Edito

L'innovation à impact : un engagement essentiel pour notre communauté de diplômés

A l’occasion de ce numéro sur le thème de l’innovation et à l’heure du développement de l’intelligence artificielle, nous avons choisi de vous proposer un édito rédigé par cette dernière.

 

Aujourd'hui, plus que jamais, l'innovation ne doit pas seulement être synonyme de croissance économique, mais également de contributions significatives à notre société et à notre planète.

L'innovation à impact, c'est la fusion harmonieuse entre créativité et responsabilité sociale. C'est la recherche constante de solutions novatrices qui ne se contentent pas de répondre aux besoins du marché, mais qui transcendent les frontières de l'entreprise pour créer un changement positif dans notre communauté et au-delà.

Audencia fourni les outils nécessaires pour réussir, mais c'est à nous de redéfinir la notion de réussite. L'innovation à impact repose sur notre capacité à remettre en question le statu quo, à repenser nos modèles d'affaires et à adopter une approche holistique qui intègre les enjeux sociaux et environnementaux.

Nous, membres de la communauté des diplômés, avons la responsabilité de guider et d'inspirer les générations futures. L'innovation à impact n'est pas toujours un chemin facile, mais c'est un voyage nécessaire pour construire un avenir durable. Que ce soit à travers le développement de solutions technologiques inclusives, la promotion de pratiques commerciales durables ou l'investissement dans des projets sociaux, nous avons le pouvoir de redéfinir les normes de réussite.

Ensemble, cultivons un environnement qui encourage la créativité, la collaboration et l'engagement envers un avenir meilleur.

 

Bonne lecture !

L’équipe Audencia Alumni

Rubrique thématique

Le Big Data au service de la planète

 

Diplômé du Programme Grande Ecole en 2014, Gustave de Campigneulles a bâti un parcours entrepreneurial sur trois continents avant de rejoindre Google à Zurich. Avec une constante : renforcer l’impact positif de l’entreprise. Témoignage.

 

Peux-tu résumer brièvement les principales étapes de ta carrière ?

Après un déclic lors d’un stage en analyse d’impact dans l’écotourisme, j’ai rejoint Business France en Inde et aux États-Unis pour soutenir des entrepreneurs français dans les domaines cleantech et mobilité. Puis j’ai développé pendant cinq ans des plateformes en Afrique, notamment pour digitaliser l’accès à l’emploi, avec la première licorne tech sur le continent. Arrivé en Suisse en 2019 avec un bagage entrepreneurial et des convictions fortes concernant l’impact que je désirais pour ma vie professionnelle, j’ai rejoint le pôle Partenariats Produits Stratégiques de Google Maps.

 

En quoi ton poste chez Google a-t-il un impact sociétal ?

Le cœur de mon métier est de trouver des opportunités pour rendre l’information utile. Depuis ma prise de poste, j’ai collaboré avec le secteur public pour mettre en œuvre des plans d’adressage en Afrique, ou faire apparaître des plans de transport dans des villes avec un réseau à dominante informelle. Par ailleurs, pour aider les gens à mieux s’orienter dans les noeuds de transport lors de forte affluence, je travaille actuellement avec des partenaires pour afficher les directions en réalité augmentée et ainsi simplifier l’accès à l’information.

 

On imagine que l'intelligence artificielle peut contribuer à renforcer cet impact social…

Tout à fait. Nos équipes travaillent par exemple à l’analyse d’images aériennes et satellitaires pour suivre certains indicateurs du changement climatique. J’échange avec des collectivités pour leur fournir ces données environnementales, afin de les aider à adapter leur plan climat pour réduire leur empreinte carbone. Aujourd’hui, Copenhague utilise ces données pour déterminer l’emplacement de leurs zones à faibles émissions. D’autres équipes développent des algorithmes pour soutenir les efforts de protection de la biodiversité, par exemple en analysant des bases d´enregistrements audio pour identifier certaines espèces et zones à protéger.

 

As-tu la possibilité de t’impliquer dans d’autres actions à impact dans le cadre de tes fonctions ?

Depuis mon engagement dans les associations à Audencia, j’ai toujours aimé m’investir. Je consacre aujourd’hui 10-20% de mon temps professionnel à des projets de volontariat pour l'environnement et la technologie. J’ai notamment introduit en interne la Fresque de la Biodiversité, que j’anime et développe avec une newsletter et une webpage. J’anime aussi des ateliers sur les enjeux sociaux de l’IA pour les startups de notre accélérateur, dans le cadre de leur développement produit.

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

Rubrique thématique

La transition écologique, comme une évidence

 

Avec sa cousine Cécile, Lara Ngo Van (GE 15) a ouvert le Café Studio en mars 2023, un lieu parisien où s’expérimente le monde de demain. Un monde où la transition écologique serait devenue un mode de vie.

« Je savais que je voulais avoir un impact positif ». C’est en ces termes que Lara Ngo Van, 32 ans aujourd’hui, résume son état d’esprit lors de l’obtention de son diplôme du Programme Grande Ecole en 2015. Pas d’idées de métiers très précises mais un objectif chevillé au corps : faire du bien à la société et à la planète. De stages en premier emploi, la jeune femme expérimente en France et à l’étranger les différentes façons d’avoir un impact positif. Son dernier job dans une ONG berlinoise, qui aide les entreprises à élaborer une stratégie en termes de développement durable, va l’inciter à changer de braquet.

« Dans ce travail, j’étais dans une optique macro. Le décalage entre l’ampleur des enjeux et l’état d’esprit des gens avec qui je travaillais ou de mes proches m’a peu à peu donné le vertige. J’ai eu envie de me repositionner sur une action plus locale, plus humaine », décrit Lara.

