Editorial

The Mag : et de 20 !

Lancé il y a quatre ans avec pour objectif de fédérer encore un peu plus la communauté des diplômés d’Audencia, The Mag n’a cessé de gagner en notoriété. Retour sur une aventure éditoriale avec ce 20e numéro consacré, comme son lointain prédécesseur et n°1, à la place des femmes dans la société.

Un an après le lancement de la plateforme Together, le site collaboratif qui connecte l’ensemble des diplômés, des étudiants, des professeurs et du staff d’Audencia, c’était au tour de The Mag de voir le jour, en mars 2018.

« L’idée était d’avoir un news magazine destiné aux diplômés dans lequel transmettre des nouvelles des uns et des autres, mettre en lumière certains parcours et informer sur l’école et ses évolutions », témoigne Séverine Richou, qui a rejoint l’équipe Audencia Alumni quelques temps à peine avant la sortie du n°1. Mais c’est aussi un outil destiné aux étudiants curieux d’en apprendre davantage sur les possibilités de carrière offertes par leur diplôme ».

Depuis lors, votre magazine, envoyé à plus de 21 000 membres de la communauté Audencia, a progressivement trouvé son public, notamment grâce à la montée en puissance des réseaux sociaux dans le soutien à sa diffusion. La diversité des thèmes portés par chaque numéro participe au succès du magazine : place des femmes dans la société, innovation, sport, alimentation… sans oublier la Chine (n°16mars 2021), qui a marqué les esprits avec plus de 4 000 lecteurs !

Nushad Merchant, l’un des six responsables du développement du réseau Alumni, a également intégré l’équipe en 2018. Diplômé MSc IM en 2016, il porte un regard à la fois interne et externe sur le magazine.

« Au côté des articles et interviews consacrés aux diplômés, The Mag fait désormais une plus grande place aux sujets dédiés à l’école et aux étudiants. C’est un bon équilibre qui permet de jeter des passerelles entre les différentes composantes de la communauté Audencia, et de refléter son ampleur et sa diversité. The Mag est un outil devenu indispensable pour l’animation de la communauté, et pas seulement francophone puisqu’il est également disponible en anglais ».

Pour ce 20e numéro, l’équipe éditoriale de The Mag a choisi de remettre les femmes à l’honneur, à l’image du n°1.

« Cela nous tient beaucoup à cœur, poursuit Nushad. Ces quatre dernières années ont vu les lignes bouger au sujet du féminisme. Il nous a paru important d’en reparler ».

Bonne lecture à toutes et à tous !

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

Rubrique thématique

Les grandes marques, féministes ou opportunistes ?

 

Le « féminisme washing », où l’art d’adopter une communication féministe non alignée avec son action réelle en matière de droits des femmes, envahit nos écrans publicitaires et questionne sur l’envie profonde des entreprises d’utiliser leur influence pour transformer le monde.

« La différence entre un T-shirt Dior à message féministe et une Barbie à l’effigie de Frida Kahlo ? Aucune ! Leur démarche est marketing, pas féministe. » dénonce la journaliste Léa Lejeune dans son essai sur le féminisme washing*. Ce mot, elle l’a dérivé de celui de green washing pour dénoncer les pratiques des entreprises qui récupèrent la cause féministe à des fins mercantiles.

Séduire, voire berner, une génération de femmes plus militantes, sans faire correspondre les valeurs, les méthodes de production ou encore le management de l’entreprise semble devenir le nouveau sport à la mode dans l’univers des grandes marques. Avec le risque que rien ne change en profondeur et peut-être même de perpétuer des biais, stéréotypes et autres idées-reçues en toute impunité.

Questionner les pratiques au-delà de l’affichage, en matière d’égalité femme-homme, de diversité ou encore de protection de l’environnement, voilà finalement ce que nous invite à faire Léa Lejeune. Où et par qui est produit mon t-shirt à message féministe ? L’entreprise qui détourne les couleurs de son logo pour en faire un acte militant le 8 mars est-elle engagée tout au long de l’année pour l’égalité des salaires et la lutte contre le sexisme dans ses pratiques RH ? Quel degré de transparence des plans d’action en faveur de l’égalité et surtout des indicateurs de mesure de la performance ?

Un esprit critique qu’il faut exercer partout et tout le temps, jusque dans les séries visionnées sur nos écrans, où depuis 2010, on voit avec bonheur se multiplier des personnages féminins aux rôles plus complets, plus subtils, plus puissants. Mais là encore, la journaliste Jennifer Padjemi nous invite à ne pas négliger le manque d’alignement entre ce qui est montré à l’écran et ce qui ne l’est pas et à décrypter les images en profondeur car, avec 80% de showrunners masculins, l’industrie peine à s’éloigner des clichés et stéréotypes de genre, et d’une vision biaisée du rapport homme-femme.

 

En savoir +

Féminisme Washing, Quand les entreprises récupèrent la cause des femmes (Léa Lejeune, éditions du Seuil)

Feminism and Diversity washing : les pièges de vos séries préférées (Jennifer Padjemi, France Culture)

 

 

Florence Alix-Gravellier, Rédactrice

Rubrique thématique

Ovaires the Rainbow : un podcast féministe pour faire bouger les lignes

 

Victime de violences conjugales dans son adolescence, Capucine Coudrier, 22 ans, a décidé de témoigner. Étudiante à SciencesCom, elle a créé le podcast Ovaires the Rainbow dans lequel elle donne la parole aux femmes. Objectif : diffuser l’espoir en racontant leur histoire.

 

Qu’est-ce qui vous a poussé à lancer votre propre média ?

