EDITORIAL

“Happy Together”: les tendances collaboratives

 

« Innovation, coopération, responsabilité », telles sont les valeurs incarnées par Audencia. Pour cette 19ème édition de The Mag, c’est à cette deuxième que nous nous intéressons, afin de valoriser, dans un contexte difficile, cette approche « gagnant-gagnant » plus actuelle que jamais.

A l’image de son engagement d’être une école meilleure pour le monde, nous ne pouvons que souscrire au choix audacieux de l’institution, de prôner cette approche et de se l’appliquer. Le plan stratégique ECOS 2025, dont le premier bilan à 1 an était présenté par Christophe Germain en février dernier, en est le parfait exemple ! Celui-ci ayant vu collaborer diplômés, étudiants, staff de l’école et professeurs, afin de définir une feuille de route ambitieuse.

À travers ce numéro, nous avons souhaité mettre en lumière des initiatives, des réalisations et des profils du réseau alumni qui symbolisent cette coopération. Des diplômés dont l’engagement tout autour du globe, illustre l’impact positif qui peut être généré.

Vous retrouverez également la présentation du dispositif BRIO et de l’accompagnement à l’entrepreneuriat proposé aux diplômés, qui sont eux-aussi, de parfaits exemples de la coopération en vigueur au sein d’Audencia.

Nous vous souhaitons une bonne lecture et serions heureux que vous nous partagiez vos exemples de tendances collaboratives !

Enfin, pour toujours plus de contenus sur votre école et son réseau, pensez à vous abonner à @AudenciaAlumni sur LinkedIn.

 

 

 

Matthieu Bonnamy
Responsable Audencia Alumni

The topic

Sociétés coopératives : tremplin pour une collaboration renforcée

 

Sociétés coopératives de production (SCOP), Société coopérative d'intérêt collectif (SCIC) ou encore Coopératives d’activité et d’emploi (CAE) : avec un peu plus de 4 000 entreprises et 80 000 emplois (en hausse de 32 % sur les cinq dernières années), les sociétés coopératives connaissent un réel engouement. Mais en quoi favorisent-elles la collaboration entre les salariés ? Réponse avec quatre diplômés d’Audencia au fait de ces entreprises de l’économie sociale et solidaire.

« Les SCOP sont régies par le code du commerce, ce sont des SA, SARL ou des SAS auxquelles s’appliquent les spécificités du droit coopératif. Notamment la majorité des associés doit être constituée des salariés de la coopérative, explique Aude Justafré (GE 98) et déléguée nationale de la Confédération Générale des SCOP et SCIC. Ils détiennent au moins 51 % du capital et 65 % des droits de vote, sur le principe d’une voix par associé quel que soit la part du capital qu’il détient ».

Dès lors, le pouvoir au sein d’une SCOP est exercé démocratiquement. Le dirigeant est élu par les salariés associés et les informations liées à la vie de l’entreprise circulent en toute transparence pour que les décisions stratégiques, expression du plus grand nombre, soient prises en toute connaissance de cause. Les profits sont partagés équitablement entre l’entreprise elle-même sous forme de réserves à même d’assurer sa pérennité, tous les salariés sous forme de participation et d’intéressement et tous les associés sous forme de dividendes. Précision supplémentaire : tous les salariés ne sont pas forcément associés mais ont vocation à le devenir.

« Les SCIC ont un mécanisme assez proche, poursuit Aude, sauf qu’en plus, pour répondre à des enjeux du territoire ou des enjeux sociétaux, leurs statuts permettent d’associer au projet entrepreneurial, outre les salariés, d’autres bénéficiaires comme des bénévoles ou des collectivités. Quant aux CAE, elles accueillent des travailleurs indépendants pour les accompagner dans le développement de leurs activités respectives en bénéficiant de la force du collectif… et du statut de salarié ! »

Pour Frédéric Guérineau (SciencesCom 96), responsable de l’animation du réseau et des projets coopératifs à l’Union régionale des SCOP et SCIC de l’Ouest, le statut des sociétés coopératives pose mécaniquement les bases d’un premier niveau de coopération entre les salariés. Le rôle de Frédéric consiste à leur poser la question : à quel niveau souhaitez-vous placer le curseur de la coopération ?

« En effet, les sociétés coopératives peuvent mettre en place un processus décisionnel encore plus intégré qui consiste à intéresser l’ensemble des associés à des questions qui vont au-delà de leur métier, de leur fonction et de leur quotidien, dit-il. Il s’agit là d’un deuxième niveau de coopération qui permet de faire en sorte que les salariés associés le soient vraiment. Un troisième niveau est encore possible en abordant la stratégie de l’entreprise sous l’angle de la co-construction dans l’intelligence collective. »

Diplômée de l’Executive MBA d’Audencia en 2019, Solène Hascoet a co-fondé une agence de conseil en gestion et management responsable avec un statut de SCOP.

« J’ai choisi ce statut car il correspond à ma façon de voir la société, avance-t-elle. La coopérative, c’est une philosophie. Pour moi, l’entreprise appartient aux hommes et aux femmes qui la font, dans une vision très ouvrière de la chose même si j’évolue dans un métier immatériel. D’ailleurs, les SCOP, qui remontent à la fin du XIXe siècle, étaient auparavant des sociétés coopératives ouvrières de production. Ce n’est pas un hasard ! Le partage de la valeur à l’équité entre les fonds propres de l’entreprises, les salariés et les actionnaires est fondamentale à mes yeux. »

Pour Alice Beaulat (GE 12), co-gérante d’une auberge de jeunesse participative, écologique et solidaire à Lyon, sous statut de SCOP également, les valeurs des sociétés coopératives « résident dans le management horizontal, la transparence et la notion de sécurité financière, puisqu’environ un tiers des bénéfices sont forcément alloués aux fonds propres de l’entreprise, ce qui ne manque pas de faire de ces entreprises des entités solides, pérennes et particulièrement résistantes aux crises. »

« La coopération n’est pas une chose aisée, conclut Frédéric Guérineau, mais c’est une absolue nécessité dans le monde économique. Or, la coopération s’apprend, que ce soit au niveau de la posture, des processus ou des outils. Le statut des sociétés coopératives est un socle très important, c’est ensuite aux gérants et aux salariés d’inventer leur propre modèle de coopération. »

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

 

The topic

« Les Tiers-Lieux, une chance pour la France »

 

Directeur général adjoint de France Tiers-Lieux, Rémy Seillier (GE 17) explore depuis quelques années les relations entre les engagements collectifs et l'action publique. Il nous explique comment les espaces collaboratifs issus des territoires se structurent et se développent.

Rémy s'est immergé dans l'univers des espaces collaboratifs dès son premier poste en 2017, au sein du Commissariat Général à l’Égalité des Territoires.