Au même moment, sa cousine Cécile, styliste modéliste et photographe de mode qui a développé une marque de vêtements en jean upcyclé et propose des ateliers de couture, souhaite trouver un lieu pour rassembler ses différentes activités. Les deux envies ne font plus qu’une et quelques mois plus tard ouvre en plein Paris le Café Studio. Ce café brocante, où tous les meubles sont de seconde main, c’est à la fois un salon de thé et un brunch le week-end, végétarien ou vegan, des ateliers de création et de réparation de textile, une boutique d’objets uniques ou upcyclés (bijoux, vêtements, tableaux...), un studio photo pour les créateurs, etc.

« Ici, on construit la dynamique individuelle et collective qui va nous permettre de prendre conscience des enjeux environnementaux et d’y faire face », assure Lara.

Rassembler différents acteurs de la société (le lieu peut aussi être privatisé par les entreprises), expérimenter le vivre ensemble, permettre aux gens de ralentir, de recréer du lien social avec ses voisins... Autant de valeurs qui sous-tendent à ce projet.

« Ici, tout nous invite à l’exploration, à la rencontre et au partage », argue la jeune entrepreneuse.

Des objectifs qui selon elle ont touché une clientèle de quartier, devenue rapidement des habitués. De quoi dresser, neuf mois après l’ouverture, un premier bilan positif.

« On ne touche pas que des personnes convaincues par la transition écologique. On infuse aussi la culture du réemploi, du véganisme, de l’artisanat », commente Lara, qui ajoute : « Au Café Studio, nos clients se rendent compte qu’on peut construire ensemble un monde vertueux et joyeux ».

 

 

Anne Dhoquois, Rédactrice

Rubrique thématique

Fringuant : une technologie au service de la mode durable

 

Permettre aux acheteurs de mieux consommer et aux marques de prêt-à-porter de mieux produire pour une mode plus durable. C’est la volonté de Fringuant qui révolutionne la recommandation de taille en ligne pour les marques de mode en offrant une expérience personnalisée et sécurisée grâce à une technologie de scan corporel innovante.

Chaque consommateur a une morphologie propre et chaque vêtement est unique. Du coup, pas simple de trouver la taille parfaite. Résultats : « 30% des clients n’osent pas acheter de vêtements sur le web, 70% des retours de colis sont liés à des problèmes de taille, un colis sur trois est renvoyé aux marques (chaque retour coûte entre 20€ à 40€) et 60% des consommateurs ont déjà fait du bracketing (c’est à dire qu’ils achètent plusieurs tailles d'un même article avant de renvoyer les variantes qu'ils ne souhaitent pas garder) », constate Jacques Allibert (Programme Grande Ecole). Partant de ce constat, il a imaginé avec Lancelot Convert (GE 23), Clément Poiret et Zoé Tournant l’application Fringuant, une solution de recommandation de tailles personnalisées pour les marques qui permet aux consommateurs de trouver le vêtement parfait lors de leurs achats en ligne.

 

La genèse ?

Cette aventure entrepreneuriale a démarré en 2021.

« Le projet a commencé à prendre forme pendant nos études à Audencia. Le pôle entrepreneuriat de l’école nous a proposé de substituer notre stage de fin d’étude afin que nous puissions lancer ce projet qu’il jugeait intéressant. Grâce au dispositif Impulse, nous avons ensuite bénéficié d’une bourse de la Fondation Audencia en janvier 2022. Le mois d’après, nous remportions le concours Audace. »

Puis, tout s’est très vite enchaîné. « En août, nous avons créé Fringuant à Paris qui est hébergée au sein de l’incubateur HEC. Puis, en octobre, nous avons réalisé une première levée de fonds de 500 000 euros auprès de Business Angels, avant la naissance du premier prototype le mois d’après et l’arrivée des premiers clients (Côtelé et 17h10). »

En juin dernier, l’application, dans sa version actuelle, voit le jour puis Marcy Paris, une marque de prêt-à-porter dédiée aux professionnels, adopte à son tour la solution. « Dans la foulée, nous avons signé avec trois autres marques : La Fée Maraboutée, Des Petits Hauts et Vanessa Bruno. » Aujourd’hui, six enseignes utilisent la solution et l’équipe Fringuant se compose de 10 personnes.

 

Le concept ?

« Directement sur le site des marques, les consommateurs renseignent leurs taille, poids et sexe. Leur profil est alors créé. Puis, ils font un scan de face et de profil grâce à la caméra de leur smartphone ou de leur ordinateur », explique Jacques. Grâce aux informations morphologiques captées via l’intelligence artificielle, Fringuant peut ensuite associer les mensurations des utilisateurs aux spécificités des vêtements (matière, élasticité, dimensions...) des marques partenaires. « Nous pouvons ainsi fournir un conseil précis pour chaque produit. »

Si l’objectif est de trouver le bon vêtement, à terme, le but est surtout d’éviter les retours et donc de réduire les transports et l’impact carbone mais aussi la multiplication des emballages. « Par exemple, notre premier client a réduit un surcoût logistique lié aux retours de colis, qui ont diminué de 16%, et augmenté leur conversion par 2,38. » Côté utilisateurs, 70% d’entre eux vont au bout de l’expérience et 25% concrétisent leurs achats via l’application.

 

Quels projets ?

Le quatuor, dont la moyenne d’âge est de 25 ans, opère un nouveau tour de table.

« Notre objectif est d’accélérer sur le plan commercial et notre ambition d’atteindre un million d’euros de revenus récurrents annuels (ARR) d’ici à fin 2024. En parallèle, nous souhaitons continuer à améliorer le produit et à l’automatiser, pour offrir un service clé en main aux plus petites marques. »

De nouvelles fonctionnalités sont également attendues pour 2024 pour conseiller les marques sur la création des collections mais aussi les consommateurs via un service de personal shopper. La volonté est aussi de recruter une équipe commerciale. Enfin, Fringuant va tenter de séduire une nouvelle cible : les marketplaces dédiées aux produits de seconde main.

