le mot de la fin

Merci d’avoir lu the mag #6. Si vous l’avez apprécié, dites-le nous (ça nous fera plaisir) ! Si vous avez des remarques et des commentaires pour l’améliorer, dites-le nous aussi, on en tiendra compte.

Un gand merci à Michaël Thoby (ExecMBA 13) pour la photo de couverture du magazine, prise lors de la Learning Expedition, en visite chez Apple. 

Rendez-vous fin mars pour fêter les un an du magazine digital des diplômés d'Audencia ! 

D’ici là, tout se passe sur Together. Créez votre compte et rejoignez les 10 000+ Audencia Alumni actifs dans le réseau. 

Et pour toutes vos questions, on reste toujours joignable à : audenciaalumni@audencia.com

A très bientôt ! 

 

Votre team Alumni

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