« J'y ai notamment rédigé un rapport qui a préfiguré le lancement en 2019 de l'Association France Tiers-Lieux, pour laquelle je travaille aujourd'hui. »

Son rôle ?

« Construire une filière professionnelle d’un nouveau genre où les acteurs de terrain et les institutions dialoguent efficacement au service du développement de ces espaces collaboratifs ».

 


Protéiformes et ouverts
Fablabs, lieux de médiation culturelle, ateliers artisanaux partagés, laboratoires d'innovations sociales...

« Les tiers-lieux sont protéiformes mais ont pour point commun d'être des espaces ouverts avec une forte dimension de coopération, de gouvernance partagée », précise Rémy Seillier. Ils sont aussi en fort développement : autour de 1800 espaces collaboratifs en 2018 contre 2500 recensés aujourd'hui. Et contrairement à l'idée reçue, ils ne sont pas réservés aux grandes villes : « 55 % d'entre-eux ont été créés en dehors des grandes agglomérations. Ce mouvement émergent, porté par des collectifs de citoyens, représente un vrai  potentiel d'innovation, comme un laboratoire de redynamisation locale dans les territoires ruraux. »

Solidaires

Ce qui retient l'attention, c'est aussi la faculté de ces tiers-lieux à se mobiliser.

« Pendant la crise sanitaire, on estime que 9 espaces collaboratifs sur 10 ont mené des initiatives solidaires : préparer et livrer des repas à domicile pour les plus en difficulté, réparer des ordinateurs pour les élèves, assurer la continuité pédagogique... Sans compter les fablabs qui ont produit du matériel médical ou imaginé des prototypes en open source ».

Pour soutenir ces espaces collaboratifs, France Tiers-Lieux mène avec l'État différentes actions, dont le programme « Manufactures de proximité ».

« Nous finançons une centaine de lieux qui accueillent des artisans et des TPE pour mutualiser des outils et des compétences. Nous pensons que ce mouvement peut favoriser la relocalisation de certaines activités. C'est une vraie chance pour la France. »

 

Jordi Soudé (SciencesCom 07), Rédacteur

The topic

Innovation collaborative : les « CoIN » ont le vent en poupe

 

Apparus aux États-Unis à la faveur du développement d’Internet, les réseaux collaboratifs d’innovation (Collaborative Innovation Network, CoIN) sont de véritables accélérateurs d’innovations dans un monde où la diversité des expertises se multiplie. Exemple avec Greenov, fondé en 2021 par Damien Demoor, diplômé de l’école des mines de Paris et de l’Executive MBA d’Audencia (2015).

 

Pouvez-vous nous présenter Greenov en quelques mots ?

Greenov est une SAS à mission dont le but est d’innover pour la transition écologique, en particulier pour la protection des écosystèmes marins. Nous développons plusieurs projets via la mise en place de réseaux collaboratifs d’Innovation avec des partenaires leaders dans leurs domaines, au niveau français et européen. Nous travaillons sur des problématiques telles que les peintures antifouling des bateaux, le bruit généré par les activités humaines sous-marines et les collisions entre les bateaux et les gros cétacés.

 

Comment fonctionnent les CoIN ?

Dans l’histoire de l’innovation, il y a eu une première phase où les entreprises innovaient en interne avec des armées d’ingénieurs et des gros centres de recherche. Puis les entreprises se sont peu à peu tournées vers l’open innovation, qui permet d’innover en montant des consortiums de partenaires. On voit désormais se développer les « Collaborative Innovation Network » qui réunissent des personnes, des entreprises, des centres de recherche, des ONG ou encore des universités, autant de compétences qui collaborent le temps d’un projet pour résoudre une problématique, avec une structure porteuse, comme Greenov, qui assure la logistique : organisation des réunions, recherche de financements, pilotage du projet, etc.

 

Pouvez-vous nous donner un exemple ?

Je prendrai le CoIN que Greenov a mis en place sur la thématique des collisions entre les cétacés et les bateaux. Nous avons défini une feuille de route "technologie" avec une dizaine de partenaires, chacun ayant un domaine d’expertise lié à la problématique. Nous sommes à la recherche de financements européens et nationaux qui nous permettront de faire tourner cette feuille de route et aboutir à une solution protéiforme, à laquelle chaque partenaire aura apporté son expertise. Pour Greenov, porteur du projet, cela demande de bien connaître tous les acteurs du secteur, d’être en capacité de trouver des financements, d’animer le réseau et de piloter la feuille de route. En définitive, les CoIN sont très efficaces pour répondre à un problème avec des moyens limités au début. Et lorsque des financements importants sont trouvés, ils deviennent une arme majeure en particulier dans le cadre de la transition écologique porteuse de nombreuses innovations.

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

The topic

Regarder plus loin et collaborer pour résoudre les énigmes du siècle

 

Intégrer un large éventail de parties prenantes dans le processus d'innovation peut aider à trouver des solutions plus globales et à progresser vers un avenir plus responsable, selon Jennifer Goodman, Professeur associée à Audencia et Agnès Giffard (SciencesCom 95 - MS APTE 20), Consultante en RSE dans le secteur de la santé.

Crise sanitaire, transition écologique, ruptures géopolitiques, le monde est plus incertain que jamais et traversé de mouvements si colossaux, que les réponses n’existent qu’au carrefour d’équipes ouvertes, pluridisciplinaires, agiles et inclusives, incarnant la diversité nécessaire pour appréhender le système dans lequel elles évoluent. Les processus d’innovation doivent désormais inclure et faire collaborer des parties prenantes et des acteurs jusqu’alors considérés comme extérieurs à l’organisation.

Ce besoin collaboratif démarre avec l’Agenda 2030 des Nations-Unies, selon Jennifer Goodman, mais la pandémie agit comme un révélateur pour le grand public.

« Dans le secteur de la santé, explique Agnès Giffard, les questions d’innovation durable et de performance responsable émergent tout juste de manière visible et coordonnée. Le rapport Décarboner la santé montre l’énorme impact du secteur sur les émissions de carbone et l’impossibilité d’agir seul tant l’écosystème santé est complexe et les acteurs nombreux. Aux établissements publics, s’ajoutent les professionnels libéraux, les fournisseurs, l’industrie pharmaceutique, etc. »

« L'innovation durable doit impliquer les clients, les investisseurs, les universités et les gouvernements, chacun dans leur rôle, insiste Jennifer Goodman. Avant, la R&D se jouait dans les laboratoires des entreprises, les acteurs ne se parlaient pas entre eux. Aujourd'hui, les financements publics et les réglementations peuvent stimuler le processus créatif et les consommateurs s'engagent activement dans l'innovation. On comprend mieux l'importance de rapprocher les entreprises de la recherche universitaire et on réalise à quel point la diversité et l'inclusion peuvent être bénéfiques pour la performance et la créativité. »

Les idées, en effet, surgissent de partout et s’hybrident dans l’interaction, repoussant de ce fait les frontières des organisations qui transportent leurs processus d’innovation hors-les-murs dans des tiers-lieux, en learning expedition ou encore chez leurs partenaires.