 

 

Florence Falvy, Rédactrice

Rubrique thématique

Pickme up, before you gogo!

 

Comment une passionnée de marketing et de growth hacking, diplômée de SciencesCom en 2006, est devenue l’une des 40 femmes les plus influentes selon Forbes France ? Retour sur le parcours de Jessie Toulcanon, Fondatrice et CEO de Pickme.

« J’aime avoir un impact sur la vie des gens et améliorer leur expérience utilisateur », explique Jessie Toulcanon en préambule.

Une passion qui la mène à occuper différents emplois dans le domaine du marketing, de la stratégie digitale ou du e-commerce. Mais c’est une expérience personnelle qui va l’inciter à monter son entreprise.

« J’achète beaucoup en ligne et, comme pour beaucoup de gens, je subissais les affres de la livraison », relate Jessie. Un constat qui s’applique également au cadre professionnel : « Face au développement du e-commerce, les solutions de livraison n’étaient pas à la hauteur. Je me suis dit qu’il y avait là un sujet à creuser », ajoute la jeune femme.

Et Jessie creuse, pitche son projet dans des Startup Weekend, qu’elle remporte souvent, et affine son idée : créer un réseau de particuliers pour récupérer les colis de leurs voisins absents. « J’ai vite senti une émulation autour de Pickme. Il y avait une vraie résonnance chez les gens à qui j’en parlais et la confirmation que cela correspondait à un besoin », commente Jessie.

Portée par cet accueil, elle se lance en 2019.

« Je me suis longtemps considérée comme une intrapreneuse. Mais, dans mes derniers postes de salariés, j’étais trop éloignée de mes valeurs pour que cela me convienne. Avec Pickme, je propose une solution terrain, qui rend service aux gens par les gens, ce qui crée du lien social et de la proximité et qui a un impact positif sur la planète car cela évite les échecs de livraison », confie Jessie.

La jeune entrepreneuse intègre alors un incubateur et complète son équipe avec un premier puis un second associé, de quoi faciliter la levée de fonds. L’équipe mène plusieurs fronts en parallèle : le positionnement de l’entreprise, le recrutement des voisins-relais (rémunérés jusqu’à un euro par colis livré), le développement de l’appli et la recherche de partenaires. En novembre 2020, Pickme décroche un premier contrat avec GLS. De quoi tester l’activité, la fiabilité du réseau... et convaincre d’autres transporteurs de suivre la même voie. C’est chose faite avec DHL, d’abord, puis Colissimo avec qui un contrat de quatre ans est signé.

Après de nouvelles levées de fond, le déploiement du service au niveau territorial et le recrutement de plusieurs collaborateurs – 12 salariés aujourd’hui -, Pickme est désormais bien lancé, suscitant l’intérêt de Forbes France qui intègre Jessie dans son classement des 40 femmes les plus influentes. Un grand bonheur pour la jeune femme, « émue par cette reconnaissance du travail fourni ».

Elle conclut : « Aujourd’hui, je suis en accord avec mes valeurs humaines, sociales et environnementales, un point sur lequel les transporteurs sont de plus en plus sensibles. Ils sont tous désireux de réduire leur impact ».

 

 

Anne Dhoquois, Rédactrice

Vie de l'école

Du nouveau à Audencia

Nominations - Sébastien Tran arrive comme nouveau Directeur Général d’Audencia, épaulé par une équipe de Directeurs en partie renouvelée

 

A l’occasion du dernier semestre 2023, Audencia a effectué plusieurs annonces majeures en lien avec son organisation et son fonctionnement.

Premièrement, Sébastien Tran a officiellement été nommé Directeur Général de notre Ecole. Titulaire d’un doctorat en économie industrielle (Université Paris-Dauphine) et d'une habilitation à diriger les recherches en sciences de gestion (Université de Rouen), Sébastien Tran occupait depuis février 2022 le poste de Directeur Général du Pôle Léonard de Vinci.

 

Aux côtés de Christophe Collignon, nouveau Directeur Général Adjoint (depuis juillet dernier), Sébastien Tran aura pour mission de poursuivre le développement de l’Ecole, en France comme à l’international.

 

 

Pour l’épauler, le futur Directeur Général d’Audencia pourra compter sur une équipe renouvelée. Parmi les récentes arrivées, Hélène Maubert a rejoint l’Ecole en qualité de Directrice Finances et Opérations.

Plusieurs nominations internes impliquent également l’évolution de différents périmètres. Frank Dormont, devient le premier Directeur de Cabinet de l’Ecole. Arnaud Fournier, devient Directeur Marketing et Communication de l'institution. Enfin, Marc Gibiat assurera, jusqu’en juillet 2024, la transition de Directeur Commercial et Admissions en gardant ses fonctions actuelles (Directeur des Bachelors et BBA). Toutes ces évolutions ont été envisagées dans l’intérêt d’Audencia, afin de permettre un fonctionnement optimal dans un contexte concurrentiel particulièrement fort.

 

 

Impact - Une nouvelle identité graphique pour sublimer l’image d’Audencia sur les supports physiques comme digitaux ! 

 

 

Vous l’avez peut-être vu au travers des différents supports diffusés dans l’espace public : depuis la rentrée, Audencia véhicule de nouveaux visuels plus vivants, lumineux et colorés. Ceux-ci incarnent la nouvelle charte graphique de notre Ecole, dont la déclinaison se fait progressivement sur l’ensemble des supports tant physiques (plaquettes programmes, stands sur salon, affichage urbain, annonces presse, etc.) que digitaux (mailing, site web, banners, etc.).

