Editorial

Une rentrée sous le signe de la solidarité

 

Pour Audencia, la rentrée est toujours un temps fort synonyme de partage, de retrouvailles, d’accueil d’une nouvelle génération d’étudiants.

Ponctuée d’événements tels que les Career Kick off, le Career connexion days, le séminaire Audencia Talent, l’évènement Go International, la rentrée est un moment propice à la rencontre intergénérationnelle, où les étudiants ont la chance d’échanger avec vous, diplômés, et de se projeter dans leur avenir professionnel.

Cette rentrée est également idéale afin de mettre à l’honneur les engagements de l’école qui a toujours été avant-gardiste sur ces sujets et s’est engagée tôt aux côtés de partenaires de renom. A l’image du partenariat avec WWF initié il y a 12 ans. Au même titre que l’école, diplômés et étudiants s’engagent au quotidien pour de multiples causes humanitaires.

Dans cette édition, nous découvrirons l’engagement de ces différentes parties prenantes aux travers de diverses implications : carrières dans des ONG, innovations en faveur de l’inclusion, actions sportives...

Nous vous souhaitons une bonne lecture de ce Mag et espérons que ces témoignages vous toucheront et feront sens pour vous comme ça a été le cas pour nous.

Enfin, pour toujours plus de contenus sur votre école et son réseau, pensez à vous abonner à @AudenciaAlumni sur LinkedIn.

 

 

Albane Guillonneau, pour l'équipe Audencia Alumni

Rubrique thématique

Humanitaire : un secteur toujours plus professionnel

 

Qu’elles soient causées par des catastrophes naturelles ou liées à la violence, les crises humanitaires sont de plus en plus intenses et obligent l’aide internationale à évoluer. The Mag fait le point sur les grands défis actuels du secteur de l’humanitaire.

Tsunami en Asie en 2004, tremblement de terre en Haïti en 2010, guerre civile en Syrie depuis 2011, intensification brutale de la guerre en Ukraine déclenchée en 2014… Autant d’évènements qui ont bouleversé l’aide humanitaire. Selon Karl Blanchet, professeur de santé publique humanitaire à l’Université de Genève et directeur du Centre genevois d’études humanitaires, l’une des principales évolutions tient dans la nature des déplacements de population provoqués par ces crises. Si les camps de réfugiés existent encore bel et bien sur les pourtours des territoires concernés, les réfugiés sont désormais plus nombreux à s’installer dans les villes, comme par exemple à Beyrouth où l’on estime que près d’un million de Syriens ont trouvé refuge. Dès lors, il devient très compliqué pour les ONG internationales de localiser les besoins et de procéder au suivi des personnes vulnérables.

Dans ce contexte, les ONG humanitaires internationales n’ont d’autres choix que de travailler davantage avec les sociétés civiles des pays dans lesquels elles interviennent. Cette localisation de l’aide internationale s’accompagne d’une hausse des recrutements locaux. De plus en plus, les profils recherchés par le secteur de l’humanitaire sont issus des sociétés civiles locale et collaborent avec une ou plusieurs organisations internationales.

Ce phénomène est accentué par la digitalisation des process, notamment dans les zones dangereuses où les organisations internationales s’aventurent moins, par crainte des attentats et des enlèvements, et laissent souvent la place à des organisations nationales qu’elles soutiennent. Pour réaliser un suivi de qualité des actions menées, un véritable « remote management » est mis en place, avec des outils tels que la télémédecine, le partage numérique des données ou le transfert de fonds dématérialisé.

De son côté, Alizée Avril (Bachelor 07), contrôleuse de gestion dans différentes ONG depuis une dizaine d’années, constate également le virage digital que le secteur a dû négocier.

« La plupart des interactions entre les ONG et les bailleurs de fonds se font désormais via les plates-formes en ligne, avance-t-elle. Une tendance qui va de pair avec une complexification du secteur, des exigences de plus en plus fortes de la part des bailleurs de fonds et, partant, une professionnalisation des ONG à la recherche de compétences de plus en plus spécifiques, notamment en finance et administration ».

L’émergence du crowdfounding a également fait bouger les lignes, en rapprochant les donateurs des receveurs dans le contexte du développement des microcrédits. Une multitude d’associations caritatives voient le jour. Leur travail, bien souvent exemplaire, peut parfois complexifier la coordination de l’aide internationale et fragiliser la sécurité financière des ONG confrontées à une plus grande compétition dans la recherche de fonds. Une raison supplémentaire pour le secteur humanitaire de se professionnaliser encore davantage.

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

 

Rubrique thématique

Le sport comme terrain d’engagement

 

Séverine traversait l’Atlantique à la voile quand Léa courait un marathon, mettant leur passion au service d’une cause d’intérêt général pour démontrer que l’engagement humanitaire peut prendre différentes formes et n’est pas toujours synonyme de carrière au bout du monde.

Séverine Amalric (ABM 21) est née en Bretagne près de la mer qui depuis toujours la fascine. La course au large, les bateaux, l’univers du nautisme la passionnent tant qu’elle veut y faire carrière. Autour d’elle, des projets voile se montent avec des objectifs mythiques mais c’est sur la Cap Martinique qu’elle décide finalement de se lancer en mai 2022.

Un pari fou, décidé sur un coin de table, dans lequel elle s’embarque avec son papa. Car la Cap Martinique a la double originalité de se courir à deux au profit d’une association caritative.

Séverine se rapproche de l’Envol qui propose des séjours aux enfants hospitalisés et organise pour eux des sorties à La Trinité-sur-Mer avant le départ et à Fort-de-France après l’arrivée. Elle présente son bateau, la vie à bord, le voyage pour, le temps de quelques heures, redonner du souffle à ses jeunes malades.