« Les concours d'innovation, les ateliers créatifs et la co-création entre le monde universitaire, les entreprises et d'autres secteurs sont désormais florissants, conclut Jennifer Goodman. C’est une direction vers laquelle nous allons continuer d’avancer. »

 

En savoir + : Our Collaborative Future, activities and roles of stakeholders in sustainability-oriented innovation, by Jennifer Goodman, Angelina Korsunova, Minna Halme (2017)

 

 

Florence Alix-Gravellier, Rédactrice

Campus life

La 2020 enfin diplômée !

 

Le bonheur de se retrouver, après deux ans d’attente, était inscrit sur tous les visages les 11 et 12 février dernier à l’occasion d’une exceptionnelle cérémonie de remise de diplômes réunissant, en trois temps, plus de 1 700 participants au Zénith de Nantes.

Les circonstances exceptionnelles, ces vagues pandémiques successives, auront servi de révélateur de l’importance d’un rite de passage qu’on aurait pu croire désuet. Dès l’ouverture, le Président d’Audencia, Laurent Métral, souligne la valeur de cette cérémonie, évoquant « la mobilisation énergique de l’école pour organiser l’événement et le sentiment de manque et de frustration des diplômés qui ont attendu si longtemps pour recevoir dignement leur précieux sésame. »

Des diplômés venus nombreux pour un événement en trois parties : les Mastères Spécialisés, MBA, DBA et programmes exécutifs le vendredi soir, les Bachelor, BBA et Mastères Internationaux le samedi matin, et enfin le Programme Grande Ecole le samedi soir. Tous avaient envie, besoin même, de vivre ce moment, ensemble, en présentiel, malgré un contexte encore incertain.

« Quelle joie de revenir à Nantes pour faire une rétrospective de nos années Audencia, » témoigne Lauriane Hervouet, Major de promo du PGE tandis qu’Orlane Roussel, Major du Bachelor célèbre « une promo pas ordinaire, peut-être parce qu’elle a dû cohabiter avec un pangolin. Audencia, c’est une école qui célèbre la diversité et la réussite, cultive l’ambition et l’expérience, une école bienveillante et formatrice, qui nous ouvre à d’autres cultures et nous pousse hors de notre zone de confort. »

Un message approuvé par ses pairs et le parrain de la cérémonie, Didier Gaffinel (GE 87), DGA monde de Crédit Agricole Corporate Investment Banking et nouveau Président de la Fondation Audencia, très ému de revenir dans une école qui s’est profondément transformée et dont il incarne parfaitement les valeurs de transmission inter-promo.

« Votre diplôme vous élève au rang d’ambassadeurs d’Audencia, a rappelé le Directeur Général, Christophe Germain, et nous aurons besoin de vous dans les années à venir pour accompagner le développement de notre école. »

Les diplômés sont en effet régulièrement sollicités pour participer à la vie de l’école, notamment pour sélectionner et évaluer les étudiants lors des jurys où leur présence professionnelle est indispensable. Des invitations pour des jurys d’entrée et de sortie seront d’ailleurs bientôt lancées et tout le personnel d’Audencia remercie chaleureusement d’avance celles et ceux qui répondront à l’appel.

 

Les dates des prochains jurys :

  • Grande Ecole – Concours AST : du lundi 23 mai au mercredi 25 mai et du lundi 30 mai au jeudi 9 juin
  • Grande Ecole – Concours Prépas : du lundi 20 juin au vendredi 8 juillet
  • Jurys de sortie – Promo 2022 : dates à venir

 

 

Florence Alix-Gravellier, Rédactrice

Campus life

Avec BRIO, faites un bond vers un programme d'utilité sociale

 

BRIO, qu’est-ce que c’est ? Un programme d’ouverture sociale et d’égalité des chances. Après 16 ans d’existence, le dispositif remplit-il ses objectifs ? Eléments de réponse...                                                                                       

En 2006, BRIO (Bond pour la Réussite par l’Initiative et l’Ouverture) voyait le jour à l’initiative d’Audencia et de Centrale Nantes. Après avoir été labellisé en 2008 “Cordée de la réussite”, ce programme d’ouverture sociale et d’égalité des chances est rejoint l’année suivante par les écoles IMT Atlantique et l'école vétérinaire et agroalimentaire Oniris.

 

Objectifs ?

Permettre à des lycéens issus de quartiers défavorisés et/ou de familles socialement modestes de pouvoir effectuer des études longues et ambitieuses et ainsi instaurer plus d’équité sociale dans l’enseignement supérieur.

 

Concrètement ?

Les lycéens tutorés bénéficient pendant deux ans d’ateliers collectifs sur différents thèmes (ouverture culturelle, pratique des langues, théâtre…) par petits groupes (6 personnes) deux fois par mois, mais également de sorties culturelles, d’un court séjour de découverte dans une métropole européenne, de rendez-vous liés à l’orientation… Soit, au total, 76 heures de suivi individuel a minima.

Ces ateliers sont animés par des étudiants-tuteurs issus des 4 écoles partenaires (37% Audencia, 36% Centrale Nantes, 16% IMT Atlantique et 11% Oniris).

 

Quel bilan ?

Après 16 ans d’existence et 15 promotions, ce dispositif semble avoir rempli son objectif. Depuis le lancement, plus de 1 000 jeunes, issus de 14 lycées partenaires, ont suivi le programme. La plupart sont des étudiants d'origine modeste, majoritairement des jeunes filles. En Loire-Atlantique, 55% des anciens tutorés habitaient dans une commune de l’agglomération (hors Nantes). Concernant la trajectoire de leurs études, 73% d’entre eux considèrent que le dispositif BRIO les a motivés à améliorer leurs résultats scolaires. Ainsi, 99,5% ont obtenu leur baccalauréat et 70% avec une mention. De façon plus globale, les équipes ont constaté que 97% des tutorés ont poursuivi leurs études dans le supérieur.

BRIO favoriserait également leur insertion professionnelle : 96% des tutorés ont trouvé leur premier emploi en moins de 6 mois. Le dispositif sert aussi de tremplin vers des emplois plus stables et qualifiés (57% ont obtenu un CDI lors de leur premier emploi). Autres bénéfices : une forte mobilité internationale et intergénérationnelle mais aussi une rapide évolution de carrière.

Du côté des étudiants-tuteurs, ils sont 500 en tout à s’être engagés dans le dispositif depuis 2006. Plus de la moitié n’hésite d’ailleurs pas à recommander BRIO. Alors, prêt à faire un bond vers un programme d'utilité sociale ?

 

 

Florence Falvy, Rédactrice

Campus life

Partenariats étudiants / entreprises - une collaboration gagnante

 

Le partenariat avec les entreprises fait partie de l'ADN d'Audencia. Focus sur deux formations qui mettent en pratique cette collaboration : le Bachelor in Management et le Msc Food and Agribusiness Management.