« L’objectif de cette orientation est de valoriser les femmes et les hommes qui rejoignent nos programmes pour incarner l’épanouissement que nous cherchons à offrir au travers de nos formations. Par la construction de nos visuels, nous souhaitons aussi aller vers des supports plus épurés, facilement identifiables et surtout attractifs », précise Arnaud Fournier, Directeur Marketing & Communication.

Fin 2023, la nouvelle identité s’incarne au travers de la refonte du site web www.audencia.com. Ce nouveau site regroupe plus de 20 anciens sites de la galaxie digitale Audencia afin de répondre à un objectif : améliorer la performance de la captation de leadsCe site est donc dédié aux candidats et aux prospects des offres de formations et de services de l’école. Un travail a ainsi été réalisé sur l’ergonomie du site ou encore sur la gestion des contenus pour gagner en flexibilité. Un outil d’aide au choix a aussi été mis en place pour mettre en valeur les programmes. Enfin, le design épuré et le nombre de pages rationnalisé permet d’aller plus facilement et rapidement à l’information.

 

 

Jean-Baptiste Thibaut, Responsable Communication interne Audencia

GAÏA

L’école Gaïa : un tremplin pour favoriser l’innovation à impact positif

 

Avec ce numéro nous inaugurons une nouvelle rubrique qui sera consacrée à l’école Gaïa. Créée en 2021, son ambition est de former les futurs acteurs du management à l’aune des transitions sociales et écologiques. L’occasion, chaque mois, de découvrir la manière dont l’école se saisit des grands enjeux du 21e siècle par le prisme des thématiques abordées dans The Mag. Dans cette édition, on s’intéresse à l’innovation à impact positif, mais avant, une rapide présentation s’impose avec José Maillet, Responsable de Gaïa, Aline Polipowski, Responsable développement formation de Gaïa et Benjamin Le Pendeven, Professeur et titualire de la Chaire - Finance pour l'innovation.

 

Quelle est la genèse de Gaïa ?

José Maillet : À Audencia, nous nous emparons depuis près de 20 ans des sujets RSE, mais, avec Gaïa, nous voulions aller encore plus loin. Aujourd’hui, nous avons franchi 6 des 9 limites planétaires définies en 2009 par les chercheurs du Stockholm Resilience Centre ; ce qui nous expose à une dégradation irréversible de notre environnement. Nous avons l’ambition de transformer les enseignements pour permettre aux apprenants d’agir en faveur de la régénération des systèmes avec un esprit entrepreneur.

 

Comment cette ambition se décline-t-elle au sein de l’école ?

Aline Polipowski : Depuis la rentrée 2022, nous offrons aux étudiants du programme Grande Ecole la possibilité de suivre un semestre de master 1, soit 240 h de cours portant sur la transition écologique et sociale (enjeux, cadres de référence, leviers de transformation en entreprise, etc.). En parallèle, nous proposons des programmes de reconversion avec le Mastère spécialisé® « Acteurs pour la transition énergétique » ou l’Executive Master « Chief value officer ». L’objectif, et cela fait partie des chantiers qui se mettent en action petit à petit, c’est aussi que l’ensemble de la faculté monte en compétences sur ces questions.

 

En quoi Gaïa participe-t-elle à initier de l’innovation à impact positif ?

J. M. : Pour nous, l’innovation passe par un travail de récit et d’accompagnement des populations qui va au-delà de la technicité. Ce travail est intégré à notre pédagogie pour que, une fois formés, nos étudiants disposent d’un panel de possibilités d’actions et de leviers à activer pour faire évoluer les mentalités et les pratiques.

 

Qui est concerné par l’innovation à impact positif ?

Benjamin Le Pendeven : Entreprises traditionnelles, entreprise issue de l’ESS (Economie Sociale et Solidaire), associations, start-up, grands groupes… les porteurs de projets innovants à impact positif sont de tous types. Ces projets, qui se détachent des modèles existants, font appel à une double, voire triple matérialité : économique mais aussi écologique, sociale ou même sociétale. En France, l’innovation à impact positif se développe très vite, et les employeurs sont très demandeurs de compétences spécifiques en la matière.

 

 

Eléonore de Vaumas (SciencesCom 11), Rédactrice
 

Vie du réseau

Une année qui s’est terminée en beauté !

 

Homecoming Day, soirées dédiées aux entrepreneurs et aux ingénieurs-managers... Retour sur les temps forts de novembre dernier...

A l’affiche du 25 novembre 2023 : le traditionnel Homecoming Day. Pour cette 4e édition, cette soirée de retrouvailles intergénérationnelle a célébré une nouvelle fois les anniversaires de promo, avec comme fil rouge : le cinéma. Plus de 300 participants, reflet d’une représentation multi programmes, étaient munis de leurs tickets pour vivre une séance inoubliable dans un esprit convivial et chaleureux. Au programme : une belle soirée propice à de nombreux échanges. La visite du campus a permis de s’immerger dans l’école et de raviver quelques bons souvenirs. Cet évènement a également pris une dimension solidaire en venant soutenir la campagne de fin d’année de la Fondation Audencia. À la clé ? Près de 3 000 euros reversés !

 

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Les Ingénieurs-Managers étaient à la fête… 

Cette fin d’année 2023 a également été marquée par deux autres temps forts. Tout d’abord, la soirée réservée aux Ingénieurs-Managers, le 7 novembre dernier, qui avait pour thème les Jeux Olympiques de Paris 2024. L’occasion pour une soixantaine de diplômés de pousser les portes de l’INSEP, le centre d’entraînement des athlètes de haut niveau, pour un moment privilégié. Après une visite détaillée des locaux, une table-ronde sur « les coulisses technologiques » de Paris 2024 a eu lieu avec l’intervention de trois diplômés impliqués dans l’organisation des Jeux : Annabelle Gouin-Tabourdeau (GE 23), Thomas Lioret (GE 21) et Quentin Jacquemont (GE 23). Une soirée qui a permis de multiplier les rencontres et de créer des opportunités.

