The topic

Climat : « L'action c'est maintenant ! »

Pour Jean Jouzel, climatologue et glaciologue, Directeur de Recherche émérite au CEA, la prise de conscience des jeunes générations est une lueur d’espoir. L’ancien Vice-Président du groupe scientifique du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat), distingué par le prix Nobel de la paix en 2007, répond à nos questions.

 

Pouvez-vous résumer en quelques lignes la situation sur le front du climat ?

Jean Jouzel : Nous rejetons chaque année plus de 50 milliards de tonnes d’équivalent CO2 dans l’atmosphère. Si nous ne faisons rien, nous nous orientons vers des rejets de près de 70 milliards de tonnes en 2030 et des températures moyennes globales allant de 4 à 5°C supplémentaires par rapport à l’ère pré-industrielle d’ici la fin du siècle, avec des conséquences très importantes sur les extrêmes climatiques, l’acidification des océans, les déplacements de populations, l’élévation du niveau de la mer, etc. Si l’on veut rester en dessous des 2°C, niveau jugé tout juste acceptable par la communauté scientifique, il faudrait diminuer de 20 % nos rejets d’équivalent CO2 d’ici 2030 et parvenir à la neutralité carbone en 2075 ! Même si les engagements de l’Accord de Paris signé en 2015 étaient tenus par la communauté internationale, les émissions augmenteraient de 10 % d’ici 2030, loin des objectifs qui nous maintiendraient sous les 2°C. Cela situe l’ambition dont il faut faire preuve !

 

Peut-on encore y parvenir ?

Jean Jouzel : Oui, c’est encore techniquement possible. Mais il faudrait pour cela qu’à partir d’aujourd’hui chaque investissement, partout sur la planète, soit marqué du sceau de la lutte contre le réchauffement. Il faudrait que tous les États, tous les individus, tous les secteurs d’activités aillent dans le même sens. Il faudrait également une véritable solidarité internationale. Malheureusement, on en est loin. Il faut de toute façon faire le maximum pour limiter le réchauffement climatique. La diminution des gaz à effet de serre concerne la mobilité, l’habitat, l’alimentation, l’industrie… Ça se passe au niveau des régions, des collectivités, des entreprises… Tout le monde a un rôle à jouer.

 

Audencia, qui intégrait déjà les enjeux climatiques de manière trasnversale dans tous ses programmes, vient de lancer une nouvelle formation : un Mastère Spécialisé « Acteur pour la Transition Énergétique ». Que pensez-vous de la création de ce MS ?

Jean Jouzel : Le système éducatif s’empare de la question du climat et c’est très bien. Si des jeunes se mettent à vouloir travailler dans des secteurs qui ont du sens dans le domaine des changements climatiques, cela fera avancer la cause. La mise en place d’enseignements spécifiques découle souvent de l’importante prise de conscience que l’on constate aujourd’hui, notamment par la mobilisation de la jeunesse. Récemment, 30 000 étudiants des grandes écoles et universités françaises ont signé le « Manifeste étudiant pour un réveil écologique ». Mais si la prise de conscience est nécessaire, elle n’est malheureusement pas suffisante. Elle doit rapidement se traduire par des actes. L’action, c’est maintenant ! J’ajouterais qu’à l’échelle internationale, avec le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris, il y a un leadership économique à prendre en matière de lutte contre le changement climatique.

Crédit photo : Alexandra Khlopotova ©

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

 

The topic

Sensibiliser pour mieux agir

Face à l’urgence climatique, Jennifer Goodman, Professeur de RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) à Audencia, a trouvé la parade pour sensibiliser ses élèves à la pollution par les plastiques. Exemple notamment, avec Audencia Plastic Forum qui se déroulera fin octobre.

« Le changement climatique nous affecte tous de différentes manières », introduit Jennifer Goodman.

Pour elle, ce ne sont pas les annonces politiques qui comptent mais les actes. Et tous les pays et gouvernements doivent regarder dans la même direction.

« Le changement climatique n'a pas de frontières et nécessite une réponse globale », pense-t-elle tout en se disant optimiste face à une prise de conscience de plus en plus large, notamment chez les jeunes. « C’est encourageant et ce mouvement doit continuer mais le changement climatique nécessite des actions urgentes. »


Place à l’action !

Jennifer Goodman a donc décidé d’agir.
Ses cours délivrés au sein d’Audencia servent ainsi à sensibiliser aux grands défis de la société, tels que le changement climatique, la pauvreté et les inégalités, à identifier les opportunités pour les entreprises afin de limiter leur impact sur l’environnement, à explorer des solutions innovantes, des partenariats intersectoriels et de nouveaux modèles commerciaux, mais aussi à inciter les étudiants à s’interroger et à se remettre en question. Ainsi, en classe, ces derniers travaillent sur des cas d’études concrets, comme ce projet de food truck nantais déstiné à intégrer les femmes migrantes.

« J'encourage toujours les étudiants à être attentifs à la manière dont ils consomment et aux déchets qu’ils produisent et donc à réfléchir à ce qu’ils peuvent faire pour changer leurs comportements. »

Parmi les actions conduites : Audencia Plastic Forum. La troisième édition, programmée les 30 et 31 octobre prochain, réunira plus de 100 étudiants en Master issus de différents programme (IMM,...). Objectif ? Sensibiliser de façon ludique à la pollution par les plastiques. Ils assument le rôle de différentes parties prenantes (entreprises, ONG, consommateurs...) et travaillent en équipe pour proposer collectivement des solutions innovantes (services, produits, business model). L’intérêt est aussi de se mettre dans la peau d’une entreprise et de prendre des mesures pour réduire et éviter la pollution par les plastiques. Après un pitch pour vendre leurs idées, un vote en ligne est organisé pour élire les meilleurs projets. Alors à vos idées !