Présent sur les campus de Nantes et de Vendée, le Bachelor in Management d'Audencia regroupe près d'un millier d'étudiants, tous immergés d'une façon ou d'une autre dans le monde professionnel. « Accompagner le développement des entreprises du territoire, c'est vraiment l'ADN de cette formation », précise Marika Garrel, Directrice adjointe du Bachelor.

 

Un lien fort

Avec douze mois de stage sur l’ensemble du cursus, la possibilité de faire une alternance et les missions réalisées chaque année, le lien avec les entreprises est fort :

« Dès la deuxième année, les étudiants peuvent se positionner sur trois missions : Etudes marketing, Prospection internationale et Développement commercial, explique Hervé Duffay, l'un des responsables de la formation. Pour une structure en développement, c'est l'occasion par exemple de se doter d'une force de vente supplétive avec un groupe d'étudiants dédié ». En 3ème année, les missions évoluent vers du management commercial, du marketing produit... « Nous pouvons ainsi accompagner les entreprises sur du long terme, poursuit Marika, certaines ont d'ailleurs connu une belle réussite comme la start-up nantaise Guest Suite ou le traiteur Le Goût des Autres ».

Innovation et disruption

Du côté du Msc Food and Agribusiness Management, la relation avec le monde professionnel est tout aussi essentielle :

« Après 18 années passées dans l'industrie agroalimentaire, je suis persuadée qu'il faut faire tomber les murs entre entreprises et étudiants », explique Corinne Lamour, responsable de cette formation résolument tournée vers l'international. Les acteurs de l'agroalimentaire confient ainsi chaque année différentes missions aux étudiants : la promo actuelle travaille notamment pour le groupe breton Eureden sur une problématique d'innovation produit. « Ils viennent chercher chez nous une véritable capacité « disruptive » liée aux profils très variés de nos promotions : ingénieurs agro, entrepreneurs... de 19 nationalités différentes cette année. »

 

 

Jordi Soudé (SciencesCom 07), Rédacteur

Network talk

Iconic Alumni : 12 nouveaux diplômés à l’honneur

 

Lors des 120 ans d'Audencia fêtés en 2020, douze diplômés qui incarnent les valeurs de l’école se sont livrés pour nous raconter leurs parcours. Cette année, une nouvelle série de douze portraits de diplômés du monde entier est disponible sur le site portraits.audencia.com.

Katia Hérault (GE 01), rédactrice de la série des Iconic Alumni, se prête à son tour au jeu des questions-réponses et témoigne de la richesse de ces rencontres.

 

Qu’avez-vous particulièrement apprécié dans cette seconde série de portraits de diplômés Audencia aux parcours inspirants ?

Je suis toujours aussi surprise à chaque nouvelle rencontre. Cela tient sans doute à la diversité des profils. Certains occupent des postes importants dans des entreprises prestigieuses, d’autres réalisent leurs rêves d’entrepreneurs, d’autres encore ont embrassé des carrières inattendues… Les idées reçues que je peux avoir avant les interviews sont rapidement battues en brèche. Je pense à Quang, diplômé MBA, que l’on peut croire issu d’un milieu aisé du Vietnam mais qui a grandi dans un village sans électricité ; je pense à Beauty, vice-ministre de l’agriculture du Bostwana, dont la disponibilité a été difficile à obtenir et qui s’est avérée aussi diserte que ravie de témoigner de ses origines et de son parcours, ou encore à Céline, CEO du joaillier De Beers, amatrice de moto, aussi à l’aise sur le tapis rouge du festival de Cannes que dans sa cuisine à préparer un confit sarladais… Bref, des surprises qui font le sel de ces rencontres !

 

Entre les deux séries de portraits, votre approche a-t-elle évolué ?

Même si j’ai toujours beaucoup aimé questionner l’humain en général, j’étais peut-être plus impressionnée lors des premières interviews que je ne le suis aujourd’hui. Quoiqu’il en soit, les premières minutes restent déterminantes pour instaurer le sentiment de confiance nécessaire à la qualité de l’interview, pour que les personnes puissent ensuite me livrer leurs histoires de la façon la plus libérée possible. Il faut que j’arrive à collecter des anecdotes riches, surprenantes et humaines. Je me sens privilégiée que des personnages aussi inspirants me fassent part de moments-clés de leur vie. Je pense à Fulgence, capitaine de l’équipe de rugby de Montpellier, qui m’a raconté le jour où il s’est retrouvé face aux All Blacks…

 

Quelles difficultés particulières rencontrez-vous dans ce travail ?

Lorsque les réponses sont trop formatées, je dois trouver un biais pour obtenir mieux. Je creuse pour aller chercher la petite touche personnelle, plus intime, qui donnera à l’interview son supplément d’âme. C’est parfois plus facile d’interviewer des personnes qui ne sont pas habituées à ce genre d’exercice. Elles ont tendance à être plus spontanées, à se livrer davantage.

 

Si vous ne deviez retenir qu’une réflexion de tous ces récits, quelle serait-elle ?

Je constate que la notion de succès est très relative. Il y a autant de définitions du succès que d’individus. Pour certains, c’est faire en sorte d’être constamment en situation d’apprentissage et de développement personnel. Pour d’autres, c’est arriver à des positions où ils peuvent influer sur le cours des choses. Pour d’autres encore, c’est parvenir au meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle.

 

Découvrez la galerie de portraits

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

Network talk

Audencia Around The World - se retrouver enfin !

 

Audencia poursuit son voyage autour du monde entre mars et avril ! Pendant un mois, la quatrième édition d'Audencia Around The World propose des rendez-vous toujours plus audacieux. Katie François, responsable de ce projet international, en dévoile les grandes lignes.

Embarquement le 17 mars pour ce nouveau moment fort destiné aux étudiants et aux anciens élèves qui vivent et travaillent actuellement dans différentes villes du monde. Un retour à des événements 100 % « physiques » après une édition 2021 qui avait expérimenté les rencontres en ligne.

« Pour cette nouvelle édition, on a laissé beaucoup de liberté aux ambassadeurs pour mettre sur pied leur événement, car chaque région du monde est impactée différemment par la crise sanitaire, précise Katie. L 'essentiel, c'est que les communautés Audencia se retrouvent enfin, que ce soit pour un challenge sportif ou environnemental, ou simplement autour d'un verre, pour un moment convivial ! »

Près de trente de rendez-vous

De Barcelone à New York, ce sont près de vingt événements qui se déroulent tout autour du globe. Nettoyage de plage à San Francisco, randonnée à vélo dans le désert de Dubaï, plogging à Alger et Shanghaï... Les événements sont une nouvelle fois très variés.