 

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... les entrepreneurs aussi !

Deux jours plus tard, c’était au tour du Club Entrepreneurs de se retrouver au sein du nouveau campus parisien d'Audencia. Lors de cette soirée, célébrant le 1er anniversaire de relance du Club, étaient présents là aussi, une soixantaine de diplômés. Au programme : une table-ronde riche grâce aux témoignages de Pénélope Boeuf (GE 07) fondatrice de La Toile, Charles Degand (GE 12) co-fondateur et président d’Angelsquare, Caroline Rey (GE 13) co-fondatrice de 17H10 et Vincent Roux (GE 04) fondateur et CEO de GOUD.

Un grand merci également aux entrepreneurs venus présenter leurs produits, et aux organisateurs, Laetitia Caliez, Alumni Relations Manager, et à l’ambassadeur Vincent Mabire (EIBM 11), sans qui cette soirée n’aurait pas été possible.

 

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Florence Falvy, Rédactrice

Autour du monde

Les souvenirs partagés de Loïc de Chabot

 

Loïc de Chabot (Bachelor 01 - SciencesCom 05) est attaché au lien intergénérationnel, à la famille et à son héritage. C’est ce qui l’a motivé à créer Les souvenirs partagés, une entreprise qui permet aux grands-parents de se raconter. Installé à Montréal depuis 2022, c’est dans la ville québécoise qu’il développe aujourd’hui son activité.

Quand on échange avec Loïc de Chabot, le mot qui surgit le plus souvent de ses propos, c’est « passion ». Un fil rouge qui va le mener à créer son entreprise après avoir été journaliste radio, responsable du développement d’un média et gestionnaire de patrimoine dans des compagnies d’assurance.

Plusieurs évènements vont alors lui faire changer de voie. En 2016, Loïc se marie et avec sa femme, l’envie de monter un projet commun basé sur des valeurs humanistes les anime. Surgit alors l’idée de faciliter la transmission familiale.

« On parlait beaucoup de nos grands-parents, du fait qu’on connaissait mal leur parcours de vie, notamment leur jeunesse. Mon grand-père a été interné dans un camp de concentration, il ne m’en a jamais parlé. Il est mort quand j’avais 14 ans ! ».

Le projet prend forme et à partir de 2017, en parallèle de son emploi, Loïc mène des entretiens audios ou filmés de grands-parents désireux de raconter leur parcours, de l’enfance à leur vie actuelle, à leurs petits-enfants. Le couple commence à communiquer et le bouche à oreille fonctionne. De quoi séduire un grand groupe de protection sociale qui lui attribue une subvention et passe commande de cinquante vidéos pour ses clients, une matière qui va également donner lieu à une étude, menée par des étudiants de l’ESSEC, évaluant l’impact social de la démarche. On peut y lire que celle-ci permet aux descendants d’acquérir des connaissances sur leur famille, aux liens intergénérationnels de se renforcer et pour les grands-parents d’améliorer leur bien-être.

Grâce à une aide de l’État français – le dispositif « démission-reconversion » - Loïc va faire le grand saut et, en 2020, créer une auto-entreprise. Lui-même papa, il décide avec sa femme de quitter Nantes et de s’installer au Québec en 2022.

« On avait envie de vivre dans une grande ville, proche de la nature, de découvrir d’autres cultures... Et puis, sur le plan professionnel, il y a du potentiel : la population au Québec est vieillissante, ils ont une appétence pour les nouvelles technologies, il y a des aides pour les entrepreneurs, des formations... » résume Loïc.

En Octobre 2022, l’autoentreprise devient la SA « Les souvenirs partagés ». Dans l’Hexagone, l’activité se limite aujourd’hui à des vidéos filmées à la demande par des vidéastes free-lance. A Montréal, en revanche, Loïc ne manque pas d’idées pour développer l’entreprise en direction des familles, mais aussi des résidences privées pour aînés (RPA).

« Les familles peuvent commander un film, dans ce cas, je me déplace, ou se filmer elles-mêmes via une plateforme numérique, Ma fabrique des souvenirs. Les questions s’affichent alors à l’écran. J’interviens par ailleurs dans des RPA pour animer des ateliers de souvenirs collectifs, qui sont filmés. Mon objectif, c’est aussi de travailler avec des entreprises pour qu’elles offrent ce service à leurs salariés », détaille Loïc, enthousiaste.

A 44 ans, récemment papa d’une deuxième petite fille, Loïc ne regrette rien, ni d’être devenu entrepreneur ni d’avoir traversé l’Atlantique.

« Au Québec, les gens sont plus accessibles, plus ouverts, sans à priori négatifs ; on vous laisse votre chance plus facilement », assure-t-il.

De fait, Loïc réalise 80% de son chiffre d’affaires – 2000 dollars canadiens par mois – dans la Belle province et ne compte pas s’arrêter là. En projet : une étude sur l’impact neurologique de son activité sur les aînés menée par un groupe de chercheurs.

 

 

Anne Dhoquois, Rédactrice

Fondation Audencia

Et un café solidaire, un !

 

En partenariat avec la Fondation Audencia, les cafétérias d'Audencia ont organisé l’opération Cafet’ Solidaire pendant le mois d’octobre 2023. Objectif : sensibiliser à l’augmentation du coût de la vie étudiante et aux actions de la Fondation pour y faire face.