« Je ne pensais pas rassembler grand monde. Mais ce projet a résonné bien plus largement que j’imaginais. Et les enfants m’ont donné une force incroyable. D’ailleurs, sans cette responsabilité supplémentaire, je ne sais pas si je serais allée au bout. »

Une vision partagée par Léa Porterie (étudiante Programme Grande Ecole), coureuse chevronnée, qui a collecté $10,000 pour courir le marathon de Boston, en avril 2022, au profit de BuildOn. Cette association mobilise des jeunes d’écoles défavorisées au service de leur communauté et via des missions humanitaires internationales.

« Le marathon de Boston, c’est un mythe et un challenge en soi mais le faire en collectant $10,000 toute seule, dans un pays étranger sans connexions ni soutiens préalables, c’était un sacré défi. J’ai pris un risque personnel mais ça a été super gratifiant. Je suis fière de moi, j’ai rencontré des gens formidables et je me suis constitué un solide réseau. Ça m’a donné envie de continuer. Mon temps me qualifie pour le prochain marathon de Boston donc j’y retournerai. Et, peut-être à moins grande échelle, je vais renouveler l’expérience de l’engagement lors de mes prochaines courses. »

Séverine, elle rêve du Kilimanjaro. « J’ai envie de dire à tous ceux qui pensent que ce n’est pas le bon moment pour eux : allez-y, lancez-vous, évitez de trop réfléchir. »

Retrouvez la Transatlantique de Séverine sur Papa Au Rhum (@papaaurhumsailing) • Instagram photos and videos

 

 

Florence Alix-Gravellier, Rédactrice

 

Rubrique thématique

Humanitaire et environnement : un lien de plus en plus étroit

 

Diplômée du Bachelor d’Audencia en 2007, Alizée Avril s’est d’emblée orientée vers le secteur de l’humanitaire. Dernier poste en date : Responsable administrative et financière projets au Geres, une ONG qui vise à améliorer les conditions de vie des personnes vulnérables en luttant contre les impacts du changement climatique.

 

Pouvez-vous revenir sur les grandes étapes de votre parcours ?

J’ai complété mon cursus Audencia par un Master en coopération internationale pour le développement à l’université de Madrid, avant de partir travailler deux ans au Tchad pour une association locale, en tant que volontaire de la solidarité internationale (VSI). Puis j’ai intégré l’école Bioforce, à Vénissieux, qui est la référence en ce qui concerne les métiers de l’humanitaire, pour y suivre une formation d’un an destinée aux responsables RH et financiers de projets humanitaires. En 2015, après six mois d’une mission au Mali pour Acted dans un contexte de crise très compliqué, j’ai rejoint Handicap International où j’ai travaillé pendant cinq ans, pour des missions courtes à l’étranger, au siège à Lyon ou encore à Amman, en tant que Responsable RH et finance de la mission Jordanie. En 2019, j’ai intégré le Geres, où j’ai vraiment à cœur de mettre mes compétences acquises dans le domaine humanitaire au service de l’écologie.

 

Qu’est-ce que le Geres ?

Le Geres est une ONG de développement créée en 1976 qui aide les pays à faire leur transition énergétique dans le but d’améliorer les conditions de vie des populations. Création de solutions innovantes d’économie d’énergie, architecture bioclimatique, aides aux agriculteurs comme par exemple la mise en place de serres solaires passives pour mieux maîtriser les récoltes… En favorisant la transition énergétique, en luttant contre les impacts du réchauffement climatique, les conditions de vie des populations locales doivent mécaniquement s’améliorer. A titre d’exemple, en collaboration avec les institutions et les partenaires locaux, le Geres aide à la rénovation et à la construction d’écoles dans la région du Midelt, au Maroc, pour améliorer les conditions d’enseignement. Il peut y faire 4°C dans les classes en hiver !

 

Aide humanitaire et lutte pour la préservation de l’environnement sont donc étroitement liées ?

Tout à fait, et ce lien ne cesse de se renforcer. La détérioration de l’environnement et du climat devient une menace pour de nombreuses populations dans le monde. Pénurie alimentaire, accès à l’eau, accès à l’énergie… Autant de crises, conjoncturelles autant que structurelles, qui justifient l’intervention spécialisée d’une ONG internationale comme le Geres, pour aider ces populations à trouver des solutions et vivre mieux. Dans ce contexte particulier des crises environnementales, les ONG de développement sont très complémentaires des ONG d’urgence car elles permettent la mise  en place de solutions de longs termes.

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

Rubrique thématique

Bérengère Tripon, le choix d’une carrière engagée

 

Du Libéria au Soudan, en passant par Haïti et la République Démocratique du Congo avec Action Contre la Faim, Bérengère Tripon (GE 98) a fait ses classes sur les terrains les plus délicats de l’action humanitaire. Aujourd’hui Responsable Géographique pour le Soudan et le Soudan du Sud pour la Direction de la Protection Civile et de l’Aide Humanitaire de l’Union Européenne (ECHO) cette infatigable voyageuse revient sur son parcours atypique au service des Hommes.

 

Racontez-nous vos débuts, Bérengère ?

J’ai toujours voulu travailler dans l’humanitaire. Si j’avais pu, j’aurais fait médecine mais en 1ère S, j’ai compris que ce serait difficile. Or, j'ai découvert qu'il y avait deux catégories de profils humanitaires : ceux qui aident, les soignants par exemple, et ceux qui aident à aider, comme les logisticiens ou les financiers. Alors, j’ai rejoint une école de commerce. Et j’ai choisi Audencia pour faire mon API dans une ONG.

À la fin d’un stage chez Médecins du Monde, ma manager m’a conseillée d’aller parfaire mes compétences en contrôle de gestion dans le privé car les ONG ont besoin de spécialistes déjà bien formés. Sur le terrain, on apprend beaucoup mais la technique d’un métier, ça s’apprend à l’école et en entreprise. Pour moi, ce fût Audencia, PWC et Lagardère Active.