Mon engagement pour la cause féministe remonte à plusieurs années, avant même d’avoir vécu des violences conjugales. En constatant qu’on ne laisse pas beaucoup la parole aux femmes dans les médias, encore moins sur les sujets qui les concerne, j’ai eu envie d’apporter ma pierre à l’édifice. J’ai pensé au podcast, un format intime qui permet de porter le témoignage de quelqu’un sans le déformer et de toucher beaucoup de monde. Au départ, je n’avais pas prévu de parler de ma propre histoire, même si c’est forcément lié. Je me suis beaucoup confronté au problème de la parole. C’est difficile de témoigner sur des violences conjugales. On en a honte, on n’est pas forcément crue. Or, ça touche énormément de personnes.

 

Votre voix porte-t-elle d’autant plus du fait d’avoir subi ces violences si jeune ?

Lors de la vague #MeToo, j’étais au lycée. Le témoignage de ces femmes qui témoignaient m’a beaucoup inspirée. On ne parle jamais du fait que ces violences conjugales peuvent également subvenir à l’adolescence. Si j’avais eu un modèle d’une femme à laquelle j’aurais pu m’identifier, cela m’aurait beaucoup aidé. C’est pour cela que je témoigne désormais. Je ne le fais pas par plaisir mais par nécessité. J’ai des retours de jeunes femmes qui me contactent pour me remercier car ça les aide à comprendre ce qu’elles vivent elles-mêmes. Je vois l’impact concret de ma démarche.

 

Comment témoignez-vous ?

Dans les médias, quand l’occasion se présente, mais également en milieu scolaire, du collège jusqu’à l’établissement d’enseignement supérieur, où j’interviens pour sensibiliser à la question des relations toxiques dans le couple et des violences conjugales. Mon podcast me permet aussi d’aborder ces sujets par le biais d’autres témoignages et d’interviews de personnalités engagées dans la cause des femmes. Je l’ouvre d’ailleurs progressivement à d’autres thématiques, en donnant la parole à des femmes entrepreneuses ou autrices, par exemple.

 

La cause des femmes a-t-elle selon vous avancé ces dernières années ?

Depuis quelques années, on commence enfin à porter du crédit à ce que disent les femmes lorsqu’elles témoignent de leur condition, et des violences conjugales en particulier. Mais il reste beaucoup à faire, si l’on en juge par le nombre de commentaires néfastes sur les réseaux sociaux à l’égard des femmes qui racontent leur histoire.

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

Rubrique thématique

Carnaval de Rio : la place des femmes en question

 

Diplômée du programme Grande École en 2019, Eléonore Ardelanot s’est lancée dans la réalisation d’un documentaire sur la place des femmes dans le carnaval de Rio. Un projet au long cours qui reflète son engagement pour la cause féministe.

 

Comment vous est venue cette idée de documentaire ?

À l’occasion d’un échange universitaire à Rio en 2018, lors duquel j’ai appris le portugais, j’ai découvert des groupes de samba exclusivement constitués de femmes. Une culture militante et féministe existe au Brésil, dont une part s’appuie sur la samba. Dans le carnaval traditionnel, les femmes sont plutôt danseuses, rarement musiciennes. En créant des groupes de samba, elles parviennent à occuper une place qui ne leur est pas acquise. J’ai rencontré des femmes très inspirantes dans ce milieu, qui dégagent une énergie communicative que j’ai vraiment envie de faire partager. Après mes études, je suis repartie là-bas dans l’idée d'en faire un documentaire. J’ai réalisé un film de 12 minutes, « Rio est une femme », qui tourne dans les festivals et a remporté quelques prix. Je cherche désormais des financements pour creuser le sujet en 52 minutes, avec une véritable équipe de tournage, féminine bien sûr.

 

Pourquoi souhaitez-vous que cette équipe soit exclusivement féminine ?

Je suis engagée dans la cause féministe depuis 2017 environ, ce qui correspond à la vague #MeToo. Mais pas uniquement. À Nantes, je faisais partie d’un collectif militant de lutte contre l’homophobie et pour la défense des personnes LGBTQIA+. En ce qui concerne le tournage, il s’agit d’avoir une pertinence tout au long du processus créatif. La productrice avec laquelle je travaille est elle-même engagée. L’idée est aussi de montrer que le milieu audiovisuel peut aussi fonctionner avec des équipes exclusivement féminines.

 

Quel sera le sujet de votre prochain film ?

Je souhaite à nouveau aborder la place de la femme dans le carnaval de Rio, mais cette fois-ci sous l’angle des cortèges féministes. Il faut savoir que les violences sexistes et sexuelles augmentent de 25 % pendant le carnaval au Brésil. Peu visibles, un peu tabous, les cortèges féministes permettent aux femmes de se sentir plus en sécurité, en créant des espaces où elles se sentent pleinement libres sans avoir peur des attouchements ou être gênées par le regard souvent sexualisant des hommes. Ces cortèges permettent aussi aux femmes de reprendre confiance en elles, en portant un regard bienveillant sur leur corps. 

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

Rubrique thématique

Marie Comacle, puissante et sans tabou

 

Pourquoi la sexualité est-elle aussi taboue ? À cette question qu’elle se pose depuis l’adolescence, Marie Comacle (GE 17) a décidé de répondre en créant Puissante, une marque de bien-être féminin.

Marie, ingénieure-manager Audencia-ICAM, se lance dans l’aventure entrepreneuriale début 2021, après un court crochet par le secteur du conseil et JobTeaser où très vite elle se dit : « je n’ai pas fait six ans d’études pour faire ça ! » Le ton est donné, Marie n’est pas du genre à renoncer à ses idéaux.

Et c’est avec Puissante qu’elle va changer le monde en commençant par lever les tabous qui pèsent sur la sexualité et la masturbation au féminin et en réinventant le concept du vibromasseur. Nouveau look, nouveau discours aussi pour permettre d’ancrer le sujet dans l’univers du bien-être plus que dans celui de la SexTech, trop assimilée à l’industrie pornographique, objet de malaise et de censure.