Alors qu’un étudiant sur deux a déjà sauté un repas par manque d’argent, l’heure est à la mobilisation. La Fondation Audencia s’appuie sur la générosité de tous pour financer des bourses de soutien aux étudiants en difficulté. De son côté, la cafétéria d’Audencia voit passer quelque 600 clients par jour. Pourquoi ne pas en profiter pour les sensibiliser et leur proposer un geste solidaire ?

« Nous proposions aux personnes d’ajouter 0,10 € à leur consommation, quel que soit le produit commandé, explique Pascal Boismain, à la barre de la cafétéria. Nous étions grandement aidés par la signalétique que la Fondation avait installée : des flyers, des affichettes et un grand panneau annonçaient l’opération, qui a été très bien perçue, aussi bien par les étudiants que par le personnel et les collaborateurs de l’école ».

Plus de 1000 formules solidaires ont été commandées et plusieurs dons individuels ont été effectués à la Fondation suite à l’opération Cafet’ Solidaire. Et à chaque fois, Pascal et ses collaboratrices Lydia, Pascale et Patricia en profitaient pour faire tinter une petite cloche en guise de remerciements.

« Cela interpellait les gens et les faisait sourire, et ça a sans doute donné à d’autres l’envie de faire un geste », poursuit Pascal qui se dit prêt à renouveler sans hésiter cette action collective et solidaire. Rendez-vous est pris pour l’année prochaine !

En attendant, merci à tous pour votre générosité. À l’heure où des étudiants ont besoin d’aide, chaque geste compte. Si vous souhaitez faire un don pour les étudiants en difficultés, c’est par ici !

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

Fondation Audencia

Solidarité : les alumni du bout du monde se mobilisent aussi !

 

À l’occasion du Giving Tuesday, la communauté Audencia américaine a été invitée à participer à la campagne de dons de fin d’année de la Fondation Audencia. Une première initiative solidaire destinée à rassembler les alumni installés aux États-Unis pour témoigner de leur solidarité même au-delà des frontières. Entretien avec Laurène Hamilton (GE 09), qui vit à New York depuis dix ans.

 

Êtes-vous toujours restée en lien avec Audencia depuis votre sortie de l’École ?

J’ai d’abord travaillé en Suisse pendant quatre ans, dans l'audit financier, avant de m’installer à New York où j’ai depuis créé ma propre entreprise dans le tourisme et l'événementiel. C’est lors de ce changement de vie que j’ai retissé des liens avec l’École, en rejoignant le chapter des alumni de New York. Nous sommes trois ambassadrices à l’animer. Je m’investis surtout une fois par an lors de l’évènement annuel Audencia Around the World. La dernière fois, j’ai par exemple organisé un team building event qui a réuni quelque 25 alumni. Bref, même au-delà des frontières, nous pouvons faire vivre le lien avec l'École !

 

La Fondation Audencia agit pour plus de diversité et d'inclusion, et s'engage ainsi à lever l'auto-censure et les barrières financières entravant l'accès aux études supérieures. En quoi ces deux principes résonnent-ils avec vos convictions personnelles ?

Ces valeurs me parlent d'autant plus que je vis à New York, une ville extrêmement diverse où la moitié des foyers parlent une autre langue que l'anglais à la maison. C’est un modèle de société très inclusif où les gens viennent de milieux très différents, de pays très différents et qui, dans une même agglomération, travaillent ensemble et coexistent. Donner sa chance à tout le monde et lever les barrières financières contribuent au projet sociétal. Je fais donc un parallèle entre l’esprit new-yorkais et les valeurs portées par la Fondation Audencia.

 

En quoi est-il important de montrer son attachement et son soutien à l'École en tant que diplômé résidant à l'étranger ?

L'école a contribué à nous faire grandir. Le début de notre carrière est le résultat de cette maturation, et rester en lien avec elle est une façon de prolonger ce processus. Je me suis loguée récemment sur la plateforme des alumni, et j’ai vu tous les évènements proposés. Tout a l’air sympa ! Mais étant à l’étranger, nous sommes loin et nous ne pouvons pas y participer. Mais même loin, à notre petite échelle, nous pouvons contribuer au dynamisme du réseau des alumni. Nous apportons de la valeur aux alumni en faisant partie du réseau. Pour l’opération Giving Tuesday aux Etats-Unis, j'ai partagé les informations sur ma page LinkedIn, commenté, tagué Audencia alumni, et j'ai fait un don pour soutenir la campagne de la Fondation.

La première opération Giving Tuesday US de la Fondation vise à collecter 5000 $ pour soutenir 4 étudiants.

 

Pour en savoir plus et faire un don, c’est par ici !

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

Entrepreneuriat

Antoine Lopez : l’entrepreneur qui voulait être libre

 

Grâce à son entreprise Le Camion broyeur, Antoine Lopez (SciencesCom 09) s’est posé. Après avoir exercé plusieurs métiers, il s’est spécialisé dans la destruction de documents et le recyclage de papiers. Une activité à impact positif.

Antoine Lopez, 38 ans, a eu plusieurs vies. Diplômé de SciencesCom en 2009 pour se professionnaliser dans la création de contenu, il prend rapidement conscience que ce n’est pas sa voie. Pour autant, ses années d’études lui permettent d’acquérir une méthodologie de travail, mais aussi « une propension à avoir des idées, à développer une confiance en moi », précise Antoine. Musicien à ses heures au sein d’un collectif, le jeune homme opte pour un boulot alimentaire en parallèle de sa passion. Il est notamment chauffeur livreur, agent d’entretien, réceptionniste, un boulot de nuit qui impacte sa vie de famille - il est alors père de deux enfants -, et qui va lui faire changer à nouveau de voie.