 

Florence Falvy, Rédactrice

 

The topic

Les entreprises “vertes”, c’est l’avenir

Diplômée d’Audencia, Sarah Diouri (GE 15, spécialisation finance) est revenue sur ses terres natales pour intégrer l’incubateur social green tech Bidaya, au Maroc. De quoi participer à l’essor des entreprises “vertes”.

« Les entreprises ont un rôle à jouer dans la sauvegarde de lenvironnement car elles sont directement touchées par ses problématiques. Mais si elles ont conscience que la communication environnementale est un atout, elles ne comprennent pas toujours pourquoi », constate Sarah.

A tout juste 28 ans, cette femme de terrain vit aujourd’hui dans son pays d'origine, le Maroc, où elle assure la Direction Générale de Bidaya, un incubateur qu’elle a rejoint en 2017. Son rôle est de soutenir les entrepreneurs à fort impact social ou environnemental par le biais d’ateliers en groupe, de séances de coaching individuel, d’un coup de pouce financier ou de la mise en réseau. En quatre ans, pas moins de 60 startups marocaines ont été accompagnées. Bidaya a aussi pour vocation de sensibiliser le grand public à l’entrepreneuriat green et social en organisant chaque mois des événements, en faisant la promotion de succès entrepreneuriaux…  Aujourd’hui, la volonté est de donner plus de visibilité à cet incubateur par le biais de programmes de soutiens locaux dans six régions marocaines. 

 

Cap à l’international

Cette franco-marocaine globetrotteuse peut se vanter d’un parcours personnel et professionnel totalement international. Sarah a en effet entamé ses premières expériences au sein de grandes entreprises privées, comme Renault à Casablanca, la Société Générale à Paris et Coface en Australie. Elle a également travaillé durant trois ans à la Banque mondiale à Washington. Le temps d’intervenir sur le projet Doing Business financé entre autres par la Fondation Bill et Melinda Gates, de comprendre le fonctionnement des projets de développements internationaux mais aussi de lancer un projet visant à aider les jeunes agricultrices de la province du Cap-Occidental en Afrique du Sud à développer leurs compétences et à se familiariser avec l’esprit d’entreprise. Enfin, c’est au Maroc qu’elle a contribué à plusieurs projets d’organisations internationales (la BERD, la GIZ, le Pnud, l’Onudi). A présent, Sarah aspire à un nouveau projet, plus personnel : lancer sa propre entreprise verte et sociale dans les prochaines années.

 

Florence Falvy, Rédactrice

 

The topic

Une prise de conscience inégalée

Grand public, élus, administration, secteurs économiques : jamais la prise de conscience des dérèglements climatiques et de leurs dangers n’a pénétré à ce point l’ensemble de la société. Illustration dans le secteur du bâtiment, grand émetteur de gaz à effet de serre.

À l’origine d’environ un quart des émissions nationales de CO2, le bâtiment est sujet aux grandes manœuvres. Titulaire du diplôme visé Bac+5 d’Audencia SciencesCom en communication et média, spécialisation communication des entreprises et des institutions (promo 2015), Marie Gracia est chargée de la communication et de l’animation des réseaux territoriaux du Plan Bâtiment Durable aux ministères de la Transition écologique et solidaire et de la Cohésion des territoires.

« Cela fait longtemps que le sujet de l’impact environnemental du bâtiment a émergé au niveau politique » constate-t-elle, « grosso modo depuis le Grenelle de l’environnement. Mais à l’époque, on était plus focalisé sur la consommation énergétique du secteur que sur ses émissions de gaz à effet de serre ».

Dix ans sont passés pendant lesquels la prise de conscience des périls climatiques s’est considérablement accélérée. Plus engagés, les particuliers, les politiques et les acteurs économiques font bouger les lignes.

« Nous sommes à un tournant sur ces sujets de transition énergétique et de lutte contre le changement climatique », témoigne Marie. « Plus personne ne se pose la question de savoir si il faut y aller. Il y a bien sûr débat sur la question de savoir comment on y va, comment on accompagne, comment on finance, mais à tous les niveaux de la société, du particulier aux grands groupes du CAC 40, on sait qu’il n’y a pas d’autres sens possible. Ces changements sont particulièrement puissants ces derniers mois ».

Pionnière en la matière, la France prépare la Réglementation Environnementale 2020 qui prendra en compte l’impact carbone des bâtiments neufs tout au long de leur cycle de vie, en plus de leur consommation énergétique. Enjeu sans doute encore plus prégnant : la rénovation énergétique des bâtiments existants.

« Sur ce point, on est encore loin d’atteindre notre objectif de disposer d’un parc aux normes BBC en 2050 », reconnaît Marie. « Mais l’accélération de la prise de conscience constatée ces derniers mois va permettre de mobiliser les acteurs et d’aller beaucoup plus loin qu’aujourd’hui, et ainsi de massifier la rénovation énergétique. Et ce qui est vrai pour le bâtiment l’est également pour le transport et pour beaucoup d’autres secteurs ».

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

 

Campus life

Le Mastère spécialisé dans la transition énergétique a fait sa première rentrée

De plus en plus, les acteurs de l’enseignement supérieur intègrent les enjeux globaux du développement durable et de la responsabilité sociétale. C’est le cas d’Audencia qui a lancé en cette rentrée un Mastère spécialisé dans la transition énergétique.

Présentation avec André Sobczak, Directeur Académique à l’initiative de ce nouveau programme et Ronan La Sierra, l’un des 14 étudiants à avoir intégré la première promo.

« Acquérir les compétentes et les connaissances pour devenir acteurs de la transition énergétique. Tel est l’objectif du nouveau Mastère que vient de lancer Audencia », explique André Sobczak.