« Il était temps que les femmes se saisissent de ce sujet et l’abordent différemment, explique Marie. Avoir un vibromasseur, c’est avant tout prendre du temps pour soi, pour se connaître et se découvrir. Le bien-être sexuel fait partie intégrante du bien-être global et contribue à la confiance en soi. D’ailleurs, on perçoit un réel changement chez les femmes qui apprennent à se connaître un peu plus tard dans leur vie. »

L’idée fait son chemin, avec difficulté parfois, lentement peut-être, mais le bouillonnement de comptes, contenus et commentaires sur les réseaux sociaux montre que la parole se libère. Et le succès est immédiat pour Coco, le vibromasseur lancé via une campagne Ulule : plus de 2600 préventes – quand 600 auraient suffi au démarrage – et un projet parmi les 40% les plus financés de la plateforme. De quoi franchir avec plus de sérénité les nombreux obstacles du chemin, des refus de banques aux remarques dubitatives de l’entourage.

« Nous sommes passés à la TV, entrés au programme FemTech de Station F et avons collaboré avec des boîtes de fou auxquelles nous n’aurions jamais pensé. Plus de 20 000 vibros Coco ont été envoyés partout dans le monde et nous sommes passés de deux, à cinq et bientôt sept collaborateurs en deux ans, alors oui, je suis confiante pour l’avenir, » conclut Marie.

Marque engagée – Puissante reverse 1€ par commande à l’association Orchidées Rouges luttant contre l’excision – la petite entreprise vannetaise regarde vers l’avenir, avec de nouveaux produits pour compléter sa gamme mais aussi une ouverture vers d’autres facettes du bien-être et de l’accompagnement des femmes.

 

 

Florence Alix-Gravellier, Rédactrice

Vie de l'école

« Les routes du savoir » : l'engagement pour l'éducation

 

L’association « They Act for Women » permet chaque année à deux étudiants de construire un projet engagé et innovant en faveur du droit des femmes. En 2022, ce sont deux représentantes d'Audencia - Elise Mehaddi et Elsa Prévost – qui relèvent le défi avec « Les Routes du Savoir ». Elles nous racontent.

Six semaines de mission en 2019 au Pérou pour Elsa et à Madagascar pour Elise dans le cadre de l'association humanitaire d'Audencia « Un Autre Monde »... Les deux étudiantes du Programme Grande École ont confirmé leur goût pour l'engagement lors de ces premières expériences sur le terrain. C'est donc tout naturellement qu'elles ont répondu présent à un défi d'envergure : lutter contre la déscolarisation des jeunes filles dans plusieurs pays dans le monde.

« Notre projet, baptisé « Les Routes du Savoir », a vu le jour après notre rencontre avec Emeline Dukic, la fondatrice de l’association They Act For Women, précise Elsa. Elle a été une source d’inspiration pour nous. Très rapidement, nous avons rejoint son association et construit ensemble cette aventure ».

 

Accompagner les ONG


Les jeunes femmes partiront le 12 juillet prochain pour un périple de 8 mois à travers l'Afrique (Kenya, Tanzanie, Afrique du Sud) et l'Amérique du Sud (Bolivie, Brésil, Chili). Leur objectif : accompagner les ONG qui luttent contre les principales causes du décrochage scolaire des filles : la précarité menstruelle, les violences sexuelles et les grossesses précoces.

« On va mettre à leur disposition des outils et nos compétences en communication pour valoriser leurs actions et mettre en avant leurs initiatives. On pourra notamment faire des reportages, interviewer les bénéficiaires, créer un site internet ou encore développer leurs réseaux sociaux ».

 

Un enjeu crucial


« C'est un vrai besoin pour ces ONG qui ont peu de moyens pour communiquer autour de leurs actions. Un enjeu pourtant crucial pour se faire connaître, recevoir des aides ou encore faire des appels aux dons. »

Si Elise et Elsa ont préparé minutieusement leur voyage en prenant contact avec les associations sur place, elles attendent encore quelques réponses d'appels à projets et ont encore besoin de boucler leur financement. « Nous avons d'ailleurs déposé notre projet sur une plate-forme de dons ».

Alors, si vous souhaitez les soutenir : Je participe

 

 

Jordi Soudé (SciencesCom 07), Rédacteur

Vie de l'école

Le Knowledge Hub, « lieu de l'accompagnement de la réussite étudiante »

 

12 000 ouvrages, 38 bases de données, une centaine de revues et périodiques sont disponibles au Knowledge Hub, le centre de ressources présent sur les 3 campus nantais d'Audencia. Rencontre avec Anne Mener, sa responsable.

« Notre mission c'est avant tout d'accompagner la réussite des étudiants, de les sensibiliser à la recherche documentaire. Nous nous rendons compte qu'il y a un vrai besoin notamment sur la rédaction de thèses professionnelles, car nombre d'entre eux ont encore le « réflexe Google » et ne font pas nécessairement la différence entre un article de blog et un écrit scientifique », explique Anne Mener. Animé par une équipe de 9 personnes, le Knowledge Hub est donc un véritable repère pour les étudiants. « Nous aidons aussi les Bachelors du City Campus à trouver des informations sur les entreprises lors de leurs recherches de stage ou dans le cadre de leurs projets marketing. »


Information responsable

Également en lien avec l'équipe éducative d'Audencia, le Knowledge Hub participe aux réunions des différents départements et les enseignants bénéficient d'un accompagnement pour leurs projets pédagogiques : identification d'outils, recherches informationnelles et bibliographiques...