 

Quelle est la réalité des métiers de terrain dans l’humanitaire ?

Contrairement à ce que les gens croient, ce sont avant tout des métiers de spécialistes : médecins, techniciens de l’eau, agronomes, logisticiens, contrôleurs de gestion, etc. On ne démarre pas Directeur pays. On le devient. Même si l’évolution peut être rapide, la clé d’entrée, c’est toujours la spécialité.

L’environnement est éprouvant, marqué par l’urgence et des conditions de vie et de travail souvent précaires. Les contrats sont plutôt courts, douze mois en général, et les collègues engagés à 150% dans leurs missions. De ce fait, chacun doit être bien formé, prêt, immédiatement efficace sur son poste.

 

Un conseil à donner à celles et ceux qui voudraient suivre vos traces ?

Osez vous engager ! Allez-y pleinement, même si ce n’est qu’une période de votre vie. Certains ne font qu’une mission, d’autres y passent toute leur carrière. Il n’y a qu’une règle : consacrez au moins 9 à 12 mois à votre premier engagement. Trop de gens se disent qu’ils vont partir 6 mois « pour voir. » Mais c’est difficile car il faut 4 à 5 mois pour être efficace lors des premières missions.

C’était peut-être plus facile avant, quand on coupait complètement avec la vie personnelle. Mais la réalité aujourd’hui, c’est qu’on capte Internet partout, même au milieu du Bush. Pour certains, cela rend l’immersion plus difficile. Le manque est finalement plus fort.

Alors mon conseil, c’est de vivre à fond, au moins une fois.

 

En savoir + dans Les Égarés du Canapé épisode 6

 

 

Florence Alix-Gravellier, Rédactrice

Vie de l'école

Engagements étudiants

 

A l'image d'une jeunesse qui s'engage toujours davantage, les étudiant(e)s d'Audencia intègrent de nombreux projets humanitaires. C'est le cas de Louisa Boydron (étudiante MSc FAM), partie en janvier au Togo pour piloter différents projets. De leur côté, Élise Mehaddi (GE 22) et Elsa Prévost (GE 22) ont démarré en juillet dernier un périple de 8 mois à travers l'Afrique et l'Amérique du Sud. Elles nous racontent.

Entre janvier et février 2022, Louisa a posé ses valises au Togo pour un stage dans le cadre du parcours Audencia.

« J'ai toujours eu cette envie de découvrir l'Afrique, il faut dire que c'est un peu personnel : mes parents se sont rencontrés au Burkina Faso ! Aussi, alertée par Marie Keller, une camarade de promo, j'ai postulé à une offre de stage au sein de l'association HICA. C'était une première pour moi, je n'avais pas fait de bénévolat jusqu'à maintenant, je n'avais tout simplement pas pris le temps. »


Une vraie claque

Louisa passe alors deux semaines dans un village pour aider des petits porteurs de projet à développer leur activité, notamment une productrice d'huile de palme artisanale. Le reste de sa mission a consisté à de la sensibilisation à la protection de l'environnement. « Ce n'est pas forcement simple quand on est européen de faire passer ce message ».

Pour Louisa, cette expérience aura été très marquante.

« Ça a été une vraie claque pour moi : des gens qui ont si peu et pourtant qui sont heureux, qui m'ont accueillie avec beaucoup de gentillesse. Cela m'a vraiment donné envie de faire du bénévolat en France ».


Tanzanie, Kenya, Bolivie...

Parties le 12 juillet dernier pour un long périple entre Afrique et Amérique du Sud (article paru dans The Mag n°20), Elise et Elsa nous donnent quelques nouvelles depuis la Tanzanie : « On est actuellement dans une petite ville au nord du pays pour accompagner l'association Femme International, qui lutte contre la précarité menstruelle ».

Les deux jeunes femmes ont déjà mené une première mission en Afrique du Sud cet été et se rendront très prochainement au Kenya. En octobre, après un très bref retour en Europe, direction l'Amérique du Sud et la Bolivie. Retour prévu à la mi-février 2023 !

 

N'hésitez pas à les soutenir, elles ont encore besoin d'un coup de pouce pour boucler leur financement !

 

 

Jordi Soudé (SciencesCom 07), Rédacteur

Vie du réseau

Retour sur deux événements phares

 

Le triathlon Audencia La Baule vient de boucler sa 35e édition. L’occasion de revenir sur cet événement sportif qui a particulièrement joué cette année la carte de la solidarité. Autre temps fort ayant marqué les esprits : la conférence inspirante, fin juin, avec comme invité d’honneur le neurologue Lionel Naccache.

Comme à chaque rentrée, le triathlon Audencia La Baule était de retour avec une 35e édition qui a duré non pas 2 mais 3 jours, du 16 au 18 septembre. Au programme : 21 courses au total, quelque 7 000 participants et pas moins de 45 000 spectateurs. Audencia Alumni était sur la ligne de départ du tri-relais grand public le 17 septembre avec 22 équipes de 3 personnes. Pour la première fois cette année, cet événement a été l’occasion de valoriser deux causes « chères à la communauté », souligne Katie Francois, Alumni Relations Manager.

 

La première : l’association Nourette pour les enfants malades créée en janvier 2022.