« J’ai décidé de créer mon emploi pour mettre mes qualités en avant, ce qui n’était pas possible dans les métiers que j’exerçais. Et puis, être à mon compte, c’était être libre », s’exclame-t-il.

Installé à Vannes (56), Antoine commence à chercher une idée d’activité qu’il pourrait exercer seul, qui soit viable sur le plan économique et qui ne nécessite pas beaucoup d’investissement. Il s’oriente finalement vers la destruction de documents confidentiels et le recyclage de papiers.

« J’ai découvert que, dans ma région, ce service n’était pas proposé aux PME et professions libérales », relate Antoine.

Sa spécificité : procéder à la destruction du papier sur place grâce à un camion broyeur. Un gain de temps pour l’entreprise et pour le jeune entrepreneur, des contraintes en moins. Pas besoin de local ou de manutention. Antoine assure, par ailleurs, la collecte de papiers non confidentiels qu’il dépose dans des centres de recyclage. Il commente :

« Cela représente entre 7 et 9 tonnes de papiers par mois, qui pour une partie n’étaient pas recyclés avant mon intervention. C’est pour moi un sujet de satisfaction ».

Lancé en 2019, Le Camion Broyeur est aujourd’hui une SARL au chiffre d’affaires de 115 000 euros. Une aventure qu’Antoine décrit en ces termes :

« Ce sont plein d’émotions en même temps, de l’excitation quand l’argent rentre, du plaisir quand je gère les relations clients, mais c’est aussi beaucoup de travail et de stress. Je voulais être plus disponible pour ma famille – j’ai 4 enfants désormais – et de ce point de vue, ce n’est pas concluant ».

Est-ce que cela préfigure d’un nouveau changement de voie ?

« Je me vois continuer cette activité encore quelques années, répond Antoine. J’aime le côté local, artisanal et solitaire de mon entreprise ».

 

 

Anne Dhoquois, Rédactrice

Conseils de diplômés

« Mettre nos compétences au service de structures qui ont de l’impact »

 

Diplômés du Bachelor in Management d’Audencia respectivement en 2015 et 2016, Laura Frouin et Edouard Atger se sont engagés dès leur sortie de l’école vers des secteurs à impact.

Co-directrice de la Maison du Zéro Déchet à Paris, un lieu associatif dont l’objectif est de sensibiliser à toutes les pratiques de réduction des déchets, Laura Frouin constate que nous avons pris conscience de notre impact en tant que consommateurs mais que nous sous-estimons encore le rôle que nous pouvons jouer en tant qu’acteur dans le travail.

« En tant que diplômés d’une école de commerce, avance-t-elle, nous pouvons mettre nos compétences au service de structures qui ont de l’impact. Elles en ont besoin. J’invite les étudiants qui cherchent un job à impact à regarder ce qui se passe dans le milieu de l’économie sociale et solidaire et le secteur associatif ».

Au-delà de l’économie sociale et solidaire, « de plus en plus de jeunes diplômés refusent les pratiques des grandes entreprises dans lesquelles ils peuvent travailler, remarque Laura. C’est un vrai changement. Nous avons tous un rôle à jouer pour dire non à des pratiques que l’on réprouve. Peu importe où l’on soit dans l’entreprise, il faut être ambitieux dans sa vision de la transition écologique. C’est maintenant que cela se joue ! »

De son côté, Edouard Atger affirme que nous pouvons agir sur de nombreux leviers face à la crise climatique. Fondateur de Starbolt il y a cinq ans, une start-up qui met à disposition des entreprises des flottes de vélos électriques, Edouard a d’emblée souhaité entreprendre dans un secteur qui a du sens pour lui : le développement durable.

« Si j’avais un conseil à donner pour qui souhaiterait s’orienter vers un secteur à impact, dit-il, c’est d’être le plus aligné possible sur ses propres convictions. Il s’agit d’identifier ses passions, ses envies, ses sources d’intérêt et de motivation, et de trouver une cause qui nous tienne à cœur et nous pousse à l’action. Cette démarche-là est propre à chacun.

La quête de sens, de plus en plus prégnante dans les nouvelles générations, oblige les entreprises à s’adapter, poursuit Edouard.

Elles doivent désormais prendre en compte les enjeux de développement durable, dans leurs produits, leurs stratégies, le bien-être au travail, etc. Toutes les strates de l’entreprise sont concernées et cela créé beaucoup d’opportunités pour un grand nombre de métiers ».

 

 

Guy-Pierre Chomette, Rédacteur

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Parcours & réalisations

Parutions

Découvrez les dernières parutions du réseau Audencia

 

 

 

« Le guide de survie à la cour de Versailles »

Loin des livres d'histoire traditionnels, cet ouvrage ludique, moderne et décalé vous plonge dans un voyage unique et fascinant à la cour de Versailles. Vous découvrirez comment vous inspirer des conseils de mode et de beauté de Marie-Antoinette, apprendre à organiser une soirée grandiose à la manière de Louis XIV. Vous pourrez également éduquer vos enfants comme de véritables princes et princesses de l'époque.

Un livre à la fois instructif et drôle, qui vous transporte dans l'univers majestueux de l'histoire française, tout en vous offrant des conseils pratiques pour intégrer une touche de Versailles dans votre vie moderne.

Laurane Bourgoint (GE 11) - Ecrit, illustré et imprimé en France - Edition 2023

Se procurer le livre

 

 

 

 

 

 

 

« Franklin Ford collection »

Franklin Ford est connu pour sa participation à la création (inaboutie) d’un périodique ambitieux, Thought News, imaginé avec le philosophe John Dewey. La collection, présentée par Dominique Trudel et Juliette De Maeyer, couvre toute l'étendue de la pensée de Ford, dans les domaines de l'information, de la politique, de l'éducation, de la finance et de la société en général.