« Plus globalement, nous participons aux travaux sur l'information responsable, axe stratégique de l'École : comment détecter les fake news et lutter contre la désinformation ? Ateliers au Mediacampus, développement du fonds avec des ouvrages qui traitent de ces sujets... nos initiatives sont nombreuses ! »


Hors les murs

C'est donc toute la communauté d'Audencia qui bénéficie  de cet outil tout récemment rénové : un lifting réalisé en 2019 sur l'Atlantic Campus qui a permis de gagner en nombre de places et d'offrir  désormais 225 postes de travail aux étudiants. Mais le Knowledge Hub souhaite aussi être une bibliothèque « hors les murs ».

« Nous sommes présents sur les grands événements qui se déroulent à Audencia, par exemple pour le « Be a Boss Tour », où nous avons proposé plusieurs ouvrages qui analysent les freins et (auto) censures que les femmes rencontrent quand elles veulent exprimer leurs envies professionnelles ».

Dès septembre, le Knowledge Hub permettra également aux alumni qui ont publié un ouvrage de venir le présenter et de rencontrer leurs lecteurs.

 

En savoir +

 

 

Jordi Soudé (SciencesCom 07), Rédacteur

Vie du réseau

Les rendez-vous estivaux d’Audencia Alumni

 

L’été Audencien sera rythmé par le plaisir des retrouvailles à l’occasion des plus beaux événements de l’année.

 

  • Volunteers Academy

Un été Audencia Alumni lancé dès le 21 mai à Paris, avec la Volunteers Academy qui donnait rendez-vous à ses ambassadeurs. Au programme pour les 40 diplômés de différents programmes, promos et clubs, un temps d’échange avec Christophe Germain, une présentation d’Audencia Alumni pour les petits nouveaux, beaucoup de convivialité et une série d’ateliers pour partager bonnes pratiques, idées et projets pour la communauté. Avec en prime, le grand reveal du logo de la Volunteers Academy et l’intronisation des ambassadeurs de la promo 2020.

 

  • Conférence inspirante

Jeudi 30 juin, Lionel Naccache, neurologue à la Pitié-Salpétrière, offrira une conférence très spéciale aux diplômés d’Audencia à l’occasion de la désormais traditionnelle soirée estivale. Plus de 200 diplômés se retrouveront au cœur de Paris pour faire un pas de côté dans leur quotidien et célébrer réussites et fierté d’appartenir à la communauté Audencia Alumni, dans cet esprit de transmission entre anciens et néo-diplômés qui fait la richesse du réseau.

 

  • Golf Trophy Audencia

Le Golf Trophy Audencia fait peau neuve en 2022 : nouveau nom, site web dédié et nouveau concept. Avec l’engagement de deux partenaires (CIC ouest et D-Vine), le trophée se déroulera désormais sur plusieurs golfs à travers le monde : Nantes, Paris, Singapour le 8 juillet, Chengdu le 9 et Genève le 10. Au total, ce sont près de 100 participants qui s’affronteront en formule scramble à trois sur 18 trous pour un trophée multi-réseaux à impact positif : un don collectif sera versé à la Fondation Audencia pour aider les étudiants en difficulté.

 

  • Triathlon Audencia

L’été se ponctuera le 17 septembre par le classique Triathlon Audencia La Baule auquel 22 équipes Audencia Alumni participeront. Parmi elles, deux groupes de six équipes constituées en hommage à Hervé Gaudillat (EMBA 13) et à Nour, fille de Gaël Lamant (GE 96), tous deux décédés d’un cancer fin 2021. Les équipes emmenées par Michaël Thoby (Exec MBA 13) et Gaël auront une double-mission : sensibiliser sur la maladie et lever des fonds pour l’association Nourette.

Tous les participants Audencia Alumni et leurs supporters se retrouveront ensuite pour l’After Triath’, un moment convivial qui permettra de croiser Léa Porterie, étudiante du PGE, de retour d’un échange à Boston où elle a couru avec brio le marathon en 3h28. Bravo Léa.

 

 

Florence Alix-Gravellier, Rédactrice

Vie du réseau

Jho, une marque créée par et pour les femmes

 

Née à Nantes, la marque Jho (protections hygiéniques bio et écologiques) revendique être féministe. Un positionnement qui se traduit de différentes façons. On en parle avec sa co-fondatrice Coline Mazeyrat (GE 11, Major marketing produit).

« Tout est parti d’un scandale qui révélait la présence de produits toxiques dans les tampons et serviettes hygiéniques, pourtant en contact avec la partie la plus perméable et fragile du corps des femmes », introduit Coline, pointant le manque de transparence des marques.

Juste et honnête

Ainsi est née la marque Jho (pour “juste et honnête”).

« C’était en septembre 2017, dans le cadre de la start-up studio Imagination Machine. L’idée de départ portait sur la vente de tampons bio sur abonnement. Il restait tout à faire », se souvient Coline, aujourd’hui âgée de 34 ans, qui s’est associée à Dorothée. Et d’ajouter : « Nous avons passé trois mois au sein de l’incubateur. En novembre, la marque Jho est créée et son univers trouvé, le fabricant choisi... En avril 2018, les premières boites quittent l’entrepôt. »

Désormais installée dans le quartier de la Madeleine à Nantes, l’entreprise qui emploie environ 15 collaborateurs propose des protections périodiques, des culottes menstruelles (du 34 au 56) et des produits bien-être distribués via le site internet (70 000 clientes) et, depuis fin 2021, dans 250 points de vente (Carrefour Market, Monoprix, Franprix...) à l’échelle nationale. La volonté ? « Être une marque irréprochable qui prend soin des femmes dans toutes les étapes d’intimité de leur vie, des premières règles à la ménopause. » Des sujets qui restent tabous. La gamme est bio et écologique (coton bio, bioplastique...), plus saine et respectueuse des femmes et de l’environnement.