« À New York, c'est même un challenge autour du compostage qui a lieu tout au long du mois. Il sera supervisé par un diplômé d'Audencia qui a lancé sa propre start-up dans le domaine de la valorisation des déchets. »

Dépassement de soi

Parmi l'ensemble des rendez-vous, deux d'entre-eux vont demander une audace bien particulière : à Genève, les participants se retrouveront pour une baignade nocturne et plutôt fraîche dans le Lac Léman, suivie d'une raclette pour se réchauffer ! Quant à la communauté de Toronto, elle s'est donnée rendez-vous en haut de la célèbre CN Tower pour une marche au dessus du vide. Harnachés et encadrés, les participants testent leur résistance au vertige à plus de 500 mètres du sol !

 

 

 

Jordi Soudé (SciencesCom 07), Rédacteur

Around the globe

Réinventer les tiers-lieux pour innover avec impact

 

Rencontre avec Mathieu Aguesse (MS MDC 15), CEO de Schoolab San Francisco et professeur à Berkeley, à la redécouverte des lieux, coworking, incubateurs et autres fablabs, au cœur du modèle d’innovation ouverte redessiné par la pandémie.

L’innovation naît d’une rencontre entre écosystèmes. Le studio d’open innovation Schoolab en est convaincu comme de l’importance de l’économie circulaire et de l’éthique dans les enjeux entrepreneuriaux. Une conviction longtemps incarnée dans le développement de tiers-lieux, des espaces accueillant des innovateurs aux profils multiples.

« Nos espaces portent notre philosophie et notre vision. En entrant, chacun peut respirer l’état d’esprit grâce aux rencontres et au design des lieux, comme l’absence de borne d’accueil, un truc déconcertant mais facilitant les rencontres fortuites et le sentiment d’appartenance » explique Mathieu, ingénieur ICAM formé au design thinking à Audencia.

Au départ, c’est un projet parallèle, à peine une entreprise, au cursus d’accélération porté par les fondateurs qu’il rejoint. Trois ans plus tard, il quitte Paris et ses deux espaces de 2 000m2 flambant neufs, pour exporter Schoolab à San Francisco.

« Ouvrir un lieu dédié à l’open innovation au cœur d’un écosystème ultra-compétitif avec les meilleurs acteurs du marché, c’était un pari en soi. Alors, nous avons misé sur une double-approche : un espace de 1 000m2 en plein San Francisco et un positionnement fort sur nos valeurs-cœur d’innovation éthique et responsable. C’est cette dimension-là qui nous a sauvé et nous propulse en avant aujourd’hui. »

Car la COVID est passée par là, fermant durablement bureaux et grands espaces, tout en renforçant la nécessité d’un traitement pluridisciplinaire des sujets.

« Développer l’expertise par l’expérience et la collaboration, créer de la diversité dans les équipes, des rencontres entre des profils qui ne se parlaient pas, faire tomber les murs des organisations, réunir l’université et l’entreprise pour faire changer les angles de vue, finalement, c’est ça notre métier. »

Alors le tiers-lieu s’est fait nomade, entre les locaux de Berkeley, les outils digitaux et des points de chute aléatoires, au gré des besoins, pour booster la créativité et décloisonner les idées. Avant, on poussait une porte pour pénétrer dans l’univers Schoolab. Aujourd’hui, les points d’entrée sont multiples et les solutions globales.

« Nous sommes passés d’une économie de format à une économie d’expertise et nous sommes désormais reconnus pour cela » conclut Mathieu avec en tête, la question d’après : comment entraîner les individus dans ce processus continu d’innovation ouverte ?

 

En savoir + :

Mathieu Aguesse pilote les programmes "Deplastify the Planet" (accompagnant les démarches de réduction de plastiques des organisations) et "Equitable Design" (traitant des questions d’équité dans le design et l’innovation). Il développe plusieurs initiatives de design fiction, dont un cours à venir prochainement.

*Le concept de tiers-lieu, The Third Place en anglais, est défini par le sociologue américain Ray Oldenburg (Lire The Good Great Place, 1991 ou Celebrating the Third Place, 2000) qui considérait le Premier Lieu comme le domaine privé, le Deuxième comme l’espace professionnel et le Troisième comme celui de la communauté et de la socialisation.

 

 

Florence Alix-Gravellier, Rédactrice

Around the globe

60 pages à feuilleter avant de tenter l’aventure aux Pays-Bas

 

La stabilité économique des Pays-Bas attire des étudiants et diplômés issus d’Audencia. Afin de maximiser leurs chances de trouver un emploi et de simplifier leur installation, l’école a imaginé le guide “Go Netherlands!”.

Les Pays-Bas séduisent les étudiants et les diplômés d’Audencia. Un constat guère surprenant car le pays possède de nombreux arguments en sa faveur.

« C’est une destination attractive qui offre des opportunités de carrières intéressantes. Le pays est ancré dans une réelle stabilité économique, souvent avec l’anglais comme langue professionnelle et la présence de belles entreprises. Un territoire où il est possible d’établir un équilibre entre la vie personnelle et le travail », souligne Patricia Muñoz King, Responsable Relations Entreprises à l’International.

Autant de raisons qui ont incité les équipes Alumni et Carrière à réaliser le guide “Go Netherlands!”. Sa sortie est attendue courant mars. A consulter sans modération avant son départ !

 

Conseils, astuces...

Car ce guide rédigé en anglais, long de 60 pages, recense une mine d’informations pour celles et ceux qui souhaitent tenter l’aventure aux Pays-Bas. Organisé en 5 chapitres, il recense une vingtaine de témoignages d’alumni issus des différents programmes et nationalités (en stage, emploi, entreprenariat) qui partagent ici leurs expériences. Il s’appuie également sur les conseils d’entreprises (Deloitte, Accenture, Siemens, des Green-tech, des start-ups…) et de leurs responsables RH sur les habitudes et coutumes du marché du travail néerlandais. On y trouve aussi des astuces pour postuler (rédiger son CV, préparer ses entretiens...).

« Par exemple, nous apprenons que la culture d'entreprise repose sur une communication franche. La ponctualité est un signe de respect et l'efficacité est très appréciée : “Time is money”. A noter aussi qu’aux Pays-Bas, les relations reposent souvent sur une hiérarchie horizontale », prolonge Patricia qui tient à remercier en particulier deux contributeurs : l’ambassadeur de la communauté alumni néerlandais Matthieu Vonthron (GE 05) et la consultante carrière partenaire Lucie Eprinchard.

En conclusion, ce guide référence des sites internet, liste une série de lectures recommandées par les experts sollicités et propose quelques notions de vocabulaire à intégrer avant de partir.

 

Les nouveautés à venir

Le guide “Go Netherlands!” est consultable en ligne et disponible en version papier. Précisons également que la collection “Go Guides” va s’enrichir avec la 2e édition de “Go France!” en avril prochain et la sortie de “Go China!” d’ici à cet été. Prochaine destination à venir : l’Allemagne, à paraître en 2023.