Fruit de l’alliance avec Centrale Nantes, l’Ecole Supérieure d’Architecture et l’Ecole de Design, ce Mastère va permettre d’apporter pendant un an « un regard transversal » pour ainsi répondre aux besoins des entreprises en quête de collaborateurs à la fois pointus techniquement et dotés d’une vision de management. Au cours des 7 mois de cours, assurés par des professeurs des quatre établissements partenaires, toujours en binôme (ingénieur/urbanisme, manager/designer, etc.), et par des professionnels, les étudiants seront amenés à travailler sur des projets réels, comme la construction d’une stratégie et d’un plan marketing pour le Groupe Eram. Diverses rencontres avec des entreprises sont également au programme ou encore des échanges réguliers avec des acteurs du monde de l’entreprise (dirigeants, syndicalistes, décideurs politique, ONG...). Un stage de 4 à 6 mois est également prévu à partir d’avril.

 

« Avoir plus de crédibilité »

Pour intégrer cette formation il faut être titulaire d’un Bac+5 et avoir « la volonté de s’engager dans un projet professionnel qui vise à changer le monde », dixit André Sobczak. La 1ère promo compte 14 étudiants d’horizons divers. Parmi eux figure Ronan La Sierra, 32 ans. Originaire de la région parisienne, l’étudiant souhaite trouver un poste en adéquation avec ses valeurs éthiques et sa vision de la société. Un Mastère 2 en Management Stratégique International, deux ans d’expériences professionnelles au Panama et au Pérou et deux ans chez Nestlé Purina, lui ont permis d’acquérir des connaissances dans la finance, le marketing et la stratégie d’entreprise. Il souhaite à présent se perfectionner sur le plan technique et « mieux comprendre le secteur de l’énergie ». Et ainsi avoir « plus de crédibilité » et « une certaine valeur ajoutée » pour ensuite accompagner les entreprises dans leur transition énergétique.

 

Florence Falvy, Rédactrice

 

Campus life

Mes premiers jours à Audencia : dans la peau d’un étudiant

Début septembre, l’été n’est pas encore fini qu’il est déjà temps de retourner sur les bancs de l’Ecole. Et comme dans chaque école, la rentrée est intense à Audencia ! A chaque programme son lot d’événements et de défis, pour apprendre à se connaître et à connaître l’Ecole.

 

  • Audencia Talents « Dare for good », c’est le séminaire de rentrée des étudiants de première année du programme Grande Ecole. Deux jours où près de 500 étudiants créent des concepts pour des entreprises. Au programme ? Brainstorming et créativité ! En 2019, Audencia a innové et a donné une touche RSE à un événement toujours plus en phase avec les valeurs de l’école.

 

  • Career Connection Days : anciennement baptisé Welcome Days, l’événement a fait peau neuve cette année. Les étudiants des majeures de spécialisation finance, marketing, conseil du programme Grande Ecole d'Audencia assistent à des ateliers et conférences par des entreprises partenaires qui vienne témoigner sur leurs métiers et leurs besoins RH. Un boost carrière efficace dès la rentrée !

 

  • Career KickOff pour les programmes Mastères Spécialisés et Masters Internationaux : afin d’accueillir les nouvelles promotions de ces deux programmes, l’école se mobilise pour leur permettre de s’immerger dans la richesse de l’écosystème d’Audencia, dès le jour de leur rentrée. Les étudiants ont ainsi pu échanger avec des Alumni, apprendre les bonnes pratiques en termes de réseau pro et participer à des ateliers inspirants sur la manière d’être acteur de sa formation.

 

  • « Knowing Me, Knowing You » : pendant cinq jours, le MEDIACAMPUS a vécu au rythme de 150 étudiants de 14 nationalités différentes. Un séminaire intense et créatif dédié à la production de contenus : photos, vidéos, making of, Fast and Curious, instareportage… Un début d’année sur les chapeaux de roue pour les étudiants d’Audencia SciencesCom, afin de s’approprier les outils de communication et de révéler les talents de chacun !

 

  • L’effervescence était également présente au City Campus, siège du Bachelor. 226 étudiants ont participé à un challenge sportif ainsi qu’un rallye puzzle pédestre qui leur a permis de (re)découvrir les différents quartiers/lieux emblématiques de la ville.

 

Apprendre à se connaître, à connaître ses camarades de promo, créer son réseau professionnel, développer sa créativité… Il y a autant de formats de rentrées que de programmes, mais tous ont un objectif commun : faire en sorte que les nouveaux étudiants se sentent chez eux à Audencia !

 

Lauranne Heaume, pour l'équipe communication

 

Campus life

Audencia et ses multiples partenariats

Dans le souci d’étendre son réseau et d’offrir aux étudiants un enseignement toujours plus qualitatif, Audencia a signé des partenariats audacieux et actifs dès cette rentrée.

 

Audencia et le Wagon

Ça y est les étudiants du programme Grande Ecole ont désormais accès à la pédagogie du Wagon. Cette école de code est l’une des meilleures au monde pour apprendre à coder, construire des applications web et collaborer avec des développeurs.

En signant cette coopération, tous les étudiants de GE bénéficient à présent d’un module intitulé UX/UI design. Ils vont ainsi acquérir un savoir-faire extrêmement pointu afin d’accompagner les entreprises dans leur transformation numérique. Ils auront aussi toutes les clefs pour pouvoir participer activement à l’essor des startups technologiques.

 

Audencia et l’école d’ingénieurs EPITA

Un nouveau double diplôme, en partenariat avec l’EPITA (Ecole Pour l’Informatique et les Techniques Avancées), a été établi pour cette saison.

Des étudiants parisiens peuvent intégrer le programme Grande Ecole d’Audencia, dès lors qu’ils ont validé, à minima, leur 4ème année d’études post-bac au sein de l’EPITA. Selon les modules choisis, les cours seront dispensés en français ou en anglais.