 

Un féminisme dans les actes

Preuve de leur engagement féministe, les deux entrepreneuses reversent 1,7% du chiffre d'affaires à des femmes dans des situations de grande précarité ou de survie, à travers 5 associations : Cavoequiva (Abidjan), l’ONG w4 (Cameroun), Gynécologie sans Frontières (Nantes), Acars (Saint-Etienne) et l’association Ravinala (Madagascar). Un soutien chiffré à plus de 130 000 euros !

Les deux fondatrices s’attachent également à respecter l’équilibre vie privée/travail de leurs collaborateurs et plaident pour une approche non genrée.

« Par exemple, le coffret premières règles s’adresse aussi aux papas », illustre Coline.

Quant au sujet de la précarité menstruelle, elles ne s’en tamponnent pas alors que près de 1,7 à 2 millions de femmes seraient concernées en France.

« C’est un vrai enjeu et un sujet dont s’empare Jho en proposant des prix attractifs à des universités et des Crous pour la distribution de protections périodiques. »

 

 

Florence Falvy, Rédactrice

Autour du monde

Véritable succès pour l’événement Audencia Around The World !

 

Plus de 30 jours d'activités pour présenter les communautés internationales du réseau, à travers 30 étapes aux quatre coins du globe du 17 mars au 23 avril... Quatre ans après son lancement, l’événement Audencia Around The World est devenu emblématique. Retour sur cette édition qui a fait le plein !

L’événement Around The Word a une nouvelle fois rempli son pari : faire se rapprocher les communautés d’alumni présentes dans le monde entier, de Tokyo à Boston, en passant par Barcelone, Amsterdam, Melbourne ou encore Alger. Le coup d’envoi a été donné le 17 mars à New-York. Suivi par 29 autres activités jusqu’au 23 avril avec une dernière étape Luxembourgeoise. Une fois encore, la mobilisation a été au rendez-vous avec la présence de plus de 400 participants.

 

Focus sur les temps forts

Cette année, le thème de l’écologie a particulièrement été mis en avant. En témoignent le défi panaméricain du compost à New-York (le 17 mars) et la fresque climatique à Madrid (le 25 mars) dirigées par les alumni Kevin Hamon (GE 19) et Ségolène Daval-Frérot (GE 16).

Un escape game en ligne a quant à lui réuni le 22 mars les diplômés d’Hong-Kong sous la houlette de l’ambassadrice Emma Cardon (MSCPM 15 et GE 16). Un rassemblement auquel ont également participé les alumni d'Azerbaïdjan dispatchés à Baku, Dubaï, Genève… Autre temps fort : la présentation du guide Go Netherlands, 9 jours plus tard, à Amsterdam.

Audencia Around The Word a également été marqué par une série d'exploits sportifs individuels à travers le monde. Le 18 mars au Cambodge (à Phnom Penh), un nettoyage de fleuve piloté par Rithy Huot (IMM 12). Le 9 avril, au Vietnam, Dinh Nguyen (MBA 11) à Vung Tao et Le Minh Hieu (MBA 09) à Hué, se sont distingués en sport « extrême » (marathon / ironman). Enfin, le 18 avril à Boston, Léa Porterie (étudiante Programme Grande Ecole) a couru le marathon en soutient à une association de lutte contre l'illétrisme.  

Des événements sportifs collectifs ont également rythmé l’événement à Chengdu, Barcelone, Tokyo mais aussi à Dubaï. Les diplômés de San Francisco se sont quant à eux mis en selle pour inscrire, après chaque coup de pédale, le nom de l’école au gré de leur parcours, lors d’un événement cycliste le 26 mars.

Enfin, pour les amateurs de sensations, un défi audacieux et vertigineux a eu lieu à Toronto le 17 avril du haut de la CN Tower (la plus haute tour de l'hémisphère ouest) avec, en prime, une vue imprenable de sa plateforme-forme d’observation culminant à 365 mètres et... une montée d’adrénaline ! C’est dire si cette 4e édition d’Around The World a pris de la hauteur.

 

 

Florence Falvy, Rédactrice

Autour du monde

Antoine Devaux Landragin, collectionneur de découvertes

 

De Saint-Nazaire à Tokyo, Antoine Devaux Landragin (Bachelor 01) revient sur son parcours du Bachelor Audencia à la Direction Générale de Hachette Collections Japon.

En prenant du recul, Antoine se dit que, sans avoir rien programmé, sa carrière a pris la bonne direction. Lui qui voulait travailler à l’international, et qui avait choisi le Bachelor Audencia pour cela, a saisi l’opportunité d’une vie, voilà dix-sept ans, sans jamais le regretter depuis.

« J’aime la découverte et cette sensation d’instabilité, de remise en cause permanente qui accompagne la vie à l’étranger, dans un pays et une culture qui me défient au quotidien, explique-t-il. Je n’aime pas les routines. »

Au Japon, où l’anglais reste peu utilisé et où les usages professionnels sont très codifiés, il est servi. « Je suis arrivé fin 2004, raconte-t-il, sans connaître ni la langue, ni le pays. Je n’y étais venu qu’une fois auparavant mais je n’ai pas hésité quand on m’a proposé le job. »

Quand il débarque à Tokyo, Antoine connaît déjà bien Hachette Collections qui l’a recruté comme Chef de Produit Collections, à Paris, après qu’il eut accompagné la création de la filiale londonienne de la marque pour son stage de fin d’études. L’opportunité de repartir se présente très vite, quand l’entreprise qui propose des produits culturels en séries thématiques assorties d’objet collectionnables, crée sa filiale japonaise.

En charge du marketing produit, Antoine participe à la définition de la stratégie pour faire connaître la marque et la développer sans l’éloigner de ses valeurs.