 

 

Florence Falvy, Rédactrice

Patronage & support

Fonds de solidarité 2022 : c’est parti !

 

Alors que la pandémie n’a pas encore dit son dernier mot et que certains membres de la communauté Audencia sont directement touchés par la guerre en Ukraine, le Fonds de Solidarité de la Fondation Audencia est reconduit pour la troisième fois ce printemps. Créé en 2020 lors du premier confinement, il a vocation à devenir pérenne pour venir en aide aux étudiants en situation de précarité.

« Depuis 2019, le montant des dons effectués par les diplômés – toutes opérations confondues – a augmenté de 200 % », se félicite Karyn Mikkelsen-Tillet, Responsable du développement de la Fondation Audencia. La chaine de solidarité des diplômés de l’école ne cesse de monter en puissance ! »

De fait, plus de 530 diplômés et amis d’Audencia ont soutenu sa Fondation en 2021. Ces dons ont permis d’épauler plus de 100 étudiants en difficulté financière.

Dans un contexte difficile, la Fondation Audencia mène actuellement la troisième édition du Fonds de solidarité.

 

Cette campagne d’appel aux dons entend récolter 50 000 € qui seront orientés vers les étudiants dans le besoin avec 2 objectifs :

1- Alimenter à hauteur de 30 000 € le fonds d’urgence en faveur des étudiants et des enseignants-chercheurs ukrainiens et russes victimes de la guerre en Ukraine. A court terme l’Ecole s’engage à allouer 100 000 € pour couvrir des besoins de bourses de vie et de scolarité.

2- Participer aux frais de vie des étudiants sans ressources suffisantes ou qui rencontrent des difficultés soudaines et ainsi accompagner l’école dans sa politique d’inclusion et de diversité d’ici à 2025 en accueillant plus de 25 % d’étudiants boursiers et en intégrant 40 % d’étudiants internationaux (étudiants souvent en situation précaire).

 

Selon une enquête l’Observatoire de la vie étudiante sur les effets de la crise sanitaire, un étudiant sur quatre a rencontré des difficultés très importantes pendant l’année universitaire 2020-2021, soit 21 % de plus que l’année précédente. Dans la même période, 29 % des étudiants déclarent avoir changé de logement pour des raisons financières et 52 % des étudiants internationaux disent avoir du mal à faire face aux questions budgétaires, alors que les frais de vie moyen d’un étudiant en France sont estimés à 600 €. Quant à Audencia, l’école a constaté un accroissement de 60 % des demandes d’aides financières émanant de ses étudiants…

Ainsi, le Fonds de Solidarité est amené à perdurer au-delà de la pandémie pour accompagner les étudiants en situation de précarité à travers notamment les bourses d’ouverture sociale. Il s’inscrit ainsi dans la politique générale d’inclusion de l’école, particulièrement mise en avant dans le nouveau plan stratégique.

« Votre générosité permet d’entretenir de grandes ambitions et repousse le risque d’autocensure lié aux difficultés financières. Sachez que votre impact est réel et nous touche ! » témoigne une future diplômée Grande Ecole 2024, qui a bénéficié du soutien de la Fondation.

Lancée en mars dernier, la campagne d’appel aux dons du Fonds de Solidarité se place résolument sous les signes de l’espoir. Ensemble, soutenons les étudiants dont la précarité peut entraver durablement le parcours pédagogique et fragiliser l’entrée dans la vie active.

Quel que soit son montant, l’impact de votre don à la Fondation Audencia est immense !

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

Patronage & support

Audencia - entreprises : des partenariats structurants

 

De la start-up à la multinationale : quelque 700 entreprises coopèrent avec Audencia, dont plus de 180 partenaires Premium particulièrement proches de l’école et impliqués dans des projets structurants. Focus sur une collaboration globale et personnalisée.

« J’ai à cœur de rester en lien avec l’école, que ce soit avec les étudiants ou le corps professoral, notamment sur la démarche RSE » déclare Emilie Demeusois-Riess (GE 97), aujourd’hui Directrice RSE du groupe Pierre & Vacances – Center Parcs.

Ce souhait, Emilie a pu le réaliser lors d’un récent Audencia Talents, le séminaire de rentrée des étudiants de première année du Programme Grande Ecole. Après leur avoir exposé les problématiques RSE liées au tourisme, elle leur a posé deux questions : comment la marque Center Parcs peut-elle engager ses clients dans sa démarche RSE et comment inventer le tourisme de proximité durable de demain ?

Quelques jours plus tard, les étudiants ont rendu à Emilie un document qui l’a beaucoup étonnée.

« Ils ont fait preuve d’une belle créativité dans leurs propositions. Ce sont des millennials et des managers de demain. En bref, un beau laboratoire d’innovation ! Je réfléchis à rapprocher davantage Pierre & Vacances – Center Parcs d’Audencia, peut-être en nous impliquant dans la pédagogie sur les thèmes de la RSE ».

Selon Alexandre Derey, Responsable des partenariats entreprises et mécénat à Audencia, il existe trois axes de collaboration entre les entreprises et l’école. En premier lieu, les entreprises ont l’opportunité de développer leur marque employeur auprès des étudiants, ce qui se traduit par leur présence dans le cursus pédagogique (du Bachelor jusqu’au MBA), mais également lors d’événements dédiés aux recrutements tels que la Career Connections Week, les forums ou encore Audencia Talents. Ensuite, elles peuvent bénéficier de l’expertise d’Audencia grâce aux programmes d’Audencia Executive qui permet de développer les talents et les compétences de leurs collaborateurs. Les entreprises peuvent également collaborer avec nos experts en soutenant les chaires de recherche sur des sujets très variés tels que l’entrepreneuriat familial & société, les achats et l’innovation digitale, la RSE & Impact Positif ou encore la performance globale multi-capitaux. Enfin, les entreprises peuvent soutenir l’ouverture sociale et la diversité à l’école via des dispositifs de mécénat axés sur la solidarité.

« Même si les entreprises se rapprochent souvent de l’école pour des actions de recrutements, conclut Alexandre, l’offre globale de partenariat proposée par Audencia permet de créer une véritable chaîne de valeur durable et impactante ».

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

Business Corner

Au service de la création d'entreprise

 

Alors que de plus en plus d’étudiants souhaitent entreprendre en parallèle de leurs études, Audencia et son Pôle Exploration & Entrepreneuriat ont imaginé un dispositif d’accompagnement. Plus de 60 projets ont ainsi été encadrés. Explications avec Gilles Certhoux, co-responsable de ce pôle.