« Cet événement a été l’occasion de mettre un coup de projecteur sur cette jeune association dont la vocation est d’adoucir le quotidien des enfants hospitalisés, de leur famille et des soignants, alors que le mois de septembre est dédié au soutien à la lutte contre les cancers pédiatriques », explique Gaël Lamant (GE 96), le fondateur et père de Nour emportée par la leucémie fin 2021. Et d’ajouter :

« Cela nous aide à sensibiliser et encourager les dons. Il existe des dizaines, voire des centaines, de leucémies différentes, des maladies rares pour lesquelles la recherche avance moins vite. D’où l’importance de financer la recherche. »

Le second challenge, qui avait pour objet de sensibiliser au dépistage du cancer colorectal, a quant à lui rendu hommage à Hervé Gaudillat (EMBA 13) également décédé l’année dernière. Ce passionné de sport abonné à toutes les éditions du triathlon Audencia La Baule de 2006 à 2019 s’est aligné plus de 25 fois sur la ligne de départ !

Audencia a souhaité soutenir financièrement ces deux causes. L’occasion a été donnée à Léa Porterie, étudiante du Programme Grande Eccole, « très engagée et sportive », de leur remettre deux chèques de 500€. Un coup de pouce financier qui va permettre notamment à l’association Nourette pour les enfants malades de financer des projets, comme la réalisation de fresques dans les chambres d’hôpital.

Deux trophées réalisés spécialement pour l’événement par l’artiste Thierry Loheac ont également été remis.

 

Autre temps fort

Le 30 juin, une autre manifestation a marqué l’été : une conférence sur le thème “Un cerveau si inspirant !”, aux salons Hoche dans le 8e arrondissement parisien. A la tête d’affiche de cette 4e édition : Lionel Naccache, neurologue, normalien, professeur de physiologie à Sorbonne Université et essayiste. A ses côtés, quatre diplômés : Pauline Ferrières (GE 20), Céline Tran (MS MDC 18), Romuald Graveleau (SciencesCom 03) et Emmanuel Lacroix (GE 09). Côté participation, quelques 140 diplômés ont fait le déplacement.

Et, pour la première fois, cette conférence inspirante animée par Sandra Khawand (étudiante MBA 22) a été diffusée en direct et suivie par une quinzaine d’ambassadeurs diplômés installés hors d’Île de France. Cet événement a aussi été l’opportunité de « mettre en lumière deux jeunes entrepreneuses : Pauline Ferrières (GE 20), qui a co-fondé DEYI, et Mathilde Allard (Bachelor 18) à l’initiative de Cocoon », complète Nushad Merchant, Alumni Relations Manager, selon qui cette soirée a accueilli des retours « très positifs ».

 

 

Florence Falvy, Rédactrice

Autour du monde

Un autre regard sur les migrations internationales, avec Syed Kazim Baqeri

 

Au printemps dernier, Syed Kazim Baqeri (MBA 15) m’a confié son histoire (voir portrait complet), celle d’un quadragénaire forcé à la fuite et à l’exil par des extrémistes religieux pour la deuxième fois de sa vie.

C’était il y a un an. Quelques jours après la chute de Kaboul aux mains des Talibans, Syed Kazim, sa femme, ses deux filles, sa mère, son frère et sa belle-sœur embarquaient dans un avion militaire vers une nouvelle vie en terre inconnue, sans préparation ni bagages.

En sécurité en Italie, les Baqeri se reconstruisent lentement mais le sentiment de l’exil ne s’efface pas. Ils demeurent des étrangers, repartis tout en bas de l’échelle sociale, dans un pays, une langue, une culture, qu’ils ne connaissaient pas avant d’atterrir à Rome.

Partager son histoire est donc devenu le moyen pour Syed Kazim, de faire toucher du doigt sa réalité de réfugié, pour que les consciences s’éveillent sur un phénomène qui, il en est convaincu, ne fera qu’aller croissant au cours des prochaines années.

« Les déplacements de populations sous l’effet du climat, des conflits, de la pauvreté ou de la mondialisation seront toujours plus nombreux, explique-t-il. La décision de quitter son pays, sa vie entière est souvent brutale, peu ou pas préparée. Alors, il faudrait revoir la manière d’accueillir, d’intégrer et de considérer ces familles déplacées, pour mieux vivre ensemble et pour limiter la perte des talents. »

Car malgré son MBA et ses nombreuses certifications professionnelles, Syed Kazim a le sentiment que son expérience professionnelle n’a soudain plus de valeur. Il est confronté à un douloureux hiatus linguistique. Expatriés à forte valeur ajoutée dans le sens Nord-Sud ou migrants stigmatisés voire rejetés dans le sens Sud-Nord, l’accueil des populations déplacées est bien différent selon l’angle avec lequel on l’aborde.

Alors, loin de tout fatalisme, Syed Kazim témoigne encore et encore, pour rapprocher les hommes, abaisser les barrières et combler les fossés, tout en développant le projet entrepreneurial dans la Tech-RH sur lequel il travaillait déjà à Kaboul. Avec sa start-up, il espère contribuer à la diversité des ressources humaines dans le monde d’après.

 

Découvrez l'histoire de Syed Kazim et de sa famille

 

 

Florence Alix Gravellier, Rédactrice

Autour du monde

Pour la première fois, le Golf Trophy Audencia s’est joué à l’international

 

Après une pause contrainte de deux ans due à la crise sanitaire, le Golf Trophy Audencia a fait son retour sur le green en juillet dernier. Cette 5e édition a marqué une nouvelle ambition en prenant son envol à l’international, toujours avec un objectif solidaire.

Habituellement organisé tous les ans dans l’Ouest, près de Nantes, le Golf Trophy Audencia a pris cette année une nouvelle dimension... plus internationale. Sponsorisé par CIC Ouest et D-Vine, l’événement a en effet fait escale dans 5 villes du monde du 8 au 12 juillet, à Nantes, Paris, Singapour, Chengdu et Genève. L’occasion de rassembler 145 personnes. L’événement a été ouvert aux diplômés ainsi qu’aux partenaires entreprises du tissu local.