Par ce partenariat, les élèves ingénieurs ont l’opportunité d’acquérir un double-diplôme prestigieux.

 

Audencia et Sciences Po Aix

Audencia s’est associé à Sciences Po Aix. D’un côté, quinze étudiants nantais ont pu rejoindre, dès septembre, la Grande Ecole en sciences sociales dans le cadre du parcours type de Master Expertise Internationale. Deux options se sont alors offertes à eux : le Master 2 Affaires Internationales ou le Master 2 Relations Internationales.

A l’inverse, quinze étudiants de Sciences Po Aix ont intégré le MSc « Management des Politiques Publiques à l’International » (MPPI).

Par cette collaboration, Audencia prouve une fois encore son goût de l’ouverture et sa volonté d’offrir une double compétence aux étudiants.

 

Géraldine Lance, Rédactrice

 

Network talk

Homecoming Day : que la fête commence !

Le premier Homecoming Day d’Audencia approche à grands pas. Ce sera le samedi 12 octobre, à Audencia. Plus que quelques jours pour vous inscrire ! Comme Habiba Laraki (IMM 09), venez profitez de ces instants inoubliables au cœur de l’Ecole et de Nantes.

« Lorsque j’ai appris l’existence du premier Homecoming Day d’Audencia, j’ai trouvé l’idée très bonne. J’ai tout de suite été convaincue du plaisir que nous aurons à nous retrouver à Audencia pour un événement festif », s’enthousiasme Habiba, qui fera le déplacement tout spécialement de Copenhague, où elle est en poste pour Royal Air Maroc.

« En dix ans, il a dû se passer beaucoup de choses à Audencia, poursuit Habiba. J’ai envie de savoir ce que l’Ecole est devenue. Pour nous qui sommes désormais lancés dans notre carrière, c’est toujours bien de savoir quels sont les profils des étudiants qui sortent de l’Ecole aujourd’hui, quelles sont leurs attentes, quels sont les débouchés qui leurs sont proposés ».

Croisera-t-elle des camarades de sa promotion IMM 2009 ?

« Ce sera la surprise ! De toute façon, ce sera l’occasion de faire connaissance avec d’autres diplômés, de se replonger dans ses années étudiantes, de se reconnecter avec l’Ecole via le réseau des anciens. J’ai hâte ! ».

La journée promet d’être haute en couleurs. Accueillis par Christophe Germain, Directeur Général d’Audencia et Flavie Lorre (GE98), Présidente d’Audencia Alumni, les participants seront rapidement plongés dans une série de flashbacks, confortablement installés dans l’amphi Edit de Nantes. Rythmé par des challenges qui leur feront découvrir ou redécouvrir l’Ecole, l’après-midi sera placé sous le signe de la grande aventure d’Audencia. Plongée en réalité virtuelle, animation œnologique, échanges avec les associations étudiantes, rencontres avec les anciens professeurs emblématiques… les organisateurs ont pensé à tout, et même à un temps libre en fin de journée avant le bouquet final : un dîner à couper le souffle, préparé par le chef étoilé Jean-Yves Guého, dans un lieu prestigieux encore tenu secret. Il ne restera plus qu’à faire chauffer le dance floor !

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Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

 

Network talk

Des alumni sportifs et engagés

La Parisienne

Dimanche 8 septembre, 35 diplômées d’Audencia ont pris part à la première épreuve de course à pied féminine Française. Joggeuses en herbe ou sportives accomplies, elles ont parcouru les 6,7 kilomètres du parcours, de la Tour Eiffel au Champs de Mars, aux couleurs d’Audencia Alumni.

C’était la première participation de Marine Riff (GE 18), pourtant habituée des courses à pied :

« Ce qui m’a le plus surpris ? La diversité des profils des coureuses. D’habitude les femmes représentent un faible pourcentage des participants et le profil est souvent le même. Ici c’était fou ! Il n’y avait qu’à tourner la tête pour retrouver sa voisine, sa collègue... L’ambiance était incroyable ! »

Défi Alumni au Triathlon Audencia La Baule

A l’occasion du 32ème Triathlon Audencia La Baule, 13 équipes de diplômés ont pris part au Défi Alumni le 21 septembre dernier sur le remblai de La Baule. Un classement « alumni » dans le classement du Tri-relai, c’est la nouveauté cette année.

Jean-Denis Haudebert (GE 96), Isabelle Michenaud (GE 97) et Laurent Isnard (GE 95) ont couru dans la même équipe.  Ils se connaissaient peu avant la course, mais comme le dit Laurent :

« C’est une bonne idée pour nous inciter à rencontrer d’autre diplômés dans un cadre différent ».

Isabelle Michenaud était la première de l’équipe à s’élancer pour les 500 mètres de natation. Puis Jean-Denis a pris la suite pour réaliser les 20 kilomètres de cyclisme :

« J’ai l’habitude de rouler tous les dimanches donc cela n’a pas modifié mon quotidien ».

Enfin, c’est Laurent Isnard qui a fermé la marche avec les 5 kilomètres de course à pied, un détail pour celui qui a déjà couru 4 fois le semi-marathon de Paris pour des associations.

Franc succès pour cette première édition, suivie d’un after-triat’ les pieds dans le sable… Le rendez-vous est déjà pris pour l’année prochaine !

 

Les foulées du numérique

Ce 21 septembre était définitivement sportif ! Douze diplômés et étudiants d’Audencia Bachelor ont pris le départ de la première édition des Foulées du Numérique sous les couleurs d’Audencia.