Dominique Trudel (Professeur Audencia), Juliette Maeyer - Éditions Bethlehem [États-Unis] - 2023

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Séverine Richou, pour l'équipe Audencia Alumni

Parcours & réalisations

Nominations

Certains de nos diplômés Audencia ont changé de poste ces derniers mois. Félicitations à eux pour ces belles nominations !

 

Hugues Boivin-Champeaux (GE 13) est nommé Directeur de participations chez InnovaFonds

Romuald Cetkovic (GE 96) est nommé Directeur délégué relation clients chez Sanef Groupe

Guillaume Charleux (GE 08) est nommé Directeur des services internes - Transformation financière chez Edenred

Alexandra Dadian (GE 11) est nommée Responsable produits chez Leocare

Thibault Delebarre (GE 13) est nommé Directeur du marketing et de la communication chez Heycar France

Vincent Deloffre (GE 13) est nommé Vice president Revenue Operations chez Skeepers

Eric Dodin (GE 88) est nommé Responsable du pôle Crédit immobilier et Assurance emprunteur chez Meilleurtaux

Olivier Eglem (GE 10) est nommé Directeur du département des fonds & investissements chez Paref Gestion

Edouard de Fonclare (GE 82) est nommé Vice president worldwide Global Channel chez Jabra

Gwenn Gouraud (EAC 04) est nommé Directeur général chez La Tourangelle

Eléonore Guillemot (GE 11) est nommée Directrice des opérations chez Checkout.com France

Ghislain Herault (GE 95) est nommé Directeur délégué général chez Axione (Groupe Bouygues)

Marie Icardo (GE 05) est nommée Directrice gestion clientèle Suisse chez Alstom

Sylvain Le Borgne (GE 98) est nommé Directeur Groupe des opérations de données chez JCDecaux

Grégoire Lhuillier de Cordoze (GE 99) est nommé Directeur des services chez Moët Hennessy

François Lucas (GE 04) est nommé Directeur de l'audit interne chez JCDecaux

Eric Madar (GE 12) est nommé Directeur des fusions et acquisitions chez Bryan Garnier & Co France

Lionel de Maupeou (GE 99) est nommé Directeur national des pays Andins, chez Thales

Gaël Navinel (GE 97) est nommé Vice president sales Europe West chez Bosch France

Ronan Penanhoat (GE 14) est nommé Responsable financement du développement durable chez L’OCCITANE Group

Caroline Quarante (GE 09) est nommée Directrice Marketing Mode France chez Chanel

Nicolas Retailleau (GE 03) est nommé Directeur financier Groupe chez Bénéteau

Amélie Richardson (GE 10) est nommée Directrice des ressources humaines Groupe chez Mirakl

Fabrice Rivoal (FC - Diriger un Centre de Profit 2019) est nommé Directeur général chez ART-Dan

Benjamin Roy (GE 05) est nommé Directeur commercial chez Crédit Agricole Brie-Picardie

Claire Salvi (MMDC 15) est nommée Directrice de l'innovation - Gestion de la santé de la peau chez L'Oréal

Yannick Savina (GE 89) est nommé Directeur marketing et digital réseaux chez Autodistribution (Parts Holding Europe)

Aurélie Souchon (GE 99) est nommée Partenaire associée Audit chez KPMG France

Emmanuelle Treussard (EMP-MBA 01) est nommée Directrice Business France Belgique chez Business France

 

 

Des Audenciens ont créé leur entreprise ces derniers mois

 

Ksénya Borzov (GE 20) est Co-Fondatrice de GTM ACADEMY

Sabrina Bulteau (GE 01) est Directrice et Co-fondatrice de Sench - The Conscious Community

Mathieu Ceccarelli (GE 07) est Fondateur de North& - Digital Consulting

Jérôme Coic (GE 07) est Fondateur de Ça Sonne Bien

Jean-Philippe Diel (ISMA 92) est Fondateur de The SymbionIQ Foudation LTD

Patrick Florentiny (Stryker MBA 05) est Directeur générale et Co-Fondateur de OrtHolistics

Sébastien Gal (GE 14) est Co-Fondateur de Fragments

Gurvan Heuzé (MOS 13) est Dirigeant-Fondateur de KGH Conseil

Benoît Miegeville (GE 17) est Founder in Residence de Antler

Jodie Policcino (GE 23) est Co-fondatrice de Burning Bar

Jérôme Tassel (GE 22) est Fondateur de Keepture

Darwin Wu (GE 16) est Co-Fondateur de NOMOS

 

Nous leur souhaitons à tous une très belle vie professionnelle !

Si vous aussi, vous changez de poste ou créez votre entreprise, faites-le nous savoir en nous écrivant à audenciaalumni@audencia.com

 

 

Séverine Richou, pour l'équipe Audencia Alumni

Le mot de la fin

Merci d’avoir lu cette 26ème édition de The Mag ! Nous espérons que ce numéro sur la thématique de l’innovation à impact positif vous aura inspiré et aidé à voir comment avoir de l’impact à chaque échelle.

 

Nous remercions chaleureusement tous les diplômés qui ont accepté de nous partager leur parcours et leur expérience, nous permettant ainsi de réaliser cette parution.

 

Rendez-vous en mai pour le prochain numéro du Mag, qui à l'approche des Jeux Olympiques de Paris 2024, sera consacré au sport.

 

D’ici là, nous serons ravis de vous retrouver à l’occasion d’un de nos évènements Around The World à découvrir sur Together et sur notre page LinkedIn Audencia Alumni.

 

Des idées ou suggestions concernant The Mag ? N’hésitez pas à nous écrire sur audenciaalumni@audencia.com.

 

A très vite !

 

Plus d'infos sur Together

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