Voilà 20 ans qu’Audencia œuvre à la promotion de l’entrepreneuriat. Depuis janvier 2021, cette démarche est pilotée par le Pôle Exploration & Entrepreneuriat, composé de 4 personnes. Son rôle se décline en trois volets : l’accompagnement à l’entrepreneuriat, le financement et le rayonnement/la communication. Son message : « Ne vous censurez pas ! Venez avec votre idée. Nous verrons quelle suite nous pouvons donner à votre projet et quelle méthodologie mettre en place. »

 

Plus de 60 projets entrepreneuriaux

Première étape : accompagner les étudiants de l’idée du projet à sa formalisation. Dans le cadre du programme Emerge, ces derniers disposent de 5 workshops de 2 heures au cours de chaque semestre. « Nous partons de l'idée avant de la décomposer étape par étape, réfléchissons à un modèle économique... », détaille Gilles Certhoux. Ce dispositif inclut également deux coachings collectifs.

Puis vient la phase de test (Programme Impulse). Dans le cadre de leur stage entrepreneurial de 3ème année, les étudiants du programme Grande Ecole suivent alors 5 workshops communs, au rythme d’un par mois, sur des thèmes allant de la marque au financement en passant par la structuration tout en bénéficiant d’un accompagnement individuel. Les projets les plus porteurs peuvent ensuite accéder au programme de pré-accélération de l’incubateur Centrale-Audencia-Ensa.

Depuis son lancement, le Pôle Exploration & Entrepreneuriat a encadré plus de 60 projets : « une quarantaine dans le cadre du programme Emerge et une vingtaine via Impulse ».  

 

Un coup de pouce financier

En complément de ces dispositifs, ce pôle accompagne financièrement les projets orientés vers le fonds d’amorçage. Jusqu’à 30 000 € peuvent ainsi être sollicités. Depuis trois ans, 17 projets ont été retenus. Parmi eux, 8 ont été investis, totalisant 160 000 €.

Pour l’heure, « 5 sont sortis avec une plus-value de 57 000 € sur les investissements réalisés. C’est la preuve que ces projets sont de qualité ».

Dans le cadre du programme Impulse, les étudiants peuvent bénéficier d’une bourse allant jusqu’à 2 500 € sur la durée des stages entrepreneuriaux de fin de scolarité (5 mois).

 

Deux autres dispositifs à venir

A présent, la volonté est d’impliquer davantage les alumni dans cette démarche entrepreneuriale via plusieurs dispositifs en cours de déploiement, dont le mentoring. Ils auront également l’opportunité de mettre leur expertise au service des projets pilotés par des étudiants et ainsi être valorisés.

 

 

Florence Falvy, Rédactrice

Business Corner

Audencia Executive Education - une pédagogie complète et sur-mesure répondant aux enjeux des organisations.

 

Pour se former tout au long de sa carrière, Audencia Executive Education propose une grande variété de programmes. Rencontre avec Makram Chemangui, Directeur général adjoint et Directeur de la formation continue.

Trouver les ressources pour développer les compétences individuelles ou collectives, c'est le défi relevé (depuis 1980 !) par Audencia Executive Education.

« En 2021, pas moins de 2 000 participants ont suivi une formation diplômante, certifiante ou des modules construits sur-mesure en France et à l’international », précise Makram Chemangui. Administrateur PME/-ETI, Directeur Centre de Profit, Directeur financier, Responsable communication... les parcours proposés s'adaptent aux attentes des cadres et managers qui souhaitent acquérir de nouvelles compétences. « L'objectif est d'accompagner chaque individu à la réalisation de son projet, quel que soit le stade de sa démarche ».

Un public qui évolue

« Les populations que nous formons ont évolué ces dernières années : nous continuons à accompagner la montée en compétences des individus, mais recevons de plus en plus de personnes en transition professionnelle ou en création d’entreprise. On apporte à ces profils tout un dispositif d'accompagnement, de mentoring par des diplômés et même des formations hybrides à la carte (digital et Blended). Les entrepreneurs diplômés peuvent être accompagnés par les expertises de l'Incubateur Audencia /Ecole centrale/ENSA ».

Si le public évolue, les thématiques abordées par les programmes sont elles aussi en constant renouvellement :

« Aujourd'hui, on note une forte appétence pour les formations liées aux soft skills - l'intelligence collective, le leadership - à la data, l'intelligence artificielle ou encore à la transition écologique et sociale. C'est d'ailleurs cette dernière thématique que nous allons consolider à partir de cette année à travers un nouveau certificat porté par la toute nouvelle école Gaïa, dédiée à cette thématique ».

Echange et humanité
Des participants en formation continue qui sont encadrés par une équipe aux multiples compétences :

« les enseignants en formation continue ont une approche professionnelle des thématiques qu'ils abordent. Ils donnent des boîtes à outils, du concret... Ils ont une expérience du monde des entreprises, essentielle pour interagir avec le public que nous formons. »

Et pour montrer la richesse des expertises de ces enseignants, une série de vidéos baptisée « Tu préfères » leur a été consacrée. « Sur un ton volontairement décalé et loin du discours institutionnel, ils et elles montrent très simplement leur capacité d'échange et d'interaction. Le volet humain et la disponibilité sont des enjeux essentiels dans la formation continue », conclut Makram Chemangui.

 

Découvrir la série de vidéos

 

Jordi Soudé (SciencesCom 07), Rédacteur

Itineraries

Nominations

 

Certains de nos diplômés Audencia ont changé de poste ces derniers mois. Félicitations à eux pour ces belles nominations :

Yves Blanchard (MOS 02) est nommé Directeur des comptes Europe chez Frontline Performance Group   

Louis Bonnefon (BACHELOR  19) est nommé Responsable commercial junior chez Klanik       

Clément Buffinton (GE 19) est nommé Responsable du développement commercial grands comptes pour Répertoire Culinaire Asia & Pacific     

Camille Busson (GE 14) est nommée Responsable marketing chez Avidsen        

Fatma Chader (GE 06) est nommée Directrice général stratégie, talent et organisation chez Accenture

Lauriane Chesnel (GE 21) est nommée Responsable des ventes sur le marché français chez Nautal (Click&Boat Group)

Stéphane Chezal (MS Stratégies Financières & Investissements Responsables 18) est nommé Président Directeur général chez Biscuiterie Agenaise   

Sébastien Cliquennois (GE 11) est nommé Responsable prestation de services chez Activeo

Nadia Dhouib (GE 01) est nommée Directrice générale chez Paco Rabanne

Edouard Dognin (GE 21) est nommé Responsable marketing chez AKUR8

Xavier-Freddy Durrleman (MBA 10) est nommé Directeur d’exploitation à Sealar Aeroport Le Havre Octeville

Loïc Fauchoux (GE 14) est nommé Directeur des investissements chez Groupe Roullier

Anne-sophie Ferry (GE 10) est nommée Responsable de l'Audit Interne chez Groupement les Mousquetaires            

Briac Fleury (Bachelor 16) est nommé Responsable grands comptes chez EP     

Thibaud Frechet (SciencesCom 17) est nommé Conseiller communication et presse | Cabinet du Président pour Grenoble-Alpes Métropole