La course à pied, créée entre autre par Thomas Mathieu (Bachelor 12), traverse les lieux phares du numérique nantais sur 2 parcours (4,2 ou 8,4 kilomètres au choix). Les bénéfices de la course sont reversés à l’Institut de Cancérologie de l’Ouest, de quoi clôturer en beauté la Nantes Digital Week… Et la boucle est bouclée !

 

 

Marina Normand et Amandine Luce, pour l'équipe communication et Audencia Alumni

 

Network talk

Le réseau Alumni, un réseau ultra-actif

Deux événements ont marqué cette rentrée : la soirée InterAlumni et celle dédiée à l’œnologie entièrement féminine.

 

La rentrée des classes des InterAlumni…

Le 11 septembre dernier s’est déroulée la 1ère édition de l'InterAlumni Pays de la Loire. Une grande première à succès pour les réseaux des Grandes Ecoles.

Deux semaines à l’avance, l’événement affichait déjà complet et le Jour J, ce sont plus de 180 alumni des Grandes Ecoles qui étaient réunis pour partager un moment convivial.

Au programme : une présentation du réaménagement urbain de l’Ile de Nantes, un chantier gigantesque et innovant. Puis place au jeu ! Les diplômés des douze écoles (Audencia, Centrale Nantes, Centrale Paris-Supélec, Ecole de Design, EDHEC, Ensam Paris Tech, ESCP Europe, ESSEC, ESTP, HEC, IMT, Sciences Po) ont été répartis en équipe pour participer au tournoi de jeux organisé par chacune des Ecoles. Tout cela bien sûr dans la bonne humeur !

Déjà initié à l'étranger et à Bordeaux, ce regroupement répond à une véritable demande : unir les forces des Ecoles et démultiplier les opportunités sociales, professionnelles.

Vu l’enthousiasme des alumni, cette opération sera renouvelée et chacune des Ecoles s'engage à ouvrir certains de ses événements aux diplômés des autres écoles de ce réseau. La communauté va ainsi continuer à grandir…

 

La soirée œnologique 100% féminine

Fin septembre a eu lieu une soirée œnologique réservée uniquement aux femmes membres du Club Audencia Pour Elles.

Dans le très chic Hôtel Vernet à Paris, quinze alumni ont eu le privilège de déguster des vins voluptueux tout en admirant une œuvre d’art. C’est Sophie Roulé (GE 01) qui est à l’origine de ce concept original, mettant en accord art et vins.

« Lorsqu’on décrit un vin, on parle de légèreté, d’élégance, de sensorialité. Ce sont les mêmes termes utilisés lorsqu’on décrit un tableau. Je m’appuie sur l’émotion, sur les sentiments et non sur les connaissances ».

Les alumni ont par exemple découvert l’œuvre «  Le Printemps » de Sandro Botticelli. Ce tableau fleuri est très printanier, aérien tout comme le vin sélectionné par Sophie Roulé. La maitresse de maison avait opté pour Le Quincy Tradition du Domaine Lecomte, un vin 100% Sauvignon, fleuri, fruité et aérien.

Un accord parfait aux yeux et aux papilles des alumnae présentes !

 

Les diplômés londoniens poursuivent le thème de l'œnologie puisque l'ambassadeur Tristan Pelloux (GE 15) organise une soirée inaugurale de dégustation de vins, au Château de Pommard, le mercredi 9 octobre (30 places sont disponibles, au prix de 10 € par personne). 

Inscrivez-vous !

 

Géraldine Lance, Rédactrice

 

Around the globe

Portrait d’un amoureux de l’océan et de l’environnement

A 46 ans, Carlo Grigoletto (MBA 10) a eu la chance de parcourir les cinq océans avec sa planche de surf. Né à Lima au Pérou, ce sont ses parents qui lui ont transmis cette passion de la mer. Grâce à ses voyages, en Espagne, au Royaume-Uni, en Irlande, en France, en Indonésie, il a pris conscience que nos côtes s’abimaient et qu’il fallait absolument protéger notre environnement.

 

Comment est née votre sensibilité à la protection de notre planète ?

Carlo Grigoletto : Enfant, grâce au travail de mon père, j’ai régulièrement déménagé et beaucoup surfé ! Le surf m’a permis de me rapprocher de la nature. Le surf, c’est un mode de vie : il change votre vision du monde pour toujours. Votre environnement est votre premier allié quand vous surfez !

 

Durant toutes vos années sur l’eau, qu’avez-vous constaté ?

Carlo Grigoletto : Progressivement, j’ai commencé à me rendre compte que la houle changeait, que la qualité des vagues et l’érosion devenaient un gros problème, que les endroits que j’aimais se détérioraient…Et puis, quand l’environnement se dégrade, nous en sommes les premières victimes. Par exemple : nous pouvons tomber malade si l’eau est polluée, nous sentons l’érosion côtière qui abime nos bronches. J’ai donc décidé de faire quelque chose. Il était de mon devoir de partager les bonnes valeurs en matière de conservation des océans, du développement côtier.
 

Quel est justement votre engagement en matière d’environnement ?

Carlo Grigoletto : J’ai créé une organisation réunissant des spécialistes du développement côtier. L’objectif est double : sensibiliser les gens et convaincre les entreprises de travailler de façon durable et écologique. Et puis j’ai travaillé sur de nombreux projets environnementaux avec l’Agence allemande de développement ou The Save The Waves and Surfrider Foundation, le ministère du tourisme au Pérou….

 

À plusieurs reprises, vous avez eu l’occasion de vous exprimer à la COP 20, quelles conclusions avez-vous tirées? 