« Au début, beaucoup pensaient qu’on n’y arriverait pas. Le Japon est un pays complexe, où il faut respecter les usages tout en conservant son identité pour se faire respecter soi-même. Ce n’est pas simple et beaucoup d’entreprises ne réussissent pas à s’implanter ici. »

Directeur Marketing Ventes en 2014, Antoine prend la Direction Générale d’Hachette Collections Japon en juillet 2019.

« Le Japon est désormais la première filiale internationale de l’entreprise en termes de ventes, nous sommes co-leader sur le premier marché mondial de nos produits, donc tout va plutôt bien. Mais rien n’est jamais acquis, particulièrement par ici. »

Tant que rien n’est acquis, pour Antoine, tout va bien. C’est ce qui lui permet de conserver le sel d’une aventure renouvelée au quotidien, dans un pays qui continue de le fasciner tous les jours.

 

 

Florence Alix-Gravellier, Rédactrice

Fondation Audencia

Objectif du Fonds de Solidarité 2022 : 50 000 € !

 

Venir en aide aux étudiants ukrainiens et russes victimes de la guerre en Ukraine et soutenir les étudiants en difficulté financière imprévue : telle est désormais la mission du Fonds de Solidarité qui entame sa troisième année d’existence.

À peine la pandémie de Covid-19 semble-t-elle s’éloigner qu’une nouvelle situation d’urgence dramatique fait la Une de l’actualité : la guerre en Ukraine. L’École et la Fondation Audencia ont aussitôt réagi en s’engageant à allouer 100 000 € pour couvrir des bourses de scolarité et des bourses de vie pour des étudiants et des enseignants-chercheurs ukrainiens et russes en difficulté.

De son côté, le Fonds de Solidarité lancé en 2020 à l’occasion de la pandémie s’adapte également. Sur les 50 000 € de dons espérés cette année, 30 000 € seront destinés au fonds d’urgence en faveur des étudiants et des enseignants-chercheurs ukrainiens et russes, et 20 000 € au soutien des étudiants en difficulté financière.

« Le Fonds de Solidarité est appelé à se pérenniser au-delà des situations d’urgence comme la pandémie ou la guerre en Ukraine, explique à la Direction de la vie étudiante Lucie Ackermann, chargée d’octroyer les bourses issues du Fonds de Solidarité. C’est pourquoi, au côté des situations d’urgence, les situations imprévues qui peuvent parfois déstabiliser un étudiant et compromettre la poursuite de ses études sont désormais pleinement prises en considération par le Fonds de Solidarité ».

De nombreuses situations imprévues peuvent subvenir au cours de la scolarité. Perte de revenus soudaine dû au décès d’un parent, accident, perte d’un emploi qui permet d’assurer les dépenses courantes… Certains étudiants se retrouvent en situation très précaire et vont alors décider de changer leur parcours, de renoncer à un stage à Paris faute de pouvoir payer un loyer, d’interrompre, voire d’abandonner leurs études. Dans ce contexte, poursuivre ses études dans les meilleures conditions possibles devient l’un des enjeux majeurs du Fonds de Solidarité.

« Ces aides financières octroyées par le Fonds de Solidarité sont différentes des autres types de bourses, poursuit Lucie, comme les bourses sociales par exemple, attribuées sur des critères prédéfinis et non en cas de situation imprévue. Elles viennent compléter un dispositif global d’aide aux étudiants proposé par Audencia ».

Depuis deux ans, l’élan de générosité de la communauté Audencia ne cesse de progresser. En 2021, plus de 530 diplômés et amis d’Audencia ont soutenu sa Fondation. Une hausse de plus de 50 % du nombre de donateurs. 

Ensemble, faisons grandir cette chaine de solidarité !

 

Je soutiens le fonds de solidarité

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

Fondation Audencia

KPMG et REALITES renouvellent leur partenariat de Chaire

 

Signés pour quatre ans et renouvelables, les partenariats de Chaire permettent à la recherche estampillée Audencia de s’inscrire dans la durée.

À l’image du CIC Ouest qui a renouvelé son soutien à la Chaire Entrepreneuriat Familial et Société dont il est mécène depuis 2013, la grande majorité des entreprises partenaires réitèrent leur confiance dans l’École pour permettre aux chaires de poursuivre leurs travaux. Illustration avec KPMG et le groupe Réalités qui se sont récemment réengagés pour quatre ans.

Grand mécène de la Chaire Impact Positif (ex-chaire RSE) depuis 2014, KPMG renouvelle donc son partenariat pour la deuxième fois. Le leader de l’audit et du conseil soutient ainsi des projets pédagogiques et de recherches ayant un impact positif sur les entreprises et la société. Objectif : faire de l’engagement social et environnemental un levier d’innovation et de performance. La réalisation de nouvelles études sur l’égalité femmes – hommes et les stéréotypes de genre est notamment au programme.

« Nous sommes heureux de renouveler notre collaboration avec la Chaire Impact Positif d’Audencia, souligne Laurent Geoffroy, membre du Comité Exécutif et Directeur des Ressources Humaines de KPMG France. Soutenir les différents projets de la chaire, c’est détecter de nouveaux gisements d’innovation, de croissance et de création de valeur responsable, et accompagner ainsi notre écosystème dans sa transformation positive ».

De son côté, la chaire « REALITÉS – Faire vivre l’intelligence des territoires », créée en 2018, est reconduite pour quatre ans. Elle a pour but de créer et partager des connaissances sur le développement des grands projets urbains.