De quoi « créer un terrain propice au réseau bien au-delà de l’école », souligne Laëtitia Caliez, Alumni Relations Manager qui a piloté l’événement. En tout, 41 équipes se sont retrouvées sur le green pour s’affronter sur un 18 trous.

« Les golfeurs rassemblés par équipe de 3 jouent en formule scramble. À chaque coup, c’est la meilleure balle des 3 joueurs qui est retenue. Cette compétition collaborative permet ainsi à chacun de jouer selon son niveau, donne sa chance à tous et valorise tout le monde. »

Le Golf Trophy Audencia a connu son dénouement le 12 juillet dernier avec l’annonce des résultats lors d’une visio-conférence. Un moment associé à une dégustation de vins à distance commentée par une œnologue de D-Vine, Béatrice Dominé.

 

Un swing solidaire

Autre particularité de cette compétition : son approche solidaire. En effet, le Golf Trophy Audencia s’est déroulé au profit de la Fondation Audencia. Grâce aux scores des 10 premières équipes mondiales, 4 050 € ont pu être reversés au fonds de solidarité. De quoi « venir en aide aux étudiants en difficulté financière via des bourses mais aussi aux personnes touchées par le conflit en Ukraine ». Participer au Golf Trophy Audencia, c’est donc l’occasion de peaufiner son swing, réseauter mais aussi faire preuve de générosité.  

A présent, rendez-vous en juillet 2023 pour la prochaine édition. A noter que les organisateurs du Golf Trophy Audencia promettent « une ambition plus grande ». En somme, l’événement pourrait bien renforcer sa présence aux quatre coins du globe.

 

 

Florence Falvy, Rédactrice

 

Innovation

« Le social, un secteur qui innove »

 

Avec la création de Solinum (pour « Solidarité numérique »), Victoria Mandefield (GE 18) avait pour ambition d'apporter son soutien aux acteurs du secteur social et de la solidarité. Six ans plus tard et accompagnée de 30 salariés, elle nous raconte cette aventure entrepreneuriale et humaine.

« Le monde du social et de la solidarité est en mouvement, il fait preuve aujourd'hui d'innovation », explique Victoria Mandefield, la fondatrice de Solinum, entreprise qui propose de venir en aide aux personnes précaires. Une structure imaginée alors qu'elle était encore étudiante : « J'étais en école d'ingénieur et j'avais l'habitude de faire des maraudes pour aller à la rencontre des personnes dans la rue. Elles me posaient beaucoup de questions : où prendre une douche, l'adresse d'une association... Et je me rendais compte que je donnais parfois des infos erronées ».

Ainsi naît l'idée d'une base de données mise à jour qui recense les informations sur les structures de l'urgence sociale, de la santé, de l'insertion... « C'est ce que j'ai appelé le « Soliguide », qui recense aujourd'hui 50 000 services dans 25 départements français. »

 

Double cursus

Initié alors qu'elle est en 2e année d'école d'ingénieurs, le projet rencontre beaucoup d'intérêt :

« Il fallait que je le développe, et pour cela je devais gagner en compétences en matière de management, de gestion d'entreprise. J'ai choisi le double cursus ingénieur / manager d'Audencia pour y arriver. »

Le résultat est sans appel : le « Soliguide » se décline en appli, site et liste papier et devient une référence pour les travailleurs sociaux :

« C'est un outil qui leur simplifie le travail et leur fait gagner du temps. Les personnes en situation de précarité se connectent aussi. On l'oublie souvent, mais ils ont pour la plupart un smartphone. »


Un million de recherches

Le Soliguide, c'est plus d'un million de recherches depuis le début de l'année 2022. Un succès qui permet de voir plus grand.

« Le but, c'est d'être présent sur l'ensemble des départements français d'ici 2 à 3 ans et de dupliquer ce modèle à l'international. Il n'existe pas d'équivalent de cet outil en Europe ».

Avec ses 30 salariés, Victoria souhaite également démocratiser l'hébergement citoyen en France avec son programme « Merci pour l'invit » et produit des études sur les points clés de la précarité : « Nous avons des données du terrain et nous pouvons les mettre à disposition des collectivités et de l'État pour faire évoluer les politiques publiques ».

 

En savoir +

 

 

Jordi Soudé (SciencesCom 07), Rédacteur

Fondation Audencia

Des alumni particulièrement généreux en 2022

 

Fonds de Solidarité pour venir en aide aux étudiants dans le besoin, soirées donateurs pour soutenir l’entrepreneuriat et la diversité à l’école : au premier semestre, la générosité des alumni a dépassé les objectifs fixés pour les collectes organisées par la Fondation Audencia.

Lancé lors de la crise du Covid pour venir en aide aux étudiants en difficulté, le Fonds de Solidarité de la Fondation Audencia a été pérennisé pour soutenir celles et ceux qui font face à des difficultés structurelles, liées notamment à la situation économique inflationniste. Une partie des fonds est également orientée vers les étudiants victimes de la guerre en Ukraine, alors que l’école a pris l’engagement d’accueillir une dizaine d’étudiants ukrainiens dès la rentrée. Avec 51 540 € récoltés au premier semestre, l’objectif de 50 000 € a été dépassé.

Par ailleurs, pour marquer le cap des 2 500 donateurs particuliers franchi cette année, la Fondation a organisé pour la première fois deux soirées de remerciements à leur intention, à Nantes le 14 juin et à Paris le 5 juillet, où la générosité des diplômés d’Audencia s’est à nouveau clairement révélée. Préalablement sollicités pour choisir entre six projets de soutien aux étudiants, les donateurs proches de l’École en ont retenu deux : 

                          

Il s’agit de motiver le plus grand nombre d’étudiants à entreprendre pendant leur passage sur les bancs d’Audencia. Si le concours Audace a permis de décerner cinq prix d’une valeur de 1 400 € en moyenne, dix bourses de vie ont également été attribuées, d’un montant de 2 500 € chacune, pour permettre à des étudiants entrepreneurs de réaliser leur stage et ainsi concrétiser leur projet d’entreprise

« Pour mon projet « La Cuisine de Jeannette », la Fondation m’a apporté un vrai coup de pouce grâce à la bourse et au concours Audace. Cela m’a permis de croire en mon projet et d’oser agir pour un monde plus juste, plus sobre et plus joyeux ! », témoigne Ombeline Gille (GE 21).