Carlo Grigoletto : Nous devons pousser nos décideurs à comprendre que c’est de leur devoir de travailler sur ces sujets. Ce n’est pas une tâche facile. C’est pourquoi, nous croyons que l’activisme de base est une partie importante de ce changement. Au Royaume-Uni, en 2015, nous sommes allés au Parlement pour signer des accords avec certains politiciens. En 2017, au Pérou, nous avons défilé dans les rues pour arrêter les infrastructures qui sont contre la nature et les espaces publics à la plage. Je crois que chacun de nous doit partager le message et doit être un fervent défenseur de la planète.

A découvrir également : Lou Botherel « La pollution des mers m'a vraiment interpellée »

 

Géraldine Lance, Rédactrice

 

Around the globe

En route pour le tour d’Europe des initiatives durables

Première concernée par les effets à long terme du réchauffement climatique, la jeune génération entend bien être actrice de la transition. C’est le cas de Nicolas Gumy (Audencia Bachelor in Management 18) et de ses trois complices à l’initiative du projet Impul’S tour, le premier tour d’Europe des initiatives durables en voiture électrique. Objectif ? Montrer que des solutions existent et délivrer quelques idées d’actions.

« Il y a plus qu’urgence ! », lâche Nicolas.

A 22 ans, il occupe depuis janvier 2019 le poste de Responsable du développement commercial et marketing chez LM Innotech, une jeune pousse ayant mis au point le Greenfib, un polymère innovant breveté, 100% biosourcé, durable, recyclable et fabriqué en circuit-court. Un choix professionnel qui n’est pas anodin mais le reflet de ses convictions. Car, selon lui, de petits gestes au quotidien peuvent faire bouger les lignes.

« Je suis optimiste mais réaliste. Il faut inventer un nouveau scénario pour agir concrètement. »

Changer ses habitudes

Etudiant, Nicolas décide alors de lancer, avec trois autres amis d’une vingtaine d’années, eux aussi passionnés par la nature, le projet Impul’S tour : le premier tour d’Europe des initiatives durables.

« Il existe plein de solutions peut-être pas suffisamment mises en valeur. Et nous avions envie de donner à chacun les clés pour changer ses habitudes au quotidien », explique-t-il.

C’est donc au volant d’une voiture électrique que le quatuor s’est lancé dans ce périple après sept mois de préparation. Le top départ a été donné le 1er août 2018.

Au programme : un mois à sillonner l’Europe, 6 000 kilomètres effectués, 10 pays traversés et 40 charges électriques. L’expédition a donné lieu à une série de vidéos accompagnées de « quelques conseils et idées d’actions pour être acteur de la transition ». De Nantes où une entreprise cherche à révolutionner le transport à la voile, jusqu’à De Ceuvel (Amsterdam) où de vieux bateaux à fond plats sont transformés en mini-incubateurs à start-ups. En passant par Sonderborg, une ville danoise ayant pour ambition de réduire de 100% ses émissions de CO2 avant 2029, par Copenhaguen où l’on distribue gratuitement des fruits, légumes, petits pains et viennoiseries. Ou encore à Berlin, où l’on récupère le marc de café des restaurants pour le transformer en plastique... En Europe, les initiatives ne manquent pas.

Mais il fallait un projet comme Impul’S tour, pour en parler et dire que ce qui se fait ici, peut se faire aussi ailleurs.

 

Florence Falvy, Rédactrice

 

Patronage & support

« La LEX ? C’est une des meilleures choses qui me soit arrivée à Audencia ! »

Niels Rolland (GE 19) a participé à la première Learning Expedition CES / Silicon Valley avec cinq autres étudiants d’Audencia. Alors que l’édition 2020 est sur les rails, il revient sur cette expérience unique qui l’a profondément marqué.

« Sans exagérer, la Learning Expedition est une des meilleures choses qui me soit arrivée dans le cadre de ma scolarité à Audencia. Il faut absolument qu’une deuxième édition voit le jour, que l’événement se pérennise, avec plus d’étudiants que l’année dernière ! » affirme Niels, l’un des six étudiants lauréats qui a pu embarquer en janvier 2019 pour une semaine américaine hautement inspirante, dans les hauts lieux de l’innovation digitale que sont le Consumer Electronic Show de Las Vegas et la Silicon Valley.

Alliant le geste à la parole, Niels n’a pas hésité à faire un don – via la Fondation Audencia – pour participer au financement de la prochaine Learning Expedition.

« Un don pour un projet ciblé, dont l’efficacité se mesure concrètement et rapidement, à forte valeur humaine ajoutée », précise-t-il.

Marqué par l’expérience, il considère que l’opportunité dont il a bénéficié doit profiter à d’autres.

« Ce qu’il me reste du voyage ? Le contenu : toutes ces start-up que nous avons visitées, de Facebook à GitHub en passant par Plug&Play, nous ont donné une « big picture » de ce qu’est la Silicon Valley, de ses chances et de ses risques pour les entrepreneurs et les investisseurs ».

Autre point fort : le groupe.

« Toutes les personnes avec qui nous avons fait le voyage, les étudiants sélectionnés, les enseignants qui assuraient l’encadrement, certaines personnes qui ont aidé au financement du voyage… il y avait une belle cohésion. Des liens se sont créés », poursuit Niels qui souligne l’importance et la qualité des échanges qui ont jalonné l’aventure, au sein du groupe, avec les entrepreneurs rencontrés et avec les diplômés Audencia de San Francisco.

Son seul regret : ne pas pouvoir candidater une seconde fois à la sélection des étudiants qui se déroule cet automne !

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Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

 

Patronage & support

Learning Expedition CES/Silicon Valley : c’est reparti !

Pour la deuxième année consécutive, CADO (le Club Audencia des Dirigeants de l’Ouest) et la Fondation Audencia proposent un voyage d’exploration dans l’ouest américain. A l’issu de la collecte organisée pour financer l’aventure, entre 6 et 10 étudiants d’Audencia y participeront.