Pour Yoann Choin-Joubert, PDG de REALITÉS, « il est indispensable d’inscrire notre partenariat avec Audencia dans la durée. Nous sommes face à des mutations profondes et constantes qu’il faut comprendre et analyser en profondeur pour être en mesure d’en tirer le meilleur parti. Comme aménageur territorial et entreprise à mission, nous sommes conscients de notre impact sur la ville, sur la manière de l’habiter et de la vivre. Nous avons besoin au quotidien de bâtir du savoir et de l’expertise, de confronter nos convictions et nos expériences. Travailler avec Audencia et ses chercheurs, c’est créer un lieu de réflexion de débat, de travail et d’influence. C’est casser les murs entre le monde de l’entreprise et le monde académique. C’est porter une vision commune : le territoire intelligent, c’est le territoire qui refuse de se figer, qui se transforme et qui voit loin ».

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

Entrepreneuriat

Une marque de lingerie pour aider les femmes à se sentir bien dans leur corps

 

Il y a 1 001 manières de s’engager sur la voie du féminisme. Deux diplômées d’Audencia, Mélanie Jourde et Alexina Pocholle (GE 21), le font au travers de leur projet entrepreneurial baptisé Double A Paris. Une marque « engagée » de lingerie destinée aux petites poitrines mais qui voit grand...

Mélanie et Alexina, 24 ans, se sont rencontrées sur les bancs d’Audencia.

« Alexina qui a une petite poitrine ne trouvait pas de soutien-gorge. Si elle n’était pas complexée, elle était frustrée de constater que les marques ne la représentaient pas. En Major entrepreneuriat, elle décide alors de plancher sur son projet pendant trois mois », raconte Mélanie qui l’a rejoint dans cette aventure entrepreneuriale. Ainsi est née Double A Paris, une marque de lingerie conçue pour les petites poitrines du bonnet AA au bonnet B.

De quoi se sentir femme et sexy quand on en a envie alors que la pratique du "no bra", qui consiste à moins, voire plus du tout porter de soutien-gorge, n’incite guère les marques à investir ce marché de niche malgré « un vrai besoin ».

Step by step

Après une étude de marché et la réalisation d’un business plan fin 2020, Double A Paris voit le jour l’année d’après. Dépôt de la marque, visibilité sur les réseaux sociaux (Instagram...), développement de produits (8 mois de travail) en partenariat avec une styliste, campagne de crowdfunding, du 7 mars au 1er avril, qui a permis de récolter 15 000 euros (dont 8 000 euros pour la production) et d’enregistrer plus de 200 précommandes... Depuis six mois, le duo de femmes, installées à Paris, se concentre 100% à son projet. Et, depuis avril, la première collection (4 pièces soit 2 ensembles) est visible sur le site internet de la marque. Les articles sont fabriqués à Porto (Portugal), la dentelle est tissée en Italie, la tulle recyclée et tissée en Espagne et les tissus certifiés OEKO-TEX® (inoffensifs pour la santé et l’environnement). Le packaging a quant à lui été pensé dans une logique de recyclabilité.

 

« Un très bel accueil »

Les débuts sont prometteurs, si l’on en croit Mélanie.

« Depuis un an, nous recevons énormément de messages sur les réseaux sociaux de femmes ravies de voir émerger une telle marque qui leur permet de décomplexer et d’accepter leurs corps. Double A Paris bénéficie d’un très bel accueil à la hauteur de nos attentes. C’est touchant de voir que l’on peut aider des femmes à travers un produit. »

La deuxième collection (6 pièces : 2 ensembles, un corset et un tanga taille haute) est attendue pour la fin de l’année, avec la volonté d’accorder une large place aux tissus recyclés. Reste aux deux jeunes entrepreneuses d’aller chercher des financements (prêts bancaires, prêts d’honneur).

 

 

Florence Falvy, Rédactrice

Conseils de diplômés

« Vers plus d'équité »

Comment aborder le sujet de l'égalité hommes / femmes en entreprise ? Comment apporter plus d'équité ? Des problématiques aujourd'hui incontournables auxquelles sont confrontés au quotidien les alumni. Trois d'entre eux partagent leur expérience.

 

Christelle Rougebief (Certificat administrateurs et gouvernance d'entreprises) / Managing director d'Engie Solutions (Ile de France)


Changer l'approche du recrutement 

« On réalise un travail de plus en plus concret pour recruter des talents féminins, en s'appuyant sur des compétences plutôt qu'un diplôme. Nous travaillons notamment avec des associations ou Pôle emploi pour être en contact avec des femmes - jeunes ou moins jeunes – qui souhaitent changer de carrière, se reconvertir... On est aussi une entreprise qui forme beaucoup en alternance, avec pour objectif d'avoir des promotions très féminisées ». 

 Favoriser l'intégration

« Nous accompagnons de façon spécifique les femmes qui intègrent l'entreprise, notamment dans les métiers techniques. Objectif : qu'elles ne se sentent pas seules et constituer des équipes de 2 ou 3 femmes pour développer la « sororité ». Nous encourageons également de plus en plus le « marrainage » ou le mentorat pour partager les difficultés rencontrées et les solutions à apporter. »

 

Julien Denis (GE 17) / RRH au sein de l'usine Heineken de Marseille

 

 Promouvoir des « rôles modèles »

« Je reste convaincu que le fait de mettre en avant la parole et le parcours de collaboratrices est essentiel. Au travers de talks et de rencontres que nous organisons régulièrement, différents profils – DG, directrice de supply chain – partagent leurs expériences. Ce sont des « rôles modèles » que nous mettons en avant pour encourager les vocations ».

Créer un univers bienveillant

« Plus globalement, nous multiplions les actions qui favorisent l'inclusion. Dans une usine, il n'est pas rare d'entendre des remarques déplacées et sexistes. Il faut donc faire passer le message aux équipes pour que tout le monde touche du doigt les conséquences de ce genre de propos. En réunissant les équipes, en parlant de ce phénomène, on arrive à faire évoluer les mentalités et à créer un univers bienveillant ».