 

Unique en France, ce nouveau dispositif estampillé Audencia permet à des élèves de bacs professionnels de suivre une année gratuite leur permettant de présenter le concours d’entrée au Bachelor, en levant les différents freins et en travaillant les facteurs clés de succès. Dès cette année, 12 élèves vont bénéficier du parcours Sirius, avec un objectif de 30 l’année prochaine. Actuellement étudiant du programme Grande Ecole, Romuald Prader a fait preuve d’une grande détermination pour intégrer le Bachelor d’Audencia après avoir obtenu un bac professionnel. Il a témoigné lors de la soirée nantaise du 14 juin :

« J’aurais aimé avoir la chance d’entendre parler du parcours Sirius quand j’étais en Terminale, notamment pour le côté attractif des aides financières proposées et l’apport académique en particulier sur les langues, l’ouverture internationale et la construction du réseau professionnel ».

Avec 66 000 € collectés lors de ces deux soirées donateurs, l’objectif des 54 000 € a été largement atteint. Incontestablement, la culture du don s’enracine dans le réseau des alumni d’Audencia.

 

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

Fondation Audencia

Etudiants dans le besoin : la campagne de solidarité de fin d’année est lancée

 

L’École s’est engagée dans une politique qui vise à accroître la diversité de ses étudiants. Dès lors, dans un contexte économique par ailleurs compliqué, tous n’ont pas les mêmes moyens et ils sont de plus en plus nombreux à rencontrer des difficultés pour financer leur cursus.

Pour y faire face, la Fondation Audencia lance une campagne de solidarité qui s’étendra sur toute la fin de l’année. Objectif : faire appel à votre générosité pour financer des bourses de soutien adaptées aux différentes situations de précarité qu’elle a identifiées.

 

Bourse de mobilité pour les stages à l’international

Depuis quelques années, les étudiants du programme Grande École d’Audencia doivent obligatoirement effectuer un stage à l’international. Frais de transport, frais de vie : ces stages peuvent entraîner des surcoûts auxquels certains étudiants ont du mal à faire face. Les bourses de mobilité pour les stages à l’international ont pour objectif de les aider.

 

Bourses pour les étudiants internationaux

Alors que l’École va accueillir de plus en plus d’étudiants étrangers dans ses promotions, la Fondation souhaite aider ceux qui ne peuvent financer seuls leur séjour en France. La présence d’étudiants internationaux dans l’école est une richesse en termes d’ouverture culturelle et est également un critère important pour les classements. Soutenir ces étudiants, c’est également soutenir tout l’écosystème d’Audencia.

 

Bourses entrepreneuriat

L’augmentation du nombre d’étudiants entrepreneurs (également pris en compte dans le classement des établissements) est inscrit dans la stratégie de l’École, qui par ailleurs les encourage à réaliser leur stage de fin d’études sur leur projet d’entreprise. Dans ce cas de figure, l’absence de rémunération le temps du stage peut dissuader les étudiants entrepreneurs. La Fondation entend lever ce frein en leur attribuant des bourses de vie.

 

Bourses de solidarité

Lancé dans le cadre de la crise sanitaire, le fonds de solidarité de la Fondation conserve tout son intérêt à l’heure où la situation économique peut entraver la poursuite des études de certains étudiants dans le besoin. Certains rencontrent des difficultés financières ponctuelles graves et la Fondation se doit de les aider.

Cette campagne de solidarité de fin d’année atteindra ses objectifs grâce à votre aide.

 

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

Entrepreneuriat

Retour sur les quatre visites d’entreprises en compagnie des MBA

 

Cette année encore, les étudiants des différents programmes MBA d'Audencia ont eu l’opportunité d’aller visiter des entreprises comme le Puy du Fou, la malterie bretonne Yec'Hed Malt, la société Socomore ou encore Arcade Cycles en Vendée. L’occasion de vivre des moments privilégiés avec les décideurs mais aussi d’aller à la rencontre de diplômés qui n’hésitent pas à ouvrir les portes de leurs entreprises. Suivez le guide !

C’était le 13 mai dernier. Le moment était venu pour une trentaine d’étudiants de clôturer leur programme Full-Time MBA. Pour finir en beauté, ils ont pris la direction de Vannes et poussé la porte de l’entreprise Socomore spécialisée dans la préparation de solutions chimiques pour l'aéronautique. Cette visite organisée sur une matinée a notamment été animée par la DRH Muriel Biju Charrier (GE 92) aux côtés du directeur de l’usine. Également au programme de cette journée : la visite de la malterie baptisée Yec'Hed Malt, cofondée en 2016 par Florent Besnard (MBA 14), qui produit un malt à partir d’une orge issue de l’agriculture biologique cultivée en Bretagne. De quoi assister à chaque étape du procédé de fabrication avant de passer à la dégustation de bières.

 

Puis cap vers la Vendée

La délégation Audencia Executive MBA d'Alger a quant à elle fait escale fin juin à Nantes, pour une semaine de séminaire portant sur le thème “Entre traditions et innovations“. Au menu : la visite de deux entreprises vendéennes. 24 étudiants ont tout d’abord mis le cap vers La Roche sur Yon jusqu’à la société Arcade Cycles spécialisée dans la conception et l'assemblage de vélos de ville. L’occasion d’aller à la rencontre du directeur commercial et actionnaire de l’entreprise Laurent Chaillot (Exec MBA 12) et d’observer les différentes opérations réalisées dans l'atelier de montage.