Une immersion au cœur du CES de Las Vegas et de la Silicon Valley ? Vous en rêviez, Audencia l’a fait. Proposée par CADO et soutenu par la Fondation Audencia, la Learning Expedition va permettre à un groupe d’étudiants ambitieux et méritants de se plonger dans la grande messe mondiale du digital à Las Vegas et d’arpenter les entreprises les plus emblématiques.

La Learning Expedition commencera par le CES de Las Vegas. Grand connaisseur du CES, membre du CADO, Michaël Thoby (Exec MBA 13 - Fondateur et CEO de Emotic) mènera la visite comme il le fait depuis une dizaine d’années pour les entreprises… et désormais les étudiants d’Audencia. A San Francisco, l’Ambassadrice des alumni Lucie Gouanelle (GE 98) fera jouer son carnet d’adresses pour faciliter les rencontres dans des compagnies innovantes à l’image de Facebook, Intel ou Github.

L’enjeu est d’importance : à l’heure où l’avènement de l’IA (Intelligence Artificielle) rebat les cartes de l’économie de demain, où la confiance dans les innovations numériques devient centrale, il s’agit d’inspirer nos étudiants entrepreneurs et passionnés par le digital, en les confrontant aux innovations qui révolutionnent le monde d’aujourd'hui.

Comme leurs prédécesseurs, les étudiants qui partiront pour l’édition 2020 seront sélectionnés cet automne par un jury trié sur le volet, sur la base de leur projet et de leur motivation. Transports, hôtels, pass CES, visites d'entreprises : le coût d’une Learning Expedition est de 2 000 € par étudiant.

Ce voyage est imaginé, co-construit et financé par le réseau des alumni et des entreprises partenaires. Accessible sur le site de la Fondation, une collecte est organisée jusqu’à la fin du mois d’octobre pour permettre à un maximum d’étudiants de monter à bord de la Learning Expedition.

Objectif : 20 000 €. Les dons sont déductibles à 66% de l’impôt sur le revenu, 75% de l’Impôt sur la Fortune Immobilière, et 60% de l'impôt sur les sociétés. Participez à l’aventure !

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Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

 

Innovation hub

Portrait d’un féru de vélo et défenseur de l’environnement

Après des études d'ingénieur à l'École Supérieure du Bois et un double diplôme au sein d'Audencia, Charlie Colin (GE 17) fonde Ernest Cycle avec deux compères, Valentin Diot et Julien Milcent. Créée en 2017, cette start-up propose des vélos en bambou sur-mesure parfaitement conforts, fonctionnels et esthétiques.

En plus d’être tendance et d’offrir un look design au vélo, le bambou est un matériau renouvelable qui a une faible empreinte carbone. Le cadre des vélos Ernest Cycle est en Iron Bambou, la seule variété assez solide pour construire leurs bicyclettes. Les jointures sont en fibre de lin, réputée pour leur longueur et leur résistance. Le tout est verni soigneusement pour éviter que les couleurs se craquellent. Les vélos Ernest cycles sont réalisés sur-mesure et parfaitement adaptés à chaque morphologie. Seul bémol ? Le luxe a un prix, il faut compter environ 8 000€ pour s’offrir une de leur monture.

Quand on demande à Charlie ce qui l’a motivé à se lancer dans cette folle aventure, Charlie répond avec enthousiasme :

« Tout simplement réunir mes deux passions, le vélo et l’écologie ».

Durant 20 ans, il a fait de la compétition dans le cyclisme, et très tôt, il a pris conscience que l’environnement devait être notre priorité :

« Si on détériore notre environnement alors on n’aura plus d’économie, plus d’industrie, on aura tout perdu et on ne pourra plus vivre. Notre environnement est ce que nous avons de plus cher. Il faut absolument le préserver et avoir une prise de conscience générale ».

Même s’il n’est pas expert en matière d’écologie ni engagé dans une cause environnementale, pour ce trentenaire nous devons tous changer nos habitudes afin de préserver notre planète :

« Il faut que chacun d’entre nous changions nos habitudes. On a toujours les moyens de réaliser des actions concrètes en tant que citoyen, consommateur ou industriel. Par exemple, on réoriente nos achats, on réduit notre consommation, on limite nos déchets, on conçoit des produits renouvelables et on délaisse la voiture pour se déplacer en vélo ! »

Selon lui, le vélo est, de loin, le meilleur moyen de transport… Tous en selle !

 

Géraldine Lance, Rédactrice

 

Business corner

Rencontre avec le Directeur du département Transition énergétique à La Banque des Territoires

De nombreux métiers gravitent autour de la transition énergétique. Découvrons l’un d’entre eux avec Emmanuel Legrand (Exec MBA 09) qui pilote la Direction du département Transition écologique et énergétique à La Banque des Territoires.

Portrait...

Formé à Supélec (l'Ecole Supérieure d'Electricité) à Paris, Emmanuel Legrand, 52 ans, a démarré sa carrière dans les Télécoms (commercial, marketing,...). S’ensuivent une quinzaine d’années durant lesquelles il assiste à l’évolution du secteur qui s’est ouvert à la concurrence et a vu l’arrivée du téléphone mobile et d’internet. Il est alors persuadé que le marché de l’énergie va connaître la même trajectoire. D’ailleurs, en 2009, lorsqu’il obtient son MBA à Audencia, un sujet commence à émerger : la lutte contre le dérèglement climatique. Sa volonté est alors de donner du sens à sa vie professionnelle et de s’impliquer dans ce qu’il nomme « un vaste chantier collectif » : réduire les émissions de gaz à effet de serre et limiter le réchauffement climatique et s’y adapter. C’est donc lui, qui l’année suivante va participer à la création de CDC Climat, filiale de la Caisse des Dépôts, dédiée à la transition énergétique et écologique de l’économie. Tout d’abord Directeur adjoint, il devient Directeur des investissements voués à financer des projets de réduction des émissions de gaz à effet de serre ou des projets d’énergies renouvelables dans les pays en voie de développement. Et, alors que l’on assiste à l’effondrement du marché du carbone, il met en place une activité de développement afin de réduire les consommations des énergies fossiles dans l’industrie.