 

Raphaël Hurvy (GE 09) / DRH Amérique Latine Suez WTS


Inclusion et diversité

« On essaie de recruter de plus en plus de femmes et on y arrive. Mais un de nos grands défis est désormais de les fidéliser. Nous testons beaucoup de dispositifs dont la mise en place d'un Comité « inclusion et diversité » qui regroupe une soixantaine de collaborateurs volontaires. Il s'occupe notamment des questions d'égalité hommes/femmes. En s'appuyant sur des données chiffrées et objectives, il nous pousse à faire évoluer nos pratiques ».
 

Le mentorat pour gagner en confiance

« Le mentorat des femmes par les femmes permet de lever des freins, de susciter de nouvelles ambitions. C'est une initiative qui ne vient pas des RH mais qui est multidisciplinaire. L'idée est de mélanger les niveaux hiérarchiques et les services, de favoriser ainsi les échanges entre des collaboratrices plus expérimentées et des salariées qui souhaitent évoluer, notamment pour accéder à des postes de management ».

 

 

Jordi Soudé (SciencesCom 07), Rédacteur

Parcours & réalisations

Nominations

 

Certains de nos diplômés Audencia ont changé de poste ces derniers mois. Félicitations à eux pour ces belles nominations :

Julien Bordet (MBA 09) est nommé Directeur général chez Progicar

Dorothée Chatain (GE 08) est nommée Partner chez 21 Invest France

Victor Coqblin (GE 14) est nommé Executive Director Belux & Monaco chez Kepler Cheuvreux Solutions

Corentin de Gastines (GE 16) est nommé Chief business officer chez Xenothera

Hélène Delaunay Burger (GE 01) est nommée Vice-Présidente Corporate chez Groupe REALITES

Gwenola Donet (GE 02) est nommée Présidente de JLL Expertises – France

Géraldine Grossiord (GE 09) est nommée Directrice de Participations chez Crédit Agricole Régions Investissement (Carvest)

Guillaume Gruau (Bachelor 09) est nommé Directeur services et transformation digitale chez Gruau

François-Xavier Heulle (GE 88) est nommé Directeur général adjoint ressources humaines chez Fédération nationale du Crédit agricole

Guillaume Loeuille (GE 02) est nommé Responsable de la compliance BPCE Global Financial Services chez BPCE

Stéphane Michel (GE 84) est nommé Directeur Général chez Cérèsia

Nathalie Mikaeloff (GE 00) est nommée Directrice Groupe de la communication et du marketing chez Scor

Dounia Pochard El Hasnaoui (GE 07) est nommée Chief financial officer digital global chez Atos

Guénolé Queau (GE 10) est nommé Directeur du développement chez Arkéa Banque entreprise et institutionnels (Confédération nationale du Crédit Mutuel)

Guillaume Ravel d'Estienne (GE 14) est nommé Directeur des opérations chez Merci Raymond

Yannick Rolland (GE 99) est nommé Directeur général adjoint chez Aleph

Cécile Sartori (GE 99) est nommée Directrice de marché presse chez La Poste (Groupe Caisse des dépôts)

Vincent Tornamorell (GE 03) est nommé Directeur Entreprises et Institutionnels région Méditerranée chez LCL

Stéphane Vanbergue (GE 97) est nommé Associé cofondateur en charge du private equity, Directeur général délégué chez Eight Advisory

Coraline Vialette (GE 09) est nommée Marketing manager France chez Tonies France

 

Des Audenciens ont créé leur entreprise ces derniers mois :

Eric Baudouin (Bachelor 97) est Fondateur de Germie

Laurane Bourgoint (GE 11) est Fondatrice de Les Dessous de Versailles

Myriam Brogli (Responsable de la communication 2015) est Entrepreneuse consultante indépendante de Myriam Brogli Conseil

Martin Colas (Bachelor 20 et étudiant SciencesCom) est Co-fondateur de Bakemefruits

Kiumars Augustinus Farhur (Euro-MBA 19) est Co-Fondateur de BI Revolution

Camille Gras (Bachelor 19) est Co-fondateur & CEO de Brumaire Agency

Cléa Lacombe (SciencesCom 21) est Fondatrice de CL Communication

Dominique Rudloff (GE 12) est Fondatrice de JÉCLO Communication

Régis Thibault (SciencesCom 06 ) est Directeur fondateur de Les Partisans RP & Influence

Christos Yannicopoulos (GE 91) est Fondateur de Samikos

 

Nous leur souhaitons à tous une très belle vie professionnelle !

Si vous aussi, vous changez de poste ou créez votre entreprise, faites-le nous savoir en nous écrivant à audenciaalumni@audencia.com

 

 

Séverine Richou, pour l'équipe Audencia Alumni

 

Le mot de la fin

Un grand merci à vous d’avoir lu cette 20ème édition de The Mag, symbolique et pleine de sens pour nous !

 

A l’image de cette thématique marquante qui avait lancé la première édition de The Mag, le sujet du féminisme est un sujet central, dans notre société et au sein des valeurs portées par l’école.

 

Nous remercions chaleureusement toutes les personnes ayant témoigné et contribué à cette 20ème édition !

Nous espérons sincèrement que ce numéro a été aussi intéressant à lire pour vous qu’il l’a été à réaliser pour nous.

 

Nous vous donnons rendez-vous en septembre pour la 21ème édition de The Mag qui portera sur un autre sujet phare et porteur de valeurs fortes.

 

En attendant, rejoignez-nous pour de nouveaux évènements et moments d’échanges à découvrir sur Together et sur notre page LinkedIn Audencia Alumni

 

Des idées ou suggestions concernant The Mag ? N’hésitez pas à nous écrire sur audenciaalumni@audencia.com

 

A très vite !

 

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