Une journée qui s’est poursuivie au sein du Puy du Fou. Nicolas de Villiers (GE 03), président du célèbre parc d’attraction, les y attendait pour échanger, notamment, sur sa passion pour l’écriture des scénarios de spectacles et sur leur adaptation aux cultures internationales dans le cadre de l’exportation du concept. Les étudiants ont eu le privilège de pénétrer dans les coulisses de la célèbre Cinéscénie puis de visiter les écuries et la fauconnerie.

« Ces visites sont de belles occasions pour les étudiants de rencontrer des décideurs et de pouvoir leur poser des questions concrètes mais aussi de prendre la mesure de la complexité des entreprises », souligne Katie Francois, Alumni Relations Manager.

 

 

Florence Falvy, Rédactrice

Conseils de diplômés

Comment gérer une carrière dans l’humanitaire ?

 

Elles se sont engagées dans une carrière professionnelle pour défendre de grandes causes. Dans le secteur humanitaire ou pour répondre au défi environnemental, Nikki et Clara - diplômées d'Audencia - partagent leurs conseils avisés. 

 

Nikki Wodehouse (GE 19), Chargée de philanthropie chez Médecins Sans Frontières

 

Etre en phase avec ses valeurs

« J'ai vécu une première expérience au sein d'une agence conseil en fundraising qui a été très intéressante : elle m'a permis d'être en contact avec de nombreuses organisations humanitaires et de détecter celles qui étaient le plus en phase avec mes valeurs. C'est une expérience que j'ai valorisée, un bon tremplin ».

 

Des opportunités pour chaque profil

« Dans une organisation comme MSF, on trouve des profils et des parcours très variés - comme dans n'importe quelle grande entreprise - et il ne faut pas hésiter à postuler : les profils financiers, RH, marketing sont aujourd'hui très recherchés. Ne pas hésiter à se renseigner, appeler pour bien connaître les valeurs et les projets menés par les organisations humanitaires. Ce qui lie les gens, c'est la cause ».

 

Mobilité

« On peut aussi choisir une organisation en fonction de son envie de mobilité : un acteur présent dans le monde entier permet d'évoluer à l'international ».

  

Clara Calipel (GE 17), Research Project Manager à l'Institut de l'Économie pour le Climat

 

Changement de carrière

« Après deux années passées dans un cabinet d'analyse financière, j'ai décidé de prendre un virage et de me consacrer à la cause climatique. Je pense qu'il faut un peu de courage pour changer de voie. J'ai beaucoup lu, appris sur le sujet afin de pouvoir travailler sur les questions climatiques... Cela m'a permis aussi de donner du sens à mon job ».
 

Oser !

« Il faut oser ! Ne pas hésiter à envoyer des candidatures spontanées même si on n'a pas le profil « classique » pour travailler dans ce type d'organisation. Ma formation en finance m'a permis de comprendre les enjeux et les défis que doivent relever les États et les Collectivités ».

 

Patience et conviction

« C'est un univers où il faut aussi de la patience. On fait des recherches et des propositions en faveur du climat qui sont mises en œuvre deux ou trois ans plus tard. On doit aussi défendre ses idées, convaincre les acteurs publics ».

 

 

Jordi Soudé (SciencesCom 07), Rédacteur
 

Agenda

Evénements à venir

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Parcours & réalisations

Publications

Découvrez les dernières parutions du réseau Audencia :

 

« La vie est un ballet, on ne le danse qu'une fois »

« Dans la vie, il ne faut pas s'écouter ! » C'est sur cette devise que s'est construite Juliette, une trentenaire mariée et jeune maman, un brin carriériste. »

Reflet du quotidien de nombreuses femmes, le roman traite des questions modernes telles que la charge mentale ou la difficulté d'allier maternité et vie professionnelle. Il apporte avec humour et authenticité un souffle d'optimisme.

Edwige Billot (GE 07) - Editions Librinova

 

 

 

 

« Fragments »

« Reste, reste, un instant je t'en prie. Ecoute la ville, les hommes, le fleuve. Goûte un instant les parfums alentour, de cerisiers, de lilas ou de pins. Caresse le vent timide du bout de tes lèvres, le voilà qui revient ».

Oscar de Rotalier (SciencesCom 17) - Edition Baudelaire

 

 

 

 

 

“Fantasy, Neoliberalism and Precariousness: Coping Strategies in the Cultural Industries”

Contribuant aux débats sur la vie professionnelle dans les industries culturelles et créatives au sein des études culturelles, de la sociologie et de l'économie politique de la communication, Jérémy Vachet répond à des questions jusqu'ici inexplorées sur l'impact psychosocial de la précarité et d'autres caractéristiques problématiques du travail dans les industries culturelles.

Jérémy Vachet - Edition Emerald Group Publishing Limited

 

 

 

« L'entreprise et le bien commun »

Ce livre invite à faire l'expérience de la démarche vers le bien commun, démarche qui n'est ni réductible au souci de l'autre ni exclusivement centrée sur soi. Plus encore que l'éthique du care qui prône une responsabilité de soin à l'égard des autres, la perspective du bien commun nous aide à allier souci de l'autre et souci de soi en participant à un bien communautaire qui est tourné vers le développement humain et qui autorise le plein accomplissement du bien personnel.