 

Les enjeux majeurs

Sa carrière prend un nouveau tournant en 2015 avec la création du département Transition écologique et énergétique qu’il dirige aujourd’hui au sein de la Direction d’investissement de la Banque des Territoires (marque de la Caisse des dépôts créée en 2018). Son rôle : investir dans les énergies renouvelables en France, l’efficacité énergétique autour de la rénovation des bâtiments, le traitement des déchets ou encore l’eau.

Autre sujet  au cœur des enjeux de la transition énergétique : la mobilité. Un secteur en mouvement qui, selon Emmanuel Legrand, va connaître une vraie révolution avec l’émergence d’énergies alternatives (hybride, électrique, hydrogène). Lequel évoque aussi un autre défi majeur mais complexe : la maîtrise de la consommation énergétique dans les bâtiments existants.

A découvrir également : Etienne Reynaud "Gardien de la biodiversité"

 

Florence Falvy, Rédactrice

 

Itineraries

Publication

Mémoires du Viaduc d'Anthéor

Situé à 15 km de Saint-Raphaël, Anthéor est un quartier en bord de mer, facilement reconnaissable par le viaduc imposant qui le surplombe. Il est idéalement placé entre le massif de l'Estérel et la Méditerranée qui s'étale à ses pieds. C'est un des lieux incontournables de Saint-Raphaël.

Ce livre raconte son histoire. Il évoque tous les faits majeurs qui ont contribué au développement du quartier : la construction du viaduc, la création du Domaine d'Anthéor-Plage, l'arrivée de l'eau et le développement du tourisme entre autres.

Il raconte les heures sombres de la guerre : les 11 bombardements, le Débarquement du 15 août 1944, la destruction du viaduc, etc. Basé sur des faits vérifiés, il fourmille d'anecdotes dont certaines n'avaient jamais été révélées jusqu'alors.

Ce livre ravira tous les amoureux d'Anthéor, cette "pépite sur la Corniche d'Or".

"Mémoires du Viaduc d'Anthéor" a été écrit par Alain Dubreuil (GE 66), Président-Fondateur de l'association "Anthéor Hier et Aujourd'hui".

 

Vous êtes diplômé(e) et avez publié un ouvrage ? Faites-le nous savoir en nous envoyant un mail à : audenciaalumni@audencia.com

 

Emilie Tendron, pour l'équipe Audencia Alumni

 

Itineraries

Nominations

Quelques Audenciens ont changé de poste ces derniers mois :

  • Laura Abou Khalil (GE 18) est nommée Customer Success Manager chez Panopli
  • Dimitri Arrondeau (GE 18) est nommé Consultant Mid Cap & Corporate / Conseil en Stratégie chez CMI Stratégies
  • José Baghdad (GE 99) est nommé Responsable du secteur automobile associé chez PWC
  • Alexis Barrassin (GE 15) est nommé Event Development & Esports chez AccorHotels Arena
  • Julien Bavencoffe (GE 11) est nommé Chargé de recrutement chez Conseil Régional des Pays de La Loire
  • Lucas Berthuit (GE 18) est nommé Ingénieur d'Affaires chez GATEWATCHER
  • Antoine Bourree (GE 18) est nommé Junior Manager European Graduate chez XPO Logistics
  • Jacques-Henri Daniel (GE 80) est nommé Directeur régional sud chez PAREDES
  • Aline De Snoeck (GE 15) est nommée Directrice de projet chez Académie du Service
  • Eric Dumanchin (Responsable de Communication 2018) est nommé Responsable Communication et Culture chez Ville de Thorigné-Fouillard
  • Anne-Laure Guermont (GE 10) est nommée Directrice Communication & Développement chez Publicis Activ
  • Charlène Hameau (SCOM 17) est nommée Coordinatrice nationale des programmes chez Wintegreat
  • Béatrice Le Terrec (GE 91) est nommée Directrice des Ressources Humaines chez BNP Paribas Leasing Solutions
  • Anne-Lise Olivier (GE 08) est nommée Coordinatrice du réseau chez ATD (Acteurs du Tourisme Durable)
  • Vincent Philippine (GE 07) est nommé Directeur associé en charge des verticales mobilités et industrie chez AXIONABLE
  • Florence Therond (GE 95) est nommée Directrice financière groupe chez PRISMAFLEX INTERNATIONAL
  • Camille Winter (GE 14) est Co-fondatrice Le Fromage de Margot chez BEL

 

Félicitations à eux pour ces belles nominations !

Et si vous aussi, vous souhaitez nous signaler un changement de poste ou une création d’entreprise, écrivez-nous à audenciaalumni@audencia.com

 

Emilie Tendron, pour l'équipe Audencia Alumni

 

Le mot de la fin

Merci d’avoir lu ce dixième numéro de The Mag (déjà !). Nous sommes ravis de vous retrouver en cette période de rentrée. Nous vous donnons rendez-vous dans 2 mois pour la prochaine parution (le 5 décembre).

D’ici là, tout se passe sur Together. Créez votre compte, regardez les prochains événements à côté de chez vous et rejoignez les 12 300 Audencia Alumni actifs dans le réseau.

Des idées de sujet pour les prochaines rubriques ? Envie de vous impliquer dans la rédaction du magazine ? Ecrivez-nous à audenciaalumni@audencia.com

Pour toutes autres questions, nous restons joignable sur cette même adresse mail.  

A très bientôt !

 

Votre team Alumni

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