Zénaïde Jouenne (IMM 12) est nommée Responsable développement commercial chez Family & Co

Cédric Larcher (GE 10) est nommé Vice President Global Marketing - Directeur Marketing International - skincare - YSL Beauté chez L'Oréal

Anne Mandon (GE 04) est nommée Responsable marketing stratégique chez Orange Business Services

Bertrand Micheau (Bachelor 02) est nommé Directeur général adjoint chez Wisper

Marie-Pascale Sire (GE 86) est nommée Directrice générale du groupe GB Foods France    

Mathilde Tchoreloff (GE 21) est nommée Chargée de mission appui à la transformation pour Région Île-de-France         

Hugo Vidal (Bachelor 18) est nommé Responsable commercial chez ALTEN

 

Des Audenciens ont créé leur entreprise ces derniers mois :

Mathis Etournay (Bachelor 20) Fondateur de Tréno

Julien Floc'h (MSc MDC 14) Directeur-fondateur de Keyting

Eléonore Genouel (SciencesCom 20) Fondatrice de Maman Poulpe

Constantin Groz (GE 18) Co-fondateur de Sumeet

Lauriana Leydet (GE 17) Co-fondatrice de Kunbis

Olivier Lopez (SciencesCom 09) Président co-fondateur de Joga

Ludovic Soulabaille (GE 20) Co-fondateur de Capital Initiation

 

Nous leur souhaitons à tous une très belle vie professionnelle !

Si vous aussi, vous changez de poste ou créez votre entreprise, faites-le nous savoir en nous écrivant à audenciaalumni@audencia.com

 

 

Séverine Richou, pour l'équipe Audencia Alumni

Itineraries

Parutions

 

"Making Tomorrow - Un Manuel pour apprivoiser le futur à l'aide du design fiction."

Cet ouvrage, coécrit par Nicolas Minvielle (Professeur - département entrepreneuriat, stratégie & innovation), Olivier Wathelet, Martin Lauquin (GE 11) et Pauline Audinet, a pour ambition d’aider à s'adapter et de répondre à l’incertitude du monde dans lequel nous naviguons. Ce manuel offre une combinaison des meilleurs outils du Design Fiction pour appréhender l’avenir de son organisation et participer à sa transformation. Il combine des retours d'expérience et des apports théoriques pour donner vie à ces approches et vous aider à les traduire dans l'opérationnalité.

 

 

 

 

"Exposer Le Voyage en prison. Le laboratoire d’une fantasmagorie contemporaine."

Cet ouvrage, rédigé par Delphine Saurier (Professeur - département communication, culture & langues à Audencia), traite la question de la présence de l'art et de la culture en prison à travers l'exemple de l'exposition « Le voyage » au Centre pénitentiaire sud-francilien. Ce projet fut une aventure humaine et paroxystique pour l'ensemble de ses acteurs, qu'ils soient professionnels de la culture, détenus, surveillants ou conseillers pénitentiaires d'insertion et de probation. L'approche communicationnelle des médiations déconstruit le récit fantasmagorique de l'action culturelle en prison et de sa réception par des publics atypiques : elle identifie les contradictions idéologiques, elle dévoile les enjeux de pouvoir, enfin elle redonne de la force aux voix minoritaires.

 

 

 

"Distribution 4.0"

Sous l'impulsion d'Internet, les comportements du consommateur et le commerce dans son ensemble sont profondément modifiés.

Cet ouvrage d’Adeline Ochs (Professeur en Marketing à Audencia), Olivier Badot et Jean-François Lemoine, vise à mieux comprendre la distribution au regard des enjeux d'aujourd'hui en intégrant les forts bouleversements que vit ce secteur.

Dans une dynamique pédagogique, cet ouvrage intègre des définitions, des outils, des exemples, classiques et plus récents avec une approche pluridisciplinaire : marketing, logistique, économique, urbanistique, sociologique, RSE... Il apporte des éclairages théoriques sur les fondements de la distribution. Il expose aussi des outils pour analyser et identifier les stratégies des distributeurs et les comportements des acheteurs.

 

 

"Gafamus ou le destin du monde. Comment les GAFAM vont tuer nos démocraties."

Ce livre de Jean-Michel Moutot (Professeur - département entrepreneuriat, stratégie & innovation à Audencia) et Julien Bonnet nous montre l'importance de développer son esprit critique face à l'influence grandissante des GAFAM. Réseaux sociaux, technologie omniprésente, dématérialisation des échanges...

Le monde évolue à une vitesse inédite, faisant dramatiquement tomber une à une les digues qui protègent notre démocratie. Cette fable montre, d'une manière originale, à travers l'évolution d'une basse-cour, le changement qui s'est opéré depuis 20 ans dans notre monde et son probable futur, sans une prise de conscience rapide. C'est une satire qui nous ouvre les yeux sur l'importance dans un monde numérique de garder son esprit critique et de ne pas céder à la dictature de l'instantané.

 

 

"Les petites phrases d'Emmanuel Macron"

Des « Gaulois réfractaires » à « les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder » en passant par « quoi qu’il en coûte », le parcours d’Emmanuel Macron est semé de « petites phrases ». Dans ce livre, Michel Le Séac'h (SciencesCom 85), nous explique comment toutes ces phrases contribuent à brosser le portrait d’Emmanuel Macron perçu par les Français.

Ce livre n’est pas un simple recueil de citations. Il montre pourquoi certaines déclarations donnent naissance à des « petites phrases », déformées ou pas, positives ou non, et comment elles façonnent son image. Car les petites phrases révèlent des aspects méconnus d’un leader, mais aussi de sa relation avec le peuple. Ce livre jette une lumière nouvelle non seulement sur Emmanuel Macron, mais sur l’ensemble de la vie démocratique.

 

 

Albane Guillonneau, pour l'équipe Audencia Alumni

Le mot de la fin

Un grand merci à vous d’avoir lu cette 19ème édition de The Mag !

A l’image de cette thématique autour de la coopération, The Mag est un point de contact fort entre l’école et ses diplômés, qui nous pousse, à chaque édition à collaborer, à la fois au sein d’Audencia et avec vous qui nous faites part de vos expériences à travers de beaux témoignages.

Nous espérons sincèrement que ce numéro vous a plu, et inspiré à tendre vers toujours plus de coopération !

 

Nous vous donnons rendez-vous en juin pour la 20ème édition du Mag qui sera pour nous l’occasion de revenir sur une thématique qui nous tient à cœur...

 

En attendant, rejoignez-nous pour de nouveaux évènements et moments d’échanges à découvrir sur Together et sur notre page LinkedIn Audencia Alumni.

 

Des idées ou suggestions concernant The Mag ? N’hésitez pas à nous écrire sur audenciaalumni@audencia.com

A très vite !

 

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