Sandrine Frémeaux - Edition Nouvelle Cite

 

 

 

 

Séverine Richou, pour l'équipe Audencia Alumni

Parcours & réalisations

Nominations

 

Certains de nos diplômés Audencia ont changé de poste ces derniers mois. Félicitations à eux pour ces belles nominations :

Clara Audry Bailly (GE 08) est nommée General partner chez Jolt Capital

Rebecca Beaty (EIBM 10) est nommée Senior marketing manager chez Pleo France

Jacinthe Brillet (GE 00) est nommée Directrice générale chez Les Prés Rient Bio (Danone)

Eddy Cuglietta (GE 12) est nommé Responsable des canaux et de la stratégie chez Mollie France

Antoine Desjeux (GE 16) est nommé Directeur de participations au sein de l'équipe Development chez Apax Partners France

Agathe Duca-Combaluzier (GE 10) est nommée Directrice Marketing & Commercial - Ventes Directes chez Casio France

Arnaud Foujols (GE 07) est nommé Chief transformation officer chez Elior France

Cédric Georges (GE 04) est nommé Président d'Outdoor Sports Valley chez ODLO International

Cyrille Glumineau (Bachelor 92) est nommé General Manager Sales Southern Europe - Reality Labs chez Meta

Corentin Hoo (GE 14) est nommé Head of marchants chez Octopia (Groupe Casino)

Guillaume Josselin (GE 05) est nommé Responsable du Pilotage Financier chez Vyv3

Laurent Kayser (GE 11) est nommé Directeur général adjoint chez Cafeyn

Hervé Lavisse (GE 94) est nommé Group compensation and benefits director chez Veolia

Tristan Lheure (GE 09) est nommé Directeur général chez OBM Construction

Grégory Malgras (EMP-MBA 05) est nommé Chief revenue officer / Responsable financier chez Goshaba

Laurent Melaine (ISMA 90) est nommé Directeur commercial et marketing chez Geodis - SNCF

Stéphane Miquelis (GE 01) est nommé Directeur commercial chez Mediakeys

Alexandre Morel (GE 03) est nommé Associé au sein de la pratique Corporate - M&A chez Eversheds Sutherland

Sophie Orain (SciencesCom 08) est nommée Director Brand & Engagement chez Omnicom Public Relations Group France

Marie-Caroline Schwartz (GE 10) est nommée Directrice droit des sociétés et droit boursier chez Faurecia (Stellantis)

 

Des Audenciens ont créé leur entreprise ces derniers mois :

Grégory Colin (GE 09) est Associé de Smart Entrepreneurs Partners

Nathalie Chauvin (Bachelor 01) est Dirigeante de Arthurimmo.com Angers Ney

Hugues Debray (GE 19) est Photographe indépendant

Mara Desmars (Responsable de la communication 2013) est Travailleur indépendant en communication & RSE

Arnault de Lambilly (Bachelor 04)  est Co-fondateur de Provence Services et La Gare Coworking

 

Nous leur souhaitons à tous une très belle vie professionnelle !

Si vous aussi, vous changez de poste ou créez votre entreprise, faites-le nous savoir en nous écrivant à audenciaalumni@audencia.com

 

 

Séverine Richou, pour l'équipe Audencia Alumni

 

Jeu concours

Gagnez votre place à Homecoming Day

 

Chers diplômés Audencia,

Audencia, pour vous, c’était hier ou il y a plus longtemps ? L’école s’appelait peut-être encore Sup’ de Co, Ecole Atlantique de Commerce ou SciencesCom… 

Pour célébrer les anniversaires de promotions* comme il se doit, nous avons le plaisir de vous inviter à la 3e édition d’Audencia Homecoming Day, un événement annuel de retrouvailles et de célébration des anniversaires de promotion de tous les programmes de l'école.

Le temps d’une fin d'après-midi et d'une soirée pleine de surprises, nous vous promettons de raviver vos beaux souvenirs, en vous entraînant dans un voyage au cœur de votre école pour une expérience immersive à la (re)découverte des lieux et des personnes qui ont marqué vos années étudiantes.

Réservez votre place dès maintenant, rencontrez ceux qui font Audencia aujourd’hui, retrouvez vos camarades perdus de vue et profitez de ce moment ensemble, avec une "soirée à thème" mémorable dans le gymnase !

Vous n’avez pas encore réservé votre place ?

Nous mettons aujourd’hui en jeu 3 places** à gagner afin de participer à cet évènement unique !

Pour participer, c’est simple, complétez le formulaire ci-dessous !

 

Formulaire

 

=> 3 tirages au sort seront effectués (pour une place chacun) : le 7 octobre, le 14 octobre et le 21 octobre.

=> Le résultat sera communiqué sur notre page LinkedIn à la suite de chaque tirage.

* Pour les alumni qui fêtent leurs anniversaires d'un an, 5 ans, 10 ans, 15 ans, etc. Autrement dit, les alumni dont l'année de promotion termine par 2, 7 et la promotion 2021. Néanmoins, tous les alumni seront invités cette année !

** Retrouvez le règlement du jeu-concours dans le formulaire

 

L'équipe Audencia Alumni

Le mot de la fin

Un grand merci à vous d’avoir lu cette 21ème édition de The Mag !

A l’image de cette thématique, l’engagement humanitaire et la solidarité de manière générale sont des valeurs fortes portées par Audencia.

 

Nous remercions chaleureusement toutes les personnes engagées qui ont accepté de témoigner dans cette 21ème édition !

Nous espérons sincèrement que ce numéro a fait sens pour vous également.

Nous vous donnons rendez-vous en janvier pour la 22ème édition de The Mag.

 

En attendant, rejoignez-nous pour de nouveaux évènements et moments d’échanges à découvrir sur Together et sur notre page LinkedIn Audencia Alumni

 

Des idées ou suggestions concernant The Mag ? N’hésitez pas à nous écrire sur audenciaalumni@audencia.com.

A très vite !

Plus d'infos sur Together